INFORMATION SUR LES REGIONS ET STRUCTURES

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Le counseling ยซpost-testยป par lโ€™annonce du rรฉsultat

(1) Annonce dโ€™un rรฉsultat nรฉgatif – Rassurer le parent – Expliquer la notion de fenรชtre sรฉrologique et proposer au parent ou tuteur de refaire un test de dรฉpistage chez lโ€™enfant au bout dโ€™un ร trois mois. – Communiquer sur les stratรฉgies pouvant permettre ร  lโ€™enfant de garder son statut nรฉgatif si cโ€™est le cas en insistant sur les modalitรฉs de transmission du VIH et les moyens de prรฉvention.
(2) Annonce dโ€™un rรฉsultat positif – Informer et sโ€™assurer que le parent a compris la signification du rรฉsultat. – Respecter les รฉmotions du parent ou tuteur. – Communiquer sur le fait que รชtre infectรฉ par le VIH nโ€™est pas synonyme de sida. – Evaluer les connaissances du parentou tuteur sur lโ€™รฉpidรฉmiologie de lโ€™infection par le VIH. – Insister sur la disponibilitรฉ dโ€™une bonne prise en charge notamment par les antirรฉtroviraux (du point de vue cognitif et รฉmotionnel). – Identifier les besoins mรฉdicaux, psychosociaux et de prรฉvention immรฉdiatede lโ€™enfant. – Aider le parent ou tuteur ร  comprendre et ร  faire adopter des comportements qui minimisent les risques de transmission. – Planifier avec le parentou tuteur les modalitรฉs de son suivi de son enfant. – Evoquer le moment de lโ€™annonce du rรฉsultat ร  lโ€™enfant.
(3) Annonce dโ€™un rรฉsultat indรฉterminรฉ – Expliquer la signification du rรฉsultat. – Donner un rendez-vous dโ€™un mois pour refaire le test. – Refaire un autre test dans un centre de rรฉfรฉrence aprรจs deux tests indรฉterminรฉs.

PROBLร‰MATIQUE DE Lโ€™ACCEPTATION DU CONSEIL Dร‰PISTAGE VIH CHEZ Lโ€™ENFANT

La rรฉalisation du test chez lโ€™enfant dรฉpend du consentement des parents. Plusieurs facteurs peuvent expliquer la rรฉticence des parents. Les parents dont le statut sรฉrologique est connu sont plus susceptibles dโ€™accepter le test. Le niveau de connaissance des parents sur le VIH est aussi un facteur favorisant. Il peut aussi arriver, lorsque la mรจre donne son accord, que le pรจre sโ€™y oppose. [38]

CASCADE DE LA PTME AU Sร‰Nร‰GAL Au

Sรฉnรฉgal sur les 168 sites PTME, repartis dans les diffรฉrentes structures sanitaires, la Division de la Lutte contre le SIDA et les IST (DLSI) a rapportรฉ en 2013444010 femmes enceintes attendues parmi elles, 315934 ont bรฉnรฉficiรฉ du conseil prรฉ-test. Ceci montre que presque 30% des femmes enceintes accouchent sans connaรฎtre leur statut.

INTERRELATIONS VIH MALNUTRITION

Dร‰FINITION DE LA MALNUTRITION CHEZ Lโ€™ENFANT

Chez les enfants de moins de 5 ans, la malnutrition aiguรซ sรฉvรจre est dรฉfinie par un trรจs faible rapport poids/taille ou par des signes cliniques dโ€™oedรจme bilatรฉral prenant le godet. Une trรจs faible circonfรฉrence du milieu du bras (ou pรฉrimรจtre brachial) est aussi le signe dโ€™une malnutrition aiguรซ sรฉvรจre chez les enfants รขgรฉs de 6 ร  59 mois.

SITUATION DE LA MALNUTRITION CHEZ Lโ€™ENFANT

Selon les estimations, la malnutrition aiguรซ sรฉvรจre touche 19 millions dโ€™enfants de moins de 5 ans dans le monde et entraรฎne environ 400 000 dรฉcรจs chez les enfants chaque annรฉe.
Lโ€™infection ร  VIH et la sous-nutrition touchent souvent les mรชmes populations, en particulier dans les lieux oรน les ressources sont limitรฉes, et il est frรฉquent que les enfants infectรฉs par le VIH soient atteints de malnutrition aiguรซ modรฉrรฉe ou sรฉvรจre. Lโ€™infection ร  VIH augmente la susceptibilitรฉ ร  la diarrhรฉe persistante et aux infections opportunistes qui peuvent avoir de graves rรฉpercussions sur la santรฉ des enfants sรฉvรจrement malnutris et chez les enfants infectรฉs par le VIH qui sont atteints de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre, le risque de dรฉcรฉder au cours du traitement (de la malnutrition aiguรซ sรฉvรจre) est prรจs de trois fois plus รฉlevรฉ que chez les enfants qui sont nรฉgatifs pour le VIH.

