Teneur en zinc dans l’organisme
Les Apports en zinc proviennent des aliments et des sécrétions digestives endogènes.
Des quantités considérables de zinc sont sécrétées dans la lumière intestinale durant la phase postprandiale provenant des sécrétions pancréatiques et intestinales. Après un repas, plus de 50% du zinc contenu dans la lumière intestinale provient des sécrétions endogènes (Dibley, 2001). L’intestin doit donc récupérer des quantités appropriées de zinc provenant de sourc es à la fois alimentaires et endogènes pour maintenir un équilibre favorable de zinc ( Cousins et al.,1996). La quantité totale de zinc endogène sécrétée peut dépasser la quantité consommée dans l’alimentation. Cependant, une grande partie du zinc qui est sécrétée dans l’intestin est réabsorbée par la suite. Ces processus de sécrétion et de réabsorption sont tous les deux régulés et ont un rôle important dans l’hémostasie du zinc. L’apport de zinc exogène est contrebalancé par des pertes, notamment fécales et urinaires (Brow et al., 2001 ; Krebs et al., 2003 ; Hambidge et al., 2010).
La teneur en zinc dans l’organisme adulte varie de 1,5 à 2,5 g (23-38 mmol), avec des quantités moyennes plus élevées chez les hommes que chez les femmes. Le zinc est présent dans tous les organes, tissus, liquides et sécrétions du corps. Cependant, la plupart du zinc est localisée dans la masse maigre, avec environ 30 mg de zinc/kg de tissu. La majorité du zi nc est intracellulaire (> 95 %). Il est estimé que 83% du zinc total du corps se situe dans les muscles squelettiques et les os, 3% dans le foie, 2% dans la peau et 1% dans le sang total (Iyengar, 1998). La concentration en zinc des liquides extracellulaires est basse. Dans l’appareil circulatoire, 75% du zinc présent dans le sang total se trouve dans les érythrocytes (fixé à l’anhydrase carbonique) et 10 à 20 % dans le plasma (principalement lié à l’albumine) (Dibley, 2001). Lorsque la teneur en zinc totale du corps est réduite, les pertes de zinc au niveau des tissus ne sont pas uniformes. Les quantités dans le muscle squelettique, la peau et le cœur sont maintenues, alors que les teneurs en zinc baissent au niveau des os, du foie, des testicules et du plasma (Hotz et Brown, 2004).
FACTEURS INFLUENÇANT LA BIODISPONIBILITE DU ZINC
Plusieurs facteurs physiologiques notamment la quantité de zinc alimentaire et le statut en zinc, déterminent la quantité de zinc absorbée et l’efficacité de l’absorption ( Shrimpton, 2001 ; WHO, 2004 ; Hambidge et al., 2010). L’absorption dépend aussi de l’intégrité de la paroi intestinale interne, de la qualité du repas (absorption plus importante en présence de protéines animales) et de la présence de certaines substances organiques. La fraction de zinc absorbée (FZA) qui est le rapport entre la qua ntité de zinc absorbée de l’aliment et le zinc alimentaire total, varie entre 15% et 35% chez l’adulte et est influencée principalement par la quantité de zinc et la teneur en phytates (inhibe l’absorption du zinc) de l’aliment (Shrimpton,2001 ; Miller et al., 2007 ; Hess et al., 2009).
ACTIVATEURS DE L’ABSORPTION DU ZINC
Les protéines
La quantité et le type de protéines dans l’aliment peuvent affecter l’absorption du zinc.
La quantité de protéines dans un repas est positivement corrélée à l’absorption du zinc.
