Influence de controle de gestion dans l’amelioration de la performance financiere

Depuis longtemps, le contrôle de gestion a été conçu pour gouverner une grande entreprise en croissance et innovatrice. Il est né de la conjonction d’au moins trois facteurs : la nécessité de diriger à distance de grandes entreprises, l’emprise croissante des raisonnements économiques exigeant une mondialisation et des systèmes d’informations complexes, l’impératif d’anticipation face à la concurrence et à la taille des enjeux économiques. Ce contrôle de gestion est donc inséparable de l’apparition des grandes entreprises et de leur devenir. Le contrôle de gestion, d’origine nord-américaine ou « management control » un processus par lequel les dirigeants de l’entreprise s’assurent que les moyens sont utilisés de manière efficace et efficiente pour atteindre les objectifsfixés . D’après cette définition, il est en ressort que le contrôle de gestion nécessite la fixation des objectifs et la vérification de l’utilisation minimale des moyens de production. Il est un outil permettant de s’assurer l’amélioration de performance au sein d’une entreprise.

Depuis quelques années, la conception de contrôle de gestion a connu une certaine évolution. Le contrôle de gestion est « le processus qui relie la stratégie et sa mise en œuvre en influençant les actions de membre de l’organisation » . C’est donc un ensemble de processus fédérateurs sur lesquels la direction s’appuie pour rendre la stratégie et la vie quotidienne cohérentes. La turbulence de l’environnement politique, économique et social a accru considérablement les différents niveaux d’incertitude en matière de gestion. Diminuer l’incertitude et devenus un des points fort de contrôle de gestion. L’accent est mis sur le problème d’information et de communication. Le contrôle de gestion s’occupe davantage de la création de valeur et du système d’information .

Missions et activité de la CEM

La CEM a pour vocation l’éducation à l’épargne et la promotion de l’épargne individuelle : cala permet à la population de gérer la consommation et de préparer l’avenir. De ce fait, la CEM a la principale mission de satisfaire sa clientèle en mettant à sa disposition une large gamme de services financiers. Les principales activités de la CEM consistent à placer les épargnes collectées auprès du marché afin d’obtenir des intérêts :

➤ Le Compte de Dépôts et Consignation (CDC)
C’est un compte ouvert auprès du Trésor Public Malagasy et qui permet à la CEM de faire des placements moyennant intérêts. Les CDC constituent la principale source de revenue de la CEM.
➤ Les Bon de Trésor par Adjudication (BTA)
Les BTA permettent un financement à court terme à l’Etat, le placement de l’épargne collectée par la CEM en bon de trésor constitue un financement à l’Etat répondant à ses besoins perpétuels de financement. Le BTA est très avantageux pour la CEM étant donné que l’émetteur est l’Etat, le risque de non remboursement est minime. Le BTA permet un investissement sans risque, rentable avec des placements en liquide. Cependant, le taux d’intérêt connait une baisse considérable du fait que l’Etat ne cherche pas de financement et aussi que certaines banques sont en sur liquidation et sont prêtes à placer leurs fonds auprès du trésor à n’importe quel taux.
➤ La représentation de Western Union
Le partenariat avec la Western Union permet é la CEM d’obtenir des commissions et des gains sur la session des devises. En effet, la CEM paie les bénéficiaires des transferts avec sa propre trésorerie au sein des agences dédiées Western Union, ensuite, elle est remboursée quotidiennement et reçoit des commissions. La CEM est payée en devise par la Western Union et la conversion de ces devises en monnaie nationale lui, permet d’obtenir des gains de change.

