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Mesure d’exposition
Les mesures d’exposition sont le plus souvent incluses dans des ¶etudes epid¶emiologiques. L’exposition de la population aux CM r¶esulte de multiples sources, que ce soit en milieu r¶esidentiel, au travail ou lors de la fr¶equentation de lieux publics. L’intensit¶ des CM varie en fonction du type de source ¶emettrice et selon la distance entre l’individu et la source. Nous distinguons, dans ce paragraphe, les m¶ethodes de mesure de l’exposition et les r¶esultats des ¶etudes d’exposition.
Les m¶ethodes de mesure de l’exposition
Plusieurs ¶etudes d’exposition sont r¶ealis¶ees avec des m¶ethodes totale-ment difi¶erentes. ¶ Aux Etats Unis, Linet a mesur¶ avec un EMDEX-C les champs magn¶etiques pendant 24 heures dans les chambres d’enfants. L’appareil de mesure est pos¶e sous ou juste µa c^ot¶e du lit de l’enfant. D’autres mesures de 30 secondes sont aussi r¶ealis¶ees dans la chambre des parents, dans la chambre oµu dormait la mµere pendant la grossesse, µa la cuisine et µa 0,9 m de la porte d’entr¶ee de la maison µa l’ext¶erieur [12].
Pour l’¶etude UKCCS, les mesures sont r¶ealis¶ees aux domiciles des enfants et dans leurs ¶etablissements scolaires. Au domicile, il y a eu deux phases de mesures :
{ La premiµere phase est r¶ealis¶ee en trois ¶etapes dans l’ordre suivant :
1. 3 minutes de mesures au centre de la chambre µa coucher, au centre du lit et au centre de l’oreiller se trouvant sur le lit de l’enfant.
2. 90 minutes de mesures au centre de la chambre µa coucher des parents.
3. Reprendre l’¶etape 1 aprµes avoir r¶ealis¶ les mesures dans la cham-bre des parents.
L’appareil de mesure (EMDEX II) ¶etait accroch¶e dans un piquet µa une hauteur de 1 m du plancher et d’au moins µa 1 m de tout appareil en fonctionnement. Pour cette phase, des informations relatives au temps de sommeil de l’enfant et au temps pass¶e µa l’¶ecole sont demand¶ees.
{ La seconde phase est conditionn¶ee µa la premiµere. Dans la premiµere phase, lorsque des expositions li¶ees µa tout type de chaufiage sont iden-tifl¶ees, les mesures de la seconde sont r¶ealis¶ees en p¶eriode hivernale, convenue avec la compagnie d’¶electricit¶.
1. 4 spots de 3 minutes de mesures dans la chambre µa coucher des parents, µa c^ot¶e du lit, au centre du lit et au centre de l’oreiller de l’enfant.
2. 48 heures de mesures r¶ealis¶ees µa c^ot¶e du milieu du lit de l’enfant.
3. Reprendre les quatre spots de la premiµere ¶etape aprµes l’¶etape 2.
Dans les ¶etablissement scolaires, les mesures sont r¶ealis¶ees pendant que les systµemes de chaufiage fonctionnaient normalement (entre octobre et mars). Elles sont men¶ees en deux ¶etapes :
1. La premiµere concerne les enfants ayant occup¶e une seule salle de classe pour la majorit¶e du temps pass¶e µa l’¶ecole au cours de la p¶eriode hiver-nale de r¶ef¶erence (g¶en¶eralement dans les ¶ecoles primaires). Pour cette cat¶egorie, les mesures sont efiectu¶ees en cinq spots de 2 minutes µa proximit¶e du centre et des quatre angles de la classe.
2. Lors plusieurs salles de classe ont et¶ utilis¶ees (g¶en¶eralement dans les ¶ecoles secondaires), des mesures ponctuelles ont et¶ efiectu¶ees jusque dans cinq salles (les plus fr¶equemment utilis¶ees au cours de la p¶eriode hivernale). Dans chacune de ces salles, des mesures sont efiectu¶ees µa proximit¶e du centre de chaque salle. Le temps total de mesure est de 10 minutes et les dur¶ees de mesures sont ¶egales pour les difi¶erentes salles.
Au Canada, Green [17] a utilis¶e trois m¶ethodes pour ¶evaluer l’exposition :
{ Code de c^ablage (3 versions).
