Initiation aux recherches en science linguistique

Pour une contribution linguistique aux sciences humaines

Par le biais de cette modeste étude, nous voudrions apporter notre petite contribution aux travaux de recherches en sciences humaines, en l’occurrence en science linguistique. Nous avons opté pour travailler dans ce domaine, plus précisément dans celui de la linguistique comparée, dès lors que l’objectif que nous nous sommes fixé est de parvenir à une conclusion, laquelle définira les grandes lignes d’une méthode et procédés d’enseignement de l’anglais, c’est-à-dire de l’une de deux principales langues qui font l’objet de notre étude comparative.

Par l’étude comparative, donner aux étudiants le goût de l’étude des langues

Par la présentation de la théorie et pratique de l’étude comparative de langues tout au début de notre travail de recherche, nous essaierons de parvenir à un objectif d’ouverture.

Comme notre vive intention est d’amener les étudiants qui nous liront à goûter au plaisir de découvertes, à l’issue de séances d’observation, d’analyse et de synthèse, nous avons exposé dans les deux premières parties de notre travail :
– une forme théorique et pratique de l’étude contrastive de langues en contact.
– des types de parlers qui ont fait l’objet de l’étude ou d’observation, à savoir l’anglais, le français, l’arabe, le malgache.
– des conclusions assorties d’exemples concrets montrant des traits communs entre les langues.

Ainsi, non seulement pour faire aimer les recherches en langues mais également pour faire découvrir la portée de l’étude comparative, c’est-à-dire qu’elle peut faciliter l’apprentissage d’une langue cible, nous avons fourni deux listes de mots malgaches, à titre d’exemples, mots jugés comme étant d’origine arabe ou anglaise. L’établissement de telles listes a été décidé à l’issue de l’observation et comparaison de deux langues, et les mots ont été sélectionnés selon des critères phonologiques, sémantiques, et /ou morphologiques.

Responsabiliser les jeunes pour un changement et un développement rapide et durable

Amener les jeunes à s’impliquer dans le processus de développement endogène

Armés ou équipés d’une brillante faculté intellectuelle à laquelle s’ajoute une parfaite maîtrise de langue étrangère comme l’anglais, nos jeunes futurs ambassadeurs techniciens iront acquérir des connaissances scientifiques au-delà de nos frontières. L’élément scientifique qui nous manque mais qui semble les conditions sine-quanon pour le développement de la nation, est à trouver ailleurs. Les idées viennent des autres, a-t-on dit. Tout ceci revient à dire qu’il faut amener les jeunes à s’impliquer dans les processus de développement : travailler pour soi en vue de faire pour les autres. Ils partiront, chargés de mission, laquelle consistera à puiser des connaissances scientifiques chez les détenteurs de ce genre de savoir. Ces connaissances techniques et technologiques sont disponibles dans des universités dotées de bibliothèques riches et à caractères scientifiques et où toutes les conditions sont favorables pour les études et recherches. Mais ces pays de savants sont pour la plupart anglophones. Voilà pourquoi nous voudrions apporter notre contribution en voulant faire comparer le français et l’anglais en vue de faire découvrir comment apprendre l’anglais plus vite et mieux. Il s’agit alors de responsabiliser les étudiants pour les amener à penser à leur propre avenir. De là transformer le monde, sinon en créer un nouveau où l’on vivra selon la formule de Saint-Exupéry : « chacun est responsable de tous ». Il faut s’adresser aux politiques, aux organismes humanitaires. Le temps est venu pour un changement de mentalité. Nous devons permettre aux jeunes de tirer profit de la mondialisation. Le gouvernement, ainsi que les ONG (Organismes Non Gouvernementaux) devront offrir des bourses d’étude aux étudiant qui en méritent, c’est-àdire ceux qui sont censés pouvoir poursuivre des études scientifiques tous azimuts à l‘étranger. Les bourses seront offertes sous forme de prêts, remboursables une fois les études terminées et à partir du moment où les sortants auront été installés à leur poste de service. Ceci étant pour obliger les bénéficiaires de bourses à étudier sérieusement, puis à être conscients du devoir et des responsabilités qui les attendent au pays. Conçue de telle manière, la bourse servira comme une bouffée d’oxygène, un coup de pouce qui débloquera la jeunesse la plus douée, mais dépourvue de moyens. Rentrés au pays au terme de leurs études, les diplômés mettront leur expertise au service de la nation. Nous estimons que c’est de cette manière que nous parviendrons à pallier ces problèmes de développement dûs à la pénurie de techniciens de haut niveau capables d’assurer l’exploitation des ressources potentielles du pays. Cette potentialité, n’est guère un rêve, une illusion. Elle existe bel et bien ici. Et le citoyen conscient ne doit pas compter, éternellement, sur un cerveau venu de l’étranger pour l’exploiter : il y a la culture, le champ de recherche pour l’innovation, le tourisme, etc.

