Influence de l’environnement social et familial chez les mineurs détenus

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 Historique de la prison et de la détention des mineurs à Madagascar

A Madagascar, pendant l’époque royale, il n’y avait pratiquement pas de prisons. Les prisonniers ont été enfermés dans des maisons obscures (d’où l’appellation tranomaizina), dépourvues de fenêtres et d’éclairage. La faim a été couramment, utilisée comme technique de surveillance. La mort par inanition a été nombreuse, même parmi les nobles (cas de Ratefinanahary, beau-frère de Radama Ier, décédé le 6 octobre 1828 et de Rabodosahondra son épouse, enfermée à Ambohiboahazo, laissée mourir par inanition alors qu’elle était sur le point d’accoucher). Le système de mise aux fers a été le plus utilisé pour détenir les personnes arrêtées ou condamnées surtout pendant la persécution des chrétiens. L’évasion est impossible car les prisonniers sont attachés avec des anneaux de fer forgé. Il y a eu des gadra fohy (longueur de la chaîne plus courte), et des « gadra lava » (chaîne plus longue). Le poids des chaînes dépendrait de la gravité de la peine [13].
Sous Ranavalona 1ère, le temple d’Ambatonakanga a été utilisé comme prison où sont enfermés les chrétiens avant d’être suppliciés. Avant 1896, il n’y avait que 3 prisons à Antananarivo. C’étaient Antanimora, Ampamaho (politique) et Ambohimanoro. Ces prisons ont été gardées par des agents non-salariés. En ce qui concerne Ambohimanoro, depuis 1674, des rois vaincus, détrônés ou ayant refusé de régner y ont été détenus. C’est là qu’a été emprisonné Razakatsitakatrandriana, frère ainé d’Andriamasinavalona lorsqu’il a été dépouillé de son trône. Notons en passant que la Maison de force de Nosy-Be a été construite en 1855, car cette île a été placée sous protectorat français depuis1841. Il en est de même pour la Maison centrale de Diego-Suarez qui a été construite en 1855 [13].
Pendant la colonisation, beaucoup de prisons ont été construites. Les gardes indigènes s’occupent de la surveillance des prisons de sous-préfecture. Dans les plus importants établissements, des sénégalais et des policiers malagasy ont été affectés pour la surveillance. L’arrêté n°1335 de janvier 1898 réglemente l’administration et l’organisation de la prison de Tananarive (greffe, comptabilité). La Maison de Force de Sainte-Marie a été créée par arrêté du 28 octobre 1902 : celle-ci a été abandonnée au profit de l’Armée Malagasy au début de notre indépendance [13].
La Maison de Force de Nosy-lava a été créée par arrêté du 14 octobre 1911. Tous les chefs-lieux de districts ont été dotés de prisons à partir de 1915. L’Administration pénitentiaire était rattachée à l’Administration territoriale. La surveillance des prisons était assurée par la « Force de sécurité Publique » composée en partie de:
– la Garde de Madagascar
– des Agents de Police.
Les services de l’administration pénitentiaire de Madagascar n’ont pas été rattachés au Ministère de la Justice que par la Loi n° 59-28 du 24 février 1959 alors qu’ils l’ont été en 1911 en France. Initialement, son personnel était composé par:
– une partie de l’ex-garde de Madagascar
– une partie des agents de police.
Ce n’est qu’en 1971 qu’un directeur a été nommé à la tête de l’Administration pénitentiaire, en application de l’article premier du décret n° 59-121 du 27 octobre 1959. L’humanisation de la détention et la réinsertion sociale figurent parmi les préoccupations de l’administration pénitentiaire depuis 1976. Des moyens considérables ont été déployés, notamment en matériels et outils agricoles. Par arrêté n°-1522 du 24 mars 1978 du GARDE DES SCEAUX, Ministre de la Justice, 6 établissements pénitentiaires ont été désignés pour l’exécution de la peine de mort dont Tsiafahy, Ikalamavony, Maintirano, Miandrivazo, Tamatave et Diégo-Suerez. A partir de 1979, des maisons d’arrêt ont été érigées en maisons centrales, consécutivement à l’érection des tribunaux de section en Tribunaux de Première Instance. Les évasions massives se succèdent. Les plus spectaculaires ont été celles de Tsiafahy. En effet, le gel de recrutement a durement frappé l’administration pénitentiaire de Madagascar depuis 1991 alors que celle-ci a dû faire face à une population pénale de plus en plus jeune, audacieuse et agressive [13].
De nos jours, les mineurs détenus sont repartis presque dans toutes les régions de Madagascar (figure 1).

