Historique de l’ONEA
ย ย Depuis le temps colonial, l’Energie de l’Afrique Occidentale Franรงaise (EAOF) assurait ร la fois la gestion de l’eau et de l’รฉlectricitรฉ (SANOU, 2003). En 1960, l’indรฉpendance du pays a apportรฉ beaucoup de changements dans l’entreprise. C’est ainsi qu’en 1960 il fรปt crรฉรฉe la Sociรฉtรฉ Africaine d’Electricitรฉ (S.AF.Elect) chargรฉe de la gestion de l’eau et de l’รฉnergie. Le 1 er janvier 1970 il eut une sรฉparation notable entre la gestion des tรขches relatives ร l’eau et l’รฉnergie auparavant assurรฉe par la S.AF.Elect. De cette sรฉparation la Sociรฉtรฉ Nationale de l’Eau (S.N.E) vit le jour et elle fรปt chargรฉe uniquement de la gestion de l’eau et est indรฉpendante de la S.AF.Elect. La S.N.E bรฉnรฉficiera du statut juridique de Sociรฉtรฉ Anonyme (S.A) de droit privรฉ. Le 13 janvier 1970, il eut une signature de convention pour la gestion des services de distribution d’eau entre la S.N.E et l’Etat de la Haute Volta aujourd’hui Burkina Faso. En 1976 une politique nationale de l’eau fรปt รฉlaborรฉe et en 1977 la gestion de l’eau fรปt transfรฉrรฉe dans le domaine public suivi de la crรฉation de l’qffice Nationale de l’Eau (O.N.E) le 24 avril 1977 avec un statut d’Etablissement Public ร Caractรจre Industriel et Commercial (E.P.C.LC). Le 1er novembre 1977 les activitรฉs de l’D.N.E dรฉbutรจrent par la gestion du systรจme d’approvisionnement en eau potable. En 1984/1985 il fรปt ajoutรฉ le volet assainissement dans les activitรฉs de l’O.N.E, qui deviendra ainsi le 10 octobre 1984 l’Office Nationale de l’Eau et de l’Assainissement (O.N.E.A) et hรฉritera du statut juridique de l’O.N.E le 28 juillet 1985, par le dรฉcret nO 85/387/CNRlPRES/Eau
Ressources en eau disponibles
ย ย L’ONEA ravitaille la ville de Bobo-Dioulasso en eau potable grรขce aux sources naturelles qu’il exploite. Ce sont:
ONEA.I : c’est une source localisรฉe dans la forรชt classรฉe du Kou ร une vingtaine de kilomรจtres ร l’Ouest de la ville. Elle est munie de 3 pompes รฉlectriques de 750m3/h, chacune plongรฉe ร 5m de profondeur. Seules 2 sont fonctionnelles avec un dรฉbit de 1350m3/h. La troisiรจme est en rรฉserve. Les forages FI et F2: ils ont une profondeur de 200 m chacun et รฉquipรฉs d’un tubage en acier inoxydable et de deux pompes รฉlectriques d’un dรฉbit maximal de 250m3/h chacune, plongรฉ ร 24m de profondeur pour FI et de 36m pour F2. L’ONEA dispose en plus de ces ressources, d’autres ressources inexploitรฉes:
l’ONEA II et les 2 sources รฉventuelles voisines de la Guinguette. Sur le plan รฉnergรฉtique, la station est dรฉpendante ร 100% de la Sociรฉtรฉ Nationale d’Electricitรฉ du Burkina (SONABEL).
Dispositif de traitement, de pompage et de contrรดle
– La station de Nasso est dotรฉe d’une station de traitement et d’une station de pompage.
./’ La station de traitement d’eau brute est รฉquipรฉe de :
o six ruisseleurs pour l’aรฉration de l’eau;
o six filtres contenant du haut en bas du carbonate de calcium et du sable;
o trois pompes d’eau de lavage d’une capacitรฉ de 450m3/h et 2 compresseurs d’air de lavage;
o deux รฉlectrolyseurs pour la production de l’hypochlorite de sodium (eau de javel, NaOCl) ร base du sel de cuisine (NaCI) ;
o six pompes d’injection de NaOCI pour la dรฉsinfection des eaux brutes aprรจs filtration;
o un magasin de stockage du carbonate de calcium.
./’ La station de pompage a pour but de stocker l’eau traitรฉe et de la pomper vers la ville.
