Incapacité fonctionnelle

Incapacité fonctionnelle

LOMBALGIE

Physiopathologie

La lombalgie est devenue l’un des plus grands problèmes de santé publique dans le monde (Illés, 2015). Il est essentiel dès lors de définir cette pathologie : « La lombalgie est une douleur ou une gêne fonctionnelle située entre la douzième côte et le pli fessier, associée ou non à des irradiations dans les membres inférieurs » (Henchoz, 2011).
L’étiologie des douleurs de la zone lombaire peut être très diversifiée et variée. (Xhardez, 2009). On pourrait imaginer que des examens complémentaires pourraient faciliter le diagnostic d’une lombalgie, mais ce n’est pas le cas. En effet, l’imagerie trouve d’importants faux positifs, c’est-à-dire que des sujets totalement asymptomatiques montrent des résultats anormaux. Inversement, des sujets souffrant de douleurs lombaires présentent des résultats parfois normaux. (Delitto et al., 2012).

Épidémiologie

La majorité de la population suisse va percevoir une douleur aux lombaires au moins une fois dans la vie. En effet, les chiffres sont élevés puisqu’elle peut toucher jusqu’à 85% des habitants. Chaque année, la prévalence des lombalgies varie entre 20 à 30%. Dans la suite logique des choses, c’est la deuxième cause la plus fréquente de consultation médicale dans les pays industrialisés après les infections des voies respiratoires (Steineret al., 2010).
La lombalgie est la principale cause de limitation des activités et d’absence au travail dans une grande partie du monde et elle est associée à un conséquent fardeau économique. La lombalgie engendre d’importants coûts non seulement directs mais aussi indirects.
(Steiner et al., 2010). Au niveau du coût de celle-ci, une très forte prédominance des coûts indirects sur les coûts directs a été mise en évidence. Pour rappel, les coûts indirect représentent la perte de productivité du malade (Wieser et al., 2011). Selon les études, ces derniers représentent entre 62 et 93 % des coûts totaux des lombalgies (Deriennic,Leclerc, Mairiaux, Meyer, & Ozguler, 2000).

Classification

Il existe plusieurs types de lombalgie. Des docteurs genevois en décrivent 3 : la lombalgie spécifique, syndrome neurologique et la lombalgie non spécifique ou commune. (Steineret al., 2010).
La lombalgie spécifique représente des douleurs lombaires liées à des infections, des fractures, des inflammations et/ou des tumeurs. Elle peut être reconnaissable grâce à une bonne anamnèse. Il faut identifier s’il y a des drapeaux rouges ou non. Voici une liste non exhaustive des thèmes à aborder pour exclure une lombalgie spécifique : ostéoporose, plus de 55 ans, traumatisme, fièvre, perte de poids, douleurs inflammatoires. (Delitto etal., 2012).
Le syndrome neurologique avec douleur lombaire comporte des irradiations dans les membres inférieurs. Cela peut être dû à une hernie discale ou encore un canal lombaire rétréci. Le praticien doit être attentif, car le patient peut souffrir de fortes déficiences, et dans ce cas, il doit être redirigé au plus vite vers un médecin spécialisé.

Prise en charge classique pour la lombalgie

En vue des importants coûts de la société liés à la lombalgie, la prise en charge la plus rapide possible doit être faite. En effet, nous devons à tout prix éviter que cela devienne chronique, car la lombalgie chronique représente 10% des lombalgies, avec un montant total de plus de 75% des coûts des douleurs lombaires (Steiner et al., 2010). La lombalgie non spécifique peut être traitée par les thérapeutes de plusieurs manières. Pour éviter la chronicisation, le thérapeute doit insister sur le fait d’éviter le repos. Il a été prouvé que le repos pendant une durée de 2 à 7 jours est moins efficace que de continuer à faire ses activités (Deriennic, et al., 2000). L’article précise également que le praticien doit donner des messages positifs, dédramatiser la lombalgie et expliquer que la récupération s’opère très souvent sur de courts délais (Deriennic et al., 2000).
D’après la guideline de Dellito (2012), ce dernier affirme scientifiquement que le traitement de choix serait d’effectuer des exercices de coordination, de renforcement et d’endurance. Il recommande aussi d’utiliser la thérapie manuelle. Il rejoint également le point de Deriennic (2000) quant au fait de se servir de l’éducation thérapeutique

PILATES

Origines et histoire

La méthode Pilates nous vient d’un Allemand du nom de Joseph Pilates, né à Düsseldorf dans les années 1880 (Lately, 2001). Lors de sa jeunesse, il s’est initié à une multitude des sports (Isacowitz, 2014). Pilates est influencé lors de ses études en philosophie par les courants de pensée des grandes figures romaines et grecques, d’où viendrait un idéal de l’équilibre du corps humain.
Lorsque la 1ère guerre mondiale éclate, il est en tournée en Angleterre pour un cirque en tant que « statue grecque vivante » (Isacowitz, 2014). Il sera enfermé avec d’autres prisonniers de guerre allemands. Alors que les blessés affluent, il s’affaire à leur apporter des soins en utilisant ses connaissances et expériences dans la pratique physique et le corps humain, afin qu’ils puissent « retrouver leur forme physique malgré les conditions de détention. » (Guirkinger, 2013, p.13).
Il décida de s’expatrier aux États-Unis en 1920 (Lately, 2001). Il rencontra sa femme, Clara, avec laquelle ils montèrent un studio de Pilates à New York, de 1920 à 1960(Lately, 2001)

