INCIDENCE DES ATTAQUES DE BOKO HARAM SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LA REGION DE DIFFA AU NIGER

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ETAT DES LIEUX DES MARCHES DU RIZ EN AFRIQUE DE L’OUEST

Le riz est devenu une denrée alimentaire d’importance stratégique dans la plupart des pays d’Afrique. Dans les paragraphes suivants nous présenterons d’abord les principales zones de production du riz en Afrique de l’Ouest et ensuite nous analyserons les flux commerciaux du riz.

Principales zones de production

Dans la région ouest africaine, la production du riz occupe une superficie supérieure à 5,5 millions d’hectares dont près de 2,4 millions sont au Nigéria8. Dans l’espace UEMOA, la Guinée dispose du plus grand bassin rizicole en termes de surfaces avec près d’un million d’hectares et représente le deuxième plus grand bassin rizicole de l’Afrique de l’Ouest. Les bassins sierra léonais (0,5 million d’hectares), ivoirien (0,38 million d’hectares) et libérien (0,2 million d’hectares) se trouvent dans le prolongement du bassin guinéen. Quant à la production rizicole malienne, elle s’étend sur plus de 0,5 million d’hectares et on distingue deux grandes régions rizicoles, au nord de Ségou dans la zone de l’Office du Niger et au Sud dans la région de Sikasso (Bauer et al., 2011).
Le Ghana9, le Sénégal et le Bénin détiennent des bassins de production moins importants. Pour ce qui est du Sénégal, la production rizicole se concentre principalement dans la région de la vallée du fleuve Sénégal au Nord du pays et compte environ 130.000 hectares de rizières en irrigué et en pluvial. Enfin, le Bénin totalise 60.000 hectares et compte 3 principales zones de production, au Nord dans la région de Malanville, à l’Ouest dans les régions de Tanguiéta, de Materi et de Djougou et au Sud dans les régions de Savalou, de Glazoué et de Cové (voir Carte 1.1)

Disponibilité et flux commerciaux

En Afrique de l’Ouest, les flux de riz s’orientent principalement vers les zones urbaines (carte 2). Le riz local participe encore peu à l’approvisionnement en milieu urbain, hormis les cas de Conakry et de Bamako. En effet, le Mali figure parmi les pays d’Afrique de l’Ouest dont les besoins nationaux en riz sont en grande partie couverts par la production nationale. Dans ce pays, un grand volume de riz local atteint les marchés urbains à travers les grossistes, les semi-grossistes et les détaillants. De plus, malgré le processus de libéralisation du commerce, le marché du riz malien n’est pas un marché intégré (Brunelin, 2014).
Le riz importé assure l’essentiel des disponibilités en riz à Lagos, Cotonou, Dakar et Abidjan, qui sont les principaux pôles d’importation de la région (FAO, 2015). La demande du riz se manifeste également dans les zones rurales en période de soudure alimentaire, lorsque les stocks en riz local sont épuisés. C’est le cas notamment de la vallée du fleuve Sénégal, des zones rurales du Ghana, du Libéria et du Bénin. L’importation de riz en Afrique de l’Ouest revêt des caractéristiques spatiales différenciées. De même la région possède différents bassins de production aux physionomies très spécifiques. D’une part, un bassin nigérian caractérisé par un fort pouvoir d’achat et une préférence pour les riz haut de gamme, et, d’ autre part, un bassin privilégiant les riz de moindre qualité (dont la brisure) et où le consommateur est plus sensible aux chocs sur les prix (Elbehri et al, 2014).
Le Nigéria, de par son poids démographique constitue le premier pôle d’importation de la région, important à lui seul près de 2 millions de tonnes de riz par an (Bauer et al, 2011, FAO, 2015). Le dynamisme du marché du riz au Nigéria entraîne des flux de riz local et importé vers les pays voisins. Ainsi, le Nigéria constitue aussi un marché attractif pour les productions de paddy du Bénin, du Niger et du Tchad. Par ailleurs, les réexportations du riz importé d’Asie vers le Nigéria constituent une activité d’importance pour le port de Cotonou au Bénin. Le port de Dakar importe, pour sa part, habituellement de 600.000 à 700.000 tonnes de riz par an, dont une partie, environ 100.000 tonnes, est réexportée vers le Mali (Bauer et al, 2011, FAO, 2015). Et enfin, quelques 500.000 tonnes de riz sont importées annuellement par le port d’Abidjan.

