Insécurite alimentaire et agriculture

Généralité sur la région de bongolava 

Situation géographique 

Appartenant à la province d’Antananarivo, la région du bongolava est constituée par 26 communes organisées en deux districts (TSIROANOMANDIDY et FENOARIVOBE).Elle a une superficie de 16.688 km².Son chef lieu de province (Tsiroanomandidy) se situe au PK222 de la RN1 à l’ouest de la Capital.

La Région de Bongolava fait partie du Moyen-Ouest de cette province. Elle est bordée de toute part par les régions environnantes dont,

au Nord-Ouest par la Région du Melaky dans la Province de Mahajanga,

au Nord-Est par la Région d’Analamanga, notamment la sous-préfecture d’Ankazobe,

à l’Est par la Région de l’Itasy,

au Sud par celle du Vakinankaratra, sous-préfecture de Betafo, et,

au Sud-Ouest par la Région du Menabe, sous-préfecture de Miandrivazo.

Elle est limitée par les coordonnées géographiques suivantes :
● entre 17,76° et 19,46° de latitude Sud
● entre 45,48° et 47,08° de longitude Est.

Avec un type du climat variante du climat humide d’altitude, caractérisé par deux saisons distincts, humide et chaude d’octobre à mars avec des pluies orageuses dont la vigueur est accentuée par la fraîche pour le reste de l’année. Les données physiques chiffrées (température moyenne de 23.3°C et d’amplitude 15°C, pluviométrie annuelle de 1.577mm, altitude des surfaces exploitables : 750m à 900m) dénotent un ensemble de conditions favorables à toutes les cultures pluviales traditionnelles des hautes terres Malgaches mais assez rudes pour les spéculations de saisons sèches et les pâturages. Les sols de « tanety » en tables (plateau) sont reconnus pour leur fertilité et donnent en générale un bon rendement aux cultures pluviales classiques, mais la faible profondeur de l’horizon organique nécessite l’apport d’engrais. Ce terroir de plateaux à forte dominante subit de façon chronique les feux de brousses ; Les sols à bas fonds sont de types hydro morphes minéraux à moyennement organique apte avant tout à la riziculture irriguée, puis aux cultures de contre saison (légumineuses, cultures maraîchères et fourragères), sous réserves de possibilité d’irrigation.

Caractéristiques socio-économiques 

Les données concernant la situation de la population de la Région de Bongolava, demeurent pour le moment relativement fluctuantes selon les sources d’informations. Ainsi, à partir des données émanant du Ministère de l’Intérieur, la densité de la population dans la région est relativement proche de la densité nationale (19,21 hab. /km² contre 20,9).

La facilité d’accès aux divers services disponibles en ville (santé, …). Le niveau de fécondité est assez élevé, la femme de la Région de Bongolava peut avoir en moyenne 5,54 enfants jusqu’à la fin de sa période de procréation. La sous-préfecture de Fenoarivobe, au même titre qu’ Ankazobe, connaît un taux de fécondité (19,56 et 19,52 %) parmi les plus élevés de la Province d’Antananarivo. Le milieu de résidence est un facteur important de différenciation en matière de planification familiale, éducation,…) et l’existence d’infrastructures adéquates, sont autant de facteurs favorisant la baisse de la fécondité.

D’une manière générale, une éducation plus poussée de la femme contribue à une baisse de la fécondité, d’une part, la scolarisation retarde le début de la procréation et, d’autre part, elle contribue à une modification de comportements vis-à-vis de la fécondité. L’effectif de la population est plus important en milieu rural qu’en milieu urbain. Environ 70% de la population de la Province d’Antananarivo résident en milieu rural. Le reste de la population (30 %) se répartit inégalement dans les chefs-lieux des Sous-préfectures et les chefslieux des Communes. Concernant le point de vue économique, en termes de l’agriculture, la superficie cultivable est encore moins exploitée dans la région, malgré l’accroissement de la population. Sur les 1.720.900 Ha de superficie, l’occupation des sols de la Région Bongolava s’annonce très diversifiée selon les détails ci-après décrits :

● Rizière qui permet deux saisons rizicoles par an, 91.812 Ha;
● Cultures sèches 5.435 Ha;
● Forêt naturelle localisée surtout dans la partie Nord de la Région, 4.438 Ha;
● Vestige de forêt ripicole ayant résistée aux feux de brousse répétés, 114.536 Ha;
● Surface reboisée surtout en Eucalyptus spit, 568 Ha;
● Savane arborée 70.215 Ha;
● Savane herbeuse 1.494.213 Ha;
● Zone marécageuse inondable, 7.932 Ha;
● Sols nus et sable, 1.311 Ha.