COMORBIDITร‰ VIH MALNUTRITION

Aprรจs la rรฉunion de Durban [62], a eu lieu celle de Ouagadougou avec comme objectif gรฉnรฉral de contribuer ร  faire de la nutrition une partie intรฉgrante de la riposte globale au VIH/SIDA en Afrique de lโ€™Ouest et du Centre [21]. Ces derniรจres [21,62] ont รฉtรฉ ร  lโ€™origine de progrรจs considรฉrables tant pour comprendre les mรฉcanismes biologiques responsables de ces relations, que pour identifier les interventions nutritionnelles pouvant amรฉliorer la qualitรฉ et la durรฉe de la vie des PVVIH [13,36,63].Malgrรฉ ces progrรจs, il existe encore de nombreuses lacunes dans notre connaissance de la relation entre le VIH/sida et la nutrition, et les prestataires de santรฉ manquent encore de conseils pratiques reposant sur des faits pour guider une nutrition adรฉquate chez les personnes souffrant du VIH et du sida. [41]

RELATION VIH MALNUTRITION

Le lien entre la malnutrition et les maladies infectieuses a รฉtรฉ observรฉ bien avant que ne soit dรฉcouvert le systรจme immunitaire, c’est en 1959 que Scrimshaw a mis en รฉvidence l’interaction synergique entre malnutrition et infection et l’implication du systรจme immunitaire. [73]Cependant seuls les progrรจs rรฉalisรฉs en immunologie ont permis de mieux comprendre les interactions malnutrition-infections [37]. Fin 2010, le Programme commun des Nations Unies sur les VIH/SIDA (ONUSIDA) recensait au niveau mondial, 32 millions de personnes infectรฉes par le Virus de l’immunodรฉficience Humaine (VIH). L’Afrique totalisait ร  elle seule, 70% des cas pour une population reprรฉsentant 12,5 % de la population totale. Parallรจlement, la moitiรฉ des enfants de moins de 5 ans atteints de malnutrition prรฉsentait un dรฉficit immunitaire secondaire ร  la malnutrition augmentant leur susceptibilitรฉ aux infections. Selon Pelletier[66], la synergie entre malnutrition et maladies infectieuses expliquerait plus de la moitiรฉ des dรฉcรจs chez les enfants de moins de 5 ans. Dans les annรฉes qui suivirent la dรฉcouverte du VIH [66], il avait รฉtรฉ notรฉ que les dรฉficiences nutritionnelles pourraient jouer un rรดle important dans la pathogenรจse du SIDA mais la vรฉrification de cette hypothรจse est difficile ร  mettre en oeuvre. Quelques รฉtudes ont รฉtรฉ recensรฉes [31] concernant le rรดle รฉventuel d’une carence nutritionnelle (essentiellement vitamine A) dans la sรฉroconversion au VIH. La malnutrition, quelle que soit son origine (rรฉcoltes insuffisantes, inaccessibilitรฉ รฉconomique ou gรฉographique, modifications climatiques, conflits, etc.), en dรฉgradant le systรจme immunitaire entraรฎne une susceptibilitรฉ accrue aux infections. Inversement, un phรฉnomรจne infectieux entraรฎne de profonds changements mรฉtaboliques et une dรฉtรฉrioration de l’รฉtat nutritionnel. Le rรฉsultat est la crรฉation d’un ยซย cercle vicieuxย ยป qui entraรฎne l’enfant dans une spirale morbide (voir figure 6).

GESTION DE LA COMORBIDITร‰ MALNUTRITION /VIH

Chez les enfants atteints de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre infectรฉs par le VIH, la thรฉrapie antirรฉtrovirale doit รชtre dรฉmarrรฉe dรจs que possible aprรจs la stabilisation de complications mรฉtaboliques et la septicรฉmie.
Pour les enfants infectรฉs souffrant de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre et qui ont dรฉjร  commencรฉ les ARV, le traitement doit รชtre รฉtroitement surveillรฉ (hospitaliers et ambulatoires) dans les 6-8 premiรจres semaines pour identifier les complications mรฉtaboliques prรฉcoces et la survenue dโ€™infections opportunistes.
Les enfants atteints de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre qui sont infectรฉs par le VIH devraient รชtre gรฉrรฉs avec les mรชmes approches dโ€™alimentation thรฉrapeutique que les enfants souffrant de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre non infectรฉ par le VIH.
Les enfants infectรฉs par le VIH atteints de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre doivent recevoir une dose รฉlevรฉe de vitamine a l’admission (50 000 UI ร  200 000 UI en fonction de l’รขge) et de zinc pour la gestion de la diarrhรฉe, comme indiquรฉ pour les autres enfants atteints de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre, sauf si elles ont dรฉjร  reรงu F-75, F-100 ou des aliments thรฉrapeutiques prรชt-ร -utiliser, qui contiennent la vitamine A et le Zinc si elles sont fortifiรฉes suivent les spรฉcifications de l’OMS.
Les enfants infectรฉs par le VIH atteints de malnutrition aiguรซ sรฉvรจre chez qui la diarrhรฉe persiste, la prise en charge standard devrait รชtre รฉtudiรฉe pour exclure l’intolรฉrance aux glucides et les causes infectieuses, qui peuvent nรฉcessiter une gestion diffรฉrente, comme la modification de l’apport hydrique et animale, ou lโ€™administration des antibiotiques.

