Soutenance mémoire
Les termes autours du mot handicap
La classification de Wood : Il est l’aboutissement d’une chaîne dite séquence de WOOD et se présente comme le stade pour lequel des difficultés dans la vie quotidienne deviennent des obstacles dans la vie en société. Le handicap devient la résultante de déficiences et de normes sociétales. Elle provoque une rupture dans l’amalgame que le mot handicap faisait entre :
• La déficience définie par l’O.M.S.-Organisation Mondiale de la Santé comme : « Toute perte de substance ou altération d’une structure ou fonction psychologique, physiologique ou anatomique. » La déficience correspond à l’aspect lésionnel du handicap. Elle peut être un état temporaire ou permanent. Elle n’implique pas forcément que l’individu soit considéré comme malade.
• L’incapacité : « Correspond à toute réduction (résultant d’une déficience) partielle ou totale, de la capacité d’accomplir une activité d’une façon ou dans les limites considérées comme normales pour un être humain. » L’incapacité correspond à l’aspect fonctionnel du handicap. Elle s’apprécie avant appareillage ou aide technique. Selon la grille de l’OMS, le terme handicap désigne la limitation des possibilités d’interaction d’un individu avec son environnement, causée par une déficience provoquant une incapacité, permanente ou non, menant à des difficultés morales, intellectuelles, ou physiques
Méthodes d’approche multidisciplinaire
Interprétation sociologique et psychologique.
Approche sociologique : Pour bien analyser notre théorie de recherche nous référons aux approches sociologiques concernant la sociologie des organisations : « Le management scientifique « de FREDERICK TAYLOR et « La division du travail selon Emile Durkheim » car nous constatons de la solidarité dans la réalisation du travail au sein de l’ONG MERCI. Ainsi que pour expliquer et analyser la rationalité dans l’organisation du travail dans l’ONG, durant notre étude et notre analyse, il est nécessaire de connaitre quelques notions concernant ces deux approches sociologiques :
Le taylorisme et le management scientifique
Principe de management scientifique du travail : Les principes du management scientifique s’expriment par l’association entre la science et la gestion au niveau de l’organisation du travail. En effet, Taylor énonce l’idée que les décisions relatives aux activités de production ne devraient pas être prises de façon intuitives, mais plutôt à la lumière d’une analyse scientifique des tâches individuelles. Autrement dit, l’application des méthodes scientifiques à l’analyse et l’amélioration des tâches sont le seul remède à ce que Taylor appelle « le plus grand mal du siècle » pour signifier l’inefficacité dans le travail.
Fonction de la division du travail : Le mot de fonction est employé de deux manières assez différentes. Tantôt il désigne un système de mouvements vitaux, abstraction faite de leurs conséquences, tantôt il exprime le rapport de correspondance qui existe entre ces mouvements et quelquesbesoins de l’organisme. C’est ainsi qu’on parle de la fonction de digestion, de respiration, etc. ; mais on dit aussi que la digestion a pour fonction de présider à l’incorporation dans l’organisme des substances liquides ou solides destinées à réparer ses pertes ; que la respiration a pour fonction d’introduire dans les tissus de l’animal les gaz nécessaires à l’entretien de la vie, etc. C’est dans cette seconde acception que nous entendons le mot. Se demander quelle est la fonction de la division du travail, c’est donc chercher à quel besoin elle correspond ; quand nous aurons répondu cette question, nous pourrons voir si ce besoin est de même nature que ceux auxquels répondent d’autres règles de conduite dont le caractère moral n’est pas discuté
Le travail comme centralité : Les individus vont être définis par la place qu’ils occupent dans le système de production. Les individus vont se définir par rapport à des appartenances (ex : classe ouvrière). La conquête des droits sociaux va être au cœur des débats. L’accès à la sécurité sociale relève d’une lutte sociale. Une fois la question de la démocratie stabilisée, l’enjeu central est la question sociale. On distingue le camp des conservateurs et celui des progressistes. Touraine introduit l’historicité : les sociétés ne sont pas définies par le changement (extérieur) mais elles se fabriquent par les mobilisations des acteurs. L’enjeu n’est pas d’obtenir des droits mais de tenter de peser sur les orientations de la société. Cela suppose que les acteurs puissent construire une représentation d’eux-mêmes. Le travail va être le lieu d’observation des inégalités de la population et du déclassement. On va d’abord réaffirmer la centralité du travail dans les sociétés industrielles avant de passer aux sociétés post-industrielles où le travail est relégué à la marge. Certes le travail n’est plus au cœur des sociétés, mais il reste toujours un support, un lieu où les questions de société sont débattues. D’après Touraine, le mouvement social place le travail au cœur même de son action. Les conflits du travail portent en germe des types de sociétés ou plutôt des types d’orientations des sociétés. Les conflits sont des mouvements sociaux et orientent la société.
