Insecticide, répulsive, phytotoxique, antiparasitaire, vermifuge et antipaludéenne

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Origine étymologique du nom

Koehler », 1887 (1) batava”, 1844 (2)
L’Absinthe ou Artemisia absinthium L. est une plante connue depuis la nuit des temps.
On lui confère beaucoup d’autres noms communs dans la littérature, tels que Grande Absinthe (Figure 1), (Figure 2) Aluine (ou Aluyne), Alvine, Aloïne, Herbe sainte, Herbe des vierges, Armoise amère, Absinthe suisse ou encore Herbe aux vers (3)…
En anglais elle se nomme d’ailleurs Wormwood (littéralement « bois aux vers »).
Le nom absinthe tel que nous le connaissons aujourd’hui vient d’abord du latin Absinthium lui-même issu du grec ancien Apsinthion (ἀψίνθιον).
Tout d’abord, il faut savoir que le « grec ancien » est un mot générique pour désigner l’ensemble des langues (ou dialectes) parlées à cette époque sur le territoire grec. (Figure 3). Or il en existait énormément ; même si en général le dialecte ou langue que l’on qualifie le plus souvent comme grec ancien est en réalité l’attique (langue officielle d’Athènes et celle utilisée pour la plupart des œuvres classiques grecques).
Au fil du temps, avec notamment l’essor de la période hellénistique, une langue commune s’est progressivement imposée au détriment des autres dialectes des autres groupes. Cette langue commune, appelée koiné, qui fut la langue officielle de Byzance, est un mélange de l’attique majoritairement et des autres dialectes. Elle est à l’origine du grec moderne tel que nous le connaissons.
Ce terme grec d’apsinthion proviendrait donc d’un de ces dialectes locaux préhelléniques ayant disparu et n’ayant aucune base commune avec les langues indo-européennes telles que le latin ou le grec ; en effet l’élément « νθ » (« nth » en latin) est un terme « indigène » d’une origine non indo-européenne.
Certaines hypothèses suggèrent donc que, dans ce dialecte, « ψίνθιον » aurait voulu dire « plaisir, douceur » et que combiné au préfixe « ἀ » privatif utilisé dans la langue attique (préfixe que l’on retrouve également dans le latin), le terme ἀψίνθιον (apsinthion) pour qualifier cette plante aurait voulu dire « sans douceur ».
Selon d’autres sources ce terme « ψίνθιον » aurait pu également signifier « boire » ou « ingurgiter » d’où, avec le préfixe privatif, créer un mot signifiant « impossible à boire ».
Dans tous les cas, il est clair que depuis toujours, l’absinthe Artemisia absinthium L. est reconnue pour son amertume et l’étymologie même de son nom s’y rapporte (5)(6)(7).
Quant à Artemisia (de Artemisia absinthium L.), ce terme désigne le nom de genre, il est commun à toutes les « armoises ». Il provient de la déesse grecque, Artémis (Figure 5), qui, selon l’Iliade, est la sœur jumelle d’Apollon, l’une des divinités du panthéon grec les plus connues. Elle fait partie des douze olympiens (8) ( Figure 4).
Artémis est la fille de Zeus et de Léto. Elle est la mère des Amazones, filles qu’elle aurait eues avec Endymion, berger dont la beauté était si rare qu’elle rompit ses vœux de chasteté. (Endymion est également un des noms de la jacinthe des bois, on retrouve dans le terme jacinthe ou hyacinthoides l’élément indigène « nth »).
En Orient d’ailleurs, Artémis est la déesse protectrice des Amazones. C’est une infatigable chasseresse, gardienne et protectrice de la nature et des animaux sauvages contre la violence humaine (et surtout contre la violence masculine). C’est la déesse protectrice des femmes en général et des très jeunes enfants. Elle vit dans les bois et les montagnes. Ses attributs sont la biche, l’arc en or, le carquois, les flèches et la lune. Artémis permet aux femmes de franchir plus facilement les deux étapes essentielles qui marquent leur vie : la puberté et la ménopause. Entre ces deux périodes clés, elle intervient en régularisant les cycles menstruels liés aux phases de la lune (astre dont elle est la déesse). Si l’atteinte de l’homme perturbe le cycle par une grossesse, elle permet encore à la femme de s’en délivrer. C’est pour ces raisons que l’on nomma Artemisia les plantes appartenant à ce genre (comme Artemisia absinthium L.), car elles présentent des vertus emménagogues notamment. (3) (10) (11).
Étymologiquement, Artémis selon Platon se rapprocherait du terme artémés (ἀρτεμές) signifiant « intègre », « sain et sauf », d’où par extension : Bonne santé. De ce fait, l’absinthe (Artemisia absinthium L.) a longtemps été considérée comme ayant des vertus thérapeutiques précieuses (12).
D’autres chercheurs estiment en revanche que Artémis proviendrait du grec Arktos signifiant « Ours » et du grec thémis signifiant « grande force ».
D’autres termes pour désigner l’absinthe Artemisia absinthium L. sont Aluine (ou Aluyne), Alvine, Aloisne ou Aloïne. Ces termes proviennent également d’un mot grec ἀλόη ὀξίνης (Aloes oxinês) (5).
Aloes provenant de l’arabe aluat ou de l’hébreu alua voulant dire « chose amère », et oxinês voulant dire en grec « acide » (13). Aloes oxinês voulant donc dire « chose amère et acide ». Ce terme d’Aloes oxinês est attribué au médecin byzantin Anthimus. Il donna par la suite Aloxinum en latin qui engendra les termes français cités ci-dessus mais également les termes espagnol d’alosna ou aloja, le terme portugais de losna, ou encore les termes allemand alsen (ou alsem) et néerlandais alsem.
Dans les langues germaniques, telles que l’anglais ou l’allemand, l’absinthe (Artemisia absinthium L.) se nomme wormwood et wermout (dérivant du terme germanique wermod et du moyen-allemand wormuot), ces termes veulent littéralement dire bois aux vers (worm=vers et wood=bois) en rapport avec la propriété vermifuge de la plante (5).
Dans le langage populaire allemand, l’absinthe (Artemisia absinthium L.) est également appelée « Grabkraut » ce qui signifie « plante à tombes ». En effet, dans le passé, cette plante était plantée à proximité des sépultures afin de les protéger des vers (10), principalement dans la région de Cologne (3).
Enfin en hébreu ancien, l’absinthe (Artemisia absinthium L.) se nomme « la’anah » qui signifie littéralement la maudite (11).