{ Mesures en difi¶erents points de la r¶esidence : dans la chambre µa 30 cm au dessus du centre du lit, et dans deux autres piµeces les plus fr¶equemment utilis¶ees par l’enfant, g¶en¶eralement le s¶ejour et la cuisine. Ces mesures ¶etaient faites par l’enqu^eteur (la moiti¶e ont et¶ r¶epliqu¶ees par un technicien). Une moyenne temporelle ¶etait ensuite faite avec ces 3 points de mesures.
{ Appareil de mesure personnelle (Positron) port¶e par l’enfant, r¶egl¶ pour faire une mesure toutes les minutes pendant 2 jours. Un sac µa dos ¶etait fourni pour les jeunes enfants, une pochette en bandouliµere pour les plus grands, et on demandait µa la mµere de garder le Positron prµes de l’enfant pour ceux qui n’¶etaient pas en ^age de le porter. Sur le questionnaire d’emploi du temps, on demandait de pr¶eciser quand l’appareil n’¶etait pas port¶e mais ¶etait prµes de l’enfant. La nuit, le Posi-tron ¶etait pos¶e prµes du lit µa un emplacement choisi par l’enqu^eteur de maniµere µa ¶eviter les appareils ¶electriques et µa approcher l’exposition sur le lit de l’enfant.
Toujours au Canada, McBride [10] a evalu¶ l’exposition au champ magn¶e-tique par :
{ code de c^ablage (2 versions)
{ appareil de mesure personnelle (Positron) port¶e par l’enfant pendant 2 jours dans un petit sac µa dos
{ mesure pendant 24h dans la chambre de l’enfant avec un Positron. L’emplacement ¶etait pr¶ed¶eflni par l’enqu^eteur, mais n’est pas pr¶ecis¶ dans la publication.
En Allemagne, Sch˜uz [18] a ¶egalement evalu¶ l’exposition en des points flxes du domicile :
{ Mesure pendant 24 heures toutes les secondes sous le matelas de l’en-fant avec un appareil FW2a (50 Hz et 16 Hz).
{ Mesure pendant 24 heures dans la piµece oµu l’enfant passe le plus de temps en dehors de sa chambre avec un EMDEX II, µa un emplacement flxe (loin de tout appareil ¶electrique).
Pour l’¶etude de Kabuto [16], les niveaux moyens hebdomadaires de CM ont et¶e d¶etermin¶es µa point flxe dans la chambre des enfants. Ces mesures sont bas¶ees sur les r¶esultats de Friedman [19] :
{ Mesures toutes les 30s pendant 1 semaine dans la chambre de l’enfant avec un EMDEX LITE (40 Hz – 1 kHz) (pas de pr¶ecision dans la publication sur le point exact de mesure)
{ Mesures pendant 5 minutes avec un EMDEX II (40-800 Hz) en plu-sieurs points µa l’int¶erieur et µa l’ext¶erieur de la maison.
En conclusion, les ¶etudes d’exposition sont majoritairement bas¶ees sur une estimation des CM dans des endroits flxes sauf celles de Mc Bride et Green oµu les individus ont port¶e un appareil mesurant leur exposition per-sonnelle. Le plus souvent, les auteurs ont fait attention µa ce que les mesures ne soient pas li¶ees µa tout appareil ¶electrique.
R¶esultats des ¶etudes d’exposition
En France, une ¶etude a et¶ r¶ealis¶ee dans la r¶egion de C^ote-d’Or sur 240 foyers situ¶es µa proximit¶e des lignes µa haute tension et trµes haute tension. Elle a montr¶e que l’intensit¶ moyenne µa l’int¶erieur de ces foyers ¶etait de 0,05 „T [4]. Les facteurs d’exposition identifl¶es sont la pr¶esence de lignes de transport d’¶electricit¶ (distance par rapport au foyer et le type de la ligne ou la tension) et l’ann¶ee de construction du b^atiment. Cette ¶etude donne une estimation de l’exposition dans des endroits flxes du foyer (au salon, dans la chambre µa coucher) et non celle des habitants. M^eme au domicile, le fait de supposer que les r¶esidents sont expos¶es au CM moyen enregistr¶ dans leur foyer conduirait µa un important biais car l’exposition d¶epend de plusieurs facteurs. Elle varie avec le temps, l’espace, la proximit¶e de l’individu µa l’en-semble des appareils ¶electriques sous tension, etc.