Plusieurs études portant sur la quantité de zinc absorbée et les sources variables de protéines, ont trouvé que la fraction absorbable du zinc augmente de façon linéaire avec l’augmentation de la teneur en protéines (Sandström et al., 1989 ; Sandström & Sandberg, 1992). Le type de protéines dans un repas peut aussi affecter la biodisponibilité du zinc. En général, l’absorption du zinc est plus élevée dans les aliments riches en protéines animales que dans ceux riches en protéines végétales (IOM, 2006). Il a été démontré que les protéines animales peuvent contrecarrer l’effet inhibiteur des phytates sur l’absorption du zinc, mais cela peut être dû aux acides aminés libérés de la protéine qui chélatent le zinc et augmentent sa solubilité, plutôt qu’à un effet unique des protéines animales (Lönnerdal, 2000). La biodisponibilité du zinc nettement plus élevée dans le lait humain que celui du lait de vache est un exemple de la façon dont la digestibilité des protéines (beaucoup plus faible dans le lait de vache riche en caséine que dans le lait humain), influence l’absorption du zinc (IOM, 2006). Il a été montré que la caséine dans le lait avait un effet négatif sur l’absorption du zinc ( Lönnerdal, 2000).
Quantité de zinc alimentaire
La quantité de zinc contenue dans un aliment aura une incidence sur l’absorption du zinc.
Des études portant sur l’absorption du zinc indiquent une relation inverse entre le pourcentage d’absorption et la quantité de zinc ingérée ( Krebs, 2000). Ainsi avec des quantités élevées de zinc alimentaire, la fraction de zinc absorbée sera réduite (Lönnerdal, 2000). L’efficacité de l’absorption du zinc diminue rapidement avec une augmentation progressive du zinc ingéré. (Hambidge et al., 2005, 2010 ; Hess et al., 2009). Il est probable que la réduction de la fraction de zinc absorbable à des doses plus élevées, est due à la saturation des mécanismes de transport du zinc. Si l’homéostasie du zinc était efficace à 100%, la quantité de zinc abso rbée coïnciderait avec la ligne de l’égalité pour le zinc absorbé par rapport au zinc ingéré (Figure I-3) jusqu’à ce que les besoins physiologiques soient couverts, point à partir duquel la ligne serait horizontale. La modélisation de la réponse de saturation indique que la quantité de zinc absorbée se rapproche de cette ligne de l’égalité seulement à de très faibles quantités de zinc ingérées, suivie par un déclin progressif dans l’efficacité de l’absorption du zinc quand la quantité de zinc ingérée par jour augmente (Hambibge et al., 2010).
INHIBITEURS DE L’ABSORPTION DU ZINC
Les phytates
Les phytates présents en quantités variables dans les produits végétaux, les céréales et les légumineuses avec des niveaux particulièrement élevé s, sont considérés comme étant des inhibiteurs de l’absorption du zinc. En effet les phytates (myo -inositol hexaphosphate) avec leurs groupes phosp hates de haute densité chargés négativement, se lient au zinc dans le tractus gastrointestinal et forment des complexes peu solubles qui donnent lieu à une absorption réduite du zinc. La fraction de zinc absorbée est négativement associée à la teneur en phytates (Krebs, 2000). L’effet inhibiteur des phytates sur l’absorption du zinc semble suivre une réponse dose-dépendante (Fredlund et al., 2006). Les teneurs élevées en phytate s dans l’aliment diminuent l’absorption du zinc contenu dans cet aliment ( Lönnerdal, 2000 ; López de Romaña et al., 2003 ; IZiNCG, 2004 ; Miller et al., 2007 ; Brown et al., 2007, 2010 ; Gibbs et al., 2011).
Le rapport molaire phytates:zinc dans l’aliment a été utilisé pour estimer la proportion de zinc absorbable. Ce rapport est calculé comme suit : (mg phytate/660) / (mg zinc/6 5.4) où 660 et 65.4 représentent les poids moléculaires de phyt ate et de zinc, respectivement. Trois niveaux d’absorption des repas ont été définis par l’OMS à partir de ce rapport molaire.
L’absorption du zinc est considérée élevée, modérée ou faible lorsque le rapport molaire phytates:zinc est respectivement < 5, se situe entre 5 et 15 ou > 15 (WHO, 2004 ; Allen et al., 2006 ; Gibson et Anderson, 2009). Dans l’échelle globale, les aliments à base de plant es avec un rapport molaire phytates:zinc élevé sont considérés comme étant des facteurs majeurs qui contribuent à la carence en zinc (Gibson, 1994).