Apprendre aux jeunes les langues étrangères afin qu’ils brisent les barrières, les histoires entre les hommes

Nous devons préparer les jeunes qui seront nos ambassadeurs de demain. Décidons-nous à apprendre sans plus attendre les langues étrangères internationales à nos jeunes, dès lors qu’a sonné l’heure de la mondialisation, afin de doter nos futurs héros de moyens destinés à briser les barrières dressées entre les peuples. En effet, nous vivons dans un monde en mouvement, qui évolue, un monde qui, dans la dernière décennie, a changé au point d’en être à peine reconnaissable. Des continents entiers se sont éveillés d’une torpeur séculaire- Des valeurs, des optiques nouvelles ont émergé à la surface de la conscience humaine, conséquence de cet éveil en même temps que d’étonnantes découvertes de la science qui, effaçant les barrières dressées entre les peuples par la géographie ont fait du monde ce qu’il est aujourd’hui- un tout petit canton de l’univers. Nous avons beaucoup à apprendre de l’occident, et nous sommes les premiers à reconnaître ce fait, mais il y a bien de choses que l’Occident pourrait peut être apprendre de nous. L’enseignement des langues étrangères devrait, dans tous les pays, présenter une image objective de la réalité. Comment pouvons-nous apprendre à nous mieux connaître les uns les autres, dans un monde où les distances sont abolies ? Nous croyons qu’il faut porter nos efforts sur l’enseignement des langues internationales à nos jeunes afin de procéder à des échanges de jeunes, qu’il s’agisse d’étudiants ou de travailleurs sociaux. Si nous voulons créer un climat d’entente internationale, c’est par ces échanges entre jeunes que nous y parviendrons, car les jeunes, mieux que les générations plus anciennes, s’élèvent au-dessus des barrières dressées par les hommes, qu’il s’agisse de castes, de religions ou de races. Ce sont des jeunes qui arriveront à briser les barrières entre les races, à éradiquer le racisme sous toutes ses formes de la face du globe. Les jeunes bien formés et bien avertis ne seront jamais retenus par des barrières. L’enseignement des langues étrangères dispensé aux jeunes ne devrait plus laisser beaucoup à désirer. C’est par là qu’on pourrait, sans doute, répondre à certains problèmes de l’existence, des problèmes connus de tous et auxquels nous devons faire face dans notre monde d’aujourd’hui.

Doués d’une très bonne connaissance de langues étrangères internationales, lesquelles pourraient, à l’étranger, faciliter l’adaptation, être une caution pour un C.V. d’une demande d’emploi, servir de bouclier anti-raciste, nos jeunes diplômés ne trouvant pas d’emplois ou de postes sur place iraient en chercher quelque part à l’étranger. Les langues étrangères sont une arme à doubles tranchants que les colonisateurs ont mis à notre disposition pour nous défendre et pour défendre notre intérêt. Martin Luther King, Nelson Mandela, pour n’en citer que ces deux héros, ont été un exemple concret : en maîtrisant parfaitement la langue de la minorité blanche ségrégationniste, ils ont pu défaire le joug du racisme et bannir l’apartheid imposé aux peuples opprimés de leur époque. Que nos jeunes diplômés sachent se servir de ces langues pour en tirer profit au maximum. Avec les possibilités offertes par la mondialisation, lesquelles permettent à « Volontariat International » de donner la chance aux jeunes diplômés, de venir s’installer à l’étranger pour fonder une carrière. Ainsi ils éviteront de devenir des diplômes-chômeurs ou des chômeurs diplômés. Si le mur de Berlin croulait en novembre 1989, ce serait sans doute sous la pression d’une prise de conscience et de décision pour un changement de mentalité. De toutes les façons, un exemple à citer entre autres, la maîtrise du français, en France, étant un des conditions exigées des autorités françaises à tout étranger candidat à un emploi dans l’Hexagone, est un atout pour tout ressortissant venu d’ailleurs s’installer définitivement et du trouver du travail dans un pays qui n’est pas le sien.

