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Du Marsais
César Chesneau Du Marsais (1676 – 1756) consacre sa vie à l’étude de la langue, et publie le manuel.
Exposition d’une méthode raisonnée pour apprendre la langue latine en 1722. Ce manuel, à la réputation considérable, a pour objectif d’enseigner le latin aux élèves par son usage. Le traité Des tropes publiée en 1730 est son œuvre principale et lui assure un succès des siècles durant. Cette œuvre est la consécration de Du Marsais à la langue et plus particulièrement aux figures de mots. Les figures ont un rôle considérable dans le discours, que ce discours soit au quotidien, dans la poésie ou dans le monde académique : « il n’y a rien de si naturel, de si ordinaire et de si commun que les figures dans le langage des hommes » (Des tropes, traduit par Douay-Soublin 1988 : 62). Il distingue différentes figures de mots sur la base des modifications qu’elles provoquent : « des expressions figurées (…) font d’abord connaître ce qu’on pense ; elles ont d’abord cette propriété générale qui convient à toutes les phrases et à tous les assemblages de mots, et qui consiste à signifier quelque chose, en vertu de la construction grammaticale ; mais de plus les expressions figurées ont encore une modification particulière qui leur est propre, et c’est en vertu de cette modification particulière, que l’on fait une espèce à part de chaque sorte de figure » (ibid., p. 65). Du Marsais souligne non seulement que la modification opérée dans la figure ne se fait pas tant sur le plan formel (« cette propriété générale qui convient à toutes les phrases et à tous les assemblages de mots ») que sur le plan sémantique, mais aussi que chaque spécimen a une forme qui permet de faire « une espèce à part de chaque sorte de figure ». Dès lors, elles ne constituent ni des véritables écarts au sens naturel et propre, ni des écarts sur le plan purement formel (elles s’appuient sur les mêmes constructions syntaxiques que les énoncés non figurés).
La fonction des figures est en lien avec cette interprétation, dans la mesure où elles permettent de rendre le discours plus saillant sans rompre les règles de la construction grammaticale. Elles donnent : « de la vivacité, de la force, ou de la grâce au discours ; car, outre la propriété d’exprimer les pensées, comme tous les autres assemblages de mots ; elles ont encore, si j’ose parler ainsi, de leur habit, je veux dire, de leur modification particulière, qui sert à réveiller l’attention, à plaire, ou à toucher » (Du Marsais 1988 : 66)
La métaphore est une interaction
Dans les approches précédentes, la métaphore se situe au niveau d’un mot qui dévie de son sens propre et naturel. De fait, il y a soit la substitution du mot au sens propre en un autre au sens métaphorique (Achille est un lion = Achille est courageux), soit la comparaison qui entraîne un changement forcé d’un mot au sens propre à un mot au sens figuré (Achille est un lion = Achille est
comme un lion). Dans les deux cas, le mot au sens propre a une signification immuable que le mot au sens figuré emprunte, d’où la référence à la nature parasitaire de la métaphore évoquée par Glucksberg (2001). Ajoutons que le contexte du mot métaphorique n’a que très peu d’importance : les locuteurs passent toujours par une interprétation littérale avant de procéder à une interprétation figurée, quel que soit le mécanisme en jeu. La thèse interactionnelle, en revanche, perçoit la métaphore comme impliquant des mots qui n’ont pas de sens stables. La dichotomie entre le sens littéral et le sens figuré est alors moins pertinente dès lors que les énoncés au sens figuré ne peuvent plus être considérés comme des déviances d’un sens premier et véritable. Dès lors, la métaphore nécessite une interaction entre deux idées ou référents par le biais du contexte afin d’instaurer le sens. Kleiber (1999) souligne l’importance de ces phénomènes en ces termes : « Une des hypothèses centrales de la [thèse] interactionnelle est que le mécanisme métaphorique consiste en l’interaction ou tension entre une expression employée métaphoriquement (le foyer ou véhicule) et les termes co-occurrents (le cadre ou la teneur) dans leur emploi littéral (Kleiber 1999 : 86, en italique dans le texte).
