Incidence des infections du site opératoire

INFECTION NOSOCOMIALE

Au sens étymologique, le mot nosocomial provient du substantif grec <nosos> c’est-à- dire maladie et du verbe <komeîn> c’est a dire prendre soin, puis du latin <nosocomium> qui signifie maladie a l’hôpital [4].Les infections nosocomiales s’opposent aux infections communautaires acquises hors de l’hôpital. L’infection nosocomiale comprend deux composantes : le caractère infectieux et le caractère nosocomial. L’infection est une maladie c’est-à-dire une réaction pathologique a un microorganisme ;est considérée comme nosocomiale, toute infection dont le germe est d’origine hospitalière ou qu’une intervention médicale a l’hôpital a participé au mécanisme de cette dernière [4.5]. Dans les établissements hospitaliers, il est utile de se référer a des définitions précises, standardisées dés infections nosocomiales pour la surveillance de routine.

Urgence

Dans notre étude, le taux d’ISO était de 6.1% dans les interventions réalisées en urgence, alors que les interventions réalisées à froid avaient un taux d’ISO de 2.8% ce qui va avec une étude tunisienne portant sur les facteurs de risque de l’infection postopératoire, qui a ressorti l’urgence également comme facteur de risque avec un taux d’ISO pour cette catégorie de 5.64% et 2.43 % pour la chirurgie à froid. En chirurgie ambulatoire, l’incidence des ISO est beaucoup plus basse que celle retrouvée en hospitalisation classique [31]. On entend par chirurgie ambulatoire, les actes chirurgicaux et/ou d’exploitations programmées, réalisés dans les conditions techniques nécessitant impérativement la sécurité d’un bloc opératoire, sous anesthésie de mode variable, et suivis d’une surveillance postopératoire prolongée permettent sans risque majoré, la sortie du patient le jour même de son admission [81]. Dans notre série aucun cas d’ISO n’a été identifié.Cette faible incidence peut s’expliquer d’une part par le mode d’hospitalisation, et d’autre part, par les caractéristiques des patients opérés. En hospitalisation ambulatoire, les patients sont le plus souvent en bon état général avec de scores ASA de 1 ou de 2, les interventions sont habituellement courtes et de classe de contamination propre ou propre contaminée. Ces patients sont peut être moins bien suivis en postopératoire et donc certaines ISO peuvent passer inaperçus [31,32].

Microorganismes en cause

Les microorganismes les plus retrouvés dans notre série sont compatibles avec ceux décrits dans la littérature avec en tête <<Escherchia col, stohphycoccus aureus>>[34]. Les microorganismes responsables des ISO ont deux principales : La flore bactérienne présente au préalable au site opératoire et la flore de l’environnement immédiat du patient au bloc opératoire.Ils varient selon les réservations et le degré de contamination du site opératoire Ainsi, les bactéries de la flore cutanée et muqueuse (staphylococcus.aureus et streptocoques) sont les espèces bactériennes le plus souvent retrouvées en chirurgie propre. Les bacilles à gram négatif (les entérobactéries) et les interventions sur le tractus intestinal et en particulier le colon [34]. L’antibiogramme réalisé dans notre étude n’a pas montré de phénotype de résistance particulier.En France, l’alerte a été donnée par un service de chirurgie vasculaire en 2004 devant une augmentation inhabituelle de cas d’infections du site opératoire dus à des souches de staphylocoque aureus résistant à la méticilline. L’enquête épidémiologique réalisée a montré que les délais d’apparition de ces infections n’étaient pas en faveur d’une contamination préopératoire. La stricte application des précautions standards, le renforcement des mesures d’hygiène ont permis de juguler l’épidémie [35]. La prévalence importante de staphylococus aureus doit faire prendre conscience de la responsabilité de chaque personnel dans la transmission de l’infection.

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Table des matières

INTRODCUTION
RAPPEL NOSOLOGIQUE
I. Infection nosocomiale
II. Infection du site opératoire
1. Infection superficielle de l’incision
2. Infection profonde de l’incision
3. Infection de l’espace de l’incision
III. Facteurs de risque des ISO
1. Le score ASA
2. La classe de contamination
3. La durée de l’intervention
4. Le score de NNIS
IV. Rappel des définitions statistiques
MATERIELS ET METHODES
I. Population d’étude
II. Méthode
RESULTATS
I. Les patients
II. Les infections du site opératoire
III. Etude des facteurs de risque des ISO
IV. Durée de séjour opératoire et infections du site opératoire
V. Ecologie bactérienne
VI. Suivi des patients pendant la période d’étude
DISCUSSION
I. Les patients infectes
II. Etude de l’incidence des infections du site opératoire
III. Facteurs de risque
IV.Traitement des ISO
V. Le suivi des patients après la sortie du malade de l’hôpital
VI. Conséquences et cout des infections du site opératoire
PREVENTION
1. L’antibioprophylaxie
2. La préparation de l’opéré
3. Champs opératoires
4. Pansements post opératoire
5. Tenue de l’équipe chirurgicale et hygiène des mains
6. Les techniques opératoires
7. Entretien des locaux et des dispositifs médicaux
8. Ventilation de la salle d’opération
9. Action des professionnels de santé
SURVEILLANCE
1. Méthodologie de la surveillance épidémiologique
2. Surveillance des iso
CONCLUSION
RESUMES
BIBLIOGRAPHIE

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