Des interactions compétitives peuvent se produire entre le zinc et les autres minéraux qui ont des propriétés physiques et chimiques similaires, tels que le fer et le cuivre. Lorsqu’ils sont présents en grandes quantités (sous forme de suppléments) ou en solution aqueuse, ces minéraux réduisent l’absorption du zinc. Cependant aux niveaux présents dans les aliments habituels et ceux fortifiés, l’absorption du zinc ne semble pas être affectée par le fer ou le cuivre. L’effet inhibiteur du fer sur l’absorption du zinc n’est pas observé lorsque les deux sont consommés ensemble dans un aliment (Fairweather-Tait et al., 1995 ; Lönnerdal, 2000 ; Lind et al., 2003 ; WHO, 2004 ; Allen et al., 2006 ; IOM, 2006 ; Wasantwisut et al., 2006).
De même une consommation modérée de cuivre n’interfère pas avec l’absorption du zinc lorsque l’apport de ce dernier est satisfaisant (Lönnerdal, 2000). Par contre, des niveaux élevés de calcium alimentaire (> 1g/jour), consommés par certains individus, peuvent inhiber l’absorption du zinc, surtout en présence de phytates (Lönnerdal, 2000 ; IOM, 2006).
EXCRETION DU ZINC
Le zinc peut apparemment être absorbé à tous les niveaux de l’intestin grêle. La quantité de zinc endogène fécale joue un rôle important dans le maintien de l’homéostasie du zinc et est déterminée par la quantité de zinc récemment absorbée et le statut en zinc (Krebs & Hambidge, 2001, Krebs et al., 2003). L’excrétion fécale de zinc endogène est positivement corrélée avec l’absorption du zinc alimentaire exogène. Lorsque ce dernier est faible, les pertes endogènes dans les fèces sont faibles ( Krebs et al., 1995). Le zinc est excrété du corps principalement dans les fèces. Les pertes normales de zinc varient de moins de 1mg/jour à 5mg/jour lorsque l’alimentation est respectivement pauvre ou riche en zinc. Les pertes par voie urinaire représentent seulement une fraction (moins de 10%) des pertes normales de zinc, bien qu’elles puissent augmenter dans certaines conditions telles que la faim ou le traumatisme. Les autres voies d’excrétion comprennent la desquamation des cellules épithéliales, la sueur, le sperme, les cheveux et la menstruation, qui ensemble représentent environ 17% des pertes totales de zinc (King et al., 2000 ; IZiNCG, 2004 ; IOM, 2006 ; Schlegel, 2010) (Figure I-4).
Les mécanismes d’excrétion contribuent à l’homéostasie du zinc. Toutefois, la régulation de l’absorption du zinc par les transporteurs du zinc, en association avec le processus de cinétique de saturation au niveau de l’entérocyte, constitue le principal moyen par lequel l’homéostasie du zinc est maintenue.
ESTIMATION DES BESOINS PHYSIOLOGIQUES EN ZINC ABSORBE
Comme indiqué précédemment les besoins physiologiques en zinc peuvent être définis comme la quantité de zinc qui doit être absorbée pour contrebalancer les pertes totales en zinc endogène à travers toutes les voies d’excrétion, plus la quantité de zinc retenue dans les tissus nouvellement synthétisés. Ainsi, il est nécessaire de déterminer les pertes physiologiques en zinc pour l’estimation des besoins. L’OMS/FAO/AIEA et le FNB/IOM ont réuni des comités d’experts pour établir des estimations des besoins en zinc et proposer les apports alimentaires correspondants qui sont nécessaires pour satisfaire ces besoins (WHO/FAO, 2004). En 2004, IZINCG a présenté une revue critique des données et modèles spécifiques utilisés par ces comités pour déduire des estimations (IZiNCG, 2004 ; Hotz et McClafferty, 2007). Les estimations des besoins physiologiques en zinc absorbé chez les enfants sont décrites cidessus.