La métaphore est une structure conceptuelle
La perspective initialement proposée par George Lakoff, psychologue, et Mark Johnson, philosophe, représente un tournant dans l’étude de la métaphore (Gibbs, 1994). En adoptant une approche davantage cognitive, ils proposent de mettre la métaphore au centre des préoccupations non seulement rhétoriques ou poétiques mais aussi cognitives. Ils se sont réunis pour écrire un ouvrage paru en 1980, Metaphors we live by, traduit en 1985 sous le nom de Métaphores dans la vie quotidienne par Michel Defornel, ouvrage qui a eu un impact considérable sur la manière de considérer la métaphore (Gibbs, 1994). L’originalité de leur théorie tient à la démonstration du caractère omniprésent de la métaphore au quotidien, ce qui a un effet direct sur le type de discours dans lequel est susceptible d’apparaitre la métaphore : « La métaphore est pour la plupart d’entre nous un procédé de l’imagination poétique et de l’ornement rhétorique, elle concerne les usages extra-ordinaires plutôt qu’ordinaires. De plus, la métaphore est perçue comme caractéristique du langage, comme concernant les mots plutôt que la pensée ou l’action. Pour cette raison, la plupart des gens pensent qu’ils peuvent très bien se passer de métaphores. Nous nous sommes aperçu au contraire que la métaphore est partout présente dans la vie de tous les jours » (Lakoff et Johnson 1985 : 13).
Or il faut souligner que les métaphores qui intéressent Lakoff et Johnson sont particulièrement celles que les rhéteurs antiques considèrent comme étant employées par nécessité, c’est-à-dire les catachrèses. En effet, ces métaphores sont tellement « impliquées dans un discours ordinaire que peu de gens vont considérer comme étant au sens figuré, hormis les linguistes »47 (Littlemore et Low 2006 : 8).
Cette omniprésence de la métaphore tiendrait du fait que l’esprit humain serait structuré métaphoriquement : notre cognition serait alors partiellement structurée par des métaphores conceptuelles. Le constat central de cette théorie est expliqué en ces termes : « Notre système conceptuel ordinaire, qui nous sert à penser et à agir, est de nature fondamentalement métaphorique (…). Notre système conceptuel joue ainsi un rôle central dans la définition de notre réalité quotidienne. Si nous avons raison de suggérer qu’il est de nature largement métaphorique, alors la manière dont nous pensons, dont nous avons des expériences et dont nous menons nos activités quotidiennes dépend dans une large mesure de métaphores » (Lakoff et Johnson 1985 : 13).
Lakoff et Johnson
Si la théorie de la métaphore conceptuelle part du constat que l’esprit est structuré métaphoriquement, cela voudrait dire que la façon dont nous concevons le monde extérieur dépend des structures conceptuelles déjà en mémoire à long terme et partagées culturellement. D’un point de vue strictement cognitif, la métaphore conceptuelle est alors considérée comme un mécanisme inconscient et automatique permettant d’inférer des propriétés du domaine source sur le domaine cible par le biais de la langue (Lakoff, 1995). En conséquence, notre perception de nouveaux concepts est non seulement structurée par le biais de concepts anciens, mais l’interprétation d’énoncés du quotidien est aussi possible grâce à ces concepts. De fait, nos représentations mentales permettent à la fois de structurer la cognition (la pensée) mais aussi nos métaphores. Explicitons nos propos avec cette citation de Jean-François Dortier, grand vulgarisateur scientifique : « l’action de manger renvoie à un schéma mental de base, ou prototype, qui signifie absorption de nourriture. Ce schéma cognitif sous-jacent permet de comprendre l’usage métaphorique du mot. On peut donc utiliser le mot manger ou ses équivalents dévorer, se nourrir, avaler dans un sens détourné : avaler des kilomètres, dévorer un livre, trouver un livre indigeste, vomir ses idées, boire ses paroles… (…) le sens d’un mot n’est pas défini étroitement par ses relations aux autres mots du langage ; son sens provient du schéma mental qui lui préexiste. Et c’est la référence à ce prototype mental caché qui explique l’usage métaphorique des mots » (Dortier 2014 : 134).
En ce qui concerne le mécanisme de la métaphore, c’est-à-dire le mécanisme par lequel nous interprétons des métaphores, Lakoff et Johnson (1985) le conçoivent de la manière suivante : la métaphore « permet de comprendre quelque chose (et d’en faire l’expérience) en termes de quelque chose d’autre » (ibid., p. 15). Il s’agit d’un rapprochement entre un domaine source concret et un domaine cible abstrait, le premier permettant de structurer partiellement le deuxième. Les métaphores conceptuelles se distinguent par leur graphie en majuscule. Ainsi, lorsque nous conceptualisons le concept abstrait du temps en termes de l’argent, alors nous employons la graphie suivante : LE TEMPS, C’EST DE L’ARGENT.