Les produits de la CEM

La CEM produit trois types produits d’épargne :

Le livret d’épargne
Le plus ancien produit de la firme. Il est ouvert à tout type de personne : des enfants jusqu’aux personnes âgées. Pour le matérialiser, un petit carnet est donné au client. Toutes les opérations effectuées y figurent : versement, retrait et les intérêts annuels générés. Il était catégorisé en deux types : dont les intérêts sont fixés d’un taux plus élevé. Plus tard, de nouveaux produits apparaissent, au fur et à mesure que les besoins changent :

◆ Le livret épargne Junior ou « Sombiniaina » :
Matérialisé par un livret blanc, c’est un compte qui est ouvert aux enfants âgés de moins de quinze ans. Il doit contenir au minimum 5000Ar. Il a été créé dans le but d’assurer une sécurité financière de l’enfant. Aucun retrait ne doit se faire avant sa majorité. Sa rémunération est d’un taux plutôt élevé.
◆ Le livret épargne Jeune ou « Mihary » :

Comme son nom l’indique, il est destiné aux jeunes de seize à vingt-cinq ans avec un carnet rouge. Il a été créé dans l’objectif d’apprendre à ces jeunes d’économiser afin d’assurer un meilleur avenir. On peut y effectuer de retrait et le taux d’intérêt fixé varie selon la stabilité du compte.

◆ Le livret épargne Particulier ou « Mitsimbona » :
Il convient à tout type de clients : de personne adulte ou âgée, association ; qui souhaite économiser un certaine somme d’argent. Cela dans le but d’assurer le financement de projets à venir et une sécurité à l’épargne. Fixé d’un taux d’intérêt plus bas, il matérialise par un carnet gris.

Le Compte Spécial Epargne (CSE)

Ce compte nécessite un montant minimum de Ar 20 000 000. La durée de validité de ce titre s’étale par tranche de trois mois renouvelable. Le taux d’intérêt attribué aux titulaires du compte est négociable pour une période de trois, six à douze mois et dépend du taux directeur de la Banque Centrale. En général, il varie entre 6% et 9%. Toutes les agences peuvent émettre ce titre spécial.

Le Compte Spécial Retraite (CSR) 

C’est une caisse de retraite supplémentaire aux autres caisses de prévoyances ordinaires et particulièrement offerte aux salariés d’entreprises pour assurer une vieillesse tranquille et agréable. L’ouverture du compte est effectuée à partir d’une retenue mensuelle sur le salaire de l’employé et/ou par un approvisionnement systématique du compte. Le compte est rémunéré d’un taux égal à celui du compte stable du livret épargne. Arrivé à l’âge de la retraite, le cumul du capital et des intérêts sera servi au titulaire ; en cas de décès préalable, il est attribué à un bénéficiaire désigné d’avance par le titulaire du compte.

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Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : MATERIELS ET METHODES
Chapitre I : MATERIELS
Section 1 : Présentation générale de la Caisse d’Epargne de Madagascar
Section 2 : Structure organisationnelle de la CEM
Section 3 : Cadre théorique et conceptuel
Chapitre II : METHODOLOGIE DE L’ETUDE
Section 1 : Méthodes des collectes des données
Section 2 : Méthodes de traitement des données
Section 3 : Démarche des vérifications des hypothèses
PARTIE II : RESULTATS
Chapitre I : RESULTATS SUR L’APPLICATION DU CONTRÖLE DE GESTION
Section 1 : Résultats sur le fondement de l’utilisation du contrôle de gestion
Section 2 : Processus et procédure adaptés par le contrôle de gestion au sein de la CEM
Section 3 : Résultats sur l’outil de travail du contrôle de gestion
Section 4 : Résultats sur l’analyse des coûts du contrôle de gestion
Chapitre II : RESULTATS D’ENQUETE DU CONTROLE DE GESTION EN TANT QU’OUTIL D’EVALUATION
Section 1 : Evaluation au niveau de la mission
Section 2 : Evaluation des risques opérationnels
Section 3 : Estimation de risque financière
PARTIE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Chapitre I : DISCUSSIONS
Section 1 : Discussions sur la première hypothèse
Section 2 : Discussions sur la deuxième hypothèse
Section 3 : Discussions sur la validation des hypothèses
Chapitre II: RECOMMANDATIONS
Section 1 : Recommandation sur la première hypothèse
Section 2 : Recommandation sur la deuxième hypothèse
Section 3. Les actions à entreprendre
CONCLUSION GENERALE

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