Structure et organisation gรฉnomique des VIH
ย ย ย ย ย ย ย ย Les VIH-1 et VIH-2 sont similaires au point de vue structurel. Seuls varient les poids molรฉculaires des protรฉines et enzymes qui les constituent. Les VIH sont des virus ร ARN (+) monocatรฉnaire diploรฏde, ร capside complexe et enveloppรฉs . En microscopie รฉlectronique, ils se prรฉsentent comme des particules de 80 ร 100 nanomรจtres de diamรจtre avec une enveloppe hรฉrissรฉe de spicules. Lโenveloppe virale dรฉrive par bourgeonnement de la cellule hรดte. Elle est donc formรฉe dโune double couche lipidique. Elle porte ร sa surface externe des glycoprotรฉines dโorigine virale qui permettront la reconnaissance et lโattachement du virus ร une nouvelle cellule hรดte, cโest la gp 120. Une autre glycoprotรฉine traverse la double couche lipidique et est liรฉe par des liaisons faibles ร la gp 120, lโensemble faisant saillie ร la surface du virus sous forme de spicules. Cette glycoprotรฉine transmembranaire est appelรฉe gp 41. Lโenveloppe virale est enfin tapissรฉe sur sa face interne par une couche protรฉique appelรฉe matrice. La matrice amorce le processus de bourgeonnement en se mettant en place sous la membrane cytoplasmique. La capside du VIH de forme conique tronquรฉe protรจge le gรฉnome. Elle est constituรฉe de la protรฉine interne p 24 CA, dite majeure car cโest la plus abondante. La p 17 MA est plus externe et associรฉe ร la protรฉase. Le core viral contient 2 molรฉcules dโARN identiques, des protรฉines et des enzymes virales : la transcriptase inverse, lโintรฉgrase, la protรฉase. Comme tous les Rรฉtrovirus, les VIH ont trois gรจnes de structure : gag , pol et env, codant respectivement les protรฉines internes, les trois enzymes virales et les glycoprotรฉines de lโenveloppe. La prรฉsence dโau moins six gรจnes supplรฉmentaires leur confรจre une organisation gรฉnomique complexe : tat, rev, nef, vif, vpr et vpu. Ces derniers sโexpriment au cours du cycle de rรฉplication viral. Lโhomologie globale entre VIH-1 et VIH-2 est de lโordre de 50%.
Modes de transmission
3 principaux modes de transmission ont รฉtรฉ identifiรฉs :
– la transmission par voie sexuelle ;
– la transmission par le sang et ses dรฉrivรฉs ;
– la transmission verticale. (51)
A Madagascar, la transmission sโรฉtait faite par voie sexuelle dans 96,8 % des cas en 1995. On estimait ร 2,4 % les transmissions verticales et 0,8 % les transmissions par voie sanguine (52).
a) La transmission sexuelle du VIH se fait par les muqueuses buccale, gรฉnitale ou rectale ร la faveur dโun contact avec des secrรฉtions sexuelles ou du sang contenant du virus (forte concentration du VIH dans le tractus gรฉnital). Les muqueuses ont en effet une certaine permรฉabilitรฉ vis ร vis du VIH (on peut retrouver des cellules infectรฉes dans la sous-muqueuse aprรจs exposition non traumatique de la muqueuse vaginale). La muqueuse rectale ร รฉpithรฉlium monocellulaire est la plus susceptible ร lโinfection. Ainsi, les rapports ano-gรฉnitaux (sodomie) reprรฉsentent le risque majeur dโinfection par voie sexuelle. Lโestimation du risque de contamination pour les diffรฉrents modes de transmission est difficile du point de vue mรฉthodologique. Elle repose sur peu dโรฉtudes et donne des moyennes qui peuvent beaucoup varier selon la prรฉsence ou non de facteurs de risque. Pour un rapport anal rรฉceptif (pรฉnรฉtration par un partenaire VIH+) le risque est estimรฉ de 0,5% ร 3% (53) (54) et pour un rapport anal insertif (pรฉnรฉtration dโune personne exposรฉe par un partenaire VIH + ou de statut inconnu) de 0,01% ร 0,18% (54). Par contre les risques de transmission au cours de rapports vaginaux seraient 10 fois infรฉrieurs ร ceux au cours dโun rapport anal (Halperin, Barcelone 2002). Les risques de transmission au cours dโun rapport vaginal entre dโune part un homme contaminรฉ et une femme et dโautre part une femme contaminรฉe et un homme sont respectivement de 0,15% et 0,09% (55). Les femmes sont donc plus vulnรฉrables ร lโinfection que les hommes au cours de ce type de rapports. Enfin, la transmission au cours des rapports oro-gรฉnitaux est รฉgalement possible, quoique plus faible. Les facteurs augmentant les risques de transmission sexuelle sont :
๏ง Pour le partenaire infectรฉ : charge virale plasmatique รฉlevรฉe, immunodรฉficience (CD4 < 200, Ag p24 +), primo-infection, pathologie opportuniste en cours, stade avancรฉ de la maladie.
