INSTRUMENTALISATION DU RAPPORT AFFECTIF A LA VILLE

Le rapport affectif à la ville : une construction complexe, unique et changeante

  Dans les années 1990, des géographes, notamment Antoine Bailly (1990, 1993), ont travaillé sur les représentations et perceptions spatiales ainsi que sur les approches cognitives de l’espace vécu, renseignant alors sur « certains processus d’acquisition de connaissances et d’utilisation au sens large de l’urbain ». Le questionnement sur l’existence d’un rapport entretenu par l’individu avec la ville est alors posé. En 1996, Pierre Sansot, décrira le côté « sensible » de ce rapport sans repositionner pourtant celuici vis-à-vis du parcours personnel et familial de l’individu. Ainsi, ce n’est qu’en 2000 que les premières recherches, véritablement positionnées, sur le rapport affectif à la ville seront initiées par Béatrice Bochet. Elle démontra l’existence d’un lien entre l’individu et l’espace perçu par celui-ci de manière rationnelle mais aussi émotionnelle. Ce travail fut initiateur d’une série de travaux universitaires réalisés pour la plupart au sein de l’Université François Rabelais de Tours. Ces derniers ont permis de caractériser plus finement la notion de rapport affectif à travers l’étude : de déterminants urbains et sociopsychologiques ; de la construction cognitive du rapport affectif ; de l’impact du temps sur cette construction, de l’impact de la nature du lieu et de son échelle ; des acteurs mis en jeu… Ainsi, la définition qui sera retenue pour la suite de l’étude est celle qui semble, au vu de l’analyse bibliographique réalisée au cours de ce projet de fin d’études prendre acte de ces diverses études. « Le rapport affectif à l’espace est une construction unique et changeante dans l’interaction entre expériences urbaines (actes, pensées, actes manqués, émotions, projections, expériences sensibles) et souvenirs (retraitement cognitif) de ces expériences de villes. Conduisant à la fabrication d’images et de représentations mêlant ville(s) idéelles et expériences, il peut cristalliser des émotions (peur, curiosité, répulsion, fascination, rejet, attirance…). En retour ces images, représentations et émotions modifient le rapport affectif à l’espace. » L’établissement de ce lien affectif unissant l’individu à la ville est un processus qui apparait complexe puisqu’il peut être basé sur un ou plusieurs déterminants inhérents à la ville et/ou à l’individu. Certains travaux universitaires seront présentés par la suite afin de tenter de mieux appréhender les facteurs de cette construction.

