Infections urinaires de l’enfant
Infection d’origine exogène = voie ascendante
La plus grande fréquence des bactériuries suggère que le mécanisme principal de la colonisation de l’arbre urinaire est la voie ascendante : La pénétration des bactéries se fait à travers le périnée, le méat urétral, l’urètre antérieur, la vulve et le vagin. Celle-ci atteigne la vessie, pénètrent dans les cellules urothéliales et s’y multiplient.. Les bactéries peuvent poursuivre leur progression ascendante dans les uretères et se diriger vers les reins. Après avoir adhéré aux cellules tubulaires rénales, les bactéries peuvent les envahir, les détruire puis gagner la circulation sanguine et être ainsi responsables de bactériémies, entraînant une réponse inflammatoire. Dans les cas les plus graves, les bactéries envahissent les reins et chez l’homme la prostate.
Symptomatologie de l’IU
L’IU se présente selon des tableaux cliniques de sévérité variable, allant de la stagnation pondérale ou d’une fièvre isolée au choc septique . [13] Les manifestations cliniques varient selon que l’infection est basse (cystite) ou haute (pyélonéphrite), une Pyélonéphrite aigue se manifeste souvent avec un Syndrome septique marqué , une fièvre très élevée, associée à une altération de l’état général, douleur abdominale en particulier lombaire , Troubles hémodynamiques et parfois des vomissements. Alors qu’une cystite se manifeste chez l’enfant par une pollakiurie, brûlures mictionnelles, dysurie et énurésie avec une fièvre absente ou modérée . [14]
La distinction clinique entre infection urinaire basse et haute n’est pas toujours aisée. Chez le nouveau-né et le nourrisson, la présentation clinique des IU est souvent très peu spécifique.
Elle l’est d’autant moins que l’enfant est plus jeune, la symptomatologie se précise de plus en plus avec l’âge.
Identification des bactéries
Pour l’identification la technique à utiliser se repose sur la morphologie des colonies complétée si besoin d’une coloration de Gram et de la recherche de l’oxydase et du catalase.Le nombre limité d’espèces microbiennes impliquées simplifie le choix de la galerie commerciale à utiliser . la production d’indole à partir de tryptophane, l’absence d’utilisation du citrate comme source de carbone et l’absence de production d’acétoïne, constituent des caractères biochimiques particuliers , qui permettent de différentier E. coli des espèces voisines .
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I. Infections urinaires de l’enfant : Généralités
1. Définition d’Infection urinaire
2. Type d’infection urinaire
2.1 Infection urinaire simple
2.2 Infection urinaire à risque de complication
2.3 Infection urinaire grave
3. Physiopathologie
3.1 Voie de pénétration des bactéries
3.2 Facteur favorisants l’IU
4. Symptomatologie de l’IU
5. Diagnostic des IU chez l’enfant
5.1 Diagnostic clinique .
5.2 Diagnostic paraclinique
II. Antibiothérapie des IU de l’enfant
1. Définition des antibiotiques
2. Structure et classification des ATB
3. Mode d’action des ATB
4. La résistance bactériennes de E. coli aux ATB
4.1 Définition de la résistance
4.2 Les types de la résistance
4.3 Les résistances aux ATB les plus rencontré chez E. coli
5. Traitement des IU chez l’enfant
Matériel et méthodes
1. Population et période d’étude
2. Critères d’inclusion et d’exclusion
3. Recueil des données
4. Réalisation de l’ECBU
4.1 Echantillonnage des urines
4.2 Examen direct
4.3 Mise en culture
4.4 Identification des bactéries
4.5 Antibiogramme
Résultats et discussion
I. Répartition générale des ECBU
II. Répartition des IU selon le service origine
III. Répartition d’IU selon Le sexe
IV. Répartition d’IU selon l’âge
V. Répartition selon l’âge et le sexe
VI. Répartition d’IU selon les souches bactériennes isolées
VII. Profil de résistance des E. coli isolées
Conclusion générale
Références bibliographiques
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