Incidence des cancers du côlon et répartition géographique

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Côlon descendant (Figure 1)

Il s’étend de l’angle colique gauche au côlon sigmoïde. Plus profondément situé, il descend à peu près verticalement dans la gouttière comprise entre le rein gauche et la paroi abdominale antérieure. Il est appliqué sur la paroi abdominale postérieure par le péritoine qui revêt ses faces antérieures et latérales. Sa face postérieure est en rapport avec le bord externe du rein et avec la paroi abdominale par l’intermédiaire du fascia de Toldt gauche. Ses faces antérieures et latérales, répondent aux anses intestinales [68, 99].

Côlon sigmoïde (Figure 1)

Il fait suite au côlon descendant et se continue par le rectum à la hauteur de S3. Il est situé dans le pelvis. Il forme une boucle dont la forme varie en fonction de sa longueur. Il est relié à la paroi postérieure par le méso-sigmoïde qui contient dans son épaisseur la terminaison de l’artère mésentérique inférieure, Ce méso-sigmoïde est une double lame péritonéale en forme de V avec deux racines. Son sommet répond à la bifurcation de l’artère iliaque commune gauche. Sa racine gauche surcroise les vaisseaux gonadiques gauches et l’uretère gauche. Sa racine droite rejoint le rectum. Le sigmoïde répond en bas et en avant à la vessie et chez la femme, à l’utérus et au ligament large. En arrière, il est en rapport avec le rectum. En haut, il répond aux anses grêles et au grand omentum [52, 68].

Vascularisation – innervation

Artères

Le côlon est divisé en deux parties : le côlon droit vascularisé par l’artère mésentérique supérieure ; et le côlon gauche vascularisé par l’artère mésentérique inferieure.

Les artères du côlon droit (Figure 3)

La vascularisation artérielle est assurée par les artères du côlon droit, tributaires de l’artère mésentérique supérieure (AMS). L’artère mésentérique supérieure naît de la face antérieure de l’aorte abdominale à hauteur de L1. Longue de 20 à 25cm, elle se termine à environ 60 cm de l’angle iléo-cæcal [68 ; 77].
– l’artère colique droite naît de la face antérieure de l’artère mésentérique supérieure en avant de D3. Elle se termine à quelques centimètres de l’angle colique droit (ACD) par bifurcation en 2 branches droite et gauche.
– l’artère iléo-colique chemine le long de la racine du mésentère. Elle se termine 3 à 8 cm avant l’angle iléo-colique en 5 branches : la branche iléale, l’artère appendiculaire, les artères cæcales antérieure et postérieure et la branche colique ascendante.
– l’artère du côlon ascendant et l’artère colique moyenne sont inconstantes.
– l’arcade bordante et les vaisseaux droits : L’arcade est le plus souvent unique. Elle résulte de l’anastomose des branches de division des artères coliques et donne naissance à une série de branches perpendiculaire destinées à chacune des deux faces du côlon, ce sont les vaisseaux droits.
– vascularisation des 2 extrémités du côlon droit : Le système vasculaire du côlon droit est anastomosé en bas, avec le système artériel de l’iléum et en haut avec celui du côlon gauche. (Arcade de Riolan) [52, 77].

Les artères du colôn gauche (Figure 3)

La vascularisation artérielle du côlon gauche est assurée par les artères du côlon gauche, tributaires de l’artère mésentérique inférieure (AMI).
L’artère mésentérique inférieure naît de la face antérieure de l’aorte abdominale au niveau de L3. Elle se termine dans la racine primaire du méso-sigmoïde, en regard de S3, par bifurcation en 2 branches destinées au rectum [77, 99].
• l’artère colique gauche naît de l’AMI, au-dessous de D3 ; elle se termine en avant du rein gauche, au-dessus du méso côlon transverse, par bifurcation en 2 branches ascendante et descendante ;
• le tronc commun des artères sigmoïdiennes naît au-dessous de l’artère colique gauche et se divise en 3 branches : supérieure, moyenne et inférieure à destinée sigmoïdienne ;
• l’artère du côlon descendant, inconstante.
L’arcade bordante et les vaisseaux courts sont identiques au côlon droit. La vascularisation des 2 extrémités du côlon gauche : le système vasculaire du côlon gauche est anastomosé en haut avec le système artériel du côlon droit et en bas avec celui du rectum.