METHODOLOGIE DE RECHERCHE

Données

Les données de cette étude proviennent des statistiques de la FAO10 et couvrent la période allant de Janvier 2000 à Septembre 2016. Le prix d’exportation thaïlandais est considéré comme un proxy du prix international du riz en raison du 1er rang qu’occupait la Thaïlande dans l’exportation du riz au niveau mondial. Pour tenir compte de l’inflation, tous les prix sont exprimés en francs CFA et ajustés par un indice de prix à la consommation. Pour l’estimation, nous utilisons le logarithme népérien des prix. Les coefficients sont interprétés comme des élasticités.

Techniques d’estimation

La technique d’estimation consiste à appliquer les tests standards de racine unitaire, de cointégration et les tests basés sur le modèle autorégressif à seuil (TAR).

Tests standards de stationnarité et de cointégration

Il existe un grand nombre de tests de racine unitaire11 pour tester la non-stationnarité des séries. Les tests de Dickey-Fuller Augmenté (ADF) et de Phillips-Perron (PP) sont appliqués pour cette analyse. A l’instar de Badolo (2015) nous testons ensuite l’hypothèse de non-cointégration des séries de prix à l’aide de la méthode d’Engle- Granger (1987) et celle de Johansen (1988). Pour tester l’hypothèse de non-cointégration des séries à partir de la méthode d’Engle- Granger, nous partons de la relation d’équilibre de long terme entre le prix international et les prix domestiques du riz importé.
La relation de long terme est donnée par: PD 0  PW (1.1)
Où PtD le prix sur le marché domestique et PtW le prix du riz sur le marché mondial. Ces différents prix sont exprimés en franc CFA.t est le terme d’erreur aléatoire de variance constante et qui peut être corrélé. Le terme aléatoire capte l’effet des variables inobservables tels que les coûts de transaction, les politiques d’intervention. Sit est stationnaire, les deux prix PtD et PtW sont cointégrés, ce qui implique qu’ils sont liés par une relation d’équilibre stable de long terme. Le coefficient1 dans l’équation (1.1) représente l’élasticité de la transmission de long terme.
Il mesure la proportion des variations de PtW transmise à PtD . Plusieurs facteurs influencent le degré de transmission des fluctuations des cours mondiaux sur les marchés nationaux, c’est le cas par exemple des politiques commerciales appliquées aux frontières. Une taxe à l’importation ad valorem est compatible avec une transmission totale des chocs de prix, ce qui correspond à une élasticité de transmission égale à l’unité. Par contre, une politique de quota à l’importation ou encore une taxe à l’importation fixe peut réduire l’élasticité de transmission de long terme.
La méthode d’Engle-Granger pour tester l’hypothèse nulle de non-cointégration s’applique aux résidus de l’équation (1.1) définis de la manière suivante :  t t1t (1.2).

INCIDENCE DES ATTAQUES DE BOKO HARAM SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LA REGION DE DIFFA AU NIGER16

L’insécurité alimentaire et les conflits violents font partie des plus gros défis au Niger notamment dans la région de Diffa. L’objectif de ce papier est d’évaluer l’impact des attaques de Boko haram sur la sécurité alimentaire dans la région de Diffa. Les données couvrent 6620 ménages issus de l’enquête (LSMS, 2014) et l’approche méthodologique adoptée est celle de la régression logistique. Les résultats empiriques indiquent que le revenu, l’activité principale, l’âge et le sexe du chef de ménage affectent positivement la probabilité des ménages d’être en sécurité alimentaire tandis que la taille du ménage, les attaques de Boko haram, le niveau d’éducation et l’âge au carré l’affectent négativement. L’augmentation de la taille du ménage d’une unité fait baisser de 2,64% la probabilité d’être en sécurité alimentaire. De même, cette probabilité baisse de 7,20% lorsque le chef du ménage est victime des attaques de Boko haram. Par contre, cette probabilité augmente de 10,01% lorsque le ménage est dirigé par un homme et de 1,24% lorsque le chef du ménage est jeune. De même, la pratique d’activité agricole et de l’élevage fait augmenter la probabilité d’être en sécurité alimentaire de 0,03%. Par ailleurs, nos résultats montrent que cette probabilité augmente de 0,01% lorsque le revenu du chef de ménage augmente d’un millier de FCFA. Pour combattre l’insécurité alimentaire, les pouvoirs publics doivent (i) vulgariser le planning familial afin de réduire la taille des ménages, (ii) relever le niveau d’instruction des populations et (iii) intensifier les programmes de lutte contre l’insécurité et le terrorisme dans les milieux ruraux.