Elle est munie:
o d’une bรขche de stockage d’une capacitรฉ de 1500m3;
o de 4 pompes de surface avec un dรฉbit de 385 m3/h chacune et qui refoulent l’eau stockรฉe de la bรขche vers le rรฉservoir de Bolomakotรฉ (4000m3) et vers le chรขteau de Lafiabougou (1500 m3) ;
o de 3 pompes de surface d’un dรฉbit de 350 m3 fh chacune qui refoulent l’eau vers le rรฉservoir de Barna (3000 m3).
– La station de relevage de Bolomakotรฉ dispose de 3 rรฉservoirs dont 2 de 1500 m 3 et 1 de 1000 m3; 5 pompes dont 3 de 185 m3 fh pompant l’eau vers le chรขteau de Kua (1500 m3) et 2 de 165 m3fh chacune, refoulant l’eau vers le chรขteau de Sarfalao (500 m3 ).
– La station de relevage de Barna, installรฉe en 2000 a une capacitรฉ de 3000 m3. Elle ravitaille beaucoup de localitรฉs de la ville en eau potable dont les secteurs n09, 10, 12, 13,21 et 22. Les chรขteaux d’eau de la zone cotonniรจre et de la gare ferroviaire sont hors services.
– Le laboratoire de contrรดle de qualitรฉ de l’eau sis ร Bolomakotรฉ secteur nยฐ 5, prรจs de l’Universitรฉ Catholique de l’Afrique de l’Ouestrunitรฉ Universitaire de Bobo-Dioulassoย (U.c.A.Oru.U.B), compte:
โขune section chimie gรฉnรฉrale l qui a abritรฉ l’analyse des paramรจtres physico-chimiques dont le pH, le chlore rรฉsiduel, la conductivitรฉ, le titre alcalimรฉtrique complet, la duretรฉ de la prรฉsente รฉtude. Dans cette section, les รฉquipements de laboratoires utilisรฉs รฉtaient: un pHmรจtre, la verrerie (tube ร essais, pipettes, erlenmeyer, fioles jaugรฉes, bouteilles, burette), un rรฉfrigรฉrateur, les balances analytiques, un agitateur magnรฉtique.
โขune section chimie gรฉnรฉrale II รฉquipรฉe d’un spectrophotomรจtre pour l’analyse des diffรฉrents ions (SO/-, N03-, N02-, pol-.. .), un turbidimรจtre, une รฉtuve.
โข une section microbiologique chargรฉe de l’analyse des paramรจtres bactรฉriologiques. Dans cette section, les matรฉriels utilisรฉs sont constituรฉs d’un rรฉfrigรฉrateur, des boites de pรฉtri, 2 รฉtuves, un autoclave, un distillateur, une pompe ร vide, une rampe de filtration, les membranes de filtration.
โข une section de contrรดle des eaux usรฉes. Les eaux usรฉes rejetรฉes par les industries de la ville de Bobo-Dioulasso telles que la BRAKINA, la SN-citec, la SOFIB, l’abattoir frigorifique et l’hรดpital Sourou SANOU sont collectรฉes dans un rรฉseau d’รฉgout jusqu’ร la station de traitement par lagunage, sis ร Dogonan. Ces eaux transitent dans deux bassins anaรฉrobies en parallรจles puis dans un bassin facultatif en sรฉrie avec les deux autres. Grรขce au pouvoir oxydant des microorganismes on assiste ร une รฉpuration de ces eaux usรฉes. Dans cette section les paramรจtres de pollution on รฉtรฉ analysรฉs afin de voir si les industries respectent les normes de rejet dans le rรฉseau d’รฉgout ou si les eaux issues du bassin facultatif respectent les normes de rejet dans la nature.
โข une base de donnรฉes qui permet d’enregistrer, de stocker et de traiter les rรฉsultats des analyses. Au sein de la station, existe un mini laboratoire de chimie gรฉnรฉrale, qui vรฉrifie quotidiennement et ร longueur de journรฉe le taux de chlore rรฉsiduel, le pH et la tempรฉrature de l’eau refoulรฉe vers la ville.