La plante

Classification phylogénétique des angiospermes III

Artemisia absinthium L.
Règne : Plantes (Plantae)
Sous-règne : Trachéophytes
Division : Spermatophytes
Sous-division : Angiospermes
Classe : Eudicotylédones ou Dicotylédones vraies
Sous-classe : Astéridées
Clade : Campanulidées
Ordre : Astérales
Famille : Astéracées
Genre : Artemisia
Espèce : absinthium

Description botanique 

L’Absinthe ou Artemisia absinthium L. (Figure 6) (Figure 7) est une plante de la famille des Astéracées (ex Composées).
C’est une espèce d’armoise bisannuelle, vivace, herbacée et qui mesure entre 0,4 et 1 mètre.
La plante est recouverte de poils soyeux blancs et argentés formant une sorte de duvet lui donnant un aspect gris cendré. Son rhizome est dur.
La tige de couleur vert argent est rameuse, duveteuse, droite, cannelée et feuillée.
Les feuilles molles, découpées en trois lobes dentés, sont gris verdâtre (avec des reflets argentés) sur le dessus et presque blanches et soyeuses sur le dessous. Elles sont opposées à la base puis alternées pour le reste de la plante.
Les feuilles basilaires peuvent mesurer jusqu’à 25 centimètres de long et sont longuement pétiolées. Elles sont pennées et découpées en lanières étroites blanchâtres et cotonneuses (surtout en dessous).
Les feuilles caulinaires sont quant à elles moins divisées et brièvement pétiolées, et celles qui se trouvent au sommet peuvent même parfois être simples et sessiles (Figure 8).
La floraison a lieu de juillet à septembre. Les fleurs sont jaune-verdâtre, tubulaires et elles sont réunies à l’extrémité des rameaux en petits capitules globuleux et pendants. En réalité, si on observe le réceptacle de ces capitules, on s’aperçoit qu’il y a deux types de fleurs : les fleurs femelles tridentées sur le pourtour et au centre et les fleurs hermaphrodites à cinq dents entremêlées de longs poils réceptaculaires de couleur jaune. Elles sont toutes petites mais très nombreuses. (Figure 9), (Figure 10).
Ces petits capitules sont ensuite réunis en grappe et forment des panicules feuillées et ramifiées. C’est une plante odoriférante, en effet, elle possède une forte odeur aromatique et une saveur amère due à l’absinthine. L’essence d’absinthe (Artemisia absinthium L.) s’accumule dans les nombreuses glandes oléifères sécrétrices de la plante (en particulier au niveau de la feuille).
Les fruits de l’absinthe (Artemisia absinthium L.) sont des akènes (typiques des astéridées) relativement petits et glabres(10)(15)(16)(17).