Organisation du systรจme de santรฉ au Sรฉnรฉgal

Le systรจme de santรฉ du Sรฉnรฉgal est organisรฉ selon une structure pyramidale ร  trois niveaux : central, intermรฉdiaire constituรฉ par les Rรฉgions Mรฉdicales et pรฉriphรฉrique appelรฉ district sanitaire.
En 2010, le Sรฉnรฉgal comptait 25 hรดpitaux, 75 districts sanitaires polarisant 78 Centres de Santรฉ dont 23 offrent des Soins Obstรฉtricaux dโ€™Urgence Complets (SONUC), 1 195 postes de santรฉ, 2270 cases de santรฉ et 476 maternitรฉs rurales.
Lโ€™รฉchelon pรฉriphรฉrique correspond au district sanitaire, il est assimilรฉ ร  une zone opรฉrationnelle comprenant au minimum un centre de santรฉ et un rรฉseau de postes de santรฉ. Le district sanitaire est assimilรฉ dโ€™une zone opรฉrationnelle comprenant au minimum un centre de santรฉ et un rรฉseau de postes de santรฉ. Il couvre une zone gรฉographique pouvant รฉpouser un dรฉpartement entier ou une partie dโ€™un dรฉpartement. Le Sรฉnรฉgal compte actuellement 50 districts sanitaires. Chaque district ou zone opรฉrationnelle est gรฉrรฉ par un mรฉdecin chef. Les postes de santรฉ sont implantรฉs dans les communes, les chefs-lieux de communautรฉs rurales ou les villages relativement peuplรฉs. Ils sโ€™appuient au niveau rural sur les infrastructures communautaires de villages (cases de santรฉ et maternitรฉs rurales) crรฉรฉes par les populations qui en assurent la gestion par lโ€™intermรฉdiaire des agents de santรฉ communautaires ou des matrones qui ont รฉtรฉ choisies. Les postes de santรฉ sont implantรฉs dans les communes, les communautรฉs rurales ou les villages et sont gรฉrรฉs par des infirmiers chef de poste. Ils polarisent au niveau rural des infrastructures communautaires (cases de santรฉ et maternitรฉs rurales).

Organisation de la prise en charge du VIH au Sรฉnรฉgal [23]

Vision

Il sโ€™agit dโ€™assurer les meilleures conditions pour le dรฉpistage et la prise charge holistique mรฉdicale, psychosociale et nutritionnelle ; dans un contexte dโ€™intรฉgration des services et de proximitรฉ

Principes directeurs

– Approche multisectorielle et dรฉcentralisรฉe avec lโ€™implication des comitรฉs rรฉgionaux et des comitรฉs dรฉpartementaux de lutte contre le sida.
– Engagement et leadership pour rendre plus effective l’appropriation de la riposte au VIH.
– Respect des droits humains des populations plus exposรฉes au VIH
– Prise en compte des besoins essentiels des populations prioritaires : des personnes vivant avec le VIH et des personnes les plus exposรฉes au risque
– Prise en compte de la dimension genre et รฉquitรฉ dans la riposte au VIH
– Implication de la communautรฉ
– Renforcement du systรจme de santรฉ :
– Adoption dโ€™une approche de soins intรฉgrรฉs centrรฉs sur le patient

TYPE ET QUESTIONS D’ร‰VALUATION

Type d’รฉvaluation

Lโ€™approche participative pratique a รฉtรฉ adoptรฉe du fait :
Que cโ€™est une รฉvaluation dโ€™une stratรฉgie nationale dans quelques structures de santรฉ
Cette approche peut permettre aux acteurs de mieux connaitre la stratรฉgie, mieux identifier leurs faiblesses et de mieux se lโ€™approprier.
Cette approche favorise lโ€™empowerment des prestataires
Les acteurs qui seront parties prenantes des recommandations et des prises de dรฉcisions seront plus aptes ร  les mettre en oeuvre.

Questions d’รฉvaluation

Le conseil dรฉpistage systรฉmatique du VIH chez les enfants malnutris ou hospitalisรฉs permet elle d’augmenter le nombre d’enfants positifs dans les structures de soins
Le conseil dรฉpistage systรฉmatique du VIH chez les enfants malnutris ou hospitalisรฉs est elle acceptรฉe par les parents et dans les structures de soins du Sรฉnรฉgal.

TYPE Dโ€™ร‰TUDE

Dans cette รฉtude nous avons associรฉ plusieurs approches. Il sโ€™agissait dans un premier temps dโ€™une รฉtude transversale pour mesurer la capacitรฉ des structures ร  mener un conseil dรฉpistage systรฉmatique et une prise en charge des enfants dรฉpistรฉs. Ensuite nous avons rรฉalisรฉ une รฉtude prospective descriptive รฉvaluant la sรฉropsitivitรฉ du VIH et les facteurs liรฉs ร  lโ€™acceptabilitรฉ du conseil dรฉpistage du VIH chez les enfants malnutris et ou hospitalisรฉs.