๏ง Lโinfection ou la lรฉsion gรฉnitale : chez le partenaire infectรฉ augmente lโinfectiositรฉ et chez la personne exposรฉe augmente la susceptibilitรฉ (la prรฉsence dโulcรจres gรฉnitaux multiplie de 1 ร 7 fois le risque).
๏ง Pour le partenaire exposรฉ : les saignements au cours dโun rapport sexuel, lโectopie du col de lโutรฉrus ainsi que les menstruations chez la femme.
Les facteurs diminuant les risques de transmission sexuelle sont : le traitement antirรฉtroviral (56) et la circoncision pour les hommes (57) (58) (59) (60). Cette derniรจre est recommandรฉe depuis mars 2007 par lโOMS pour rรฉduire les risques de transmission du VIH (61) (62), mais augmenterait les risques dโinfection pour les femmes durant la pรฉriode de cicatrisation (63).
b) La transmission par le sang et ses dรฉrivรฉs est surtout liรฉe aux mauvaises conditions dโasepsie au cours des actes chez les ยซ guรฉrisseurs ยป par exemple, ou en milieu hospitalier et aux transfusions de sang contaminรฉ, voire certains rites (ยซ fatidra ยป) et coutumes. Des efforts importants sont fournis depuis les annรฉes 80 pour arriver ร sรฉcuriser les banques de sang. Mais on estimait encore en 2002 que 10 % des cas dโinfection รฉtaient dus ร des transfusions de sang ou ร lโusage de matรฉriel non stรฉrilisรฉ (64). Notons que lโusage des drogues injectables est exceptionnel en Afrique Subsaharienne.
c) la transmission verticale du virus, cโest-ร -dire de la mรจre ร lโenfant (voir III.3) Nota bene : Il faut savoir que chez lโhumain, le virus peut รชtre isolรฉ dans :
โข sang, sperme, sรฉcrรฉtions vaginales ;
โข lait maternel;
โข LCR, liquide pleural, LBA, liquide amniotique ; mais il nโy a aucune sรฉroconversion documentรฉe chez le personnel de santรฉ par ce type de liquide si non souillรฉ par du sang ;
โข autres liquides biologiques: salive, larmes, urines ; mais faible concentration du VIH et prรฉsence de composants inactivant le virus, dโoรน un risque quasi nul.
Prise en charge de lโinfection par le VIH
Buts
๏ ยซ Lโobjectif principal du traitement antirรฉtroviral est de diminuer la morbiditรฉ et la mortalitรฉ de lโinfection par le VIH en restaurant un nombre de lymphocytes CD4 supรฉrieur ร 500 /mm3. ยป (96). Cela passe par la ยซ rรฉduction maximale de la rรฉplication virale, garant principal de la durabilitรฉ de lโeffet antirรฉtroviral, de la restauration des fonctions immunitaires et de lโabsence de dรฉveloppement de la rรฉsistance du virus en prรฉsence de mรฉdicaments antiviraux ยป (97).
๏ Traitement, voire prophylaxie des maladies opportunistes suivant les indications.
๏ Obtenir la meilleure qualitรฉ de vie possible.
Moyens
a) Les antirรฉtroviraux : ils sont constituรฉs de trois grandes familles. (Voir annexe 4)
โข Les inhibiteurs de la transcriptase inverse (TI) ou reverse transcriptase
– analogues nuclรฉosidiques ;
– analogues nuclรฉotidiques ;
– analogues non nuclรฉosidiques.
