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Etapes de pré-campagne
Dès le début, les activités pétrolières doivent avoir l’aval de l’Etat malgache par le biais de l’OMNIS. Cette structure est en charge du suivi, de la gestion de prospection pétrolière, des grands contrats miniers, puis fonctionne de fait en quasi autonomie depuis sa création.
Contacter l’OMNIS
L’OMNIS étant l’organisme officiel responsable de toutes les opérations concernant la recherche pétrolière à Madagascar (décret n° 96-1133 du 7 novembre 1996 en conseil du Gouvernement), toute compagnie intéressée doit s’adresser à elle pour connaître toutes les démarches et conditions nécessaires.
Choix des blocs
Un bloc pétrolier correspond à une subdivision du domaine minier national d’hydroca-rbures déclarée ouverte aux activités pétrolières.
En 2012 par exemple, deux cent vingt-deux blocs pétroliers en offshore et trois en onshore sont encore libres et font l’objet d’appels d’offres internationaux par l’OMNIS. Si une compagnie pétrolière est intéressée, elle peut négocier avec l’OMNIS en achetant toutes les données concernant ces blocs.
Lorsque le nouveau code pétrolier sera présenté et mise en rigueur, Madagascar pourra lancer l’appel d’offre sur 30 à 50 blocs offshore et 3 blocs pétroliers onshore. Actuellement, Madagascar possède au total 249 blocs pétroliers dont 24 ont été attribués à des compagnies pétrolières pour des travaux d’exploration à l’instar d’Exxon Mobil, Tullow Oil, Madagascar Oil et Afren (Klimphand, 2015).
EES & EIE pétroliers
L’évaluation environnementale consiste à faire une démarche visant à intégrer l’environnement dans l’élaboration d’un projet. Elle sert à éclairer le décideur sur la décision à prendre au vu des enjeux environnementaux. L’étude d’impact stipule que les projets de travaux, d’ouvrages ou d’aménagements peuvent être soumis de façon systématique ou après examen de cas par cas. Ainsi, seuls les projets identifiés par l’autorité environnementale comme étant susceptibles d’avoir des incidences négatives notables sur l’environnement doivent suivre la procédure d’étude d’impacts.
• Evaluation Environnementale Stratégique (EES).
C’est un processus d’évaluation et d’examen des effets sur l’environnement appliqué aux politiques, aux plans et aux programmes gouvernementaux. Elle peut aussi être régionale ou sectorielle (éolien, hydrocarbures, gaz de schiste, etc.). Elle est mondialement reconnue comme un outil de mise en œuvre du développement durable.
– d’identifier les impacts sociaux et environnementaux des projets d’exploration et d’exploitation pétrolière, et d’évaluer leur ampleur et leur probabilité.
– d’analyser la capacité institutionnelle de gestion des impacts.
– de proposer des mesures appropriées et réalisables destinées à éviter, gérer et/ou atténuer ces impacts telles les mesures organisationnelles et matérielles de sécurité de prévention et de protection; la formation du personnel en gestion de l’environnement; la gestion des déchets et des eaux usées ; la sécurité incendiaire; etc…
– de mettre en place un Système de Suivi de l’Exécution du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (SSE-PGES) du secteur des hydrocarbures. C’est un document d’indicateurs de suivis potentiels, des procédures concrètes et d’une Base.
De Données Environnementales (BDDE) active pratique.
La réalisation de cette EES permet à un pays de définir une orientation de développement et une perspective de croissance du secteur des hydrocarbures (Gbehe, 2013).
• Etude d’Impact sur l’Environnement (EIE).
L’étude d’impact apprend à la fois une démarche qui est une réflexion approfondie sur l’impact d’un projet sur l’environnement, conduite par le maître d’ouvrage au même titre qu’il étudie la faisabilité technique et économique de son projet et un dossier réglementaire qui expose particulièrement à l’intention de l’autorité qui donne l’autorisation et au public sur la façon dont le maître d’ouvrage doit prendre en compte l’environnement tout au long de la conception de son projet ainsi que les dispositions sur lesquelles il s’engage pour en atténuer les impacts (DREAL Picardie, 2013).
Dans une hiérarchie décisionnelle, l’EES précède les éventuelles EIE en établissant un cadre de référence pour leur réalisation (Figure 9).
Les différents paramètres d’exploration
Dans la phase d’explorration, les points suivants doivent être considéérés:
– Approche régionale dèès le début de l’étude.
– Considération de la bibbliographie et des travaux antérieurs.
– Utilisation de toutes less données (géologiques et géophysiques).
– Observation et analyse avant l’interprétation.
– Définition des paramèttres critiques, analyse du (des) risque(s).
– Travail en équipe avvec généralistes (géologues et géophysicieens) et spécialistes (diagraphies, tectoniquues, sédimentologie, géologie de réservoir, sysstème pétrolier,…).
– Interprétation interactive en privilégiant les analogues par rapport aux concepts.
– Construction de modèle géologique cohérent en distinguant les faits et l’interprétation.
– Mise à jour du model avec le temps.
La prospection et l’exploration gazières et/ou pétrolières visent à découvrir de nouveaux gisements de gaz naturel ou de pétrole. C’est ainsi que les compagnies pétrolières utilisent différentes technologies pour découvrir de nouveaux gisements.
Les technologies utilisées
Les principales technologies utilisées dans cette phase de recherche sont : la prospection géologique (par télédétection par exemple), la prospection géophysique (magnétique, gravimétrique, sismique, magnétotellurique, diagraphies…), les autres technologiques (forage, carottage,…).