Paramรจtres physico-chimiques
ย ย Les eaux captรฉes et traitรฉes ร la station ONEA de Nasso sont essentiellement d’origine souterraine. Elles peuvent cependant contenir certains minรฉraux tels que les ions Fe2+ et Mn2+ ร des concentrations souvent indรฉsirables. Des analyses sont effectuรฉes quotidiennement sur l’eau brute pour la rendre potable. Ainsi un รฉchantillonnage quotidien est effectuรฉ au niveau des diffรฉrentes sources. Il consiste ร prรฉlever 1000ml d’eau dans un flacon en verre gรฉnรฉralement le matin entre 8h et Il h 30mn. Le laboratoire fait ces prรฉlรจvements le matin afin de pouvoir mener toutes les analyses quotidiennes relatives ร l’eau avant la fin de la journรฉe. Il est important d’analysรฉe les รฉchantillons les 24h qui suivent le prรฉlรจvement car la qualitรฉ microbiologique de l’eau peut subir une modification. Les รฉchantillons sont conservรฉs dans une glaciรจre et acheminรฉs au laboratoire. Le pH, la tempรฉrature, la conductivitรฉ, la turbiditรฉ, le titre hydrotimรฉtrique, le titre alcalimรฉtrique complet et le titre alcalimรฉtrique simple ont รฉtรฉ รฉvaluรฉs. En plus des analyses physico-chimiques, des analyses microbiologiques ont รฉtรฉ faites sur l’eau brute. La source ONEA 1 : L’eau de cette source ne prรฉsente aucun risque quant ร sa teneur en fer et en manganรจse. Cependant elle a une forte teneur en CO2 (160 mg/l); ceci contribue ร un abaissement de son pH (5,55 ร 5,80), d’oรน son aspect agressif. Cette eau prรฉsente aussi une faible conductivitรฉ dont la moyenne est de 52,6 J-ls/cm. Ceci traduit sans doute sa faible teneur en sels minรฉraux dissouts. Le paramรจtre turbiditรฉ est fort apprรฉciable car l’eau captรฉe est limpide avec une turbiditรฉ moyenne de 0,17 NTU (Unitรฉ Nรฉphรฉlomรฉtrique de Turbiditรฉ) alors que la norme est inferieur ร 5 NTU. L’agressivitรฉ de cette eau prรฉsente un vรฉritable problรจme pour la rรฉussite du traitement ร venir. En effet, ร un tel pH, cette eau est susceptible de subir une dรฉsinfection rapide et efficace au moyen de l’hypochlorite de sodium (NaOCl). Mais on dรฉveloppe du mรชme coup un gros risque de corrosion de toutes les parties mรฉtalliques de l’installation, notamment la tuyauterie qui est en acier. De plus, pendant la phase de minรฉralisation de l’eau par le biais de sa filtration ร travers le lit de carbonate de calcium (CaC03), la consommation de la matiรจre filtrante s’accroรฎt. Cela s’explique par le fait que l’eau agressive est plus prรฉdisposรฉe ร dissoudre le CaC03โข Alors, il est nรฉcessaire d’apporter une correction au pH de l’eau avant sa dรฉsinfection. Si au cours de la correction du pH, celui-ci atteint 8, on aura ร traiter une eau incrustante capable de rรฉagir avec le CaC03 en produisant un dรฉpรดt de calcaire appelรฉ tartre. De plus on note une diminution du pouvoir gennicide du chlore mรชme si la dose est รฉlevรฉe. La condition essentielle pour rรฉussir le traitement de l’eau, passe par la maรฎtrise de son pH. Pour obtenir une dรฉsinfection rapide et efficace de l’eau brute au moyen de 1’hypochlorite de sodium et une protection du matรฉriel tout en faisant des รฉconomies en carbonate de calcium, il convient de traiter l’eau ร des valeurs de pH proche de la neutralitรฉ. En principe, nous ne devrions pas rencontrer de difficultรฉs pour faire varier le pH de cette eau car elle a un faible titre alcalimรฉtrique complet (TAC) ainsi que le titre hydrotimรฉtrique (TH). Le TH et le TAC reprรฉsentent le pouvoir tampon de l’eau par rapport al.! pH. Alors, plus le TAC est faible et plus il sera facile de faire varier le pH et inversement. Les forages Ft et F2 : les caractรฉristiques physico-chimiques de l’eau de ces forages ne diffรจrent pas trop de celles de l’eau provenant de la source ONEA 1. A un pH moyen de 6,20 les eaux sont toujours agressives et sont รฉgalement chargรฉes en C02 agressif. Le forage FI est lรฉgรจrement conducteur avec une conductivitรฉ de 95 Ils/cm tandis que le forage F2, prรฉsente une conductivitรฉ de l 13Ils/cm. Cela est sans doute dรป au fait que le sol traversรฉ par l’eau est d’une bonne composition minรฉralogique, indice d’une minรฉralisation acceptable de cette source. La turbiditรฉ moyenne de 0,07NTU de ces 2 forages est apprรฉciable.