INTRODUCTION

L’insécurité alimentaire est devenue un phénomène mondial qui affecte des millions de personnes surtout dans les régions touchées par les conflits armés. La plupart des personnes souffrant de la malnutrition17 et plusieurs enfants18 présentant un retard de croissance vivent dans les pays victimes des conflits (Martin-Shields & Stojetz, 2018). En outre, la FAO19 indique que la prévalence de l’insécurité alimentaire est relativement plus forte dans les pays victimes des conflits violents (Holleman et al, 2017).
Le Niger est un pays d’Afrique de l’Ouest où l’insécurité alimentaire sévit pour plusieurs raisons. D’abord, le pays est caractérisé par un poids démographique élevé (4,9 % en 2017) et un revenu très faible le projetant à la dernière position dans la classification20 de l’indice du développement humain (IDH) en 2018. Ensuite, le pays est très sensible au problème du changement climatique qui se manifeste par la sécheresse, l’irrégularité des pluies et l’inondation. Enfin, le pays a connu des vagues d’insécurité comme les conflits répétitifs entre agriculteurs et éleveurs et les violences terroristes telles que Boko haram qui secoue le pays jusqu’à aujourd’hui.

CAUSES DU TERRORISME ET HISTORIQUE DES ATTAQUES DE BOKO HARAM AU NIGER

Causes du terrorisme au Niger

Le terrorisme est une stratégie généralement utilisée pour forcer la réaction de l’Etat par rapport à une situation (Lake, 2002). Pour inciter les jeunes à la violence et à la radicalisation, les leaders de Boko haram dénoncent l’injustice des dirigeants politiques, la mal-gouvernance, le complot de l’occident contre les peuples à travers les multinationales». Etant donné que le Nigéria (MAIDUGURI) et le Niger (DIFFA) partagent la même croyance religieuse (ISLAM) et pratiquement la même composition ethnique, il est difficile de comprendre les attaques de Boko haram contre les civils au Niger. En effet, selon l’hypothèse de Goodwin (2006), «les civils (généralement accusés de complicité avec l’Etat) sont susceptibles d’être la cible du terrorisme quand ils appartiennent à un groupe ethnique ou religieux différent de celui des rebelles». Au nombre des raisons qui justifieraient l’irruption de Boko haram au Niger, nous retenons quatre (04) causes majeures à savoir (1) la mort du guide libyen « Muhammar Khadhafi », (2) la richesse de la région de Diffa connue comme principale région d’extraction pétrolière du Niger, (3) le laxisme du gouvernement nigérien face à la radicalisation des jeunes et enfin (4) la création des camps de réfugiés en 2014 ayant profité à certains espions de Boko haram.
1ère cause : L’assassinat du guide libyen, Muhammar Khadhafi
La mort de Khadhafi est une cause importante de l’irruption de Boko Haram au Niger. En effet, entre fin 2011 et début 2012, on note le déplacement de plus de 80 000 citoyens nigériens vers le Niger ainsi que plusieurs milliers d’anciens combattants nigériens qui s’étaient joints à la Libye pour se battre pour Khadhafi en 2011. Sans un système de réintégration et avec des compétences professionnelles très limitées, ces jeunes étaient prêts à toutes propositions pour améliorer leur situation de vie. Ainsi, le 22 avril 2014, le service haoussa de la BBC (British Broadcasting Corporation) a annoncé que Boko Haram recrutait un nombre important de jeunes au Niger.
2ème cause : Diffa est la région d’extraction pétrolière du pays.
Depuis 2012, le pétrole brut est extrait et malgré cela, les jeunes de la région, bien qu’ils soient moins qualifiés, ne bénéficient même pas d’un simple emploi. Ces jeunes se sentent frustrés et désespérés. Ainsi, le chômage des jeunes constitue une cause majeure qui les pousse à accepter d’intégrer le groupe Boko Haram.
3ème cause : Création des camps de réfugiés au Niger en 2014
Pour accueillir les populations qui fuyaient (de Baga, Malam-Fatouri et Damassak au Nigeria) les massacres de l’armée nigériane et de Boko haram, des camps de réfugiés ont été créés au Niger en 2014. Comme il est difficile de savoir qui est victime de qui ne l’est pas, plusieurs combattants de Boko Haram ont alors jeté leurs armes pour intégrer les camps des réfugiés. Ces combattants constituent donc des espions qui fournissent des informations au groupe terroriste afin d’attaquer le Niger.
4ème cause: Le laxisme du gouvernement nigérien face à la radicalisation des jeunes de Diffa Certains jeunes de la région de Diffa avaient commencé à prêcher la même philosophie que celle du groupe Boko haram à ses débuts au Nigeria. Depuis 2004, des imams et des personnes-ressources ont annoncé la radicalisation de certains jeunes et leur enrichissement sans base légale. Les autorités gouvernementales avaient négligé ces informations qu’elles considéraient comme de la jalousie entre les marabouts. Deux personnages ont marqué l’histoire de cette nouvelle branche du terrorisme au Niger : il s’agit de Ali Sayadi et de Kaka Bounou. L’Etat nigérien n’a pris aucune mesure pour arrêter l’enseignement de ces jeunes qui pousse à la radicalisation.