Le California EMF Program a men¶ durant 3 ans un vaste programme d’¶evaluation des niveaux de CM en milieu scolaire. Les mesures ont et¶ r¶ealis¶ees sur 5403 locaux dont 3193 salles de classe reparties dans 89 ¶ecoles. Cette ¶etude a montr¶e que la proportion de classes ayant une moyenne de CM sup¶erieure µa 0,3 „T est de 2; 1% tandis qu’elle est de 1; 2% pour un seuil de 0,4„T.
Deadman et ses collµegues [20] ont mesur¶ µa l’aide d’appareils Positron, dans le cadre d’une ¶etude epid¶emiologique, l’exposition aux CM d’enfants de 5 provinces du Canada. Dans l’¶etude, 214 enfants ont des mesures en mi-lieu scolaire. Parmi ces 214 enfants, 92 r¶esident au Qu¶ebec. La moyenne arithm¶etique du CM pendant la p¶eriode scolaire pour l’ensemble des enfants canadiens est de 0,12 „T. Elle est de 0,14 „T pour les enfants qu¶eb¶equois.
Au Qu¶ebec, Gauvin et ses collaborateurs [21] ont mesur¶ l’intensit¶ du CM dans 21 classes de 10 ¶ecoles pourvues de planchers ¶electriques chaufiants. Les mesures ponctuelles prises µa 50 cm de hauteur montrent des niveaux elev¶es pour trois locaux oµu les systµemes de chaufiage sont munis d’un dis-positif de transformation de tension. Les moyennes de CM dans ces locaux se situent entre 31 et 39 „T comparativement µa des moyennes entre 0,05 et 2,4 „T pour les planchers chaufiants sans dispositif de transformation de tension. Des mesures prises au niveau du sol montrent, pour les systµemes avec transformation de tension, des d¶epassements de la recommandation de l’ICNIRP avec une intensit¶ maximale de prµes de 500 „T.
Pour l’¶etude UKCCS [13], moins de 0; 4% des enfants ont observ¶ un CM moyen sup¶erieur µa 0,4 „T. Pour la m¶eta-analyse d’Ahlbom [14], les champs magn¶etiques au-delµa de 0,4 „T ¶etaient rares : seulement 0; 8% des sujets de l’¶etude ¶etaient expos¶es µa un champ r¶esidentiel moyen, sup¶erieur ou ¶egal µa ce niveau.
R¶eglementations
R¶eglementation de l’ICNIRP µ
A partir des donn¶ees sur les efiets des CM sur la sant¶e, la communaut¶e µ scientiflque a adopt¶e des recommandations. A 50/60 Hz, les efiets av¶er¶es des champs sont une stimulation possible du systµeme nerveux pour des champs trµes elev¶es en valeur instantan¶ee. L’ICNIRP (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection) et l’IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers) ont donc flx¶e des valeurs pour se prot¶eger de ces ef-fets. L’ICNIRP a donn¶e un niveau de r¶ef¶erence de 100 „T pour le public et 500 „T pour les travailleurs [22]. Les restrictions de base de l’ICNIRP sont exprim¶ees en termes de densit¶ de courant induit dans le systµeme nerveux central alors que celles de l’IEEE sont exprim¶ees en champ ¶electrique induit. En 1999, l’Union Europ¶eenne a adopt¶e cette recommandation pour l’expo-sition du public et en 2004, une directive sur l’exposition professionnelle, fond¶ee sur les recommandations de l’ICNIRP, a et¶ adopt¶ee [23, 24]. D’autres recommandations sont aussi publi¶ees en 2002 par IEEE. Elles sp¶eciflent, pour les champs de 60 Hz, des « Maximum Permissible Exposure » de 904 „T pour le public et 2 710 „T pour les travailleurs [25].
