INFECTION PAR LE VIRUS RESPIRATOIRE SYNCYTIAL BOVIN

INFECTION PAR LE VIRUS RESPIRATOIRE SYNCYTIAL BOVIN

LA VIROLOGIE DU VIRUS RESPIRATOIRE SYNCYTIAL BOVIN

Taxonomie

Le VRSB est un virus à ARN de polarité négative, qui appartient à l’ordre des Mononegavirales.
L’ordre des Mononegavirales est subdivisé en 4 familles différenciées selon des critères morphologiques et structuraux : la famille des Rhabdoviridae à laquelle appartiennent le virus de la Stomatite Vésiculeuse et le virus Rabique, la famille des Filoviridae dont l’unique genre Filovirus comprend le virus Ebola, la famille des Bornaviridae avec le virus de la maladie de Borna et la famille des Paramyxoviridae à laquelle appartient le VRSB.
La famille des Paramyxoviridae est divisée en 2 sous-familles : les Paramyxovirinae et les Pneumovirinae. La sous-famille des Pneumovirinae comprend 2 genres dont le genre Pneumovirus (Photo 1) auquel appartiennent le VRSH, le VRSB (Figure 1), le pneumovirus de la souris et les virus respiratoires syncytiaux caprin (VRSC) et ovin (VRSO).

Propriétés physico-chimiques
Le VRSB n’est pas un virus résistant dans le milieu extérieur. Son infectiosité est détruite en 30 minutes à 56 °C et quelques heures à 37 °C (Paccaud, 1970). L’infectiosité du virus est maintenue pendant des mois voire des années, si le virus est conservé à – 80 °C ou à – 196 °C (Inaba, 1973).

Structure et génome
La structure du VRSB en microscopie électronique est variable, le virus étant fréquemment observé sous forme filamenteuse (diamètre de 60-110 nm) ou arrondie (diamètre de 100-350 nm) (Figure 1). Les particules virales du VRSB peuvent, à l’aide de ponts, former un réseau (Belanger, 1988). Cependant, cette structure n’a pas de fonction précise connue.Le VRSB est un virus enveloppé contenant une nucléocapside de symétrie hélicoïdale. L’enveloppe virale est une bicouche lipidique formée autour du virion lors de sa fusion avec la membrane cytoplasmique de la cellule. Les protéines retrouvées sur cette enveloppe forment à sa surface des spicules de 11 à 20 nm de long.
La nucléocapside a un diamètre compris entre 12 et 25 nm (Ulloa, 1998). Elle est constituée de la nucléoprotéine (N), de la phosphoprotéine (P), de la polymérase (L) et d’une protéine de matrice (M2), protégeant l’ARN génomique.Le génome du VRSB est un brin d’ARN simple de polarité négative non segmenté, qui comprend environ 15 140 nucléotides et 10 gènes .
Le génome du VRSB est très proche de celui du VRSH. Ainsi, à partir des connaissances sur le VRSB et le VRSH, l’organisation du génome viral est la suivante :
– En 3’, une région « leader », extra génique, de 44 nucléotides qui contient vraisemblablement un promoteur viral majeur (Mink, 1991).
– En 5’, après le gène L, une région « trailer » qui est constituée de 155 nucléotides (Mink, 1991).
– Deux segments nucléotidiques agissant en Cis et localisés entre 5’ et 3’ qui paraissent indispensables pour la transcription, la réplication et l’assemblage viral. En 3’, cette région est constituée de 88 nucléotides, comprenant la région « leader », le signal d’initiation de transcription du gène codant pour la protéine non structurale (NS1) et son extrémité non codante (Zamora, 1992). En 5’, cette région est constituée de 192 nucléotides, incluant l’extrémité 5’ non codante du gène de la polymérase, le signal de terminaison de transcription, ainsi que l’extrémité 5’ extra génique du génome (Yunus, 1998).
– Entre les régions 5’ et 3’, 88 % du génome est codant. Dix gènes ont été identifiés pour le VRSH et le VRSB. Chaque gène débute par un signal d’initiation de transcription, dont la séquence est conservée sur presque tous les gènes chez le VRSB (Zamora, 1992).
Chaque gène se termine par un signal de terminaison, qui ordonne la fin de la transcription et la polyadénylation. Ce signal de terminaison est semi conservé entre chaque gène et a une longueur de 12 à 13 nucléotides. Les 9 premiers gènes sont non chevauchants et séparés par des régions de longueur de 1 à 52 nucléotides. Les gènes M2 et L se chevauchent sur 67 nucléotides. Chez le VRSH, ce chevauchement aurait une fonction régulatrice de la transcription de la polymérase (Collins, 1987).