Chez les enfants
Peu d’informations sont disponibles sur les besoins physiologiques en zinc absorbé chez les nourrissons âgés de moins de 6 mois. Le comité FNB/IOM n’a pas estimé les besoins physiologiques en zinc pour ce groupe, mais a plutôt décrit des apports adéquats (2 mg/j) basés sur la quantité moyenne de zinc provenant du lait maternel. En revanche, les comités de l’OMS ont développé des estimations des besoins en zinc physiologiques des jeunes enfants en extrapolant l es données pour les adultes concernant le taux métabolique, puis en ajoutant la quantité de zinc incorporé dans les tissus nouvellement synthétisés. En utilisant cette approche, les comités de l’OMS ont suggéré que les besoins de zinc absorbé chez les enfants d’âge 0-5 mois varie de 0,7 à 1,3 mg /jour, selon l’âge et le sexe. En considérant ces informations, l’IZINCG estime que le lait maternel est une source suffisante de zinc jusqu’à 6 mois pour les enfants exclusivement allaités, nés à terme avec un poids de naissance adéquat.
Cependant les enfants non exclusivement allaités au sein ont besoin d’absorber approximativement 1,3 mg/j et 0,7 mg/j durant respectivement les trois premiers mois et les 3 à 5 mois de leur vie. Chez les enfants âgés de 6 mois à 18 ans, les besoins physiologiques en zinc absorbé sont évalués par une approche factorielle basée sur les pertes intestinales et non intestinales dezinc endogène mais aussi sur la quantité de zinc pour les besoins de croissance. Les données sont extrapolées à partir des adultes et les estimations sont basées sur les éléments suivants : pertes urinaires, 0,0075 mg/kg/j ; pertes de surface, 0,0065 mg/kg/j ; pertes intestinales, 0,05mg/kg/j pour les nourrissons de 6 à 12 mois et 0,02 mg/kg/j pour les enfants de 1 an et plus (Tableau I-2)
INDICATEURS DU STATUT EN ZINC
L’estimation de la prévalence globale de carence en zinc, nécessite de disposer d’indicateurs précis et facilement mesurables du statut en zinc ou du risque de carence en zinc d’une population donnée. Conjointement, l’OMS, l’UNICEF, l’AIEA et l’IZiNCG recommandent l’utilisation d’indicateurs biochimiques (Concentration de zinc dans le plasma ou le sérum), alimentaires (Apport alimentaire en zinc) et fonctionnels (Prévalence du retard de croissance) pour évaluer le statut en zinc d’une population ou le risque d’une consommation insuffisante en zinc (Benoist et al., 2007 ; IZiNCG, 2007). Idéalement ces trois indicateurs doivent être utilisés ensemble pour obtenir une meilleure estimation du risque de carence en zinc dans une population et pour identifier les sous-groupes à risque élevé. Ces indicateurs recommandés devraient aussi être appliqués pour l’évaluation nationale du statut en zinc et pour estimer la nécessité d’interventions pour lutter contre la carence en zinc (Benoit et al., 2007).