POPULATION Dโ€™ร‰TUDE

La cible de lโ€™รฉtude รฉtait constituรฉe dโ€™une part par tous les enfants reรงus dans les 9 structures sanitaires choisies ร  Dakar 5 (Hรดpital dโ€™Enfant Albert Royer, EPS de Guรฉdiawaye, Institut Pรฉdiatrique Social de Pikine, HPD, Dispensaire Saint Martin), 2 ร  Diourbel (Centre de Santรฉ de Diourbel, HR Diourbel) et ร  2 Matam (Hรดpital Ourossogui, CS Kanel). Et dโ€™autre part les prestataires intervenant dans le conseil dรฉpistage et la prise en charge des enfants malnutris ou hospitalisรฉs dans ces mรชmes structures.

ECHANTILLONNAGE

Les enfants

(1) Critรจres dโ€™inclusions
Sont inclus dans cette รฉtude, tout enfant hospitalisรฉ ou suivi dans la structure (attestรฉe par lโ€™ouverture dโ€™un dossier) aprรจs un consentement รฉclairรฉ signรฉ par un reprรฉsentant lรฉgal.
(2) Critรจres de non inclusion
Ont รฉtรฉ exclus ร  l’รฉtude tout enfant dont le tuteur lรฉgal a refusรฉ de participer ร  lโ€™รฉtude ou tout enfant dont le statut sรฉrologique est dรฉjร  connu.
Lโ€™รฉchantillonnage รฉtait exhaustif ciblant tous les enfants prรฉsentant les critรจres de sรฉlection dans la mรชme pรฉriode. Tous les enfants remplissant les critรจres de sรฉlection ont รฉtรฉ inclus.

Les prestataires

Prestataires exerรงant dans lesdites structures et chargรฉs du conseil dรฉpistage et de la prise en charge des enfants. Tous les prestataires remplissant les critรจres de sรฉlections ont รฉtรฉ inclus

Les structures

Le choix des structures est raisonnรฉ. Elles sont au nombre de 9 dont 5 ร  Dakar (Hรดpital dโ€™Enfant Albert Royer, EPS de Guรฉdiawaye, Institut Pรฉdiatrique Social de Pikine, Dispensaire Saint Martin, HPD) 2 ร  Diourbel (Centre de Santรฉ de Diourbel et HR Diourbel) et 2 ร  Matam (Hรดpital Ourossogui et CS Kanel). Tous les responsables des structures ciblรฉes ont acceptรฉ de participer ร  lโ€™รฉtude.

Recueil des donnรฉes

Les donnรฉes ont รฉtรฉ recueillies lors dโ€™un entretien individuel avec les mรจres ou tuteurs dโ€™enfants hospitalisรฉs et ceux ayant eu rendez-vous au moment de la collecte, les prestataires et les responsables de la prise en charge des enfants. Le recueil des donnรฉes sโ€™est faite sur la base de questionnaires standardisรฉs conรงus ร  cet effet. Les donnรฉes recueillies รฉtaient les suivantes :
(1) Chez les enfants
Ont รฉtรฉ recueillies des donnรฉes personnelles et des donnรฉes cliniques
๏‚ท Donnรฉes sur les caractรฉristiques personnelles : รขge, sexe, statut matrimonial des parents, nombre dโ€™enfants, taille de la famille, profession, origine gรฉographique, niveau scolaire, type dโ€™enseignement, revenu mensuel statut sรฉrologique des parents,
๏‚ท Donnรฉes cliniques : Motifs dโ€™hospitalisation, statut sรฉrologique, type de prise en charge, proposition de test aux parents
Les donnรฉes anthropomรฉtriques ont รฉtรฉ recueillies de la maniรจre suivante.
Poids
๏‚ท Matรฉriel : un matรฉriel permettant de recueillir le poids au 100 g prรฉs a รฉtรฉ utilisรฉ. Il sโ€™agit de balances plates ou de pรจse โ€“ personnes et de pรจse โ€“ bรฉbรฉs chez les participants de moins de deux ans.

SAISIE DES DONNร‰ES

Elle sโ€™est faite au fur et ร  mesure du recueil sur un masque de saisie qui a รฉtรฉ conรงue avec le logiciel Epi info pour les besoins de lโ€™รฉtude

ANALYSE DES DONNร‰ES

Lโ€™analyse des donnรฉes a รฉtรฉ rรฉalisรฉe grรขce au logiciel R. Dans un premier temps une mise ร  plat du fichier a รฉtรฉ effectuรฉe pour rechercher les donnรฉes aberrantes.
Ensuite, une analyse descriptive des variables recueillies ร  lโ€™aide des questionnaires a รฉtรฉ rรฉalisรฉe et a permis de dรฉterminer entre autres, les caractรฉristiques de la population dโ€™รฉtude. Les variables qualitatives sont exprimรฉes pourcentage, les variables continues moyenne avec son รฉcart type. Dans un second temps, la distribution de lโ€™acceptation et du rรฉsultat du test ร  lโ€™infection ร  VIH/Sida ont รฉtรฉ รฉtudiรฉs suivant certaines caractรฉristiques de la mรจre et de lโ€™enfant.