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Table des matières

Introduction
Etat de la question
Pour une contribution linguistique aux sciences humaines
Origine et cause du problème
Première partie
I- L’étude comparative de langues et sa nécessité pour l’enseignement des langues étrangères
1.1..Notions linguistiques de base et étude contrastive et inter-structurale
1.1.1. Nécessité de connaître les langues
1.1.2. Bilinguisme universel
I.1.3.Utilité des langues et nationalisme linguistique
I.1.4. A propos de la dépendance linguistique
I.1.5. Importance des langues internationales
I.1.6. L’Indépendance linguistique
I.2. La langue et sa graphie
I.3.Problématique de la faute
I.4. Notions de faute découlant des grands courants linguistiques
I.4.1. Construction de phrases grammaticales/non grammaticales, acceptables et non acceptables
I.4.2.Compétence et performance
I.4.3 Quelques difficultés pouvant amener l’élève à faire des fautes d’anglais
I.4.3.1 La traduction
I.4.3.2. La traduction littérale et mot à mot
I.4.3.3. Pour traduire, attention ! un signifié peut en cacher un autre
I.4.3.4. La généralisation « économique » d’une règle
I.4.4. Les fautes chez Frei
I.4.4.1 Analogie mémorielle sémantique
I.4.4.2. Analogie mémorielle formelle
I.4.4.3. Assimilation dans la chaîne
I.4.4.4 Différenciation mémorielle formelle
I.4.4.5 La différenciation discursive
I.4.4.6 La représentation
I.4.4.7.Le besoin d’invariabilité
I.4.4.8.La transposition syntagmatique
I.4.4.9.La besoin d’expressivité
I.4.5. La faute d’aujourd’hui sera la norme de demain
I.4.5.1 La langue, système complexe
I.4.5.2. Conception pratique de la vision de faute
I.5. Etude comparative de langues
I.5. 1.Introduction
I.5.2.Etude comparaître de langues
I.5.2.1. Le langage n’est pas empiriquement observable
I.5.2.2. Etudier le langage et les langues par la méthode scientifique
I.5.2.3.. Linguistique et didactique
I.6..Essai de présentation du substrat linguistique français en vue d’éclairer des interférences
I.6.1. Introduction
I.6.2.Les interférences : essai de définition
I.6.2.1.Interférences phonétiques
I.6.2.2 Interférences lexicales
I.6.2.3.. Interférences grammaticales
I.6.2.3.1. Transfert de morphèmes
I.6.2.3.2. Interférences des relations grammaticales
I.7. Nécessité d’une étude contrastive de langues
I.7.1.Essai de présentation du substrat linguistique français en vue d’éclairer l’origine des interférences
I.7.1.1.Etude comparative des phonétismes
I.7.1.1.1 Systèmes vocaliques
I.7.1.1.2.Systèmes consonantiques
Structure morphologique, structure syllabique
I.8. Les catégories flexionnelles
L’abandon de distinctions obligatoires
Deuxième partie
II. Conformités entre les langues
II.1. Conformités entre l’arabe et le malgache
II.1.1.Introduction
II.1.2. Points de ressemblance entre l’arabe et le malgache au niveau lexical ou phonétique
II.1.2.1 A quoi est due la ressemblance de mots ou structures de langues ?
II.1.2.2.La ressemblance des mots de langues est liée à leur proximité
II.1.2.2.1. A quoi voit-on que deux langues sont proches ?
II.1.2.2.2.Des mots malgaches qui seraient d’origine arabe
Origine du nom de Madagascar
Liste de mots malgaches qui seraient d’origine arabe
II.1.3 Points de ressemblance entre l’arabe et malgache au niveau du système morphosyntaxique
II.2.Conformités entre l’anglais et l’arabe
II.2.1. au niveau de la phonation
II.2.2.Dans une manière d’exprimer le passé
II.2.3. L’idée de dualité
II.3.Pour parler de proximité de langues
II.3.Proximité des deux langues française et anglaise
II.3.1 Introduction
II.3.2.Les origines de chacune des deux langues pourraient expliquer leur proximité
II.3.2.1.Les origines et la formation de la langue française
II.3.2.2.Les origines et la formation de la langue anglaise
II.4.Les cas de conformité existant entre le français et l’anglais
II.4.1. Similitude au niveau de mode d’écriture