Autres politiques
L’OMS recommande de suivre les recommandations de l’ICNIRP. La plupart des ¶etats l’ont fait. La France se r¶efµere µa la recommandation eu-rop¶eenne de juillet 1999 [23] sans restriction particuliµere. Mais r¶ecemment certains ¶etats ont ensuite mis en place des politiques de pr¶ecaution pour rassurer la population. Kheifets [26, 27] a r¶ecemment publi¶e 2 articles dans lesquels sont pr¶esent¶es quelques exemples de r¶eglementations adopt¶ees sur la base de diverses politiques de pr¶ecaution dont :
{ L’Italie a adopt¶e divers critµeres (ou mesures) µa respecter, ceux-ci ¶etant d¶eflnis principalement en fonction des infrastructures localis¶ees µa proxi-mit¶e des installations ¶electriques. Elle recommande comme limite d’ex-position pour les champs magn¶etiques dans le cas des lignes µa haute tension des niveaux µa ne pas depasser de 100 „T. Par mesure de pru-dence et afln de se prot¶eger des efiets possibles µa long terme, elle a adopt¶e une attention value de 10 „T (m¶ediane mesur¶ee sur 24 heures dans des conditions normales d’op¶eration) pour les jardins d’enfants, les maisons r¶esidentielles, les locaux scolaires et les aires oµu les per- ¶ sonnes peuvent rester 4 heures ou plus par jour. Egalement, lors de la conception des nouvelles lignes ¶electriques au voisinage des m^emes emplacements pr¶ecit¶es, l’Italie a adopt¶e un quality goal de 3 „T afln de minimiser progressivement l’exposition aux CM g¶en¶er¶es par les lignes ¶electriques µa 50 Hz (The President of the Council of Ministers, Italy, 2003).
{ La Suisse a ¶egalement adopt¶e des limites sp¶eciflques de CM (installa-tion limit values) qui doivent ^etre respect¶ees µa certains endroits comme les appartements, les ¶ecoles, les h^opitaux, les endroits permanents de travail et les jardins d’enfants. Pour ces installations, la valeur limite retenue a et¶ flx¶ee µa 1 „T (Swiss Federal Council, 2000).
{ En Isra˜el, en 2001, le ministµere de l’Environnement a retenu une va-leur limite de 1 „T µa ne pas exc¶eder dans les aires publiques (mesure bas¶ee sur une exposition moyenne de 24 heures (Israel Ministry of the Environment, 2005).
{ D’autres pays ont adopt¶e des mesures visant µa limiter la construc-tion de nouveaux sites µa proximit¶e des sources d’exposition. L’Irlande n’accorde pas de permis de construction aux compagnies d’¶electricit¶ µa proximit¶e des ¶ecoles et garderies (µa moins de 22 mµetres). Aux Pays-Bas, les nouvelles ¶ecoles doivent se trouver µa une certaine distance afln que l’exposition des enfants n’atteigne pas 0,4 „T en moyenne.
Toutes ces restrictions sont bas¶ees sur des mesures de pr¶ecaution du public dans le cadre de la gestion politique de risque. Elles ne sont en aucun cas des seuils de nocivit¶e. L’ensemble des ¶etudes r¶ealis¶ees sur les efiets des CM ELF sur l’homme n’ont pas montr¶e d’efiets nocifs sur la sant¶e. Celles qui ont montr¶e un risque accru de d¶eveloppement de leuc¶emie infantile ne sont pas reproductibles (on peut donc imaginer qu’il n’y ait pas une relation de causalit¶e). Le risque pourrait ^etre li¶e µa un agent m¶econnu.
Principales di–cult¶es
En g¶en¶eral, pour ¶etudier un caractµere sp¶eciflque dans une population, on se sert d’un ¶echantillon repr¶esentatif de cette population. En efiet, il est pra-tiquement impossible de r¶ealiser l’¶etude sur toute la population lorsqu’elle est de grande taille. C’est ce qui se passe dans les enqu^etes d’opinion ou de consommation. La maniµere de choisir cet ¶echantillon est propre µa chaque situation.