CONCENTRATION DE ZINC DANS LE PLASMA OU LE SERUM (INDICATEUR BIOCHIMIQUE)
La concentration de zinc dans le plasma ou le sérum est l’indicateur le plus utilisé pour évaluer le statut en zinc d’un individu ou d’une population. Plusieurs études ont montré que la concentration de zinc plasmatique ou sérique est un bio-indicateur de l’apport alimentaire en zinc (Hess et al., 2007 ; Brown et al., 2009 ; Lowe et al., 2009), qui répond de manière dosedépendante à la supplémentation en zinc (Lowe et al., 2009 ; Wuehler et al., 2008). De même des études portant sur la restriction et l’augmentation du zinc alimentaire ont trouvé une forte corrélation entre la variation de la quantité totale de zinc dans le corps et la variation de la concentration de zinc plasmatique (Lowe, 2004). En effet la concentration de zinc dans le plasma ou le sérum est considérée comme le meilleur marqueur biologique disponible du risque de carence en zinc des populations. Et conjointement, l’OMS, l’UNICEF, l’AIEA et l’IZiNCG recommandent la mesure de la concentration de zinc dans le sérum ou le plasma pour l’évaluation du statut en zinc d’une population (OMS, UNICEF, AIEA et IZiNCG, 2007). L’utilisation de la concentration de zinc plasmatique pour évaluer le statut en zinc, nécessite la prise en considération de plusieurs facteurs indépendamment du statut en zinc, qui peuvent l’influencer et affecter son interprétation (Brown et al., 2004 ; Hotz et al., 2003). Ils’agit entre autre de la présence d’infections et d’inflammations (Falchuk, 1977 ; Wade et al.,1988 ; Brown, 1998 ; Wieringa et al., 2002 ; Duggan et al., 2005), l’état de jeûne, les rythmes circadiens, l’âge, le sexe, l’état physiologique et l’utilisation des contraceptifs hormonaux(English et al., 1988 ; King et al., 1994 ; Hotz et al., 2003 ; Brown et al., 2004 ; IZINCG, 2007 ; Arsenault et al., 2010). Ainsi la concentration de zinc plasmatique doit être combinée à la mesure des protéines aiguës de la phase inflammatoire dont l’alpha -1 Acide Glycoprotéine (AGP) et la Protéine C-Réactive (CRP) (Falchuk, 1977 ; Brown, 1998 ; Wieringa et al., 2002 ; Duggan et al., 2005). De même plusieurs questions techniques importantes doivent être prises en compte pour une utilisation correcte de la concentration de zinc sérique comme indicateur du statut en zinc. Il s’agit de la collecte des échantillons, l’analyse en laboratoire et l’interprétation des données ( Hotz et Brown, 2004, IZiNCG, 2007). Les données de référenceappropriées pour l’âge, le sexe, l’heure de la journée, l’état de jeûne et l’état physiologique sont disponibles et sont présentées dans le Tableau II-1
|
Table des matières
CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE
I. RAPPEL SUR LA BIOLOGIE ET FONCTION DU ZINC
II. RAPPEL HISTORIQUE SUR LE ZINC
III. DIGESTION ET ABSORPTION DU ZINC
1. SOURCES ALIMENTAIRES
2. DIGESTION ET ABSORPTION INTESTINALE
2.1. Passage du zinc de la lumière intestinale dans le cytoplasme
2.2. Le zinc dans l’entérocyte
3. TRANSPORT, STOCKAGE ET REDISTRIBUTION DU ZINC DANS LE SANG ET LES AUTRES ORGANES
3.1. Circulation lymphatique et sanguine
3.2. Teneur en zinc dans l’organisme
