Depuis quelques années, le développement des technologies a pris un envol énorme. En effet, les nouvelles technologies s’intègrent dans tous les domaines que ce soient du travail et surtout des organisations. Du fait que chaque entreprise se doit d’être tout le temps dynamique face à la concurrence et aux exigences que demandent leur domaine, ce dynamisme se base sur le développement des nouvelles technologies. Cela implique l’importance de l’utilisation de ces nouvelles technologies dans une entreprise. De ces faits, les nouvelles technologies sont devenues par ailleurs des facteurs incontournables pour pouvoir mesurer l’ampleur du développement d’une entreprise. Ce terme développement englobe plusieurs parties, il y a tout d’abord la partie organisationnelle, ensuite sur le plan financier mais le plan humain n’est pas en reste. Le chercheur Michael Porter a mis au point le concept de chaîne de valeur dont le développement technologique fait partie des activités de soutien ; et d’après cet éminent chercheur en stratégie d’entreprise, les stratégies appliquées à ces différents processus de la chaîne de valeurs contribuent à l’organisation, à son avantage concurrentiel et les facteurs technologiques en jouent un rôle fondamental. C’est plus qu’évident que les apports des facteurs technologiques dans les organisations publiques et privées sont réels, multiples et incontestables comme la facilitation des tâches, la rapidité de traitement, la circulation rapide des informations, la précision des données, l’amélioration de la qualité de vie des utilisateurs, la suppression des barrières géographiques, la facilitation de la communication, la transmission des fichiers et donnant accès à un savoir quasi-illimité et l’amélioration de la qualité des produits et des services des organisations que ce soient les entreprises ou les administrations publiques.
L’implication des technologies n’a pas que des bons cotés. En effet, elle présente aussi ses propres inconvénients à cause de la course aux profits et les conséquences néfastes de la concurrence sur les marchés et la globalisation de l’économie.
Caisse d’Epargne de Madagascar dans son environnement
L’entreprise doit accorder une attention particulière à son environnement. C’est dans cette dernière, dont elle est souvent en contact, qu’elle puise toutes ses ressources nécessaires.
Historique de la Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM)
Autrefois, les ménages non familiarisés avec les banques se servaient des Caisses d’Epargnes Postales pour préserver leur revenu. Aujourd’hui, nombreuses d’entre elles deviennent indépendantes des postes et ont obtenu l’autorisation de se transformer en banque d’épargne et de crédit. Ainsi s’est formée la Caisse d’Epargne de Madagascar S.A. dont le siège social se trouve au 21, Rue Karija Tsaralalàna – 101 Antananarivo. Au capital de Ar 5 460 000 000, son numéro d’identification fiscal est le 1 050 133 28 avec une statistique 651 231 120 060 10 338 et un numéro d’immatriculation RCS 2006/80049 du 30/05/06.
La CEM a connu plusieurs mutations pour devenir l’institution financière qu’elle est aujourd’hui. Appartenant à l’Etat, elle a été créée comme Etablissement Public d’Administration (EPA) connu sous le nom de Caisse Nationale d’Epargne (CNE). Elle devient ensuite un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) sous la tutelle du Ministère des Postes et Télécommunications, et du Ministère des Finances, d’où son appellation Caisse d’Epargne de Madagascar. Sa transformation en Société Anonyme (SA) lui a permis de gagner une autonomie juridique, administrative et financière. Comme toute entreprise, les relations avec l’environnement extérieur lui sont indispensables. De ce fait, la CEM représente l’Western Union à Madagascar et elle collabore avec l’USAID.
Un nouveau logiciel CGB est mis à sa disposition dans le cadre de sa coopération avec le MCA (projet finance du programme Millenium Challenge Account).
Pour mieux suivre son historique, voici les dates marquant les principales évolutions de la CEM :
La Caisse Nationale d’Epargne a été créée par l’autorité française en Octobre 1968. La CNE était alors un service parmi d’autres de la Poste. Un décret portant la création de la CEM par le pouvoir central de la colonisation fut sortie le 03 novembre 1918. A cette époque, elle n’était encore qu’un Etablissement Public à caractère Administratif (EPA), connu sous le nom de CNE. Elle était rattachée à l’Administration de la poste et de la télécommunication et ne possédait pas d’autonomie budgétaire sauf que les placements étaient motivés par la sécurité et la rémunération des dépôts. En 1975, la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) malgache remplace la CDC française. Elle a repris la gestion des fonds collectés par la CEM. La Caisse d’Epargne devient ensuite un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial (EPIC) suivant la loi n° 85/061 du 06 mars 1985 en 1985. Elle a reçu l’autorisation à déposer ses fonds auprès de la Banque Centrale de Madagascar et d’autres institutions financières en 1987. La signature d’un accord de coopération entre la CEM et l’USAID dans le cadre du projet « Financial Market Development » (FMD) était en 1993. Cet accord de développement financier consistant à élaborer un projet d’indépendance vis-à-vis de l’Etat, c’est-à-dire, changé le statut en SA et l’orientation de la CEM vers le développement pour faire face à la concurrence. La première agence de la CEM sise à Tsaralalàna Antananarivo fut inaugurée en Mars 1995, suivie de celle de l’agence de à Fianarantsoa en décembre de la même année. L’admission de la CEM au sein de la grande famille de l’Institut Mondial des Caisses d’Epargne (IMCE) a été réalisée en 1996, lors du congrès de Tokyo. La convention collective de la CEM a été adoptée à l’unanimité par son personnel en 1997. Le mois d’Août 1998, la CEM devient le premier représentant à Madagascar de la société Américaine Western Union. Une loi transformant l’EPIC CEM en SA CEM a été promulguée en juin 2001. Et ce n’est qu’en 2008 que la CEM a été déclarée officiellement Société Anonyme, suivie du changement de son logo à l’occasion de son 90ème anniversaire.