Une relation affective déterminée par l’urbain

   Les travaux de recherche exécutés sur le rapport affectif à la ville ont mis en lumière quatre catégories de déterminants urbains : aménité, urbanité, civilité, lisibilité. Les trois premiers sont explicités dans les écrits de Béatrice Bochet qui modélise la construction du rapport affectif qu’un individu entretient avec la ville par le biais des « prises affectives à l’espace urbain ». L’auteure caractérise ces prises affectives, que sont les aménités, l’urbanité et la civilité, en y associant respectivement des dimensions spatiale, sociale et sociopolitique. Par ailleurs, les deux premières prises énoncées précédemment (aménités, urbanité) avaient été identifiées comme étant des déterminants du rapport affectif à la ville dés ses premiers travaux en 2000.
− Les aménités correspondent à une dimension spatiale puisqu’il s’agit des « avantages et désavantages procurés par la ville au plan fonctionnel, communicationnel mais aussi esthétique ». Un individu peut par exemple établir un rapport affectif à la ville en entretenant avec celle-ci des relations utilitaires et fonctionnelles au travers d’éléments physiques et matériels tels que les parkings, les jardins publics, les centres commerciaux, les équipements culturels, etc.
− L’urbanité renvoie à la dimension sociale de la ville puisqu’il s’agit de « l’ensemble des relations interpersonnelles qui existent ou se créent dans la ville par l’intermédiaire de l’art de vivre spécifique aux villes (liberté, anonymat, convivialité, hasard) ». Le rapport affectif à la ville se construit alors sur des expériences vécues et ressenties en milieu urbain (liées à des ambiances sociales ou à des mentalités d’habitants) ainsi que sur des représentations concernant la qualité de vie (sociabilité, mixité, tolérance, isolement, anonymat, etc.).
− La civilité « se définie par la place occupée par un individu dans le groupe et par un ensemble de pratiques collectives et de codes de conduites partagées servant de support aux liens sociaux ». Cela caractérise donc la place d’un individu dans la société et son sentiment d’appartenance à un groupe social et fait apparaitre la dimension sociopolitique de la ville. La lisibilité renvoie à la forme et l’aspect pratique de la ville et constitue pour certains chercheurs « cognitivistes […] la base de la qualité du rapport à l’espace ». Kevin Lynch10 en 1998 démontra, lors d’une étude de la représentation mentale de la ville par l’habitant, l’importance de la lisibilité d’un environnement dans la perception qu’en a un individu : « Celui qui possède une bonne image de son environnement en tire une grande impression de sécurité émotive ». Autrement dit, un individu dans un environnement lisible ressent une certaine sécurité émotive puisqu’il ne se sent ni perdu, ni anxieux, ni terrorisé… Un tel environnement a donc le plus souvent une valeur positive et les émotions associées celui-ci ont le plus souvent une valence positive. La lisibilité de la ville (ou d’un environnement) peut ainsi être inscrite comme déterminant du rapport affectif à la ville. Au delà des déterminants « urbains » du rapport affectif, nous nous intéresserons à ceux qui sont consubstantiels à l’individu.

Des interactions entre « Affectif » et « Cognitif » comme autant de potentiels déterminants au rapport affectif

  Selon Jacques Lévy, les logiques ressortissantes de l’affectif peuvent être « ressource » de celles ressortissantes du cognitif19 et vis et versa. Ainsi, ce qui est de l’ordre de l’affectif peut interagir avec des processus d’ordre cognitif. Aussi, l’auteur croise ces deux notions avec deux modes d’actions l’un « passionnel » (à caractère subjectif), l’autre « rationnel » (à caractère objectif) afin de distinguer différents registres d’action présentés dans le tableau ci-dessous. Nathalie Audas et Denis Martouzet20, lorsqu’ils définissent le rapport affectif à la ville (définition retenue pour la réalisation de notre étude), s’appuient sur ces propos et associent au terme « affectif » les registres d’action correspondant aux couples : Affectif/Subjectif (actions d’ordre passionnel et sensoriel) ; Affectif/Objectif (actions d’ordre éthique) ; Cognitif/Subjectif (actions d’ordre esthétique). Nous nous positionnerons ainsi dans cette veine. Par ailleurs, Benoît Feildel 21 s’est intéressé, dés 2004, à la détermination de facteurs cognitifs pouvant être à l’origine de la construction d’un rapport affectif à la ville. Ses propos ont, par la suite, été validés, repris et enrichis. Denis Martouzet22, notamment expose la construction d’un rapport affectif à laville comme pouvant être déterminée par diverses capacités cognitives de l’individu. Il pourra s’agir par exemple de sa capacité à comprendre, interpréter voir réinterpréter le milieu où il évolue (« que se soit sur des périodes plus ou moinslongues, plus ou moins fréquentes et régulières »). En outre, un autre déterminant sociopsychologique est lié à la capacité d’un individu à maitriser « les codes » (de l’espace qui l’environne) et à acquérir des connaissances non seulement sur sa ville mais sur les villes. Cela s’illustre par le fait que l’individu associe au terme « ville » :
− la ville qu’il habite ou « a habité concrètement » ;
− « l’ensemble des villes dont il a une connaissance partielle ;
− « l’idée qu’il se fait de la ville sans référence à une ou plusieurs villes en particulier ».
L’individu a d’ailleurs besoin d’établir une structure, un système référant la notion même de « ville » et ce par « l’accumulation progressive de moments particuliers et d’événements urbains qui finissent par former un système ». Du reste, les déterminants du rapport affectif inhérents à l’individu sont liés au (re)traitement cognitif que celui-ci fait de sa construction à travers aussi bien l’espace que l’individu fréquente physiquement (autrement dit l’espace auquel est associé son vécu : pratique de l’espace, souvenirs, attentes, craintes) que celui qu’il fréquente en pensée (correspondant aux représentations et images que l’individu associe à cet espace). Les déterminants sociopsychologiques liés à un traitement cognitif de la ville qui seront retenus sont : la représentation ; l’interprétation ; la compréhension qu’un individu à de la ville ; ainsi que les connaissances ; les souvenirs et les références qu’il associe à la ville.