SUPERVISION

Une supervision mensuelle รฉtait organisรฉe pour sโ€™assurer du bon dรฉroulement de lโ€™รฉtude. Elle a portรฉ essentiellement sur : la disponibilitรฉ des tests et des mรฉdicaments, le conseil dรฉpistage effectif et systรฉmatique des enfants hospitalisรฉs ou malnutris, le recrutement des enfants, le rendu des rรฉsultats des enfants et le conseil dรฉpistage des parents dont les enfants sont sรฉropositifs et l’enrรดlement dans la prise en charge VIH.

CONSIDร‰RATIONS ร‰THIQUES DE Lโ€™ร‰TUDE

Cette รฉtude comporte des activitรฉs qui sโ€™appliquent directement sur des individus et pourrait trouver chez certains, des sentiments de gรชne. Des mesures ont รฉtรฉ prises dans le sens du strict respect de la confidentialitรฉ et de la dignitรฉ des personnes interrogรฉes.

Confidentialitรฉ et consentement

Dans un souci du respect des mesures contre la stigmatisation et de la discrimination de ces personnes vulnรฉrables, les dispositions utiles ont รฉtรฉ prises en vue de garantir certains droits aux enfants impliquรฉs dans lโ€™รฉtude. Les principes relatifs au consentement รฉclairรฉ et ร  la confidentialitรฉ des informations recueillies sur ces personnes et leurs familles ont รฉtรฉ respectรฉs. Dans le cadre de la technique de dรฉpistage, le droit des individus ร  lโ€™information et aux services a รฉtรฉ pris en compte.
Un consentement รฉclairรฉ a รฉtรฉ signรฉ par le parent ou le tuteur, pour les interviews. Cependant, un refus de participer ร  lโ€™รฉtude nโ€™entrainait aucune consรฉquence sur le processus de prise en charge au niveau de son site.

Mesures prรฉventives et prise en charge des cas positifs

Il รฉtait demandรฉ aux รฉquipes dโ€™orienter toute personne prรฉsentant un test positif auprรจs dโ€™un mรฉdecin responsable de prise en charge du VIH pรฉdiatrique.
La propriรฉtรฉ intellectuelle est assurรฉe par la DLSI qui va garantir la diffusion et le partage de lโ€™information.

PROCESSUS DE COMMUNICATION DES Rร‰SULTATS

Un rapport a รฉtรฉ rรฉdigรฉ et un dรฉbriefing fait avec les diffรฉrentes parties prenantes, le rapport a fait ensuite lโ€™objet dโ€™une apprรฉciation de qualitรฉ avec le partenaire UNICEF et l’รฉquipe de la DLSI. Le rapport final a รฉtรฉ diffusรฉ sous forme de prรฉsentation aux dรฉcideurs politiques, aux commanditaires, aux partenaires et ร  la communautรฉ scientifique(Poster AFRAVIH 2016). Un suivi des recommandations devrait รชtreeffectuรฉ par la DLSI.

STRATร‰GIE SUGGร‰Rร‰E POUR Lโ€™UTILISATION DES Rร‰SULTATS

Pour optimiser lโ€™utilisation des rรฉsultats, un engagement formel des parties prenantes est nรฉgociรฉ ainsi quโ€™un plan de mise en oeuvre avec le chronogramme et lโ€™identification dโ€™un responsable pour chaque recommandation.
Actuellement la stratรฉgie est dupliquรฉe dans les zones sud du Sรฉnรฉgal et l’UNICEF esten train de le tester au Tchad.

CONNAISSANCES ET MISE EN OEUVRE DE LA STRATร‰GIE

Parmi les prestataires interrogรฉs 73% connaissaient la cible de la stratรฉgie de lโ€™รฉtude, il sโ€™agissait le plus souvent dโ€™infirmier (72,7%). Seuls 18,2% nโ€™ont jamais reรงu une formation sur la prise en charge et le dรฉpistage sur le VIH/Sida. Prรจs de 67% ont fait part de disponibilitรฉ dโ€™affiche sur les signes dโ€™appel.
La moitiรฉ des prestataires proposait systรฉmatiquement le dรฉpistage devant les signes dโ€™appel sans pour autant les notifier. Plus de la moitiรฉ suivait les enfants avec une sรฉrologie positive. Parmi les prestataires interrogรฉs 73% connaissaient la cible de la stratรฉgie de lโ€™รฉtude.
7 structures sur 9 disposaient dโ€™antirรฉtroviraux et assuraient des services de prise en charge du VIH pรฉdiatrique.

APPRร‰CIATION DE LA STRATร‰GIE

Opinion des prestataires

Prรฉ de 64% des prestataires รฉtaient satisfait des indications de la stratรฉgie. 73% pensaient que la stratรฉgie nรฉcessite une rรฉorganisation de la structure.