La métaphore est une catégorie ad hoc
Nous terminons ce chapitre sur le mécanisme métaphorique par une approche issue des travaux en psychologie, approche qui met la catégorisation au centre des considérations (Glucksberg et Keysar, 1990 ; Glucksberg et al. 1997a ; Glucksberg et al. 1997b ; Glucksberg, 2001, 2008 ; Gernsbacher et al. 2001, Kintsch, 2000, 2001). En effet, nous sommes continuellement en train de créer des catégories, que ce soit relativement à des choses à emmener en cas d’incendie ou des choses à emmener si l’on est échoué sur une île déserte. Ces catégories ad hoc, ou des catégorisations latentes (Legallois, 2014), ne sont pas stables et peuvent être conçues selon les besoins de communication.
« La métaphore, bien avant ses fonctions rhétoriques, argumentatives, esthétiques, a pour rôle de catégoriser des objets momentanément, en les incluant dans des classes non pré- établies, elles-mêmes momentanées : la catégorisation est ad hoc dans la mesure où elle convient à une situation ou à un contexte particulier » (Legallois 2014 : 4).
Inspiré de la théorie sur les catégories ad hoc proposée par Lawrence Barsalou, le psychologue Sam Glucksberg met justement cette catégorisation ad hoc au centre des préoccupations dans la compréhension métaphorique. Dès lors, la compréhension d’une métaphore telle que ma vie est une prison nécessite la création d’une catégorie ad hoc contenant des choses désagréables et qui limitent la liberté. Le mot prison a donc une référence duelle (dual reference) et concerne la catégorie de choses désagréables et non pas exclusivement un lieu de détention au sens strict (Glucksberg, 2008).
Par conséquent, la métaphore n’est plus un phénomène déviant ou peu ordinaire dès lors que nous sommes en mesure de rapidement inclure le topique et le véhicule métaphorique dans la même catégorie superordonnée créée par le besoin de la communication. Le sens littéral n’est donc pas une étape cruciale avant d’accéder au sens figuré des métaphores dans la langue maternelle. Issue de travaux en psychologie, la théorie de l’inclusion en catégories ad hoc serait peu connue des linguistes (Legallois, 2014). Elle s’appuie effectivement sur des techniques qui permettent de chronométrer le temps mis à traiter des métaphores et des énoncés comparables au sens littéral. Sur la base de ces travaux en psychologie, il ressort dans un premier temps que la métaphore n’engage pas nécessairement le sens littéral (Glucksberg s’oppose au modèle pragmatique standard) car la lecture de métaphores n’est pas plus chronophage que la lecture des énoncés comparables au sens littéral : les lecteurs procèdent effectivement à des inclusions en catégories ad hoc de façon immédiate. Dans un deuxième temps, il ressort que le processus de catégorisation nécessite l’activation et l’inhibition de propriétés pertinentes ou non-pertinentes (Gernsbacher et al. 2001) au sein de réseaux sémantiques (Kintsch, 2000, 2001). En effet, dans une métaphore telle que mon avocat est un requin, un certain nombre de traits ou de propriétés sont moins pertinents que d’autres. Le fait que les requins nagent ou ont des ailerons est moins pertinent que leur caractère agressif (ou l’image que nous avons des requins). Certains traits (férocité, agressivité) doivent donc être mis en avant alors que d’autres doivent être mis en suspens. Le processus d’activation et de désactivation des traits du topique et du véhicule est donc central (Gernsbacher et al. 2001). De plus, ce processus engage des réseaux sémantiques dans la mémoire à long terme des locuteurs (Kintsch, 2000, 2001). Nous traiterons l’approche proposée par Glucksberg dans ce qui suit en développant les notions d’activation et de désactivation des traits pertinents au sein de réseaux sémantiques par le biais des travaux de Gernsbacher et ses collègues et par Kintsch et ses collègues. Soulignons que ces trois chercheurs conçoivent la métaphore comme une catégorie ad hoc à créer lors du traitement métaphorique.