Un urbanisme participatif qui émerge

   Tout d’abord, nous pouvons mettre en évidence l’évolution de ces politiques urbaines au travers l’émergence d’un impératif démocratique. Le principe de démocratie participative peut se définir par la recherche d’un consensus entre les professionnels (élus, architectes, urbanistes, etc.) et les habitants apportant réciproquement « savoirs d’experts et savoirs d’usage » à la coconstruction de projets urbains. Thierry Paquot reprend chronologiquement le développement de l’« urbanisme participatif » :
– 1972 : Création des instances de consultation (tels que les conseils économiques et sociaux régionaux)
– 1982 : Loi de la décentralisation qui a initié le rapprochement des citoyens au processus de décision ainsi que la favorisation d’une démocratie de proximité (site internet vie-publique)
– 1983 : Loi Bouchardeau, démocratisation des enquêtes publiques
– 6 février 1992 : Loi sur l’administration territoriale de la République, dans laquelle il est déclaré que « le droit des habitants de la commune à être informés des affaires de celle-ci et à être consultés sur les décisions qui les concernent, indissociable de la libre administration des collectivités territoriales, est un principe essentiel de la démocratie locale »
– 1995 : Création de la Commission nationale du débat public
– 1998 : Ratification de la France à la convention d’Aarhus qui régit « la participation du public commence au début de la procédure […] lorsque toutes les options et solutions sont encore possibles afin que le public puisse exercer une réelle influence »
– 25 juin 1999 : Loi Voynet, mise en place des conseils de développement constitués par les collectivités lors de consultation sur l’avenir des « pays »
– 13 décembre 2000 : Loi SRU (Solidarité et renouvellement urbain) qui a permis un renforcement de la concertation
– 27 février 2002 : Loi relative à la démocratie de proximité qui oblige « les communes de plus de 80 000 habitants à se doter de conseils de quartier »
– 28 mars 2003 : Révision constitutionnelle précisant le droit de pétition et les conditions de référendum d’initiative locale
– 13 août 2004 : Loi relative aux libertés et responsabilités locale qui permet à une part de l’électorat de « réclamer une consultation publique ».
Cependant, l’application du principe de démocratie participative rencontre certains obstacles. En effet, parfois, comme le révèle notamment Hélène Bailleul, « dans le discours des acteurs (des projets urbains), la figure de la négociation et de la conception collective n’a été citée que dans le cadre des relations avec les acteurs économiques (promoteurs) et techniques (architectes, entreprises) ». Les opérations de démocratie participative qui constituent des obligations légales pour les collectivités territoriales connaissent le plus souvent une faible mobilisation de la population. Cela s’explique, selon Thierry Paquot, par le fait que : « les citoyens rétorquent qu’il faut du temps et des moyens pour s’informer, comprendre, enquêter, se concerter et enfin suggérer, contre-proposer, suivre un projet, accompagner sa réalisation ». Ainsi, les habitants, malgré l’impératif démocratique, ne sont pas toujours intégrés à une réelle méthode de travail qui permettrait de faire émerger des contradictions « entre objectifs visés par les acteurs du projet et leur interprétation par les habitants » , mais plutôt concertés à la fin du processus de conception (lorsque le projet urbain semble déjà établi et qu’il est question d’informer la population).