Choix des individus
Les ¶etudes epid¶emiologiques relatives aux CM ELF sont principalement fond¶ees sur une estimation des expositions µa partir des CM enregistr¶es dans les domiciles des sujets. Cette d¶emarche ne permet pas de mesurer l’exposi-tion exacte des personnes concern¶ees. Elle est le plus souvent bas¶ee sur des individus sp¶eciflques. Notre ¶etude est trµes difi¶erente de ces derniµeres car on ne cherche pas µa conna^‡tre les efiets des CM ELF sur la sant¶e mais µa sa-voir comment la population est expos¶ee µa ces champs, en termes de champ moyen. Les di–cult¶es li¶ees µa cette ¶etude sont de difi¶erentes natures. La plus importante est le choix des individus pour que l’¶echantillon repr¶esente la population avec toute sa diversit¶. Une autre di–cult¶e est le recueil des informations n¶ecessaires pour identifler les facteurs qui favorisent une expo-sition moyenne journaliµere. Pour r¶epondre µa ces questions, il a et¶ d¶ecid¶ de confler la s¶election des individus et la collection de toutes les informa-tions n¶ecessaires µa un institut de sondage. Pour cela, un appel d’ofire a et¶ lanc¶e et le groupe MV2 Conseil a et¶ choisi pour construire cette base de donn¶ees. Cette derniµere doit ^etre compos¶ee des champs magn¶etiques enre-gistr¶es pendant 24 heures (au moins) par un ¶echantillon de 1 000 enfants (de moins de 15 ans) et 1 000 personnes dites adultes (de 15 ans et plus) ainsi que l’ensemble des informations permettant d’identifler les sources des champs. L’¶echantillon doit ^etre r¶eparti sur toute la France avec un critµere de proportion sur la r¶epartition des m¶enages par r¶egion. Enfln, on doit se de-mander quelles informations recueillir pour pouvoir caract¶eriser les niveaux d’exposition.
Pertinence des donn¶ees
Une fois les mesures r¶ealis¶ees, se pose la question de la pertinence des champs enregistr¶es et de l’ensemble des informations. On doit s’assurer en outre de la validit¶e des donn¶ees avant de les analyser. Cette v¶eriflcation est longue µa r¶ealiser car elle se fait µa la main. Cette v¶eriflcation est bas¶ee sur des problµemes techniques tels que :
{ Est-ce que l’appareil de mesure a et¶ port¶e pendant 24 heures ?
{ Est-ce que l’emploi du temps et le questionnaire sont bien remplis ? { Est-ce que la s¶erie de CM re°µete l’emploi du temps ?
La flgure 2.3 est un exemple d’une s¶erie (la composante large bande voir paragraphe 3.3.1) d¶ecoup¶ee µa l’aide de l’emploi du temps de la personne concern¶ee. Ce volontaire a observ¶ des pics d’exposition dans les transports ferroviaires (1,6 „T), dans les transports non ¶electriques (1,0 „T) et dans le centre commercial oµu il faisait ses courses (1,2 „T).
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Table des matières
R¶esum¶e
1 Introduction g¶en¶erale
1.1 Introduction
1.2 Organisation du m¶emoire
2 Etat de l’art et di–cult¶es li¶ees `a l’¶etude ¶
2.1 Introduction
2.2 Le champ magn¶etique
2.3 Etat de l’art
2.3.1 Epid¶emiologie
2.3.2 Mesure d’exposition
2.3.2.1 Les m¶ethodes de mesure de l’exposition
2.3.2.2 R¶esultats des ¶etudes d’exposition
2.4 R¶eglementations
2.4.1 R¶eglementation de l’ICNIRP
2.4.2 Autres politiques
2.5 Principales di–cult¶es
2.5.1 Choix des individus
2.5.2 Pertinence des donn¶ees
2.5.3 M¶ethodes statistiques
2.6 Conclusion
3 Recueil des donn¶ees
3.1 Introduction
3.2 S¶election des individus
3.2.1 M¶ethode des quotas
3.2.2 M¶ethode de tirage al¶eatoire
3.2.3 M¶ethodologie de s¶election des individus
3.2.3.1 Base de donn¶ees initiale
3.2.3.2 Recrutement des personnes
3.3 Mesure des champs magn¶etiques
3.3.1 Choix de l’appareil de mesure
3.3.2 Etalonnage et v¶eriflcation des EMDEX
3.3.3 Protocole de mesures