Climat, habitat

L’absinthe (Artemisia absinthium L.) est une plante que l’on va retrouver un peu partout dans le monde, mais en particulier en Europe centrale et méridionale (dans les zones tempérées), ainsi qu’en Asie et en Afrique du nord où elle pousse naturellement.
C’est une plante qui pousse dans des endroits incultes, rocailleux, secs (voire arides) et pierreux jusqu’à 2 000 m d’altitude dans les Alpes et 1 600 m dans les Pyrénées. On va la retrouver dans des lieux tels que le bord des chemins et des champs, les pentes rocheuses, les rues des villages, les ruines, les alluvions, les talus… C’est une plante de friches vivaces xérophiles, peu exigeante, nécessitant une terre argilo-calcaire riche en azote, souple, légère, peu humide, profonde, perméable et une exposition chaude au soleil. Malgré cela, l’absinthe (Artemisia absinthium L.) nécessite un apport suffisant d’eau (16).
Le climat du département du Doubs ( Figure 11) présente justement toutes les caractéristiques nécessaires à la bonne croissance de la plante. En effet, il s’agit d’un climat continental et montagnard avec un sol riche en calcaire, rocailleux, aéré et réputé « ingrat ».
La continentalité et l’altitude permettent, grâce au fort ensoleillement et à la constance des précipitations, une croissance normale, tandis que les températures et un printemps tardif engendrent une concentration particulièrement forte en arômes. En effet, on s’est aperçu que les plantes poussant dans des contrées septentrionales et en altitude ont un rendement en huile essentielle plus important.

Culture et récolte

Pour sa culture (10), c’est en général au printemps que l’on sème les graines. La multiplication par division de touffes se fait quant à elle soit à l’automne, soit au printemps (les plants doivent avoir atteint une hauteur de 10 à 20 cm). Ils sont ensuite repiqués par groupes de 3 ou 4 dans les champs. Les plants sont disposés en lignes, chaque ligne étant espacée de 50 cm et chaque plant au sein d’une même ligne étant séparé d’environ 30 cm (on pourra donc compter 40 000 à 60 000 pieds par hectare).
Attention toutefois de ne pas la planter près d’autres cultures, car l’absinthine très amère, présente dans son rhizome, a pour effet d’inhiber la croissance des plantes environnantes et également de repousser les pucerons.
L’hiver, il est nécessaire de protéger les pieds lorsque la plante pousse dans des endroits froids (comme en montagne, dans le département du Doubs par exemple.)
La floraison a lieu de juillet à septembre.
On la récolte principalement au mois de juillet de la deuxième année (Figure 12) (dans le Doubs, c’est justement durant ce mois que les précipitations sont les plus faibles de l’année), juste avant la floraison, lorsque les sépales commencent à peine à se séparer. En effet, c’est à ce moment-là que la concentration en huile essentielle est la plus importante dans la plante.

Une plante utilisée depuis la nuit des temps

Babylone 

Certains archéologues ont retrouvé des tablettes aux caractères cunéiformes (Figure 19) issues probablement des civilisations babyloniennes(21) et assyriennes, expliquant les vertus digestives de l’absinthe (Artemisia absinthium L.).

L’Égypte antique

L’Absinthe (Artemisia absinthium L.) fut décrite dans le célèbre Papyrus d’Ebers (Figure 20) datant d’environ 3 550 ans.
Une légende avance que ce fameux Papyrus d’Ebers serait une copie des anciennes tablettes écrites par le dieu égyptien Thot lui-même et datant de 5 500 ans. On utilisait à l’époque l’absinthe comme vermifuge pour lutter contre les vers gastro-intestinaux (24).
On la retrouve également dans le papyrus de Kahun (Figure 21) (papyrus principalement consacré aux maladies des femmes et en particulier aux affections gynécologiques) sous le nom de « sam » datant de 1 600 ans. Elle est, dans ce papyrus, vantée pour ses vertus tonique, stimulante, fébrifuge, antihelminthique, antiseptique, diurétique et emménagogue (3).
On la voit également dans les papyrus d’Hearst (Figure 22).