II.4.2. Similitude au niveau du vocabulaire
II.4.3.Similitude au niveau de système morphologique
II.4.4.Similitude au niveau du système syntaxique
Troisième partie
1. La dissemblance dans la ressemblance. Le français diffère quelque peu de l’anglais
2. Didactique de l’anglais, langue étrangère
III. Le français diffère quelque peu de l’anglais
III.1 Introduction
III.2.Quelques traits marquant l’écart qui distingue une langue d’une autre
III.2.1.En quoi une langue peut-elle être différente d’une autre ?
III- 2-2-La différence se mesure par l’absence dans une langue, d’un terme ou d’une structure en usage dans l’autre
III- 2-2-1-Différence entre l’anglais et l’arabe dans la présentation du nombre du nom qui suit l’interrogatif « combien »
III- 2-2-2-Différence entre l’anglais et le français dans la construction de phrase nominale
III- 2-2-3- Une différence pour une plus de précision
III-3-Différence entre l’anglais et le français
III-3-En quoi le français diffère-t-il de l’anglais ?
III-3- L’écart existant entre le français et l’anglais
III-3-1-Différence : absence dans une langue d’une structure en usage dans l’autre
III-3-2-Différence : marquée par l’emploi en anglais de l’article zéro
III-3-3- Différence : emploi d’un seul mot dans une langue contre deux dans l’autre
III-3-4-Emploi de this et that VS « ce » ou « cette » : deux démonstratifs anglais contre un seul en français
III-3-5- Une différence qui vaut une plus de précision : emploi de l’adjectif possessif
III-3-6- There is there ar Vs il y a : emploi de deux présentatifs en anglais contre un seul en français
III-3-7- Différence : emploi de prépositions : at/to » vs « à »- « in//into » vs ‘’dans ‘’ – « of/from/off » vs «’’ de ‘’
III-3-8-Différence l’anglais emploie un mot contre deux en français
III-3-9-La différence : emploi de deux auxiliaires différents « to be » (être) et « to have » (avoir) pour la même idée
III-3-10- Différence : l’anglais emploie un temps, le prétérit, contre trois en français
III-3-11-Différence : deux formes verbales en anglais contre une seule en français
III-3-12-Différence : l’anglais omet un mot dont l’équivalent reste employé en français
III-3-12-1Omission de « of », expression de quantité
III-3-12-2- Omission de that (que)
III-3-13-Différence : elle réside dans l’ordre des mots
III-3-13-1- La place de l’adverbe : ne pas séparer le verbe du complément d’objet
III-3-13-2-D’autres exemples de cas où l’adverbe se place à la fin de la phrase
III-3-14-Différence : réside dans l’ordre des mots : l’inversion
III-3-14-1-Inversion en anglais, pas d’inversion en français
III-3-14-2-Inversion en français, pas d’inversion en anglais
III-3-15-L’ordre des mots : les expressions de quantité : la différence réside dans la façon de les placer
III-3-16-Différence dans l’emploi et la place de l’adjectif qualitatif épithète
III-3-16-1- Accord en nombre
III-3-16-2-Place de l’adjective qualificative épithète
III-3-17-Les pronoms personnels : différence concernant leur emploi
III-3-17-1- Pronoms personnels sujets
III-3-17-2-Pronoms personnels compléments
III-4-Différence : réside dans l’emploi des temps
III-4-1-Le futur : différences d’emploi
III-4-2-Prétérit en anglais mais conditionnel présent en français
III-4-3-Différence dans la construction d’une forme de phrase passive
III-5-Différence dans la façon de dire « chez »
III-6-Différence : un seul pronom personnel indéfini de 3è personne « on » en françaisface à plusieurs concurrents en anglais
III-7-Différence : un « n’est-ce pas » français vs « question-tags » de formes diverses en anglais
III-7-1-Comment construire un tag ?
III-7-2-Reprises interrogatives pour demander confirmation
Conclusion du projet de thèse
Didactique de l’anglais. Pour une pédagogie de l’anglais, langue étrangère
Conclusion

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