Historique des attaques de Boko haram au Niger

Pour mieux comprendre les attaques de Boko haram, il est important et utile de remonter dans l’histoire du pays afin d’établir la chronologie des évènements (voir annexe, tableau 8). D’après les statistiques récentes de l’ACLED24 (The Armed Conflit Location & Event Data), la première attaque remonte au 1er Juin 2013 dans une prison de la ville de Niamey où 3 prisonniers « salafistes » ont été tués. L’année 2014 a été consacrée au recrutement massif des jeunes sans emploi et désespérés pour le compte du groupe Boko haram. Ce renforcement du groupe terroriste a favorisé les attaques record de l’année 2015 qui ont fait près de 731 décès dont plusieurs paysans. Depuis lors et grâce aux efforts inlassables des forces armées nigériennes et du groupe G5 sahel, les attaques contre les civiles ont baissé et passent à 168 décès en 2016 ; 69 décès en 2017 et 56 personnes décédées en 2018 (voir figure 2.1).

IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE BOKO HARAM AU NIGER

Les violences du groupe armé Boko Haram touchent non seulement les régions du Nord-Est du Nigéria mais aussi certaines régions des pays voisins situés dans le bassin du lac Tchad (comme le Cameroun, le Tchad et le Niger) avec des répercussions dévastatrices sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence. Dans les paragraphes suivants, nous allons montrer comment les attaques terroristes affectent l’agriculture, l’élevage, la pêche, la sécurité alimentaire, la nutrition et les marchés locaux du Niger.

Impact sur l’agriculture

L’agriculture représente le principal moyen d’existence de la plupart des ménages ruraux du Niger. La vulnérabilité de ce secteur à Boko haram est due au fait que les insurgés ont besoin des ressources alimentaires pour leur survie. Ainsi ils commettent des actes de pillage des récoltes et de bétail. Le sentiment d’insécurité et la menace d’enlèvement ont empêché les agriculteurs de se livrer pleinement aux activités agricoles. Par exemple, 40 femmes ont été enlevées25 en 2016 dans un village du Sud-Est du Niger et 14 paysans26 ont été tués dans le village « Adama » dans la région de Diffa. Ce climat d’insécurité affecte la production agricole et exacerbe les défis auxquels les producteurs étaient déjà confrontés tels que l’irrégularité des pluies et le manque de services sociaux de base.
Le tableau 2.1 ci-dessous montre comment les activités de Boko haram affectent la production agricole au Niger. Pour cette analyse et compte tenu de l’histoire27 de Boko haram dans le pays, l’année 2013 a été choisie comme période avant crise et l’année 2015 est retenue comme période de crise. Comparativement à la période avant crise, la production agricole a significativement baissé respectivement de 18,15% pour le mil, 42,28% pour le fonio, 12,43% pour l’arachide, 23,80% pour les dattes, 20,06% pour l’oignon, 11,50% pour le riz paddy et de 56,91% pour le sésame. Les effets conjugués de la baisse de la production alimentaire et des actes de pillage de récoltes ont contribué à la réduction de la disponibilité alimentaire locale notamment dans la région de Diffa.