Maison centrale d’Antanimora

Historique

Elle a été créée le 8 Janvier 1898 et se situe au centre-ville d’Antananarivo. La prison d’Antanimora tient, quant à elle, sa spécificité du fait que c’est la prison la plus surpeuplée de Madagascar (2800 détenus pour une capacité de 800), elle est souvent montrée du doigt quand il s’agit d’illustrer la surpopulation carcérale dans le pays. C’est aussi une prison organisée en de nombreux quartiers et où l’on peut constater le clivage le plus important entre couches sociales. On oscille en effet entre quartiers « populaires » honteusement surpeuplés et quartiers privilégiés destinés aux détenus aisés. Les mineurs sont séparés des adultes aussi [13].

Quartiers des mineurs

Le milieu carcéral des mineurs de genre masculin est caractérisé par des conditions de détention difficile et inadaptée : on a pu recueillir normalement 70 détenus qui se répartissent en deux chambres (A et B). Mais actuellement, la surpopulation carcérale atteint le taux de 200%, les conditions sanitaires et hygiéniques sont insuffisantes, les médicaments et les produits d’entretien ne sont pas toujours disponibles, l’alimentation est insuffisante et de mauvaise qualité [13].

Constats et difficultés rencontrées

– L’enseignement général (longue durée) proposé par certaines associations n’est pas adapté aux durées des peines purgées par les mineurs (courte durée)
– Peu d’Administration Pénitentiaire éducateur et encadreur sont convaincus par l’accompagnement des personnes détenues
– Les Administrations Pénitentiaires affectés aux quartiers mineurs ne sont pas forcément intéressées au développement des actions menées pour les causes de ces jeunes
– Peu de structure externe pour les jeunes en difficultés accepte de prendre en charge
des mineurs sortant de prison [13].

Mineurs et notion d’incarcération

Définition du mineur

Personne âgée de moins de 18 ans selon l’OMS [1,4].