Projets urbains et idéologies urbaines : les objets centraux d’une communication territoriale stratégique

   Le projet urbain est, selon Patrizia Ingallina, un outil de l’action publique caractérisé par trois dimensions principales :
− politique (depuis le transfert de compétences de l’Etat aux communes et communautés de commune, certains élus adopte la méthode de planification stratégique et deviennent des maires-entrepreneurs, gérants leur ville comme une entreprise) ;
− économique au travers l’affirmation des villes qui rentrent démarche concurrentielle ;
− architectes et urbanistique : organisation de la forme urbaine, définition de règles et de normes.
Henri Lefebvre (cité par Thierry Paquot46), quant à lui, liste « cinq caractéristiques indissociables » du projet urbain :
− « le projet urbain est évolutif et porte sur le temps long » ;
− « le projet urbain intègre plusieurs échelles » ;
− « le projet urbain est unique et local dans un monde globalisé » ;
− « le projet urbain « absorbe » et traduit les aspirations des habitants »;
− « le projet urbain est fonctionnel, durable et faisable ».
Le projet urbain est dit à la croisée du marketing territorial et d’un urbanisme participatif. En effet, pour Patrizia Ingallina en 2001, il marque un changement dans la manière de penser l’urbanisme, « une nouvelle approche moins figée et plus ouverte aux transformations et aux débats », « plus fine et plus attentive au caractère des tissus urbains et à la génération » 48. « Le projet va de pair avec le débat public », réaffirmera t il (cité par Alain Avitable), et ce depuis l’expérience de Bologne dans les années 1960, d’une construction de projet en concertation avec les habitants à travers la mise en place de conseils de quartiers. Ces derniers peuvent être considérés comme des structures permanentes où « les habitants apprennent à mettre en œuvre une démarche de projet et où ils mènent des réflexions et prennent des décisions collectives ». Par ailleurs, il est à noter que les projets urbains sont « souvent conçus comme éléments d’appui d’une stratégie urbaine […] : stratégie de mutation de la ville, stratégie marketing pour l’accueil de fonctions économiques, tertiaires ou culturelles, courses aux décolocalisations publiques ou privées, etc. ». Laurent Devisme met en lumière les limites de ce « passe-partout de l’action territoriale […] en temps de marketing urbain » en dénonçant son uniformisation : « la généralisation du terme et des pratiques laisse penser qu’on assiste plutôt à une reproduction en série d’une procédure bien rodée qu’à la construction d’irréductibles singularités ». Le projet urbain serait alors, avant tout un projet médiatique contre productif car les territoires mettraient en avant des singularités de même ordre. A contrario, Thierry Paquot défend un relais médiatique qui selon lui a une grande importance dans le sens où « plus on parle des projets d’urbanisme, plus on implique les habitants, plus on alimente le débat collectif ». La communication territoriale peut également porter sur des idéologies urbaines abordant des thématiques telles que le développement durable, la mixité sociale, le devenir de la ville, la ville rêvée, etc. Le marketing territorial adapté à des projets urbains participent souvent à véhiculer des idéologies urbaines puisque les stratégies urbaines (dont découlent les projets) s’y rattachent.L’objet de la communication territoriale (projet urbain, idéologie urbaine) est donc l’emblème de stratégies urbaines. Ce qui amène à se poser la question : Quelles sont les visées de ce type de communication et quelles sont les intentions politiques qui y sont liées ?