La Grèce antique

Chez les Grecs, l’absinthe (Artemisia absinthium L.) était considérée comme l’emblème de la bonne santé. Elle était cultivée dans les jardins ou dans des pots, et sa présence seule suffisait à protéger de la maladie dans l’esprit des gens (3).
Hippocrate (Figure 23) la recommandait contre l’ictère, les rhumatismes et les douleurs menstruelles ; Galien (Figure 24) lui, la recommandait contre la malaria (27).
Le mathématicien et philosophe grec, Pythagore de Samos, recommandait de boire du vin imbibé de feuilles d’absinthe afin de soulager les douleurs liées à l’accouchement (30).
Dans l’ensemble, à l’époque antique, elle était préconisée contre les rhumatismes, la jaunisse, les douleurs menstruelles et les douleurs liées à l’accouchement (31).
Certains historiens pensent que dans la mixture à base de cigüe (Conium maculatum L.) qu’a bu Socrate, il y avait également d’autres plantes comme le pavot à opium (Papaver somniferum L.), l’hellébore noire (Helleborus niger L.), le datura (Datura stramonium L.), la jusquiame (Hysocyamus niger L.) ou l’absinthe (Artemisia absinthium L.) (11).

L’Empire romain

Chez les Romains, cette plante était également couramment utilisée.
Pline l’Ancien (Figure 25) et Dioscoride (Figure 26) (médecin grec installé à Rome) l’utilisaient avec de l’anis (Pimpinella anisum L.) sous forme d’infusion dans le vin. Pline appelait ce vin « absinthites » (32), il vantait d’ailleurs ses nombreuses qualités dans son ouvrage Historia Naturalis : « Elle resserre l’estomac, fait sortir la bile, est diurétique, amollit le ventre, le guérit si il est douloureux, chasse les vers et dissipe les faiblesses d’estomac et les flatuosités. Elle fait cesser le dégout et aide à la digestion. » Toujours selon Pline, pendant les courses de chars, on donnait au vainqueur une boisson mêlée d’absinthe (Artemisia absinthium L.) pour lui rappeler que même la gloire a ses amertumes (3).
Dioscoride de son côté l’appréciait pour ses propriétés stomachique et vermifuge (21).
Tous deux la recommandaient comme antidote pour les maux des yeux et des oreilles et comme diurétique (35).
À la même époque, les Gaulois (Figure 27) s’en entouraient les lombaires afin de lutter contre les rhumatismes et les Gauloises pour faire venir les règles (3).

La Bible

Dans les saintes écritures, l’absinthe (Artemisia absinthium L.) est le symbole des épreuves et des chagrins de la vie (3). Salomon l’oppose à la douceur du miel (Les Proverbes 5 versets 1-6) « Oui les lèvres de la dévergondée distillent le miel et sa bouche est plus onctueuse que l’huile. Mais en fin de compte, elle est amère comme l’absinthe » (11). Jérémie la rapproche de la létale cigüe, Amos la décrète « poison opposé à la justice », et selon le Deutéronome (dans la version de la Torah), Moïse appelle son peuple à éradiquer toute racine d’absinthe et de « poison » contraire à la parole de Dieu (dans la Bible de Jérusalem, le terme absinthe est remplacé par celui de pavot.) (11)
On retrouve également le symbole d’amertume lié à la mort dans le texte de l’apocalypse selon Saint Jean (27) Apocalypse 8 versets 10-11 : « Puis le troisième ange sonna de la trompette. Une grande étoile, qui brulait comme un flambeau, tomba du ciel. Elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources d’eau. Le nom de cette étoile est Absinthe. Le tiers des eaux devint amer et beaucoup de ceux qui en burent moururent, parce qu’elles étaient empoisonnées (37). » Dans les versions plus récentes du Nouveau Testament, on retrouve le terme « amertume » à la place de « absinthe » (Figure 28).
Ce passage de l’Apocalypse pourrait évoquer pour certains l’épisode de Tchernobyl. En effet, Tchernobyl signifierait « armoise » dans un des dialectes ukrainiens et après la catastrophe d’avril 1986, les eaux autour de cette ville sont devenues amères et mortellement radioactives (11).
En réalité, il s’agissait probablement d’Artemisia judaica L. ( Figure 29), une variété d’armoise commune du proche Orient (38).
Le symbole d’amertume de l’absinthe (Artemisia absinthium L.) perdura jusqu’au début du XXème siècle puisque les « jours d’absinthe » étaient les mauvais jours. Ces jours-là, il fallait « avaler son absinthe » c’est-à-dire subir patiemment quelque mauvais coup du sort.