Les veines

Grossièrement calquées sur les artères, elles sont tributaires de la veine mésentérique supérieure (système porte) pour le côlon droit, et tributaire de la veine mésentérique inférieure pour le côlon gauche.
Les troncs d’origine sont habituellement au nombre de 3 au niveau du côlon droit:
•la veine iléo-colique ;
•la veine du côlon ascendant (inconstante) ;
• la veine colique droite.
La veine mésentérique supérieure s’unit en arrière de l’isthme du pancréas au tronc spléno-mésaraïque pour constituer la veine porte [52, 77]. Les troncs d’origine sont au nombre de 3au niveau du côlon gauche [77, 99]:
•le tronc veineux sigmoïdien constitué par la réunion de 3 veines ; la veine colique gauche ;
• la veine du côlon descendant, inconstante.
La veine mésentérique inférieure naît de la confluence des 2 veines rectales supérieures. Elle reçoit les veines sigmoïdiennes et la veine colique gauche. Elle se termine en arrière du corps du pancréas en s’unissant à la veine splénique, constituant ainsi le tronc splénomésaraïque.

Lymphatiques (figure 4)

Les réseaux d’origine sont anastomosés et aboutissent aux collecteurs sous-séreux. Différents relais existent [88, 97] :
• épicoliques : le long de la paroi colique ;
• paracoliques : le long de l’arcade bordante ;
• intermédiaires : le long des artères coliques ;
• principaux : à l’origine des artères coliques ;
• centraux : à l’origine de l’AMS (ganglions retro-pancréatiques) pour le côlon droit et à l’origine de l’AMI pour le côlon gauche [53, 77].

Signes cliniques

Circonstances de découverte

Les signes généraux sont l’amaigrissement et l’asthénie. Ils sont associés à des troubles du transit : constipation récente ou aggravation d’une constipation ancienne (cancer du côlon gauche), une diarrhée (cancers du côlon droit) ou une alternance de diarrhée et de constipation. Les hémorragies digestives sont à type de rectorragies ou de mélénas de faible abondance. Elles peuvent se révéler par une anémie microcytaire ferriprive, surtout dans les cancers du côlon droit. Des douleurs abdominales sont à type de pesanteur abdominale avec un ballonnement ou au maximum des syndromes occlusifs résolutifs (en particulier les cancers coliques gauche).

Examen physique

Les touchers pelviens permettent de retrouver une tumeur prolabée dans le cul-de-sac de Douglas ou de percevoir des nodules de carcinose péritonéale.

Complications

Des complications peuvent être le mode de découverte du cancer : occlusions intestinales aiguës, perforations diastasiques ou tumorales, ou hémorragies abondantes. Les cancers du côlon peuvent être révélés par des métastases ganglionnaires, hépatiques, péritonéales, pleuro-pulmonaires, osseuses et cérébrales [128].

Examens complémentaires

Les examens paracliniques sont indispensables pour confirmer le diagnostic de cancers du côlon.

La coloscopie (Figure 5)

Elle est l’examen de référence après une préparation colique rigoureuse. Elle doit être complète afin de rechercher des polypes associés (15 à 30%) ou un cancer synchrone (5%) dans le reste du cadre colique. Elle permet de :
• visualiser la tumeur,
• faire des prélèvements biopsiques,
• réaliser l’exérèse endoscopique des adénomes [67 ; 100].