IV. FACTEURS INFLUENÇANT LA BIODISPONIBILITE DU ZINC
1. ACTIVATEURS DE L’ABSORPTION DU ZINC
1.1. Les protéines
1.2. Quantité de zinc alimentaire
1.3. Formes de zinc
2. INHIBITEURS DE L’ABSORPTION DU ZINC
2.1. Les phytates
2.2. Les minéraux
V. EXCRETION DU ZINC
VI. BESOINS ET APPORT EN ZINC
1. ESTIMATION DES BESOINS PHYSIOLOGIQUES EN ZINC ABSORBE
2. APPORTS RECOMMANDES EN ZINC ALIMENTAIRE
2.1. Besoins Moyens Estimés (EAR)
2.2. Apports Nutritionnels Recommandés (RDA)
2.3. Apports Adéquats (AI)
2.4. Apports Maximum Tolérables (UL)
CHAPITRE II : INDICATEURS DU STATUT EN ZINC ET SRATEGIES DE LUTTE ET DE PREVENTION DE LA CARENCE EN ZINC
I. INDICATEURS DU STATUT EN ZINC
1. CONCENTRATION DE ZINC DANS LE PLASMA OU LE SERUM (INDICATEUR BIOCHIMIQUE)
2. APPORT ALIMENTAIRE EN ZINC (INDICATEUR ALIMENTAIRE)
3. PREVALENCE DES RETARDS DE CROISSANCE (INDICATEUR FONCTIONNEL)
4. LIMITES DES TROIS METHODES D’EVALUATION DU STATUT EN ZINC
II. STRATEGIES DE LUTTE ET DE PREVENTION DE LA CARENCE EN ZINC
1. PREVALENCE DE LA CARENCE EN ZINC
2. PREVALENCE DE LA CARENCE EN ZINC AU SENEGAL
3. STRATEGIES D’INTERVENTION POUR LUTTER CONTRE LA CARENCE EN ZINC
3.1. Supplémentation en zinc
3.2. Fortification des aliments en zinc
3.2.1. Identification de la population cible
3.2.2. Evaluation de l’apport en zinc et du statut en zinc de la population cible
3.2.3. Sélection des aliments vecteurs appropriés
3.2.4. Sélection du fortifiant en zinc
3.2.5. Détermination du taux du fortifiant en zinc
3.2.6. Acceptabilité par le consommateur des aliments fortifiés en zinc
3.2.7. Détermination du taux d’absorption du zinc à partir des aliments fortifiés
3.2.8. Etablissement des paramètres réglementaires
3.2.9. Estimation du coût
3.3. Diversification/modification alimentaire
3.4. Bio-fortification
III. QUESTION DE RECHERCHE, HYPOTHESE ET OBJECTIFS DE L’ETUDE
1. QUESTION DE RECHERCHE
2. HYPOTHESE DE RECHERCHE
3. OBJECTIF GENERAL
4. OBJECTIFS SPECIFIQUES
EVALUATION DU STATUT DE BASE EN ZINC CHEZ LES ENFANTS SENEGALAIS AGES DE 12 A 59 MOIS
I. RAPPEL DES OBJECTIFS
1. QUESTION DE RECHERCHE
2. OBJECTIF GENERAL
3. OBJECTIFS SPECIFIQUES
II. SUJETS ET CADRE DE L’ETUDE
1. SUJETS
2. CALCUL DE LA TAILLE DE L’ECHANTILLON, CADRE DE L’ETUDE ET TIRAGE DE L’ECHANTILLON
2.1. Calcul de la taille de l’échantillon
2.2. Cadre de l’étude
2.3. Tirage de l’échantillon
III. METHODES
1. QUESTIONNAIRE
2. ETHIQUE
3. MESURES
3.1. Durée de la collecte et ses différentes phases
3.2. Prélèvement sanguin et dosages biologiques
3.2.1. Prélèvement et conservation des échantillons
3.2.2. Dosages biologiques
3.2.2.1. Dosage du zinc plasmatique
3.2.2.2. Dosages de la Protéine C-Réactive et de l’alpha-1 Acide Glycoprotéine
3.2.2.2.1. Dosage de la Protéine C-Réactive (CRP)
3.2.2.2.2. Dosage de l’alpha-1 Acide Glycoprotéine
3.2.2.2.3. Définition de l’infection et/ou l’inflammation
4. SAISIE, TRAITEMENT ET ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
IV. RESULTATS
1. CARACTERISTIQUES SOCIO-DEMOGRAPHIQUES DES ENFANTS
1.1. Répartition des enfants selon le sexe
1.2. Répartition des enfants selon l’âge
1.3. Garde des enfants
2. SANTE DES ENFANTS
3. ALIMENTATION DES ENFANTS
3.1. Allaitement maternel