Une communication différenciée, fonction du public cible

   Les conditions de mise en œuvre d’une communication territoriale persuasive diffèrent selon le public cible qui dépend lui même de la finalité de l’action de communiquer. Ceci s’illustre notamment par la distinction de deux public-cibles dans les opérations de marketing territorial : le premier est composé des acteurs internes à l’espace (support de la communication), l’autre des acteurs externes à l’espace. Dans le cas de marketing dont l’objet vise une population locale, les éléments mis en scène sont, le plus souvent, identitaires car référant à un bâti, culturel, gastronomique, etc. A contrario, les éléments constitutifs d’une communication territoriale dont la finalité est l’attraction d’une nouvelle population renvoient à des symboles généraux pour qu’un large public puisse « se reconnaitre et se projeter dans un territoire proposé ». Il est par ailleurs, à noter que si l’on se place dans l’une de ces catégories (acteurs internes ou externes), la communication peut être destinée à des public-cibles plus réduits. Hélène Bailleul en fait état en mettant en avant les distinctions faites par les acteurs du projet urbain « entre la communication opérationnelle, visant la réalisation des objectifs poursuivis, et la communication avec les habitants qui, selon eux, doit principalement permettre de rendre compte de l’avancement du projet et des solutions retenues ».

Appel au sentiment d’appartenance, sentiment identitaire

   L’appel au sentiment d’appartenance est associé aux termes « enthousiasme », « empathie », « inclure », « participer », « partage », « convivialité », « mixité », etc. Ce sentiment peut être suggéré par des éléments référant à des représentations collectives du territoire (recours à des symboliques culturelles, dans le cas de la Bretagne, cela se traduira par l’utilisation du noir et blanc en référence au Gwenn-ha-du ou par la figuration de bigoudens). Il peut également être sous entendu par la mise en scène de liens : homme/homme ; homme/territoire ; passé/présent/futur d’un territoire ; etc. Les procédés alors employés sont :
− « souligner ou suggérer l’humain à défaut de le montrer à chaque fois que cela est possible » pour donner l’image d’un territoire vivant ;
− illustrer le plaisir d’être ensemble au travers les imageries de vie collective et de rassemblement ;
− s’adresser directement au lecteur dans les textes ;
− souligner la mixité et les échanges ;
− etc.