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Table des matières

CHAPITRE 1 : AJUSTEMENT ASYMETRIQUE DES PRIX ALIMENTAIRES AU SEIN DE L’UEMOA : CAS DU RIZ IMPORTE
1.1.INTRODUCTION
1.2.AJUSTEMENT ASYMETRIQUE DES PRIX AGRICOLES
1.3.ETAT DES LIEUX DES MARCHES DU RIZ EN AFRIQUE DE L’OUEST
1.3.1.Principales zones de production
1.3.2.Disponibilité et flux commerciaux
1.4.METHODOLOGIE DE RECHERCHE
1.4.1.Données
1.4.2.Techniques d’estimation
1.4.2.1.Tests standards de stationnarité et de cointégration
1.4.2.2.Ajustement asymétrique
1.5. RESULTATS EMPIRIQUES
1.5.1. Statistiques descriptives
1.5.2. Résultats des tests standards
1.5.3. Résultats d’ajustement asymétrique
1.6. CONCLUSION
ANNEXE A
CHAPITRE 2 : INCIDENCE DES ATTAQUES DE BOKO HARAM SUR LA SECURITE ALIMENTAIRE DANS LA REGION DE DIFFA AU NIGER
2.1. INTRODUCTION
2.2. CAUSES DU TERRORISME ET HISTORIQUE DES ATTAQUES DE BOKO HARAM AU NIGER
2.2.1. Causes du terrorisme au Niger
2.2.2. Historique des attaques de Boko haram au Niger
2.3. IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES DE BOKO HARAM AU NIGER
2.3.1. Impact sur l’agriculture
2.3.2. Impact sur l’élevage
2.3.3. Impact sur la pêche
2.3.4. Impact sur la sécurité alimentaire
2.3.5. Impact sur la nutrition
2.3.6. Impact sur les marchés locaux du Niger
2.4. REVUE DE LITTERATURE
2.4.1. Clarification conceptuelle
2.4.1.1. Boko Haram
2.4.1.2. Sécurité alimentaire
2.4.1.3. Insécurité alimentaire
2.4.2. Conflits armés et sécurité alimentaire
2.5. DONNEES ET METHODOLOGIE
2.5.1. Cadre d’étude
2.5.2. Données de l’étude
2.5.3. Approche méthodologique
2.5.3.1. Spécification du modèle
2.5.3.2. Choix et effets des variables de l’étude
2.6. RESULTATS ET DISCUSSION
2.6.1. Statistiques descriptives
2.6.2. Résultats économétriques
2.6.2.1. Validé et qualité du modèle
2.6.2.2. Analyse des résultats empiriques
2.6.3. Discussion des résultats
2.6.4. Robustesse des résultats
2.6.4.1. Test de robustesse n°1
2.6.4.2. Test de robustesse n°2
2.7. CONCLUSION
ANNEXE B
BIBLIOGRAPHIE
CHAPITRE 3 : INSECURITE ALIMENTAIRE AU TCHAD : QUEL EST LE ROLE DE BOKO HARAM ?
3.1. INTRODUCTION
3.2. TERRORISME AU TCHAD : un bref aperçu des attaques de Boko haram
3.3. IMPACTS DE BOKO HARAM SUR LES MOYENS DE SUBSISTANCE
3.3.1. Impact sur l’agriculture
3.3.2. Impact sur la sécurité alimentaire
3.4. REVUE EMPIRIQUE
3.5. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
3.5.1. Cadre de l’étude
3.5.2. Données de l’étude
3.5.3. Spécification du modèle
3.6. RESULTATS ET DISCUSSIONS
3.6.1. Analyses descriptives
3.6.1.1. Statistiques descriptives
3.6.1.2. Impact de Boko haram sur les marchés locaux du Tchad
3.6.2. Analyse empirique
3.7. CONCLUSION
ANNEXE C
BIBLIOGRAPHIE
CH APITRE 4 : IMPACT DES DROITS DE PROPRIETE FONCIERE ET SECURITEALIMENTAIRE AU BENIN
4.1. INTRODUCTION
4.2. REVUE DE LITTERATURE
4.2.1. Débats théoriques sur la sécurité foncière
4.2.2. Relation empirique
4.3. METHODOLOGIE ET DONNEES DE L’ETUDE
4.3.1 Modèle empirique
4.3.2. Source de données
4.3.3. Description des variables
4.3.4. Stratégie d’estimation
4.4. RESULTATS ET DISCUSSIONS
4.4.1. Statistiques descriptives
4.4.2. Résultats empiriques
4.4.3. Discussion des résultats empiriques
4.5. CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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