Influence de l’environnement social et familial chez les mineurs détenus

Les mineurs détenus proviennent pour la plupart d’un environnement familial carencé avec des parents souvent défaillants. Pour certains professionnels, ils ont été « abimés par la vie » et déstructurés par leur parcours de vie. Dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Porcheville en région parisienne, 20% des jeunes ont perdu un parent, voire les deux. Ces adolescents arrivant dans le système carcéral présentaient de grave blessures psychiques : certains d’entre eux sont sans domicile fixe, d’autres déscolarisés ont subi diverses formes de discrimination. La majorité de ces mineurs n’auraient jamais reçu ou connu une parole ou un geste d’amour [1].
Les facteurs de risques d’incarcération liés à l’environnement du mineur sont divers et variés. Cinq facteurs peuvent ainsi être recensés : un faible autocontrôle, une valorisation de la violence, la moindre fréquence des repas en famille, des évènements de vie négatifs, et enfin le fait d’avoir pu être victime d’une infraction. L’absence de supervision parentale ainsi que le fait d’habiter un quartier à problème joue un rôle central dans le passage à l’acte délictueux. Enfin, d’autres facteurs tels qu’une fratrie nombreuse, la pauvreté ou encore le fait d’avoir un parent étranger jouent également un rôle dans le passage à l’acte. L’environnement lié à la famille constitue donc un point central. En effet, dans la mesure où la famille constitue le premier lieu de la socialisation, elle joue un rôle non négligeable dans la construction et l’évolution de l’enfant [4].Par ailleurs, les auteurs abordent également les facteurs de risque du point de vue de la personnalité du mineur. Le premier type de personnalité correspond à l’adolescent qui s’est laissé entrainer dans l’escalade de la délinquance. Cet adolescent a perdu ses repères dans un milieu familial carencé. Le second type de personnalité délinquant mais qui, du fait d’un contexte familial difficile, a connu des perturbations affectives, aggravées par l’adolescence. L’acte relève ici d’une pulsion agressive et peut ne constituer qu’un acte isolé et unique [4].
Certaines littératures montraient aussi que les hommes des classes populaires sont fortement surreprésentés parmi les détenus. Ils ont en général fait des études plus courtes. La profession des parents confirme la surreprésentation des classes de faible revenu : 47 % des pères et 31 % des mères sont ouvriers. Plus de la moitié (54 %) des mères sont inactives. La relation entre les détenus et leurs parents est fragile : un détenu sur sept est parti du domicile familial avant 15 ans. Les hommes nés à l’étranger sont plus nombreux en prison que dans l’ensemble de la population [5].En d’autres termes, les prisons sont en majeure partie peuplées par des personnes qui appartiennent aux groupes défavorisés de la population : il s’agit essentiellement de personnes provenant de la classe ouvrière, ayant un niveau de formation bas, un passé professionnel instable. On estime qu’un détenu sur trois a suivi un cycle complet d’enseignement primaire et qu’un maximum d’un détenu sur quatre a suivi l’enseignement secondaire inférieur. La plupart de ceux qui ont suivi l’enseignement secondaire (inférieur ou supérieur) ont abouti dans l’enseignement professionnel ou technique. Une partie importante de la population carcérale (12%) selon certaines sources serait partiellement ou totalement analphabète [7].
Les détenus se caractérisent par l’appartenance à une fratrie nombreuse, à un milieu populaire, par un faible niveau de qualification et un départ précoce du domicile familial et de l’école [6].
La proportion des condamnés pour affaires de stupéfiants dépassait le tiers de l’ensemble au Portugal et en Espagne, atteignait 20% pour la France et la Suède, et se situait autour de 15 % pour l’Angleterre, les Pays-Bas et l’Allemagne. En France, un prisonnier sur six, en 1998, était sans domicile fixe. En Angleterre, 43% des détenus ont abandonné l’école avant 16 ans. En Belgique, en 1997, le taux d’incarcération des étrangers était six fois plus élevé que celui des nationaux. La proportion considérable de troubles mentaux fait craindre la constitution d’un cercle vicieux « précarité-pauvreté-troubles mentaux-prison ». Une étude réalisée en France en 1997 sur des « entrants » a montré que près d’un tiers cumulaient des consommations à risque (alcool, tabac, drogues, psychotropes), et 10% nécessitaient une prise en charge psychiatrique [7].

Profil des mineurs détenus

Les profils des mineurs qui font l’objet d’une détention varient d’un cas à l’autre. Il s’agit plus souvent de garçons que de filles, qui ont vécu dans des milieux éducatifs soit très laxistes, soit extrêmement rigides [9].
Dans les deux cas de figures, il s’agit d’environnements qui ne répondaient pas ou insuffisamment aux besoins d’orientation et de sécurité des mineurs. Les difficultés ont débuté souvent dans la petite enfance, ont existé durant de nombreuses années, sans faire l’objet d’une attention particulière, pour autant qu’elles restent « gérables » et « supportables » dans le milieu familial et scolaire. Une fois adolescents, les jeunes ont d’autres possibilités de se manifester et de s’exprimer : c’est à ce moment qu’il s’avère que certains comportements ne sont plus « excusables », difficilement supportables, et qu’ils dépassent un cadre que l’on serait amené à définir de façon fort imprécise et approximative de « normal ». Les comportements qui conduisent le mineur à la prison sont des comportements transgressifs, c’est-à-dire qu’ils représentent une transgression de la loi (vol, trafic et consommation de drogues, violence à l’égard d’autres mineurs ou d’adultes, …) qui met en danger le mineur lui-même et/ou son environnement [9].
Il faut souligner que ces comportements, souvent bien identifiables, cachent une longue histoire d’événements qui ont empêché le mineur de grandir dans le respect de soi-même et d’autrui et de profiter de ses droits en termes d’éducation et de besoins. Souvent, ces mineurs n’ont pas été soutenus par leur famille, voire ont été abandonnés à eux-mêmes. Ils ont vécu dans des milieux déstructurés dans lesquels ils n’ont pas trouvé un cadre de normes et de règles, ni une réponse à leurs besoins émotionnels. Il s’agit souvent de mineurs qui ont été victimes de négligences émotionnelles, de mauvais traitements, d’abus. Les pathologies du lien qui cristallisent les difficultés, voire les impossibilités d’un mineur à construire sa personnalité dans la toute petite enfance sont fréquentes. La souffrance psychologique se double alors de comportements qui sont vécus comme troublants, gênants et transgressant des normes [9].