Etude de la demande en chlore de l’eau ร la station ONEA de Nasso.
ย ย Pour avoir une dรฉsinfection efficace d’une eau, il convient d’abord de mener une รฉtude de sa demande en chlore. Ceci est trรจs important car ร travers cette รฉtude, on parvient ร dรฉterminer exactement, la quantitรฉ de chlore qu’il faut pour dรฉtruire une flore microbienne contenue dans une quantitรฉ d’eau donnรฉe. Cette quantitรฉ de chlore doit assurer l’oxydation des matiรจres organiques et inorganiques qui peuvent รฉventuellement s’y trouver. Pour une action rรฉmanente, un taux de traitement en chlore a รฉtรฉ fixรฉ. Ce taux de traitement correspond ร la quantitรฉ de chlore exacte, qu’il faudra pour dรฉsinfecter l’eau, tout en gardant un taux de chlore rรฉsiduel, qui assurera sa protection dans le rรฉseau de distribution, jusqu’au robinet du consommateur. Protocole expรฉrimental: A un รฉchantillon de lOOOml d’eau brute aprรจs filtration a รฉtรฉ ajoutรฉ lml d’hypochlorite de sodium (NaGCl). Aprรจs avoir bien homogรฉnรฉisรฉ le mรฉlange, IOOml d’รฉchantillon a รฉtรฉ prรฉlevรฉ immรฉdiatement et dosรฉ en vu de dรฉtenniner sa teneur en chlore rรฉsiduel. Pour cela, on a versรฉ 5 ml de tampon (pH = 6,5) et 5 ml de DPD (N,N-DiรฉthylPhรฉnylรจneDiamine) dans un erlenmeyer aux quels on a ajoutรฉ IOOml d’รฉchantillon; le mรฉlange devient rouge. Le tout a รฉtรฉ titrรฉ avec la solution de sulfate d’ammonium et de fer (sel de Mohr) ร 2,82mmoVl. Soit VI le volume de la solution de sel de Mohr versรฉe pour atteindre la dรฉcoloration. Dans le cas prรฉcis VI = 5,95 ml. Aprรจs 1 heure l’รฉchantillon a รฉtรฉ de nouveau dosรฉ. Le volume V2 de la solution de sel de Mohr versรฉ pour parvenir ร la dรฉcoloration est 5,75 ml. Les titres en cWore rรฉsiduel dans les deux cas a รฉtรฉ dรฉterminรฉ en partant de la relation suivante: NI*y 1 = N2*V2 Soieot : NI, la normalitรฉ du cWore rรฉsiduel; YI, le volwne de l’รฉchantillon (100ml) ; N2, la normalitรฉ de la solution de sulfate d’ammonium et de fer (2,82mmol/l) et V2, le volume de solution de Fer II versรฉ.
NI =: (N2*V2)NI
Tempรฉrature
ย La rapiditรฉ de l’effet bactรฉricide du chlore est proportionnelle ร la tempรฉrature de l’eau. Cette stรฉrilisation est plus efficace dans des eaux ร tempรฉrature รฉlevรฉe (>25’JC). En revanche, le chlore est plus stable dans l’eau froide, donc subsiste plus longtemps, ce qui compense dans une certaine mesure la lenteur de la rรฉaction. En ce qui concerne le cas de Nasso, l’eau prรฉsente une tempรฉrature moyenne de 28,30ยฐC favorable ร la chloration. A faible concentration, -l’ingestion du chlore ne prรฉsente apparemment pas de danger, car il est neutralisรฉ par la salive. Toutefois, l’OMS recommande de ne jamais dรฉpasser une concentration de 5 mg par litre. En rรฉcapitulatif, nous pouvons retenir que le chlore sous forme d’hypochlorite de sodium est un bactรฉricide puissant ร effet rรฉmanent. La forme la plus active est l’acide hypochloreux (HOCl). L’action du chlore est fonction du pH de l’eau, de la dose et du temps de contact, de la turbiditรฉ de l’eau et de sa tempรฉrature. L’eau traitรฉe ร la station de Nasso est stockรฉe dans une bรขche de 1500 m3
โข Un dispositif de pompage assure sa distribution dans les diffรฉrents chรขteaux et les stations de relevages de la ville. De ces chรขteaux et station de relevage, toute la ville de Bobo-Dioulasso est desservie. Dans la suite du travail, il sera question d’รฉvaluer l’efficacitรฉ de la chloration ร la station de Nasso ร travers des analyses sur l’eau ร la sortie de la station et dans le rรฉseau de distribution de la ville.