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Table des matières

Introduction
Partie 1 : Analyse bibliographique en lien avec la définition de l’objet de recherche
1. Le rapport affectif à la ville, sujet de débats actuels
1.1 Le rapport affectif à la ville : une construction complexe, unique et changeante
1.2 Une relation affective déterminée par l’urbain
1.3 Un rapport affectif déterminé par des ressorts sociopsychologisues
1.3.1 Une charge émotionnelle attachée à la construction d’un rapport affectif sur la dimension moment
1.3.2 Des interactions entre « Affectif » et « Cognitif » comme autant de potentiels déterminants au rapport affectif
2. Un rapport affectif à la ville instrumentalisé dans les politiques urbaines
2.1 Des politiques urbaines qui se tournent de plus en plus vers les habitants, leurs sens et leurs rapports à la ville
2.1.1 Un urbanisme participatif qui émerge
2.1.2 Un urbanisme mettant en scène les sens
2.1.3 Des territoires en concurrence qui tentent de s’affirmer
2.2 Une communication territoriale devenue publicitaire
2.3 Des objets de communication stratégiques
2.3.1 Projets urbains et idéologies urbaines : les objets centraux d’une communication territoriale stratégique
2.3.2 Intentions politiques de la communication territoriale : manipulation des comportements ou coconstruction d’un espace partagé ?
3. Porteurs de projets ou d’idéologies urbaines : quelles sont leurs potentielles modalités d’influence ?
3.1 La communication persuasive, quelles en sont les conditions de mises en œuvre ?
3.1.1 Acte de manipulation : une composante affective mobilisée en premier lieu
3.1.2 Une communication différenciée, fonction du public cible
3.2 Une construction de représentations imagées faisant intervenir : slogan, image et ressorts psychoaffectifs
3.2.1 Le slogan, une formule percutante et efficace
3.2.2 L’image, un outil privilégié dans la valorisation d’actions publiques
3.2.3 Des ressorts psychoaffectifs mobilisés pour s’adresser à un être émo-rationnel
3.3 Des appels à des ressorts psychoaffectifs utilisés dans les représentations imagées de la ville
3.3.1 Appel à la honte
3.3.2 Appel à la culpabilité
3.3.3 Appel à la peur
3.3.4 Appel à l’humour ou au décalage
3.3.5 Appel à l’effet de surprise
3.3.6 Appel à la responsabilité
3.3.7 Appel au monde de l’enfance
3.3.8 Appel au positivisme
3.3.9 Appel au sentiment d’appartenance, sentiment identitaire
3.3.10 Appel à l’imaginaire
Partie 2 : Elaboration d’une methode d’enquête coherente
1. Les choix d’un champ d’application pour l’objet de recherche
1.1 Le choix d’une enquête de terrain centrée sur une ville
1.2 Choix d’un support de communication : les représentations imagées de la ville
2. La construction d’une méthode d’enquête cohérente avec l’objet de recherche
2.1 Méthode de l’entretien semi-directif, recueil de données représentationnelles
2.2 Méthode de la réactivation d’entretien, recueil de données affectives
3. La construction d’un protocole d’étude, fonction des acteurs interrogés
3.1 Constitution du panel d’étude entre ceux dont le discours procède et ceux qui le mettent en scène
3.2 Des protocoles différenciés en fonction des acteurs rencontrés
Partie 3 : Analyse des résultats obtenus
1 Rennes, une identité territorialisée support de la conception des représentations imagées de la ville
1.1 Rennes, quels sont les déterminants urbains du rapport affectif ?
1.2 Rennes, vers l’affirmation d’une identité territoriale
1.2.1 Une communication sur le projet urbain qui formalise des politiques urbaines affichées
1.2.2 Une valorisation des politiques urbaines via le recours au slogan promotionnel du territoire
1.3 Une conception d’affiches à plusieurs échelons
2. L’enquête de terrain : des résultats sur les intentions et l’emploi des ressorts affectifs au travers les représentations imagées de la ville ?
2.1 Communiquer et expliquer dans un contexte de désamour de la ville
2.1.1 Affiche « Regards croisés, paroles d’habitants » : réponse aux émeutes urbaines
2.1.2 Affiche « la rue de l’alma d’hier à demain », ne pas attiser encore davantage les tensions sociales
2.1.3 Affiche « Centre ancien / Nouvel avenir »
2.2 Promouvoir l’action publique et inciter à la participation
2.2.1 « Rennes, une envie de ville », recours à la symbolique à forte valeur affective
2.2.2 « On s’y retrouve ! caravane des quartiers », un point de rencontre
2.2.3 Affiche « Conseils de quartiers ! Rejoignez-les ! », recours à la symbolique de l’orange pour vitaminer les projets
2.3 Valorisation de la construction d’une culture de la ville
2.3.1 « L’architecture dans tous ses étage », représentation de l’évolution des formes urbaines et l’habitat collectif
2.3.2 « Quel habitat collectif pour demain ? », comme une invitation à s’exprimer
2.3.3 « Histoire(s) de Jardins », vers une culture des jardins.
3. Confrontation des hypothèses de résultats de l’enquête de terrain avec
3.1 Confrontation des résultats de l’enquête de terrain avec l’hypothèse 1 : « Les porteurs de projets ou d’idéologies urbaines expriment leurs intentions au travers les représentations imagées de la ville »
3.2 Confrontation des résultats de l’enquête de terrain avec l’hypothèse 2 : « Si les porteurs de projets ou d’idéologies urbaines veulent exprimer une intention particulière alors ils ont recours à des procédés identifiables, confrontation avec les résultats de l’enquête. »
Conclusion
Bibliographie

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