โข Les inhibiteurs de la protรฉase
โข Les inhibiteurs dโentrรฉe du virus dans la cellule :
– Inhibiteurs de fusion ;
– Inhibiteurs des corรฉcepteurs (antiCCR5 et antiCXCR4), en dรฉveloppement.
b) Prophylaxie des infections opportunistes et vaccination : vaccination contre lโhรฉpatite B en lโabsence de contact antรฉrieur, Cotrimoxazole si CD4 < 200/mmยณ ou < 15 % (pneumocystose et toxoplasmose), Azithromycine si CD4 < 75/mmยณ (M. avium)โฆ ROR et BCG sont contre-indiquรฉs (96)
c) Dรฉpistage des cancers et รฉtats prรฉcancรฉreux : particuliรจrement examen gynรฉcologique complet annuellement avec frottis cervical et si possible colposcopie chez la femme quelque soit son รขge, dรฉpistage du cancer de lโanus chez les hommes infectรฉs par le VIH ayant des rapports anaux.
d) Traitements spรฉcifiques des maladies opportunistes et des complications
e) Accompagnement et optimisation de lโobservance
f) Mesures hygiรฉno-diรฉtรฉtiques : proscrire le tabac, prรฉvenir ou lutter contre les autres facteurs de risque cardiovasculaires, encourager lโexercice physique, surveiller le poids, limiter la consommation de boissons alcoolisรฉes ainsi que lโapport glucido-lipidique.
Indications (96) BILAN BIOLOGIQUE INITIAL DโUN ADULTE INFECTร PAR LE VIH (Examens recommandรฉs) : Sรฉrologie VIH, Typage lymphocytaire CD4/CD8, ARN VIH plasmatique (charge virale), Gรฉnotypage VIH si possible (mutations de rรฉsistance, soustype viral), Hรฉmogramme avec plaquettes, Transaminases, Gamma-GT, Phosphatases Alcalines, Crรฉatininรฉmie, Glycรฉmie ร jeun, Bilan lipidique: Cholestรฉrol total, HDL, LDL, Triglycรฉrides ร jeun, Marqueurs de lโhรฉpatite virale B : Ag HBs, anticorps antiHBs et anti-HBc, Sรฉrologie de lโhรฉpatite virale C, Sรฉrologie de lโhรฉpatite virale A, Sรฉrologie de la syphilis (TPHA, VDRL), Sรฉrologie de la toxoplasmose, Sรฉrologie CMV.
NB : La charge virale, lโantigรฉnรฉmie p24, le gรฉnotypage VIH ne sont pas encore disponibles ร Madagascar en mars 2007.
Les recommandations en 2006 : — premier traitement antirรฉtroviral.
1โข chez un patient symptomatique (catรฉgorie C ou bien symptรดmes marquรฉs ou rรฉcidivants de la catรฉgorie B de la classification CDC 1993) : dรฉbuter un traitement antirรฉtroviral le plus rapidement possible en tenant compte du traitement de lโinfection opportuniste et des interactions รฉventuelles;
2โข chez les patients asymptomatiques ayant moins de 200 lymphocytes CD4/mmยณ, dรฉbuter un traitement antirรฉtroviral sans dรฉlai ;
3โข chez les patients asymptomatiques ayant plus de 200 lymphocytes CD4/mmยณ :
a) envisager le traitement ARV dรจs que le taux de LT CD4 devient < 350/mmยณ ;
b) en gรฉnรฉral, ne pas introduire de traitement ARV chez les patients ayant un nombre de LT CD4 > 350/mm3, sauf en cas de charge virale supรฉrieure ร 100 000 copies/ml. Recourir ร lโun des deux schรฉmas suivants : 2 INTI + 1 IP/r ou 2 INTI + 1 INNTI. Soit avec un IP/r : (ABC ou TDF ou AZT) + (FTC ou 3TC) + (fosamprรฉnavir/r ou lopinavir/r ou saquinavir/r) ; Ou bien avec INNTI : (ABC ou ddI ou TDF ou AZT) + (FTC ou 3TC) + EFV;
NB : ne pas faire dโinterruption thรฉrapeutique, pour quelque durรฉe que ce soit.
Surveillance Un bilan biologique de surveillance doit รชtre rรฉalisรฉ rรฉguliรจrement chez un patient sans traitement antirรฉtroviral (tous les 6 mois si CD4> ร 500/mmยณ et tous les 3 ร 4 mois si les CD4 sont compris entre 350 et 500/mmยณ). Le bilan biologique de suivi dโun patient traitรฉ par antirรฉtroviraux sera orientรฉ selon les effets indรฉsirables attendus des molรฉcules utilisรฉes. Avec lโallongement de leur espรฉrance de vie on observe dans cette population de patients de nouvelles pathologies: lipodystrophie, mitochondriopathies, risque cardio-vasculaire, hypertension artรฉrielle pulmonaire, troubles cognitifs, cancers, hรฉpatites, pathologie osseuse, syndrome de reconstitution immune (IRIS) (98).