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Table des matières

LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES PHOTOGRAPHIES
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I. LA VIROLOGIE DU VIRUS RESPIRATOIRE SYNCYTIAL BOVIN
I.1. Taxonomie
I.2. Propriétés physico-chimiques
I.3. Structure et génome
I.4. Protéines virales
II. INFECTION PAR LE VIRUS RESPIRATOIRE SYNCYTIAL BOVIN
II.1. Epidémiologie
II.1.1. Les espèces sensibles
II.1.2. La sensibilité des bovins
II.1.3. Prévalence de l’infection
II.1.4. Mortalité et morbidité des bovins
II.1.5. Les voies de transmission
II.1.6. Saisonnalité de l’infection et persistance virale
II.1.7. Facteurs favorisants
II.2. Signes cliniques et lésions
II.2.1. Les signes cliniques
II.2.2. Les lésions
5 II.3. Immunité
II.3.1. Les structures immunogènes
II.3.2. Réponse immunitaire humorale
II.3.2.1. Cinétique des anticorps
II.3.2.2. Anticorps sériques
II.3.2.3. Anticorps locaux
II.3.3. Réponse immunitaire cellulaire
II.4. Pouvoir pathogène
II.4.1. Cinétique de l’infection
II.4.2. Cibles cellulaires
II.4.3. Les mécanismes pathogéniques
II.4.3.1. Pathogénie
II.4.3.2. Immunopathogénie
II.5. Diagnostic de l’infection par le VRSB
II.5.1. Généralités
II.5.2. Animal vivant
II.5.2.1. Sérologie : recherche indirecte
II.5.2.2. Virologie : recherche directe
II.5.3. Animal mort
III. VACCINATION CONTRE LE VRSB ET EVOLUTION VIRALE
III.1. Vaccination
III.1.1. Innocuité
III.1.2. Activité et réponse immunitaire
III.1.3. Variabilité antigénique et vaccination
III.1.4. Immunité passive et vaccination
III.1.5. La vaccination anti-VRSB en France
III.1.6. Les vaccins du futur (recombinants et à ADN)
III.2. Variabilité du VRSB
III.2.1. Réactivité croisée avec des anticorps monoclonaux dirigés contre la glycoprotéine G
III.2.2. Analyse comparative du génome des différentes souches de virus respiratoire syncytial bovin.
III.2.3. Notion de quasi-espèce et potentiel d’adaptation
III.2.4. Bilan sur la variabilité du VRSB
DEUXIEME PARTIE : EXPERIMENTATION ANIMALE
I. MATERIEL ET METHODES
I.1. Préparation de l’inoculum viral
I.1.1. Cultures cellulaires
I.1.2. Isolement des souches virales
I.1.2.1. Isolement de la souche virale 3761.
I.1.2.2. Isolement de la souche virale 220/69
I.1.3. Titrage des souches virales
I.1.4. Préparation des souches virales
I.1.5. Inoculum final
I.2. Expérimentation animale
I.2.1. Animaux et entretien des animaux
I.2.2. Infection expérimentale
I.2.3. Suivi expérimental
I.3. Tests sérologiques
I.4. Techniques de suivi virologique
I.4.1. Immunocapture (antigène)
I.4.2. RT-PCR discriminative quantitative (ARN viral)
I.4.2.1. Détermination des séquences complètes des génomes viraux des souches 3761 et 220/69
I.4.2.2. Sélection d’amorces discriminatives pour les souches 3761 P3,2 et 220/69 H4b (1ère étape)
ication des génomes viraux des souches 3761 et 220/69 à l’aide des amorces discriminatives : vérification de la spécificité des amorces
I.4.2.4. Validation de la PCR discriminative quantitative
I.4.2.4.1. Construction des plasmides de référence pour la réalisation de la gamme
I.4.2.4.2. Analyse des courbes étalons
I.4.2.4.3. Analyse des courbes de dénaturation
I.4.2.4.4. Spécificité et sensibilité de la PCR discriminative
I.4.2.4.5. Amplification sur des échantillons biologiques après validation
II. RESULTATS
II.1. Résultats du suivi clinique
II.1.1. Observations cliniques
II.1.2. Scores cliniques moyens
II.1.3. Température rectale et fréquence respiratoire
II.1.3.1. Courbes de température rectale
II.1.3.2. Courbes de fréquence respiratoire
II.2. Résultats lésionnels
II.3. Suivi virologique
II.3.1. Immunocapture d’antigènes
II.3.2. RT-PCR discriminative sur les écouvillons nasaux
II.3.3. RT-PCR discriminative et quantitative totale sur N sur les LBA
II.4. Suivi immunologique
II.4.1. Réponse sérologique
II.4.2. Réponse sérologique des Ig M
DISCUSSION
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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