Les types d’interventions auprès des personnes en situation d’handicap
Pour certaines Personnes en situation de handicap, l’ONG peut être une réponse alternative et différente à celle offerte par les établissements scolaires. Dans ce cas, des prises en charges individuelles hebdomadaires, ayant vocation à développer l’autonomie personnelle et la capacité de s’organiser dans la vie quotidienne, des situations collectives, veulent favoriser le développement des acquisitions sur le plan de la socialisation ou de la formation. A un moment charnière, l’intervention de l’ONG vient en appui, tant pour le jeune en situation d’handicap, sur les questions d’orientation et d’insertion socioprofessionnelle. Elle peut proposer un accompagnement dans son parcours professionnel, une mise en relation avec les structures de formation adaptées à leur situation. Les lieux d’intégration sont divers : dans le Centre spécialisé comme AKAMA, Centre Nationale de formation professionnels des personne en situation du handicap (CNFPPH), Association ZANAKA ou Autre domaine spécifique.
La personne ayant une déficience physique ou motrice
Les termes «déficience motrice» ou physique sont dus à plusieurs cause : – Malformation ou amputation congénitale des membres, amputation chirurgicale ; – Paraplégie, hémiplégie ou tétraplégie : Une paralysie et insensibilité partielle du corps et des membres souvent par l’accident de la circulation ou du travail ; – Infirmité motrice cérébrale (IMC) : souvent à cause d’un problème in-utéro, au cours de l’accouchement (le cordon ombilical autour du cou) un accouchement prématuré ou quand l’enfant ne respire pas immédiatement. Ces personnes préservent en principe toute leur intelligence intellectuelle, et peuvent être plus lentes que les autres dans tous les gestes de la vie quotidienne et dans leur déplacement. – La personne ayant une déficience auditive ou une surdité : Ce type d’handicap est causé par une maladie génétique, virale ou parasitaire ou par la suite d’un accident. Cette personne est, parfois isolée, car elle est privée d’informations sonores : bruit, paroles. Elle ne peut pas percevoir un bruit signalant un danger.
Recommandations auprès des responsables de la formation et l’Etat
L’analphabétisme est le facteur principal limitant les personnes en situation de handicap dans leur accès à l’intégration au monde du travail, avoir un emploi à bon salaire nécessite un minimum de niveau intellectuel. Il faut donc initier de grands projets d’éducation, dont l’objectif principal sera d’encourager les parents à scolariser systématiquement leurs enfants en situation de handicap, quel que soit le type de la situation. Pour atteindre cette mesure d’encouragement, un plaidoyer doit être fait au niveau de l’Etat afin que des mesures coercitives soient prises pour obliger les parents ou tuteurs à scolariser les personnes en situation d’handicap. Il est également important que l’Etat s’inspire de mettre en place une « Education inclusive » initiée par le Ministère de l’éducation nationale et le Ministère de l’enseignement technique ainsi que dans l’enseignement supérieur en collaboration avec les sociétés civiles œuvrant dans le domaine du handicap, ainsi que le Handicap International, afin de se l’approprier pour en faire un programme national. Vu la particularité de certains types de situation de handicap lourd, il est important de prendre des mesures spécifiques : – Créer un « Centre spécialisé de formation plus accessible pour eux » Ce centre aura pour vocation de former les personnes avec une incapacité auditive et visuelle, mentale en formation professionnelle à moindre coût, mais sera aussi ouvert à toute autre personne voulant se faire former. – Disposer de traducteurs en langage de signe et des enseignants de l’écriture en braille ayant une bonne connaissance sur le domaine du handicap, dans le domaine de l’enseignement technique, secondaire et universitaire. – Encourager les Organisations de Personnes en situation d’handicap qui initie des activités de formation professionnelle. Au cours de nos enquêtes sur le terrain, nous avons réalisé que certaines associations initient des activités de formation de leurs membres. Renforcer ces associations en matériel et équipement adapté et en faire le suivi donneraient une nouvelle dynamique à leur activité.