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Table des matières

maire
Liste des abréviations
Liste des figures
Liste des tableaux
Introduction
Artemisia absinthium L
2.1. Origine étymologique du nom
2.2. La plante
2.2.1. Classification phylogénétique des angiospermes III
2.2.2. Description botanique
2.2.3. Climat, habitat
2.2.4. Culture et récolte
2.3. Une plante utilisée depuis la nuit des temps
2.3.1. Babylone
2.3.2. L’Égypte antique
2.3.3. La Grèce antique
2.3.4. L’Empire romain
2.3.5. La Bible
2.3.6. Le Moyen-âge
2.3.7. Autres civilisations
2.4. Composition chimique d’Artemisia absinthium L.
2.4.1. L’huile essentielle d’Artemisia absinthium L.
a) Composition chimique
b) Toxicité
c) Variations de teneur et de composition
2.4.2. La thuyone
a) Mécanisme d’action
b) Métabolisme de la thuyone
c) Règlementation de la thuyone dans l’alimentation
2.4.3. Les autres composés chimiques d’Artemisia absinthium L.
2.5. Propriétés thérapeutiques et applications potentielles de la plante
2.5.1. Stomachique, cholagogue, digestive et apéritive
2.5.2. Insecticide, répulsive, phytotoxique, antiparasitaire, vermifuge et antipaludéenne
a) Insecticide, répulsive et phytotoxique
b) Antiparasitaire et vermifuge
c) Activité antipaludéenne
2.5.3. Antifongique et antibactérienne
a) Activité antifongique
b) Activité antibactérienne
2.5.4. Analgésique et anti-inflammatoire
2.5.5. Active contre la maladie de Crohn
2.5.6. Anti-oxydante
2.5.7. Neuro-protectrice et hépatoprotectrice
a) Neuro-protectrice
b) Hépato-Protectrice
2.5.8. Protectrice contre l’intoxication au plomb
2.5.9. Application potentielle dans la thérapie anticancéreuse
2.5.10. Antiseptique, cicatrisante et fébrifuge
a) Cicatrisante et antiseptique
b) Fébrifuge
2.5.11. Autres propriétés
a) Emménagogue
b) Sédative
c) Diurétique
d) Anti-anémie et dépuratif
2.6. Formes galéniques utilisées et précautions d’emploi
a) Formes galéniques
b) Contre-indications
c) Effets indésirables et surdosage de l’absinthe
d) Interactions
L’Absinthe : La célèbre boisson
3.1. Historique
3.1.1. Origine de la boisson
3.1.2. Période d’essor et de prospérité
3.1.3. Grandeur et décadence
a) Paupérisation des « absintheurs »
b) Et la fée verte devint sorcière
c) La chasse aux sorcières
3.1.4. Rappels sur la législation
3.2. Fabrication et préparation
3.2.1. Les différents types d’absinthe
3.2.2. Plantes entrant dans le mélange
3.2.3. La distillation
a) La première étape
b) La seconde étape
c) La troisième étape
d) La quatrième étape
e) La cinquième étape : l’élaboration finale
f) La sixième étape : la coloration
g) La dernière étape : le vieillissement
3.2.4. Le mélange d’essence
3.2.5. Les rituels
3.3. Controverse : l’absinthe rend-elle fou ?
3.3.1. La thuyone
a) Teneurs réelles en thuyone dans les différentes boissons
b) Stabilité de la thuyone
c) La thuyone accusée à tort
d) Nouvel effet marketing
e) Cas particulier des Absinthes allemandes
3.3.2. Les autres facteurs pouvant entrainer la folie
a) Analogie avec le cannabis
b) Synergie des constituants
c) Alcools frelatés
3.3.3. La fin d’un mythe
Conclusion
Bibliographie

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