Glucksberg
L’approche de la métaphore en tant que catégorie ad hoc est initialement proposée par Sam Glucksberg (2001, 2008) et ses collègues (Glucksberg et Keysar, 1990 ; Glucksberg et al. 1997a ; Glucksberg et al. 1997b), notamment afin de réfuter la thèse selon laquelle de la métaphore est une comparaison implicite. En effet, la métaphore diffère largement de la comparaison ou la similitude (Glucksberg (2008) emploie la notion de simile). Glucksberg propose ainsi que dans la comparaison, le véhicule (le comparateur) demeure au sens littéral ; dans l’alcool est comme une béquille, le terme de béquille n’est pas à interpréter au sens figuré (Glucksberg, 2008). Or dans le cadre d’une métaphore telle que mon avocat est un requin, le terme de requin fait maintenant partie de la catégorie des créatures qui sont féroces, agressifs et sans pitié avec l’avocat (ibid.). La comparaison ne serait donc pas à l’œuvre dans la compréhension de métaphores mais bien la catégorisation : « lorsque les gens comprennent des métaphores telles que la rage est un volcan, ils ne comparent pas la rage au volcan. Au contraire, ils comprennent la phrase comme une affirmation catégorielle. (…) Ainsi, le volcan caractérise la « catégorie des choses qui entrent en éruption de façon inattendue et qui peuvent faire des dégâts ». Cette catégorie comporte une variété de membres tels que les épidémiques, les révolutions, la rage, et ainsi de suite. La métaphore est alors appréhendée comme l’affirmation selon laquelle la rage est membre de cette catégorie. (…) Le volcan, dans ce contexte, ne signifie plus un objet physique ; il représente la catégorie dans son intégralité »53 (Gernsbacher et al. 2001 : 435, en italique dans le texte).
D’autre part, la catégorie ad hoc sera influencée par les propriétés du topique (Glucksberg et al. 1997b). Dans le cadre d’un énoncé tel que Nicolas Sarkozy est un chien d’attaque qui n’abandonne jamais, le topique, Nicolas Sarkozy, va contraindre les propriétés qui seront pertinentes pour le véhicule, le chien d’attaque. Le topique, Nicolas Sarkozy, appartient à la catégorie des homos sapiens tandis que le véhicule, le chien d’attaque, appartient à la catégorie des animaux. Or les propriétés du véhicule sont nécessairement contraintes par les propriétés du topique, ce qui signifie que la ténacité et l’agressivité de Nicolas Sarkozy vont sensiblement être les plus pertinentes. Par conséquent, le topique et le véhicule sont alors à placer dans la catégorie superordonnée de choses agressives qui ne lâchent jamais l’affaire.
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Table des matières
INTRODUCTION
1 PREMIERE PARTIE : COMPLEXITE ET DIVERSITE DE LA METAPHORE
INTRODUCTION
LE SENS FIGURE : DE LA DEVIANCE DU SENS PREMIER DES MOTS A LA SAILLANCE DU SENS
Le sens figuré est une déviance du sens premier des mots : le point de vue de la rhétorique
Le sens figuré est activé de façon indirecte : le modèle pragmatique standard
Le sens figuré est activé de façon directe : les modèles de l’accès direct
L’activation du sens figuré ou littéral dépend de la saillance : la théorie de la saillance graduelle
Bilan
QU’EST-CE QU’UNE METAPHORE ? DE LA RHETORIQUE ET DE L’ART POETIQUE AU DISCOURS
QUOTIDIEN : LA METAPHORE COMME OBJET D’ETUDE DE LA LINGUISTIQUE ET DE LA RHETORIQUE
La métaphore est une substitution basée sur la ressemblance
1.3.1.1 Aristote
1.3.1.2 Cicéron
1.3.1.3 Quintilien
1.3.1.4 Fontanier
La métaphore est une comparaison implicite
1.3.2.1 Du Marsais
La métaphore est une interaction
1.3.3.1 Richards
1.3.3.2 Black
La métaphore est une structure conceptuelle
1.3.4.1 Lakoff et Johnson
La métaphore est une catégorie ad hoc
1.3.5.1 Glucksberg
1.3.5.2 Gernsbacher
1.3.5.3 Kintsch
Bilan
LA METAPHORE, UN PHENOMENE DIVERS ET MULTIPLE
Typologie selon le degré de lexicalisation ou de conventionnalisation des métaphores
1.4.1.1 La métaphore vive ou nouvelle