Rรฉsultats โ pronostic En 2006, un premier traitement antirรฉtroviral doit permettre de rendre la charge virale indรฉtectable (< 50 copies ARN VIH/ml) en 6 mois. A 1 mois, la charge virale plasmatique (CV) doit avoir baissรฉ dโau moins 1 log ARN VIH/ml ; ร 3 mois : dโau moins 2 log ARN VIH/ml et/ou รชtre infรฉrieure ร 400 copies/ml. La non-atteinte de ces objectifs intermรฉdiaires tรฉmoigne presque toujours dโune mauvaise observance, parfois dโinteractions mรฉdicamenteuses, ou dโun sous-dosage, qui doivent รชtre recherchรฉs (notamment par dosage plasmatique des IP) et corrigรฉs sans dรฉlai. (98). Si la rรฉplication virale nโest pas inhibรฉe efficacement par le traitement ARV, il sโinstaure ce quโon nomme une ยซ pression de sรฉlection ยป qui aboutit ร lโรฉmergence de souches rรฉsistantes. On parlera dโรฉchec virologique (83) si le traitement nโa pas permis de rendre la CV indรฉtectable; ou bien dโรฉchappement virologique pour toute valeur de lโARN VIH supรฉrieure au seuil de dรฉtection aprรจs avoir รฉtรฉ indรฉtectable ; ร bien diffรฉrencier des BLIPS (ARN VIH transitoirement dรฉtectable, gรฉnรฉralement < 1000 copies/ml) qui ne doivent pas รชtre interprรฉtรฉs comme un dรฉbut dโรฉchappement (99). Ceci dit, dโautres situations dโรฉchec thรฉrapeutique sont : lโรฉchec immunologique se traduisant par la persistance dโun dรฉficit immunitaire et lโรฉchec clinique qui associe gรฉnรฉralement รฉchec virologique et dรฉtรฉrioration immunitaire. (100). Le pronostic (voir histoire naturelle) varie selon le stade auquel lโinfection a รฉtรฉ diagnostiquรฉe, la prรฉsence ou non de maladies opportunistes majeures, le moment dโintroduction du traitement, lโobservance au traitement, le gรฉnotype viral. Les facteurs prรฉdictifs dโune rรฉponse virologique durable aprรจs lโinstauration dโun premier traitement antirรฉtroviral sont, outre sa puissance, le niveau de charge virale et de lymphocytes CD4 ร lโinitiation de traitement, lโobservance du traitement et la vitesse de rรฉduction de la charge virale aprรจs lโinstauration du traitement (101) (102) (103).
Infections opportunistes, coinfections et stades de lโinfection
A propos des infections opportunistes : Sur nos 72 patientes, plus du tiers (39%) avait dรฉjร prรฉsentรฉ ou prรฉsentait au moment du diagnostic une ou des infection(s) opportuniste(s). La plus frรฉquente รฉtait le zona : 9 cas. Les localisations รฉtaient : 2 multimรฉtamรฉriques, 5 thoraciques, 1 ophtalmique et 1 abdominale. Cโest une infection opportuniste dite mineure souvent rapportรฉe dans la littรฉrature au cours du VIH/SIDA. Parmi les infections opportunistes majeures, cโest la tuberculose qui รฉtait de loin la plus frรฉquente (8.4%). La localisation รฉtait le plus souvent pulmonaire. Ensuite, on avait ร prรฉvalences รฉgales (4.2%) la toxoplasmose cรฉrรฉbrale, la candidose ลsophagienne et la pneumocystose. Ces rรฉsultats semblent sโaccorder avec ceux de Randria et Al (150) La nature de lโinfection opportuniste nโa pas รฉtรฉ prรฉcisรฉe dans 1 cas.
Concernant les coinfections avec les virus des hรฉpatites : Dans notre cohorte, seules 2 coinfections par le virus de lโhรฉpatite B รฉtaient documentรฉes. Or la prรฉvalence du portage aiguรซ ou chronique de lโAg HBs est estimรฉe ร 23% de la population gรฉnรฉrale ร Madagascar selon Migliani et Al, situant Madagascar ร un niveau de haute endรฉmicitรฉ. Les transmissions verticale et horizontale dans la petite enfance sont en outre trรจs importantes : 10 ร 35% des enfants de moins de 5 ans, selon le lieu (155). La plupart des FVVIH nโavait pas fait la sรฉrologie de dรฉpistage souvent pour des raisons financiรจres et en lโabsence de signes dโappel cliniques. Nous nโavons trouvรฉ aucune coinfection documentรฉe HIV-VHC, ni dans notre cohorte, ni dans la littรฉrature chez les FVVIH ร Madagascar. Rappelons que la prรฉvalence de lโhรฉpatite ร virus C est de 1,5% ร Antananarivo (156). Ceci pourrait รชtre dรป ร lโabsence des toxicomanies intraveineuses dans nos cohortes.