3.2. Alimentation complémentaire des enfants
4. STATUT EN ZINC DES ENFANTS
4.1. Distribution des valeurs moyennes de zinc plasmatique (ZP) mesuré
4.2. Statut en zinc des enfants
4.3. Distribution des valeurs de zinc plasmatique mesurées et statut en zinc selon le sexe
4.4. Distribution des valeurs de zinc plasmatique mesurées et statut en zinc selon la tranche d’âge
5. STATUT INFECTIEUX ET/OU INFLAMMATOIRE DES ENFANTS
6. FACTEURS ASSOCIES A LA CONCENTRATION PLASMATIQUE DE ZINC DES ENFANTS
6.1. Relation entre le zinc plasmatique et les marqueurs de l’inflammation
6.2. Relation entre la concentration de zinc plasmatique (ZP) et les facteurs liés aux conditions de prélèvement
7. STATUT EN ZINC CORRIGE PAR RAPPORT A L’INFECTION
7.1. Distribution des valeurs moyennes de zinc plasmatique corrigées
7.2. Statut en zinc corrigé chez les enfants
8. STATUT EN ZINC CORRIGE PAR RAPPORT AUX AUTRES FACTEURS DE CONFUSION
9. STATUT EN ZINC EN FONCTION DU LIEU DE RESIDENCE
V. DISCUSSION
CHAPITRE IV : TESTS SENSORIELS ET D’ACCEPTABILITE DES ALIMENTS DE COMPLEMENT PREPARES A PARTIR DE FARINES DE CEREALES FORTIFIEES EN ZINC CHEZ LES ENFANTS SENEGALAIS
I. RAPPEL DES OBJECTIFS
1. QUESTION DE RECHERCHE
2. OBJECTIF GENERAL
3. OBJECTIFS SPECIFIQUES
II. MATERIEL ET METHODES
1. SUJETS
2. ETHIQUE
3. ESTIMATION DE LA TAILLE DE L’ECHANTILLON
4. QUESTIONNAIRES
5. COMPOSITION DES ALIMENTS DE COMPLEMENT
6. PREPARATION DES ALIMENTS TEST ET TEMOIN
7. PROTOCOLE DU TEST
7.1. Evaluation du degré d’appréciation des aliments par les enfants
7.2. Test de différence et évaluation du degré d’appréciation par les mères/gardiennes
8. DETAILS DES PROCEDURES DE TERRAIN 122
8.1. Recrutement et consentement à participer à l’étude sensorielle
8.2. Installation, préparation et consommation des bouillies par les enfants et les mères/gardiennes
9. ANALYSE STATISTIQUE
III. RESULTATS
IV. DISCUSSION
CHAPITRE V : REPONSE PLASMATIQUE DU ZINC CHEZ LES ENFANTS AGES DE 9 A 17 MOIS RECEVANT DE LA BOUILLIE FORTIFIEE EN ZINC
I. RAPPEL DES OBJECTIFS
1. HYPOTHESE DE RECHERCHE
2. OBJECTIF GENERAL
3. OBJECTIF SPECIFIQUE
II. MATERIEL ET METHODES
1. CADRE DE L’ETUDE
2. RECRUTEMENT DES COUPLES MERE/GARDIENNES D’ENFANTS
3. SENSIBILISATION
4. ETHIQUE
5. TYPE D’ETUDE
6. ESTIMATION DE LA TAILLE DE L’ECHANTILLON
7. CRITERES D’ELIGIBILITE
8. QUESTIONNAIRES
9. METHODES
9.1. Fabrication et composition des aliments
9.1.1. Bouillie
9.1.2. Liquide vitaminique
9.1.3. Collecte des données
9.2. Mesures anthropométriques des enfants
9.2.1. Mesure du poids
9.2.2. Mesure de la taille
9.2.3. Calcul des indices anthropométriques
9.3. Mesure de la concentration de l’hémoglobine
9.4. Dosages biologiques
9.4.1. Prélèvement sanguin
9.4.2. Mesure du zinc plasmatique
9.4.3. Mesure de la CRP
9.4.4. Mesure de l’AGP
10. SAISIE ET ANALYSE STATISTIQUE DES DONNEES
III. RESULTATS
1. PROFIL DE L’ETUDE
2. CARACTERISTIQUES DE BASE
3. CONSOMMATION DES SUPPLEMENTS
4. FACTEURS ASSOCIES A LA CONCENTRATION PLASMATIQUE DE ZINC INITIALE
5. CONCENTRATION PLASMATIQUE DE ZINC POST INTERVENTION
IV. DISCUSSION
CONCLUSION GENERALE
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
CURRICULUM VITAE
PUBLICATIONS ISSUES DE LA THESE