Opinions de tuteurs

La stratรฉgie a รฉtรฉ bien apprรฉciรฉe. Les mรจres sont satisfaites de la maniรจre dont les tests ont รฉtรฉ proposรฉs par le prestataire

Insuffisances et faiblesses relevรฉes

Les outils de collecte au niveau des CREN ne prennent en compte que les informations sur le test VIH.
Les TDR VIH se sont pas disponibles au niveau des services de rรฉcupรฉration nutritionnelle ni des services d’hospitalisation. Lโ€™acheminement des รฉchantillons positifs au laboratoire pour confirmation allonge le dรฉlai de rendu des rรฉsultats.
Difficultรฉs pour les sites n’offrant pas des services de prise en charge d’assurer la rรฉfรฉrence des cas positifs.
le temps pour remplir le questionnaire constitue une surcharge de travail selon les prestataires.

Attentes et suggestions formulรฉes

Les tuteurs dรฉplorent le fait que la proposition soit tardive et suggรจrent quโ€™elle soit plus systรฉmatique. La prise en compte du VIH/Sida dans les indicateurs de survie de lโ€™enfant constitue une nรฉcessitรฉ selon les acteurs qui proposent une meilleure organisation des services et l’intรฉgration du dรฉpistage dans les outils existants (registre CREN, registre hospitalisation).

EVALUATION DE Lโ€™EFFICACITร‰ DE LA STRATร‰GIE

Lโ€™acceptabilitรฉ du dรฉpistage

Les rรฉsultats de cette รฉtude montrent que le dรฉpistage systรฉmatique est bien acceptรฉ par les accompagnateurs quelques soient le sexe, le niveau dโ€™instruction ou la zone gรฉographique. Certains accompagnants prรฉconisent mรชme que รงa soit plus prรฉcoce. Cependant ceci nรฉcessite une meilleure organisation des structures comme lโ€™ont prรฉconisรฉ certains prestataires. Une meilleure information est nรฉcessaire car la proposition nโ€™est toujours pas systรฉmatique de la part des prestataires. Des stratรฉgies doivent รชtre mises en oeuvre pour faciliter la confirmation pour les structures qui ne disposent pas de laboratoire dโ€™analyse.

La faisabilitรฉ et efficacitรฉ

Prรฉ de 64% des prestataires รฉtaient satisfaits des indications de la stratรฉgie, 73% pensaient que la stratรฉgie nรฉcessite une rรฉorganisation de la structure.
Les rรฉsultats des tests montrent une proportion de sรฉrologie positive chez 4,50% des enfants prรฉsentant un retard de croissance et 6,7% le retard modรฉrรฉ. Cependant ceci cache des disparitรฉs. Les proportions sont trรจs รฉlevรฉes chez les enfants prรฉsentant une insuffisance pondรฉrale sรฉvรจre, une malnutrition aigue sรฉvรจre, ainsi que le retard de croissance sรฉvรจre ou modรฉrรฉ. La situation est aussi plus alarmante dans certaines structures comme le CHR de Ourossogui.

LIMITES DE Lโ€™ร‰TUDE

Lโ€™ECHANTILLONNAGE

Nous avons optรฉ pour un choix raisonnรฉ dans la mesure oรน nous รฉtions limitรฉs en termes de ressources pour faire une รฉtude dans chacun des 4 axes du pays รฉpousant le profil รฉpidรฉmiologique du VIH et de la malnutrition. Nรฉanmoins nous estimons que lโ€™รฉchantillon reprรฉsente valablement le pays car prenant en compte les diffรฉrents niveaux de la pyramide sanitaire sans grande disparitรฉ par niveau en matiรจre de plateau technique ou de grande disparitรฉ sociologique entre les structures.

LA TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES

Un focus groupe aurait pu รชtre organisรฉ dans chaque structure pour un meilleur contrรดle des informations collectรฉes mais cela aurait nรฉcessitรฉ davantage de ressources matรฉrielles, financiรจres et de temps.

LA QUALITE DES DONNEES

La qualitรฉ des donnรฉes pourrait รชtre affectรฉe par la non harmonisation de lโ€™unitรฉ de mesure du poids et de la taille pour une meilleure exploitation des dossiers,

CARACTร‰RISTIQUES DE LA POPULATION Dโ€™ร‰TUDE

ACCOMPAGNANTS

Niveau รฉducatif et socioรฉconomique

Notre population dโ€™รฉtude est surtout caractรฉrisรฉe par son faible niveau dโ€™รฉducation (35%), la faiblesse de ses revenus mensuels et une forte proportion de femmes au foyer. Ces paramรจtres correspondent en rรฉalitรฉ lโ€™essentiel des dรฉterminants de lโ€™รฉpidรฉmie du VIH en Afrique au sud du Sahara, en dehors des aspects comportementaux. En effet, mรชme si les facteurs qui dรฉterminent la transmission du virus dโ€™une personne ร  une autre sont purement individuels, le caractรจre pandรฉmique de la maladie est dรป ร  des facteurs beaucoup plus complexes et globaux dont certains auteurs ont dรฉjร  รฉtudiรฉ lโ€™impact sur lโ€™รฉpidรฉmie du VIH. Ces facteurs, constants dans les sรฉries africaines, peuvent รชtre regroupรฉs en trois grandes catรฉgories : les dรฉterminants socio-รฉconomiques, les dรฉterminants socioculturels et les dรฉterminants รฉpidรฉmiologiques (20.).
La prรฉcaritรฉ socioรฉconomique rend les individus biologiquement plus vulnรฉrables ร  lโ€™infection au VIH lorsquโ€™ils sont mal nourris et/ou ont des infections parasitaires qui affaiblissent leur systรจme immunitaire.