Fonctionnement de la CEM
Le fonctionnement de la CEM montre la manière dont l’institution remplie sa fonction. Cela implique donc la détermination de ses activités, produits, objectifs et perspectives.
Activités
La Caisse d’Epargne de Madagascar est le plus ancien établissement financier d’épargne à vocation sociale et communautaire. De ce fait, elle est chargée de promouvoir l’épargne individuelle et l’éducation à l’épargne, d’offrir une gamme de services financiers au public, en particulier les petites et moyennes entreprises, et de participer aux marchés financiers .
Produits
Pour réaliser ces activités, la CEM offre 4 sortes de produits à sa clientèle : le Livret d’Epargne (LE), le Compte Spécial Epargne (CSE), le Compte Spécial Retraite (CSR) et le Will-Call ou Transfert d’argent. Le Livret d’Epargne (LE) est dédié à toutes les catégories de clients qui pourront bénéficier de ses services gratuites (sans frais de gestion de compte ni commission). Les opérations de versement et de retrait se font sur livret. Un délai de blocage de 15 jours est obligatoire avant un retrait et les intérêts créditeurs seront comptabilisés annuellement. On distingue : le LE junior SOMBINIAINA, le LE jeune MIHARY et le LE particulier MITSIMBINA Le Compte Spécial Epargne (CSE) est un compte d’épargne à terme (de maturité 12,24 et 52 semaines ou 3 mois renouvelable) matérialisé par un titre de placement pour les particuliers haut de gamme et associations. Le dépôt minimal est de 10 millions Ar avec un taux négociable variant selon le taux de marché monétaire et la durée de placement. Il existe deux sortes de Compte Spécial Retraite (CSR) : Compte Spécial Retraite Entreprise (CSRE) et Compte Spécial Retraite Particulier (CSRP). Le CSRE pour les salariés d’entreprise publique ou privée. Ce compte fonctionne par un prélèvement mensuel sur salaire par un accord entre la CEM et l’employeur. Le capital et l’intérêt cumulé annuellement (dont le taux en fonction de la cotisation et le BTA) seront servis au moment de la retraite. Le CSRP conçu pour les particuliers non salariés, sans versement exigé mais avec un dépôt minimum d’Ar 36 000 par an. Les autres conditionnalités sont les mêmes que dans le CSRE.
Le Will-Call ou Transfert d’argent permet au client d’envoyer et de recevoir de l’argent dans la plupart des agences Western Union.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I: MATERIELS ET METHODES
CHAPITRE 1 : ZONE DE L’ETUDE
Section 1 : La Caisse d’Epargne de Madagascar (CEM) dans son environnement
Section 2 : L’organisation de la CEM et du Service de l’Audit Interne au niveau de la DCI
CHAPITRE 2 : APPROCHE METHODOLOGIQUE
Section 1 : Cadre théorique
Section 2 : Cadre pratique
PARTIE II : RESULTATS
CHAPITRE 1 : ANALYSE DE DONNEES ET INFORMATIONS
Section 1 : Pratique des TIC
Section 2 : Place et finalités des TIC dans l’audit de la CEM
CHAPITRE 2 : ANALYSES DES FAITS ET PROBLEMES
Section 1 : Utilisation de la méthode SWOT
Section 2 : Analyse et recherche des causes racines
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
CHAPITRE 1 : CATALOGUE DE SOLUTIONS
Section 1 : Solutions liées au système d’information
Section 2 : Solutions liées aux problèmes techniques
CHAPITRE 2 : CHOIX DE LA SOLUTION PRIORITAIRE
Section 1 : Management moderne associant valeurs humaines et performance collective
Section 2 : Mise en œuvre
CONCLUSION GENERALE
– BIBLIOGRAPHIE
– ANNEXES