1.4.1.2 La métaphore lexicalisée
1.4.1.2.1 La métaphore morte
1.4.1.2.1.1 La catachrèse
1.4.1.3 La métaphore figée
Typologie selon le foyer syntagmatique des métaphores
1.4.2.1 Métaphore à foyer nominal
1.4.2.2 Métaphore à foyer verbal
1.4.2.3 Métaphore à foyer adjectival
1.4.2.4 Autres formes
Typologie selon la fonctionnalité des métaphores
1.4.3.1 Métaphore expressive
1.4.3.2 Métaphore explicative
1.4.3.3 Métaphore argumentative ou persuasive
Bilan
BILAN GENERAL
2 DEUXIEME PARTIE : LA SAILLANCE COMME FACTEUR EXPLICATIF DE LA DIFFICULTE DU TRAITEMENT METAPHORIQUE EN LANGUE ETRANGERE
INTRODUCTION
COMPRENDRE DES METAPHORES EN L2 : LES ACQUIS DE LA PSYCHOLINGUISTIQUE SUR LE TRAITEMENT METAPHORIQUE
La saillance du sens et les disparités entre la L1 et la L2
Le biais littéral en L2
La compétence figurative
2.2.3.1 En L1
2.2.3.2 En L2
La maitrise d’une L2 et la compréhension de métaphores
2.2.4.1 Définir la maitrise d’une L2 : un concept multicompositionnel
2.2.4.2 L’âge et le niveau de maitrise
2.2.4.3 Influence de la maitrise de la L2 sur le traitement métaphorique en L2
Bilan
LES FACTEURS SUSCEPTIBLES D’EXERCER UNE INFLUENCE SUR LE DEGRE DE DIFFICULTE DES METAPHORES EN L2
Influence des dimensions psychologiques des métaphores
2.3.1.1 Les métaphores simples
2.3.1.1.1 La conventionalité ou le degré de lexicalisation
2.3.1.1.2 La familiarité
2.3.1.2 Les métaphores figées
2.3.1.2.1 La compositionnalité et la transparence sémantique
L’hypothèse de la charge cognitive dans le traitement métaphorique
2.3.2.1 La charge cognitive
2.3.2.2 La mémoire de travail en L2
2.3.2.3 La charge cognitive dans le traitement métaphorique en L2 et l’implication de la mémoire de travail
Bilan
BILAN GENERAL
3 ETUDE DU TRAITEMENT METAPHORIQUE EN FRANÇAIS L1 ET L2 : DONNEES
COMPARATIVES ET DESCRIPTIVES
INTRODUCTION
OBJECTIFS ET HYPOTHESES GENERALES DE L’ETUDE
PROTOCOLE EXPERIMENTAL
Participants
Design expérimental
3.3.2.1 Matériel expérimental
3.3.2.2 Tâches expérimentales
3.3.2.3 Digit Span Test
3.3.2.4 Le Bivalent Shape Task
3.3.2.5 La tâche de traitement de métaphores
CRITERES D’ANALYSE ET OUTILS STATISTIQUE
Variables expérimentales
3.4.1.1 Le type de participant
3.4.1.2 Le niveau de maitrise
3.4.1.3 La capacité de la mémoire de travail
3.4.1.4 Le type de métaphore
3.4.1.5 Le temps de lecture
3.4.1.6 Le temps d’interprétation
3.4.1.7 Le type de réponse
Outils statistiques
LES RESULTATS ATTENDUS
L’influence du degré de familiarité
L’influence du niveau de maitrise
L’influence des facteurs cognitifs généraux
DEROULEMENT DU PROTOCOLE EXPERIMENTAL
4 RESULTATS DE L’ETUDE
STATISTIQUES DESCRIPTIVES POUR LA PERFORMANCE GLOBALE DES DEUX GROUPES RESULTATS : DONNEES COMPARATIVES ET DESCRIPTIVES
Influence de la familiarité des métaphores en L1 et en L2 : données comparatives
4.2.1.1 Le temps de lecture
4.2.1.2 Le temps de réaction
4.2.1.3 Le taux de précision
4.2.1.4 Le temps de lecture en contexte littéral ou figuré
4.2.1.5 Le taux d’erreur au sens littéral
Influence des facteurs cognitifs généraux selon le degré de familiarité des métaphores : données descriptives
4.2.2.1 Corrélations
4.2.2.2 Le temps d’interprétation
4.2.2.3 Le taux de précision
4.2.2.4 Le taux d’erreurs au sens littéral
Influence du niveau de maitrise selon le degré de familiarité des métaphores : données descriptives
4.2.3.1 Performance globale en fonction du niveau de maitrise
4.2.3.2 Corrélations
4.2.3.3 Le temps de lecture
4.2.3.4 Le temps d’interprétation
4.2.3.5 Le taux de précision
4.2.3.6 Le temps de lecture en contexte littéral ou figuré
4.2.3.7 Le taux d’erreurs au sens littéral
BILAN GENERAL
Familiarité des métaphores selon leur forme et selon la maitrise en français L2
Biais littéral dans le traitement métaphorique selon la maitrise de la L2
Charge cognitive dans l’interprétation métaphorique
CONCLUSION
PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIE ..
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