Statut sรฉrologique des accompagnants

Sur lโ€™ensemble des accompagnants qui ont frรฉquente des structures de soins, seuls 56% se sont vus proposรฉ un test de dรฉpistage, dont respectivement 55% et 53% ont effectivement rรฉalisรฉ le test et venus retirer les rรฉsultats. Ces taux sont plus รฉlevรฉs que ceux rapportรฉs dans la littรฉrature au niveau des pays ร  moyen limitรฉs. En effet, les enquรชtes menรฉes dans douze pays fortement touchรฉs dโ€™Afrique subsaharienne ont montrรฉ que seulement 12 % des hommes et des 10 % des femmes ont bรฉnรฉficiรฉ dโ€™un dรฉpistage du VIH et en ont reรงu le rรฉsultat. Lorsque le dรฉpistage est difficilement accessible et rarement demandรฉ, peu de personnes connaissent leur statut sรฉrologique et la plupart de celles qui sont sรฉropositives nโ€™accรจdent aux services de conseil et de dรฉpistage que lorsquโ€™elles sont dรฉjร  ร  un stade avancรฉ de la maladie. (OMS/ONUSIDA/UNICEF. Vers un accรจs universel : รฉtendre les interventions prioritaires liรฉes au VIH/ SIDA dans le secteur de la santรฉ, Rapport de situation, Organisation mondiale de la Santรฉ, Programme commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA et Fonds des Nations Unies pour lโ€™enfance, Genรจve, avril 2007) (6). Mรชme si le Sรฉnรฉgal fiat partie des pays de faible prรฉvalence, lโ€™รฉpidรฉmie y est concentrรฉe, donc le risque potentielle de gรฉnรฉralisation est rรฉel eu รฉgard aux passerelles qui existent entre les groupes cibles et la population gรฉnรฉrale, dโ€™autant plus que le VIH est devenu une affaire de couple. Devant ces taux de couverture, on peut donc parler de vรฉritables occasions manquรฉes, dans un contexte dโ€™application du dรฉpistage ร  lโ€™initiative des prestataires, comme recommandรฉ par lโ€™OMS. Cโ€™est dire le besoin de la mise ร  niveau du personnel de santรฉ sur les aspects de counseling dรฉpistage.

Acceptabilitรฉ du dรฉpistage chez lโ€™enfant

La quasi-totalitรฉ de la notre population ont acceptรฉ de faire le test (98,8%). Une note une nette diffรฉrence avec les rรฉsultats obtenus dans une รฉtude rรฉalisรฉe en Cote dโ€™Ivoire oรน seulement 15% ont acceptรฉ le test(9)
Si ce fort taux รฉlevรฉ ne nous a pas permis dโ€™รฉvaluer les dรฉterminants de lโ€™acceptation dans notre รฉtude, ces derniers ont รฉtรฉ bien documentes dans la littรฉrature. Ils se trouvent รชtre multifactoriel, tenant compte entre autres de lโ€™รขge, de la situation matrimoniale des parents, du sexe, du niveau dโ€™รฉducation, de la connaissance de son propre statut sรฉrologique