La région de Bongolava possède de vastes potentialités agricoles. Avec ses 1.720.900 ha de surface totale, il y a 51 % de zones cultivables.

La superficie cultivée demeure faible avec 17,19 % pour l’ensemble de la région. Cette situation s’explique par une insécurité foncière bien marquée dans la région. Globalement les profils de spéculation indiquent une forte diversification des cultures : les cultures vivrières et de rente sont présentes partout bien que leur pratique varie selon les lieux.

Dans ce deuxième type de culture, on peut toutefois discerner deux catégories :
◆ Une première catégorie est marquée par la prépondérance de la culture sur les plateaux (culture pluviale). Ce type de culture concerne particulièrement la partie Nord de la sous-préfecture de Fenoarivobe (Ambohitromby, Ambatomainty atsimo, etc) et de la partie Sud de celle de Tsiroanomandidy (Ambararatabe, Bemahatazana,etc).
◆ Une deuxième catégorie est caractérisée par la présence relativement importante du riz irrigué ainsi qu’une diversification de plus en plus importante des cultures de rente: cas de Firavahana et Ambohitromby dans la sous-préfecture de Fenoarivobe, ainsi que de Bevato, Mahasolo, Tsinjoarivo et Belobaka dans celle de Tsiroanomandidy.

Dans l’ensemble de la région, les exploitations rizicoles prédominent, suivies du maïs et du manioc. En riziculture, la culture de deuxième saison demeure la plus courante.

La culture de rente représentée surtout par la culture de coffea arabica se situe au stade de redémarrage. La superficie demeure encore faible mais son développement dans les prochaines années à venir est envisageable. Par ailleurs, les cultures industrielles ne se développent pas encore beaucoup, ni en superficie ni en production. Les rendements sont stagnants sinon décroissants. Pour l’occupation des sols, elles ne représentent que 0,21 % de la superficie totale cultivée dans la Région de Bongolava. Les cultures industrielles sont essentiellement regroupées dans les plantes stimulantes, principalement représentées par le tabac. Ce type de plantation ne se rencontre encore que dans quelques localités pour couvrir une superficie de 3.755 Ha dans l’ensemble de la Région de Bongolava. Les plantes oléagineuses représentées par l’arachide occupent une place prépondérante dans la catégorie des plantes industrielles. La culture d’arachide occupe une superficie de 3.765 Ha dans l’ensemble de la région. Il y a lieu de mentionner également la culture de canne à sucre qui se fait de manière traditionnelle en milieu paysan, et reste au stade de déclaration d’intention concernant l’investissement de type industriel. La production de légumes n’est pas encore très répandue. On distingue les cultures de saison sèche pour les légumes à racines et/ou à bulbe comme l’ail, l’oignon, les carottes et celles de la saison pluvieuse pour les foliacées comme asperge, artichaut, aubergine, chicorée, concombre, poivron, melon, petits pois, tomates, salades, etc…

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Table des matières

INTRODUCTION
Chapitre I : ETAT DES LIEUX DE LA REGION DU BONGOLAVA
Section I : Généralité sur la région de bongolava
Section II : Situation alimentaire de la région du Bongolava
Chapitre II : ANALYSE DU PARADOXE ENTRE POTENTIALITE AGRICOLE ET INSECURITE ALIMENTAIRE DE LA REGION DE BONGOLAVA
Section 1 : Les facteurs explicatifs du paradoxe
Section 2 : Analyse économique du paradoxe
Chapitre III : IMPACTS DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE ET PERSPECTIVES DE SOLUTION
Section 1: Les impacts économiques et sociaux de l’insécurité alimentaire
Section 2 : Quelques perspectives de solution
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
LISTE DES TABLEAUX

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