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. Epidémiologie
1.1. Epidémiologie descriptive
1.1.1. Incidence des cancers du côlon et répartition géographique
1.1.2. Age
1.1.3. Sexe
1.2. Epidémiologie analytique
1.2.1. Facteurs endogènes
1.2.1.1. Facteurs héréditaires
1.2.1.1.1. Les syndromes polyposiques
1.2.1.1.2. Génétique moléculaire
1.2.1.2. Les lésions prédisposantes
1.2.1.2.1. Les polypes
1.2.1.2.2. Les Maladies inflammatoires
1.2.1.3. Les autres facteurs de risque endogènes
1.2.2. Les facteurs exogènes
1.2.2.1. Les facteurs diététiques
1.2.2.1.1. Facteurs alimentaires qui augmentent le risque de cancer du côlon
1.2.2.1.2. Facteurs protecteurs contre le cancer du côlon
1.2.2.2. Les facteurs socio-économiques
2. Anatomie
2.1. Disposition générale
2.2. Configuration externe
2.3. Constitution et configuration interne
2.4. Les rapports
2.4.2. Côlon ascendant
2.4.3. Angle colique droit
2.4.4. Côlon transverse
2.4.5. Angle colique gauche
2.4.6. Côlon descendant
2.4.7. Côlon sigmoïde
2.5. Vascularisation-innervation
2.5.1. Artères
2.5.1.1. Les artères du côlon droit
2.5.1.2. Les artères du colôn gauche
2.5.2. Les veines
2.5.3. Lymphatiques
2.5.4. Nerfs
3. Diagnostic
A. Diagnostic positif
3.1. Signes cliniques
3.1.1. Circonstances de découverte
3.1.2. Examen physique
3.1.3. Complications
3.2. Examens complémentaires
3.2.1. La coloscopie
3.2.2. Le lavement aux hydrosolubles
3.3. Examen anatomo-pathologique
3.3.1. Etude macroscopique
3.3.1.1. Topographie
3.3.1.2. Types
3.3.2. Etude microscopique
4. Bilan pré-thérapeutique
4.1. Bilan d’extension
4.1.1. Examen clinique
4.1.2. Examens biologiques
4.1.3. Imagerie
4.2. Bilan d’opérabilité
5. Classification-critères histo-pronostiques
5.1. Classification TNM
5.2. Classification de Dukes et Astler Coller
6. Traitement
6.1. Buts
6.2. Moyens et méthodes
6.2.1. Traitement chirurgical
6.2.1.1. Chirurgie curative
6.2.1.2. Chirurgie palliative
6.2.2. Traitement adjuvant
6.3. Indications
6.3.1. Indications chirurgicales
6.3.1.1. Cancers coliques non compliqués
6.3.1.2. Cancers coliques compliqués
6.3.2. Indications de la chimiothérapie
7. Pronostic et surveillance
7.1. Surveillance
7.2. Survie et pronostic
8. Prévention et dépistage
8.1. Prévention primaire
8.2. Dépistage de masse
8.3.1. Sujets à risque très élevé
8.3.2. Sujets à risque élevé
8.4. Chimioprévention par l’aspirine
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
1. Cadre d’étude
1.1. Situation géographique
1.2. Présentation de la structure
1.2.1. Les services administratifs
1.2.2. Les services médicaux et médico-techniques
1.3. Présentation du service
1.3.1. Les locaux
1.3.2. Le personnel
1.3.3. Activités
2. Objectifs
3. Patients et méthodes
3.1. Type d’étude
3.2. Population d’étude
3.2.1. Critères d’inclusion
3.2.2. Critères d’exclusion
3.3. Données étudiées
3.4. Limites méthodologiques
4. Résultats
4.1. Données épidémiologiques
4.1.1. Fréquence
4.1.2. Age
4.1.3. Sexe
4.1.4. Provenance
4.2. Données diagnostiques
4.2.1. Données cliniques
4.2.1.1. Délai diagnostique
4.2.1.2. Circonstances de découverte
4.2.1.3. Signes physiques
4.2.2. Données paracliniques
4.2.2.1. Biologie
4.2.2.2. Imagerie et Endoscopie
4.2.2.3. Résultats de la TDM
4.2.2.4. Résultats de la coloscopie
4.2.2.5. Résultats du lavement aux hydrosolubles
4.2.3. Bilan d’extension
4.2.3.1. Clinique
4.2.3.2. Paraclinique
4.2.3.2.1. Radiographie du thorax
4.2.3.2.2. Tomodensitométrie
4.2.4. Anatomie-pathologique
4.2.5. Classifications histo-pronostiques
4.2.5.1. Classification TNM
4.2.5.2. Classification de Dukes
4.2.5.3. Classification selon Astler Coller
4.3. Données thérapeutiques
4.3.1. Chirurgie
4.3.1.3. Les gestes opératoires
4.3.2. Chimiothérapie
4.4. Suivi et aspects évolutifs
4.4.1. Suivi
4.4.3. La mortalité et la morbidité opératoires
4.4.4. Aspects évolutifs
5. DISCUSSION
5.1. Données épidémiologiques
5.1.1. Fréquence
5.1.2. Age
5.1.3. Sexe
5.1.4. Facteurs endogènes
5.1.5. Facteurs exogènes
5.2. Données cliniques
5.2.1. Délai diagnostique
5.2.2. Circonstances de découverte
5.3. Données paracliniques
5.3.1. La coloscopie
5.3.2. Le lavement aux hydrosolubles
5.3.3. Anatomie pathologique
5.4. Evaluation pré-thérapeutique
5.4.1. Echographie abdominale
5.4.2. Tomodensitométrie abdominale
5.4.3. Radiographie du thorax
5.5. Classification
5.6. Localisations secondaires
5.7. Données thérapeutiques
5.7.1. Chirurgie
5.7.2. Chimiothérapie
5.7. Morbidité et mortalité opératoires
5.8. Suivi et aspects évolutifs
5.8.2. Mortalité
CONCLUSION
REFERENCES

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