Effets de l’incarcération chez les mineurs et leur famille

Selon l’étude du Centre de Recherche pour l’Etude et De l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) en France, certains types d’effets induits par l’emprisonnement sont soulignés : l’isolement social du détenu (sentiment de rejet par la famille et ses amis) et de sa famille, les temps nécessaires à celle-ci pour s’occuper d’un détenu et la dégradation de l’état de santé. Une autre peine est ainsi vécue par la famille [6].
L’ensemble de ces facteurs a un impact sur l’état de santé des familles des détenus. Les rejets, les soucis financiers, les bouleversements du rythme de vie entrainent des perturbations psychologiques, de la fatigue physique et morale. Les deux tiers des parents se sentaient déprimés et nerveux, la moitié a des problèmes de sommeil. Les familles avaient un fort besoin de soutien pour faire face à l’épreuve du jugement social, de la honte, du sentiment d’impuissance. En particulier, elles étaient démunies quant à l’attitude à adopter vis-à-vis des enfants. L’avenir de la relation parents-enfants restait des questions entières [6].

Santé mentale des mineurs détenus et sa prise en charge

Santé mentale des mineurs détenus

Selon l’OMS, les mineurs constituent une phase importante de construction de l’individu d’où la nécessité de prendre en compte la santé mentale dans sa dimension globale [1].
L’incarcération augmente certains risques : des tensions liées à la promiscuité avec des gens que l’on n’a pas choisis, la peur, l’inactivité, le sentiment de déréalité, la consommation de médicaments anxiolytiques et le suicide, surtout les premières semaines. Elle induit des perturbations psychologiques dues à l’isolement, aux ruptures familiales, affectives ou professionnelles. Elle produit une perte d’estime de soi, une identité blessée et de la stigmatisation [14].
Jusqu’à présent, la santé mentale des détenus en France n’avait été étudiée, au plan national, qu’à travers une enquête généraliste, relative à la santé des entrants en prison. Trente pour cent des entrants en prison cumulaient les consommations à risque (alcool, tabac, drogues, psychotropes). Par ailleurs, hors motifs relatifs aux addictions, les médecins prescrivaient une consultation spécialisée en psychiatrie pour près d’un entrant sur dix pour les adultes, près de 12 % étaient sans domicile fixe et 54 % n’avaient pas d’activité professionnelle lors de leur entrée en détention. Lors de l’entretien d’accueil réalisé par le psychiatre du SMPR (Service Médico-Psychologique Régionale) au moins un trouble psychiatrique, de gravité plus ou moins importante, a été repéré chez 55 % des entrants : anxieux (anxiété exprimée, anxiété observée, phobies, pensées obsédantes), les troubles addictifs (tendances addictives, consommation d’alcool), les troubles psychosomatiques (incluant les troubles du sommeil et de l’alimentation) et les troubles de conduite (impulsivité, tendance au passage à l’acte, colère, conduite antisociale, excitation psychomotrice 42 %) [15].
Un entretien d’accueil est systématiquement proposé aux détenus, quel que soit le délit ou le crime pour lequel ils sont mis en examen ou condamnés. Les soins vont d’une réponse aux symptômes allégués par les patients (anxiété, insomnie, symptômes dépressifs) à une véritable prise en charge psychothérapique [2].
L’incarcération peut être le moment d’une prise de conscience de la gravité de l’intoxication et d’une prise en charge spécifique. Depuis les années 1980, les toxicomanes sont nombreux en prison. La prison a même été entrevue comme une possibilité de traiter cette population si mouvante [2].
A Madagascar, la santé mentale dans le milieu carcéral reste encore peu développée, hors programme de l’Etat, voire inexistante. Le nombre des mineurs détenus et la récidive s’accroissent. Bien qu’il y ait de programme d’éducation dans la prison des mineurs. En 2010, une étude a été effectuée à Antananarivo chez les détenus mais restée focalisée sur la condition de vie et les détresses psychologiques [11].

