INCIDENCE DES EFFETS INDÉSIRABLES DES ANTIPALUDIQUES A BASE DE GTA

L’Artémether : Paluther®, Cvither®, Malathere, Artesiane®, Artenam®

     Les formes orales sont utilisées en combinaison dans les formes simples à la dose de 4mg/Kg. En cas de paludisme grave, il est utilisé en intramusculaire profonde à la posologie de 1,6mg/kg toutes les 12 heures soit 3,2mg/Kg le premier jour, puis 1,6mg/Kg/j pendant au moins 3 jours jusqu’à ce que le malade puisse prendre le traitement par voie orale. Cependant, son utilisation peut entrainer les effets indésirables suivants : diminution des réticulocytes, nausées, vomissements, douleurs abdominales et bradycardie. Il est contre indiqué chez la femme enceinte.

Artesunate + Sulfadoxine Pyriméthamine

    Cette association est actuellement disponible sous forme de comprimes sécables séparés contenant les uns 50 mg d’Artésunate et les autres 500 mg de Sulfadoxine et 25 mg de Pyriméthamine. Le traitement total recommandé est de 4 mg d’Artésunate par kg de poids corporel en une prise par jour pendant 3 jours et d’une prise unique de Sulfadoxine Pyriméthamine (25/1,25 mg base/kg de poids corporel) le premier jour. Bien qu’une dose unique de Sulfadoxine-Pyriméthamine soit suffisante, l’Artésunate doit être administre pendant 3 jours pour avoir une efficacité satisfaisante.

Les Sulfamides

     Dirigés contre l’acide folique, ils inhibent la dihydrofolate synthétase arrêtant ainsi la réduction de l’acide folique en acide dihydrofolique. Ce sont à la fois des agents antibactériens et antipaludiques. Ils sont constitués par :
– les sulfamides avec la Sulfadoxine (Fansile) et la Sulfaméthopyrazine (Sulfalène®) les sulfones avec le diamino-diphényl sulfone (DDS) : Disulfone.

Recommandations de l’OMS

    L’OMS recommande maintenant de procéder à un test diagnostique pour tous les cas présumés. Le traitement basé seulement sur les symptômes cliniques sera réservé aux situations dans lesquelles on ne dispose pas de ce type de tests. Le passage à un test universel du paludisme est une étape cruciale dans la lutte contre cette maladie, car il permet une utilisation ciblée des CTA, en les réservant exclusivement à ceux qui ont réellement le paludisme. Le but est de réduire l’apparition et la propagation des pharmaco résistances. Selon les estimations de l’OMS, 80 pays ont adopté les CTA comme traitement de première intention du paludisme à P. Alciparum sans complication. Dans ces directives, elle souligne l’importance de traiter cette forme du paludisme, la plus mortelle, avec des associations médicamenteuses comportant de l’artémisinine (CTA). Elle a ajouté désormais une cinquième CTA, dihydroartémisininePiperaquine, à la liste des médicaments pré qualifiés.

La méthode de l’OMS

      La méthode de l’OMS a été développée en accord avec les centres nationaux qui participent au programme pour la surveillance internationale des médicaments et consiste en un outil pratique pour l’évaluation des notifications. Il s’agit d’une évaluation globale prenant en compte les aspects physiopathologiques et pharmacologiques du cas et la qualité de la documentation de l’observation. Du fait que la pharmacovigilance s’fritéresse particulièrement à la détection des effets indésirables inconnus et inattendus, d’autres critères tels que les connaissances antérieures et la probabilité statistique interviennent moins dans l’imputabilité. Il est admis que la terminologie est déterminante et que le jugement individuel peut différer. Il existe d’autres algorithmes qui sont soit très complexes, soit trop spécifiques pour l’utilisation en routine. Cette méthode oriente dans le choix des arguments qui classent dans une catégorie plutôt qu’une autre.

RCUIT DE L’INFORMATION : PROCEDURE

    La mise en place du système national de pharmacovigilance fait obligation à tout professionnel de santé à déclarer les effets indésirables (EH graves ou inattendus liés à l’utilisation des médicaments. Devant tout effet indésirable observé chez un sujet, le professionnel de santé devra remplir correctement la fiche de notification. Il veillera à renseigner complètement l’ensemble des données nécessaires à l’analyse du cas notifié avant de transmettre la fiche à la Région Médicale. S’il s’agit d’un centre ou d’un poste de santé, la fiche doit être transmise au médecin chef du district qui se chargera de l’envoyer à la Région. Les notifications provenant des hôpitaux, des cliniques, des cabinets médicaux, des entreprises, des garnisons, des pharmacies régionales d’approvisionnement (PRA) et des officines privées sont transmises soit à la Région soit directement aux programmes de sante. Les hôpitaux de référence et les  Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) ainsi que l’industrie pharmaceutique envoient directement leurs notifications au PNLP. Il faut également préciser que tout professionnel de santé peut déclarer directement ses notifications au PNLP en cas d’effets indésirables graves.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE 
CHAPITRE I : DEFINITION ET TRAITEMENT DU PALUDISME 
1 .Définition
2 .Traitement
2.1 Classification des Antipaludiques
2.1.1 Les antipaludiques naturels et d’hemisynthese
2.1.1.1 L’artémisinine et ses dérivés
2.1.1.2 Les combinaisons thérapeutiques à base de dérivés d’artémisinine : Les CTA
2.1.1.3 La quinine
2.1.2 Les antipaludiques de synthèse
2.1.3 Les antibiotiques
2.2 Protocoles Thérapeutiques
2.2.1 Recommandations de l’OMS
2.2.2 Directives nationales pour le traitement du paludisme
A /Principes
B/Traitement du paludisme simple
C/Traitement du paludisme grave
D/Traitement Préventif Intermittent chez la femme enceinte
2.2.3 Perspectives pour la prévention chez les enfants
CHAPITRE II: GENERALITES SUR LA PHARMACOVIGILANCE 
1. Définitions et Terminologie
2. Organisation du système de pharmacovigilance mis en oeuvre par le PNLP
3. Circuit de l’information : Procédure
DEUXIEME PARTIE 
1. PROBLEMATIQUE, DES CTA 
2. MATERIELS ET METHODES 
2.1 Cadre d’études
2.2 Population d’études
2.3 Types d’études
2.4 Recueil de données
2.5 Critères de jugement
2.6 Saisi et analyse de données
3. RESULTATS
3.1 Nombre d’observations recueillies
3.2 Données Sociodémographique
3.3 Information sur les effets indésirables
3.4 Imputabilité des CACA
3.5 Gravité
3.6 Prévisibilité
3.7 Qualité des notifications
DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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