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Table des matières
INTRODUCTION
1- MOTIF DU CHOIX DU THEME
2- MOTIF DU CHOIX DE TERRAIN
3- QUESTION DE DEPART
4- HYPOTHESE
5- OBJECTIF GENERAL
6- OBJECTIFS SPECIFIQUES
7- LIMITE DE RECHERCHE ET DIFFICULTES RENCONTREES
PREMIERE PARTIE
Chapitre I : le terrain de la recherche
1.1.1 : Description du terrain
1.1.2 : Localisation
1.1.3 : Description de l’ong
1.1.4 : Vision de l’ong merci
1 .2.1 Objectif de l’ong et secteurs d’activites
1.2.2 : Valeurs et principes fondamentaux
1.2.3 : Ethique-code de conduite
1.2.4 : Pacte d’engagement
1.2.3 : Population cibles et bénéficiaires
1.2.4 : Le Personnel de l’ONG
1.2.4 : Les différentes fonctions de l’ONG MERCI sont reprises et partagées
Chapitre II : Repères théorico-conceptuels
2.1 : Contexte
2.1.1 : CONCEPTS DU HANDICAP
2.1.2 : les termes autours du mot handicap
2.1.3 : Connaissance de la population sur le terme d’handicap
2.2.2-Approche psychologique
Chapitre III : METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ET OUTILLE
3.1 : Enquête sur terrain
3.2.1 : méthode
3.2.2 : Techniques vivantes
3.2.3 : Technique d’échantillonnage
3.2.4 : Questionnaire
3.2.6 :l’entretien
3.2.7 : Observation
3.2.8 : Techniques documentaires
3.2.9 : Test incluant les NTIC
DEUXIEME PARTIE : APPLICATION DES CHOIX THEORIQUE SUR TERRAIN
CHAPITRE IV : RESULTATS DE RECHERCHE
4.2.1 : Insertion professionnelle
4.3.2 : Les types d’interventions auprès des personnes en situation d’handicap
4.3.3 : Les relations avec les familles de personnes en situation de handicap
4.3.4 : Documents pour l’insertion des bénéficiaires
4 .3.6 : l’évaluation
4.3.7 : Réadaptation à base communautaire
4.4.1 : Accompagnement personnalisé des personnes en situation d’handicap
4.4.2 : La personne ayant une déficience physique ou motrice
4.4.2 : La personne ayant une déficience visuelle ou aveugle
4.4.3 : Accompagnement approprié à chaque type de situation d’handicap
4.4.4 : les principes d’actions
4.4.5 : STRUCTURE D’INSERTION PROFESSIONNELLE
4.4.6 : Formation professionnelle
4.4.7 : Présentation du centre en partenariat avec l’ong
4.4.8 : objectifs du CNFPPSH
4.4.9 : les formations dispensées pour l’insertion professionnelle
4.4.10 : Modalités de la formation dans le centre
4.4.12 : Problème rencontré après la formation et solution
CHAPITRE V: ACTIVITE DE SUBSISTANCE DE L’ONG POUR LES BENEFICIAIRES
5.1 : Activité génératrice rémunérée
5.1.2 : Objectif sur le montage du projet
6.1.3 : Modalités de financement
5.1.4 : Obligations des parties
5.1.5 : Les actions d’appui
5.1.6 ; Les Avances remboursables
5.1.7 : Critères d’éligibilité du projet
5.2.1 : avantage des activités de subsistance
5.2.2 : Limites ou problème des activités génératrices de revenus
PARTIE III APPROCHE PROSPECTIVE DE LA RESOLUTION DU PROBLEMATIQUE
Chapitre VI : Suggestions prospectives pour l’amelioration de la reinsertion
6. 1 :Annalyse FFOM
6.1.1 : Annalyse sur le force de l’ong MERCI
6.1.2 : Annalyse sur les faiblesse de l’ong MERCI
6.1.3 : 0pportunité pour l’ong
6.1.4 :Ménaces pour l’ong MERCI
6.2.1 : Suggsestion pour l’amélioration de l’insertion professionnelle
6.2.2: Suggsestion personnel
CHAPITRE VII : RECOMMANDATIONS
7.1.1 Récommandation sur le responsable de la formation et de l’Etat
7.1.2 : Pour le centre de formation
7.1.3 : Pour le resposable admnistratif et les travailleur sociaux de l’ong
7.1.4 : Pour les familles des personnes en situation de handicap
7.1.5: Pour les personnes en situation de handicap
8.1 : Rôle du travailleur social
9.1 : Acquis professionnels et personnel
Les acteurs cles de l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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