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Table des matiรจres

VINTRODUCTION
PREMIERE PARTIE:
I. PARTICULARITร‰S DE Lโ€™INFECTION ร€ VIH CHEZ Lโ€™ENFANT
II. STRATร‰GIE NATIONALE DE Dร‰PISTAGE VIH CHEZ Lโ€™ENFANT
A. LES INDICATIONS DE LA Rร‰ALISATION DU TEST DE Dร‰PISTAGE AU VIH CHEZ Lโ€™ENFANT
B. ETAPES DU CONSEIL Dร‰PISTAGE
1. LE COUNSELING ยซPRE-TESTยป
2. LE COUNSELING ยซPOST-TESTยป PAR Lโ€™ANNONCE DU RESULTAT
C. PROBLร‰MATIQUE DE Lโ€™ACCEPTATION DU CONSEIL Dร‰PISTAGE VIH CHEZ Lโ€™ENFANT
D. CASCADE DE LA PTME AU Sร‰Nร‰GAL
E. ANALYSE DES GAPS DE LA PRISE EN CHARGE Pร‰DIATRIQUE AU Sร‰Nร‰GAL
III. INTERRELATIONS VIH MALNUTRITION
A. Dร‰FINITION DE LA MALNUTRITION CHEZ Lโ€™ENFANT
B. SITUATION DE LA MALNUTRITION CHEZ Lโ€™ENFANT
C. COMORBIDITร‰ VIH MALNUTRITION
D. RELATION VIH MALNUTRITION
E. GESTION DE LA COMORBIDITร‰ MALNUTRITION /VIH
DEUXIรˆME PARTIE:
I. JUSTIFICATION DE Lโ€™ร‰TUDE
A. INSUFFISANCE DES ร‰TUDES ANTร‰RIEURES
B. INTร‰RรŠT DE LA QUESTION
II. BUT ET OBJECTIFS DE Lโ€™ร‰TUDE
A. BUT DE Lโ€™ร‰TUDE
B. OBJECTIF Gร‰Nร‰RAL
C. OBJECTIFS SPร‰CIFIQUES
III. Mร‰THODE
A. CADRE Dโ€™ร‰TUDE
1. ORGANISATION DU SYSTEME DE SANTE AU SENEGAL
2. ORGANISATION DE LA PRISE EN CHARGE DU VIH AU SENEGAL
B. Dร‰ROULEMENT DE Lโ€™ร‰TUDE
1. ACTEURS ET ENJEUX
2. REPARTITION DES ROLES ENTRE MEMBRES DE Lโ€™EQUIPE
3. CHRONOGRAMME
C. LOGIQUE DE Lโ€™INTERVENTION
D. CADRE CONCEPTUEL
E. TYPE ET QUESTIONS D’ร‰VALUATION
1. TYPE D’EVALUATION
2. QUESTIONS D’EVALUATION
F. TYPE Dโ€™ร‰TUDE
G. POPULATION Dโ€™ร‰TUDE
H. ECHANTILLONNAGE
1. LES ENFANTS
2. LES PRESTATAIRES
3. LES STRUCTURES
4. RECUEIL DES DONNEES
5. TYPES DE VARIABLES ET INDICATEURS ETUDIES
I. SAISIE DES DONNร‰ES
J. ANALYSE DES DONNร‰ES
K. SUPERVISION
L. CONSIDร‰RATIONS ร‰THIQUES DE Lโ€™ร‰TUDE
1. CONFIDENTIALITE ET CONSENTEMENT
2. MESURES PREVENTIVES ET PRISE EN CHARGE DES CAS POSITIFS
M. PROCESSUS DE COMMUNICATION DES Rร‰SULTATS
N. STRATร‰GIE SUGGร‰Rร‰E POUR Lโ€™UTILISATION DES Rร‰SULTATS
IV. Rร‰SULTATS
A. Rร‰SULTATS D’ORDRE Gร‰Nร‰RAL
1. INFORMATION SUR LES REGIONS ET STRUCTURES
2. INFORMATIONS SUR Lโ€™ENFANT
3. INFORMATIONS SUR Lโ€™ACCOMPAGNANT
B. ENQUรŠTE QUANTITATIVE
1. INFORMATIONS SUR REGIONS ET STRUCTURES
2. INFORMATION SUR Lโ€™ENFANT
3. INFORMATIONS SUR Lโ€™ACCOMPAGNANT
C. ENQUรŠTE QUALITATIVE
DISCUSSIONS/COMMENTAIRES
I. DISCUSSION DES Rร‰SULTATS
A. CONNAISSANCES ET MISE EN OEUVRE DE LA STRATร‰GIE
B. APPRร‰CIATION DE LA STRATร‰GIE
1. OPINION DES PRESTATAIRES
2. OPINIONS DE TUTEURS
3. INSUFFISANCES ET FAIBLESSES RELEVEES
4. ATTENTES ET SUGGESTIONS FORMULEES
C. EVALUATION DE Lโ€™EFFICACITร‰ DE LA STRATร‰GIE
1. Lโ€™ACCEPTABILITE DU DEPISTAGE
2. LA FAISABILITE ET EFFICACITE
II. COMMENTAIRES
III. LIMITES DE Lโ€™ร‰TUDE
A. Lโ€™ECHANTILLONNAGE
B. LA TECHNIQUE DE COLLECTE DE DONNEES
C. LA QUALITE DES DONNEES
IV. CARACTร‰RISTIQUES DE LA POPULATION Dโ€™ร‰TUDE
A. ACCOMPAGNANTS
1. NIVEAU EDUCATIF ET SOCIOECONOMIQUE
2. STATUT SEROLOGIQUE DES ACCOMPAGNANTS
1. ACCEPTABILITE DU DEPISTAGE CHEZ Lโ€™ENFANT
2. DETERMINANTS DE Lโ€™ACCEPTABILITE
3. RAISONS DU REFUS
B. PRESTATAIRES ET STRUCTURES SANITAIRES
1. CONNAISSANCES ET MISE EN OEUVRE DE LA STRATEGIE
2. APPRECIATION DE LA STRATEGIE
C. EVALUATION DE Lโ€™EFFICACITE DE LA STRATEGIE
1. Lโ€™ACCEPTABILITE DU DEPISTAGE
2. LA FAISABILITE ET EFFICACITE
RECOMMANDATIONS
CONCLUSIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE

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