3.4 Informations relatives aux volontaires et `a leurs activit¶es
3.4.1 Lieux fr¶equent¶es et activit¶es men¶ees pendant l’enregistrement
3.4.2 Mode de vie et environnement ¶electrique du foyer
3.5 Base de donn¶ees obtenue
3.5.1 Analyse des num¶eros exploit¶es
3.5.2 Validation de la base de donn¶ees
3.5.3 Proflls des volontaires
3.5.3.1 R¶epartition des volontaires selon des classes d’^age
3.5.3.2 R¶epartition des volontaires selon le sexe
3.6 Conclusion
4 Etude descriptive des expositions moyennes
4.1 Introduction
4.2 Analyse descriptive des CM moyens
4.2.1 CM enregistr¶es sur 24 heures
4.2.1.1 Les expositions moyennes
4.2.1.2 Expositions de type radio-r¶eveil
4.2.1.3 Les sources identifl¶ees
4.2.2 Champs magn¶etiques hors p¶eriode de sommeil
4.3 Comparaison des expositions moyennes
4.3.1 Test de rang dans un mod`ele de localisation
4.3.1.1 Test robuste de Moses
4.3.1.2 Test Wilcoxon-Mann-Whitney
4.3.1.3 Test de Kruskal-Wallis
4.3.1.4 Test de Fligner-Policello
4.3.1.5 Mise en garde pour la r¶ealisation des tests
4.3.1.6 R¶ealisation des tests
4.3.2 Comparaison des expositions des enfants et des adultes
4.3.3 Comparaison des expositions en ^Ile-de-France et dans les autres r¶egions
4.3.3.1 Les enfants
4.3.3.2 Les adultes
4.3.4 Comparaison des moyennes observ¶ees au domicile et `a l’ext¶erieur
4.3.4.1 Les enfants
4.3.4.2 Les adultes
4.3.5 Comparaison des moyennes observ¶ees au domicile le jour et la nuit
4.3.5.1 Les enfants
4.3.5.2 Les adultes
4.3.6 Comparaison des moyennes par rapport `a la proximit¶e des r¶eseaux ¶electriques
4.3.6.1 Les enfants
4.3.6.2 Les adultes
4.4 Exposition selon l’activit¶e ou le lieu
4.4.1 Th¶eor`eme central limite
4.4.2 Intervalles de conflance
4.4.3 Estimation de l’exposition par lieu d’activit¶es
4.5 Conclusion
5 Caract¶erisation des expositions moyennes
5.1 Introduction
5.2 R¶egression non param¶etrique univari¶ee
5.2.1 G¶en¶eralit¶es sur les fonctions de lissage
5.2.1.1 Le compromis biais-variance
5.2.1.2 Matrice de lissage et degr¶es de libert¶e
5.2.1.3 Crit`eres de s¶election du param`etre de lissage
5.2.1.4 Tests de comparaison des fonctions de lissage
5.2.2 La m¶ethode loess
5.2.2.1 Forme de l’estimateur
5.2.3 Les splines de lissage
5.2.3.1 Forme de l’estimateur
5.3 R¶egression non param¶etrique multivari¶ee
5.3.1 Mod`eles additifs g¶en¶eralis¶es
5.3.1.1 Estimation des mod`eles additifs g¶en¶eralis¶es
5.3.1.2 Calcul du nombre de degr¶es de libert¶e
5.3.1.3 Tests de sous mod`eles
5.4 Caract¶erisation des MA et MG
5.4.1 Exposition sur 24 heures
5.4.1.1 Les enfants
5.4.1.2 Les adultes
5.4.2 Exposition hors p¶eriode de sommeil
5.5 Conclusion
6 Recherche de classes d’exposition
6.1 Introduction
6.2 Mesure d’¶eloignement
6.2.1 Distance euclidienne
6.2.2 Distance entre deux classes
6.3 Algorithme de la CAH
6.4 Caract¶erisation des classes des plus expos¶ees
6.4.1 Le mod`ele de r¶egression logistique
6.4.2 Estimation des param`etres du mod`ele
6.4.3 Test de signiflcativit¶e des param`etres
6.4.4 Test de sous mod`eles
6.5 Application de la classiflcation ascendante hi¶erarchique
6.5.1 Classiflcation selon les CM enregistr¶es sur 24 heures
6.5.1.1 Les enfants
6.5.1.2 Les adultes
6.5.2 Classiflcation selon les CM enregistr¶es hors sommeil
6.5.2.1 Les enfants
6.5.2.2 Les adultes
6.6 Conclusion
7 Conclusion et perspectives 156
7.1 Conclusion g¶en¶erale
7.1.1 S¶election des individus et collecte des informations
7.1.2 Estimation des expositions moyennes
7.1.3 Caract¶erisation des expositions
7.2 Perspectives
7.3 Liste des publications
Annexe1 : Complement du chapitre 4
Annexe 2 : Lettre de la DGS
Annexe 3 : Emploi du temps
Annexe 4 : Questionnaire
Bibliographie
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