Prise en charge de la santé mentale des mineurs détenus

En France, la prise en charge des adolescents incarcérés pose des problèmes spécifiques : le choc de l’incarcération est en général massif, entraînant une incapacité totale de verbaliser et d’élaborer autour des faits et même de l’environnement familial. Il faut alors proposer un soutien de type maternage pour permettre au jeune de se récupérer et de retrouver des repères, ce qui pourra déboucher ultérieurement sur un travail plus psychothérapique. La collaboration avec le service éducatif auprès du tribunal est indispensable. Les psychopathes sont nombreux en prison et l’incarcération permettra aux équipes psychiatriques des suivis plus longs qu’en institution psychiatrique. Ils sont souvent incapables de s’y adapter et suscitent le rejet des équipes avec un certain talent ; c’est en prison que les psychiatres ont le plus l’occasion de rencontrer des psychopathes et d’instaurer un suivi [2].

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Table des matières

INTRODUCTION
1 PREMIERE PARTIE : RAPPELS
1.1 Historique d’une prison et notion d’incarcération
1.1.1 Prison : de son origine à l’Afrique
1.1.2 Historique de la prison et de la détention des mineurs à Madagascar
1.1.3 Maison centrale d’Antanimora
1.2 Mineurs et notion d’incarcération
1.2.1 Définition du mineur
1.2.2 Influence de l’environnement social et familial chez les mineurs détenus
1.2.3 Profil des mineurs détenus
1.2.4 Effets de l’incarcération chez les mineurs
1.3 Santé mentale des mineurs détenus et sa prise en charge
2 PARTIE II : METHODE ET RESULTATS
2.1 METHODE
2.1.1 Site de l’étude
2.1.2 Type d’étude
2.1.3 Durée d’étude
2.1.4 Période d’étude
2.1.5 Population d’étude
2.1.6 Mode de sélection
2.1.7 Mode d’échantillonnage
2.1.8 Mode de saisie et analyse des données
2.1.9 Paramètres étudiés
2.1.10 Limite de l’étude
2.1.11 Considérations éthiques
2.2 RESULTATS
2.2.1 Taux de participation
2.2.2 Caractéristique des mineurs détenus
2.2.3 Profil familial des mineurs détenus
2.2.4 Proportion des mineurs victimes de violence
2.2.5 Proportion des mineurs détenus selon la présence de troubles mentaux
2.2.6 Influence de l’environnement familial sur le comportement des mineurs détenus
2.2.7 Influences de troubles mentaux de mineurs détenus sur leur comportement
3 TROISIEME PARTIE: DISCUSSION
3.1 Caractéristique des mineurs détenus
3.1.1 Age
3.1.2 Nombre de personnes vivant dans le même foyer
3.1.3 Niveau d’étude et écoles fréquentées antérieurement par les mineurs détenus
3.1.4 Zone de résidence des mineurs
3.1.5 Antécédents des mineurs détenus
3.2 Profil familial des mineurs détenus
3.2.1 Situation matrimoniale et âge des parents
3.2.2 Niveau socio-économique de la famille
3.2.3 Niveau d’étude des parents
3.2.4 Antécédents des parents
3.3 Données générales sur la détention
3.3.1 Motifs d’incarcération des mineurs
3.3.2 Durée de détention des mineurs
3.3.3 Nombre de visite familiale mensuelle
3.4 Mineurs détenus ayant des victimes de violence chez leur famille
3.5 Mineurs détenus ayant des troubles mentaux en prison
3.6 Influence de l’environnement social et familial sur les comportements de ces mineurs
3.6.1 Relation entre antécédent des parents et comportements des mineurs
3.6.2 Relation entre niveau socioéconomique de la famille et les comportements des mineurs
3.6.3 Relation entre niveau d’étude des parents et comportements des mineurs
3.6.4 Relation entre troubles mentaux des mineurs et de leurs motifs d’incarcération
3.7 Nos suggestions
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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