Mesure du pH, de la tempรฉrature et de la conductivitรฉ.
ย ย Le pH revรชt une importance particuliรจre dans le traitement des eaux. Il joue un rรดle prรฉpondรฉrant dans l’รฉquilibre calco-carbonique. De plus sa dรฉtermination est trรจs importante pendant la phase de chloration de l’eau. Le pH requis pour une chloration efficace est celui lร qui est proche de la neutralitรฉ. A cette valeur on aura une purification de l’eau et un lรฉger entartage des tuyaux; les protรฉgeant ainsi contre la corrosion. Mode opรฉratoire: L’appareil รนtilisรฉ comporte plusieurs fonctions. Il nous mesure aussi la conductivitรฉ et la tempรฉrature de l’eau. Le protocole est le suivant :
– Rincer l’รฉlectrode avec de l’eau distillรฉe puis avec l’รฉchantillon d’eau
– Remplir le vase de mesure avec l’รฉchantillon d’eau
– Plonger l’รฉlectrode dans le vase contenant l’รฉchantillon
– Lire directement la valeur du pH et de la tempรฉrature sur l’รฉcran.
En ce qui concerne la conductivitรฉ, elle donne une idรฉe sur le niveau de la minรฉralisation de l’eau. Plus l’eau est conductrice et plus elle est minรฉralisรฉe. Pour la dรฉterminer, on rรจgle l’appareil sur la fonction de la conductivitรฉ et en utilisant l’รฉlectrode typique ร ce paramรจtre, on mesure ainsi la conductivitรฉ de l’eau comme on l’a fait pour le pH.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
1.1- Historique de l’ONEAย
1.2- Historique de l’ONENBOBO
1.3- Statut et forme juridiqueย
1.4- Objectifs et missions sociales
1.5 Organigramme de l’ONEAย
CHAPITRE II: METHODOLOGIE
II.1- Prรฉsentation du matรฉriel de la section production d’eau potableย
II.1.1- Ressource en eau disponible
II.1.2- Dispositifde traitement, de pompage et de contrรดle
II.2- Paramรจtres relatifs aux eaux brutesย
II.2.1- Paramรจtres physico-chimiques
II.2.2- Paramรจtres microbiologiques
II.3- Mรฉthode de traitement de l’eau ร la station ONEA de Nassoย
II.3.1- Gรฉnรฉralitรฉs sur la chloration de l’eau
II.3.2- Etude de la demande en chlore de l’eau ร la station ONEA de Nasso
II.4-Traitement appliquรฉ ร l’eau ร la station ONEA de Nassoย
II.4.1- Captage et adduction
II.4.2- Aรฉration
II.4.3- Filtration et minรฉralisation
II.4.4- Chloration
II.5- Dรฉtermination d’une plage optimale de pH de l’eau pour une chloration efficace ร la station ONEA de Nasso
II.6- Dรฉsinfection de l’eauย
II.6.1- Mode d’action de l’hypochlorite de sodium (NaOCl) dans la dรฉsinfection de l’eau
II.6.2- Facteurs influenรงant la chloration
II.6.2.1- Potentiel d’hydrogรจne (pH)
II.6.2.2- Dose de chlore et le temps de contact.
II.6.2.3- Turbiditรฉ
II.6.2.4- Tempรฉrature
II.7- Efficacitรฉ de la chloration ร la station ONEA de Nassoย
II.7.1- Analyse des paramรจtres physico-chimiques
II.7.1.1-Echantillonnage de l’eau
II.7.1.2- Mesure du pH, de la tempรฉrature et de la conductivitรฉ
II.7.1.3- Mesure de l’alcalinitรฉ
II.7.1.4- Mesure du titre hydrotimรฉtrique (duretรฉ)
II.7.1.5- Mesure du titre calcique (T Ca)
II.7.1.6- Dosage du chlore rรฉsidueL
II.7.1.7- Mesure de la turbiditรฉ
Il.7.2- Analyse des paramรจtres microbiologiques
II.7.2.1- Technique de filtration
II.7.2.2- Numรฉration des coliformes
CHAPITRE III : RESULTATS – DISCUSSIONS
III.1- Rรฉsultatsย
III.2- Discussionsย
III.2.1- pH
III.2.2- Turbiditรฉ
III.2.3- Conductivitรฉ
III.2.4- Titre alcalimรฉtrique complet (TAC)
III.2.5- Chlore rรฉsiduel
III.2.6- Qualitรฉ microbiologique
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
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