La méthode géopphysique actuelle
D’après professeur Shout, (2012), il n’y a pas des règles absoluess dans le choix des méthodes à adopter car les prroblèmes qui se posent dans la nature ne soont jamais simples. Ainsi les structures géologiquees complexes à déceler et à préciser s’écartent toujours des types simplifiés car les constantes physiques des roches du sous-sol varient en foonction des terrains traversés. Du fait que les mesures géophysiques s’effectuent en surfaace, la profondeur d’investigation et la profondeuur de pénétration des champs physiques appliqués conditionnent le choix de la méthode géophyysique. Cette conception s’oppose à l’idée d’Aynard, (1968) qui s’appuie sur un processus de protocole d’étude en géophysique (Figure 19).
Utilisaation d’autres techniques
Il existe d’autres technniques comme le forage et le carottage. Le preemier est le seul qui peut confirmer la présence ouu non d’hydrocarbures dans une zone à expplorer après l’étude géologique et géophysique. Lee second est utilisé pour prendre des échantillons du sous-sol.
Forage
Après l’analyse des données géologiques et les levés géophysiques, l’étape suivante consiste à réaliser le forage de puits d’exploration, à terre ou en mer. Les forages dans des zones n’ayant pas encore fait l’objet de découverte de pétrole ou de gaz, sont appelés «forages de reconnaissance». Ceux qui ont conduit à la découverte de pétrole ou de gaz sont appelés «puits de découverte» (Kraus, 2011).
Carottage
C’est le prélèvement d’un échantillon du sous-sol terrestre ou marin obtenu à l’aide d’un tube appelé carottier qui pénètre dans le sous-sol. L’échantillon ainsi obtenu s’appelle une carotte, celle-ci est qualifiée d’échantillon stratigraphiquement représentatif (Wikipedia, 2014). Dans le cas où le forage traverse un réservoir, l’outil de forage est remplacé par un carottier (Figure 20).
Levé de l »incertitude
Le forage permet de leever ou de réduire de nombreuses incertitudes sur le prospect sur la présence ou non d’hydroocarbures, sa nature et les volumes des réserves, mais les interrogations peuvent subsiister sur la rentabilité, sur la forme du gisement et sur l’homogénéité de ses caractériistiques (TOTAL Sa, 2015).
Une fois les forages d’exxploration terminés, d’autres études complémmentaires tels que la diagraphie, le carottage seronnt réalisées pour lever toute incertitude surr le gisement. Une décision sera entreprise s’il fauut abandonner le site ou le mettre en production.
Pré-projeet de développement (simulation de faisabillité)
En général, les grandes compagnies pétrolières utilisent la simulatioon dans leurs études de projets car elle a été reconnue comme un outil d’analyse de risque et de prise de décision dans l’évaluation de projets d’’investissement en amont pétrolier.
Trois critères sont impoortants pour analyser un projet d’exploration de production pétrolière. Il faut vérifier:
– S’il respecte le timing.
– S’il répond aux objectifs attendus par la compagnie.
– S’il respecte le budget disponible.
Pour faire face à de nombreuses incertitudes liées aux rendements et aux coûts du projet, les cash flows sont difficiles à prévoir. L’une des méthodes pour aider les décideurs à évaluer les incertitudes, et réduire le risque des opportunités d’investissement en amont pétrolier est le calcul de valeur actuelle nette (VAN) qui est définie comme la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés et le montant initial de l’investissement avec la connaissance des valeurs d’un certain nombre de paramètres : la nature du pétrole en place, les prix du pétrole pour chaque année, les coûts opératoires et du capital de chaque année, le taux d’actualisation, la structure fiscale,… N CF VAN =∑ ──────tt (1+i) t=0.
Avec :
– i : Taux d’actualisation .
– N : Nombre de périodes sur la vie économique de l’investissement .
– CFt : Cash-flows à la fin de la période t.
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Table des matières
PARTIE I : GENERALITES SUR LES HYDROCARBURES
I-1 Définition des hydrocarbures
I-2 Classification des hydrocarbures
I-3 Les conditions de formation des hydrocarbures
I-4 La migration des hydrocarbures
I-5 Les différents types de roches mères, roches réservoirs et roches couvertures
PARTIE II : LES PHASES DE LA RECHERCHE PETROLIERE
II-1 Principales étapes de la recherche d’hydrocarbures
II-1.1 Etapes de pré-campagne
II-1.2 Les différents paramètres d’exploration
II-1.3 Les technologies utilisées
II-1.4 Les différents résultats obtenus
II-1.5 Phase d’exploration
II-2 Phase de développement
II-2.1 Délinéation du gisement
II-2.2 Installations des techniques de recupération et d’extraction d’hydrocarbures dans la roche
II-2.3 Le type d installations en fonction du milieu
II-2.4 Mise en place des dispositifs de séparation
II-2.5 Les sites de traitements pour préserver l’environnement
II-2.6 Autres installations des équipements nécessaires
II-3 Phase de production
II-3.1 La production d’hydrocarbures
II-3.2 Le transport
II-3.3 Le raffinage du pétrole
II-3.4 L’abandon du site après l’exploitation
PARTIE III: CAS DE MADAGASCAR
III-1 Etude géologique et géophysique des bassins sédimentaires malgaches
III-1.1 Bassin de Morondava
III-1.2 Bassin de Mahajanga
III-1.3 Bassin d’Ambilobe
III-1.4 Vue générale sur les bassins sédimentaires malgaches
III-2 Les activités pétrolières à Madagascar
III-2.1 Les blocs pétroliers
III-2.2 Situation des activités pétrolières à Madagascar
CONCLUSION
REFERENCES ET BIBLIOGRAHIQUES
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