Suivant la Classification du CDC de 1993 : 41.5% (30) de nos patientes avaient dรฉjร prรฉsentรฉ une affection ou des signes cliniques classant C et/ou atteint un taux de lymphocytes CD4 < 200/ mmยณ. Contre 46% qui รฉtaient aux stades A1, A2, B1 et B2. 12.5% (9) des patientes รฉtaient classรฉes A ou B, mais nโavaient pas encore de numรฉration des sous-populations lymphocytaires.
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Table des matiรจres
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATUREย
I. Infection ร VIHย
I.1 Historique
I.2 Epidรฉmiologie de lโinfection ร VIH
I.2.1 dans le monde et en Afrique
I.2.2 ร Madagascar
I.2.3 Enjeux
I.3 Virologie fondamentale et clinique
I.3.1 Dรฉfinition et classification des rรฉtrovirus
I.3.2 Structure et organisation gรฉnomique des VIH
I.3.3 Physiopathologie de lโinfection
I.4 Modes de transmission
I.5 Histoire naturelle
I.6 Diagnostic
I.6.1 Circonstances de dรฉcouverte
I.6.2 Manifestations cliniques et biologiques
I.6.2.1 Primo-infection ร VIH
I.6.2.2 Phase asymptomatique
I.6.2.3 Phase symptomatique
I.6.2.4 SIDA
I.6.3 Diagnostic positif
I.7 Prise en charge de lโinfection par le VIH
I.7.1 Buts
I.7.2 Moyens
I.7.3 Indications
I.7.4 Surveillance
I.7.5 Rรฉsultats โ pronostic
I.8 Prรฉvention
II. Prรฉsentation de Madagascarย
II.1 Situation gรฉographique
II.2 Dรฉmographie et รฉconomie
II.3 Situation sanitaire
III. Femmes et VIHย
III.1 Vulnรฉrabilitรฉs des femmes vis-ร -vis de lโinfection ร VIH
III.1.1 Vulnรฉrabilitรฉ biologique
III.1.2 Vulnรฉrabilitรฉ sociale, รฉconomique, culturelle et psychique
III.2 Autres particularitรฉs des femmes
III.2.1 Evolution de lโinfection ร VIH โ tolรฉrance du traitement
III.2.2 Dรฉsir de grossesse et allaitement
III.2.3 Contraception hormonale
III.2.4 Autres
III.3 Transmission materno-fลtale du VIH
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I Matรฉriels et mรฉthodesย
I.1 Le recrutement des patients
I.1-1 Critรจres dโinclusion
I.1-2 Critรจres dโexclusion
I.2 Le cadre de lโรฉtude
I.2.1 Le rรฉseau des mรฉdecins rรฉfรฉrents VIH
I.2.3 La situation รฉpidรฉmiologique hospitaliรจre en 2006
I.3 Les matรฉriels
I.4 Mรฉthodologie
I.4.1 Les paramรจtres de lโรฉtude
I.4.2 Analyse
I.4.3 Mise en page et base de donnรฉes
II Les rรฉsultats
II.1 Le centre de rรฉfรฉrence frรฉquentรฉ et la rรฉgion de rรฉsidence
II.2 Les paramรจtres dรฉmographiques
II.3 Les Modes de transmission
II.4 Les circonstances de dรฉcouverte
II.5 Les signes cliniques et biologiques
II.6 Les infections opportunistes, stades de lโinfection ร VIH et coinfections aux virus des hรฉpatites
II.7 Le nombre annuel de nouvelles prises en charge
II.8 Les indications thรฉrapeutiques
II.9 Contraception, grossesse et dรฉsir de procrรฉation
II.10 Information donnรฉe par la FVVIH sur son statut sรฉrologique
II.2.11 Evolution
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
I Le cadre de notre รฉtude et le recrutementย
II Le centre de rรฉfรฉrence frรฉquentรฉ, la rรฉgion de rรฉsidence
III Paramรจtres dรฉmographiques
IV Modes de transmission
V Circonstances de dรฉcouverte
VI Signes cliniques et biologiques
VII Infections opportunistes, coinfections et stades de lโinfectionย
VIII Indications thรฉrapeutiquesย
IX Le nombre de nouvelles prises en charge par annรฉe
X Contraception, grossesse et Dรฉsir de procrรฉationย
XI Evolution de la cohorte
XII Prรฉventionย
XIII Limites de lโรฉtudeย
SUGGESTIONS
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
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