Définition

« Le Pilates est un système de conditions physiques et mentales qui vise l’amélioration de la force physique, de la flexibilité et de la coordination tout autant que la diminution de stress, l’amélioration de la concentration ainsi qu’un état de bien-être. Le Pilates peut être pour tout le monde » (Isacowitz & Clippinger, 2011, p.1).
Il existe plusieurs approches du Pilates. Certains se focalisent davantage sur les respirations, d’autres sur le renforcement des muscles profonds ou encore sur l’aspect corps-esprit. La méthode originale de Joseph Pilates se focalise sur l’application au quotidien (Isacowitz & Clippinger, 2011).
Les exercices originaux développés par Pilates se basent sur un mélange de mouvements inspirés des arts martiaux, de gymnastique, de yoga, de danse et des notions de philosophie (Lately, 2001).

Principes fondamentaux de la méthode Pilates

6 principes fondamentaux figurent dans l’œuvre originale du Pilates. Tous les autres héritiers de sa méthode se sont basés sur ces principes pour développer la méthode Pilates.
L’ordre de description des principes que vous retrouverez ci-dessous ne représente en aucun cas une hiérarchie importante ou définie.
Concentration : afin de réaliser un mouvement de qualité, il est nécessaire de se focaliser sur son exécution. Toute partie du corps compte et rien n’est ignoré.
Contrôle : tout le mouvement réalisé doit être contrôlé. Rien n’est laissé au hasard. Chaque partie du corps réalise un unique et seul mouvement. Il s’agit de la maîtrise parfaite d’une gestuelle, jusqu’à ce que le geste devienne automatique.
Centrage : le centre est le point focal de la méthode Pilates (Lately, 2001). C’est le fait de la prise de conscience que le corps forme un tout continu. Il s’agit également du centre pour « le centre de gravité » (Guirkinger, 2013) de notre corps, qui permet de changer le niveau de difficulté des exercices de Pilates.
Fluidité : la fluidité est une forme de douceur et de lenteur qui tend à exécuter un mouvement de façon experte peu importe le niveau de difficulté.
Précision : lorsque l’on pratique le Pilates, l’exercice que l’on vise doit être exécuté parfaitement, afin que son efficacité soit haute et sans compensations.
Respiration : la respiration stimule la concentration, la détente et à l’oxygénation des tissus sollicités. L’inspiration est utile à l’expiration et inversement. C’est la pierre centrale de cette méthode. La respiration guide tous les mouvements, de la relaxation à la contraction.

Intérêt du Pilates dans le traitement des lombalgies

L’intérêt du Pilates dans le traitement des lombalgies chroniques non-spécifiques (LCNS) réside dans le fait qu’il se rapproche des recommandations données pour un traitement physiothérapeutique. Comme dit précédemment, le Pilates vise l’amélioration de la force physique, de la flexibilité et de la coordination ainsi que la diminution du stress, l’amélioration de la concentration et offre un état de bien-être. Ces buts sont identifiables dans les directives données par Dellito (2012). On y retrouve notamment le renforcement, la coordination et le bien-être, dans une approche dérivée du yoga.

 

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Table des matières

INTRODUCTION
CADRE THEORIQUE 
I. LOMBALGIE
I.I Physiopathologie
I.II Épidémiologie
I.III Classification
I.IV Prise en charge classique pour la lombalgie
II. PILATES
II.I Définition et origines du Pilates
II.I.I Origines et histoire
II.I.II Définition
II.II Principes fondamentaux de la méthode Pilates
II.III Intérêt du Pilates dans le traitement des lombalgies
III. QUESTION DE RECHERCHE
IV. OUTCOMES
IV.I Premier
IV.II Secondaire
IV.III Tertiaire
METODOLOGIE DE RECHERCHE
I. RECHERCHE D’ARTICLES
II. CRITÈRES D’INCLUSION ET D’EXCLUSION
III. DIAGRAMME DE FLUX
IV. ÉVALUATION DE LA QUALITÉ DES ARTICLES
V. PRESENTATION DES ETUDES
RESULTATS
I. POPULATION
II. INTERVENTION
III. OUTCOMES
IV. DESCRIPTION DES RÉSULTATS
IV.I Incapacité fonctionnelle
IV.II Douleur
IV.III Qualité de vie
DISCUSSION
I. INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
I.I Incapacité fonctionnelle
I.II Douleur
I.III Qualité de vie
II. POPULATION
III. INTERVENTION
IV. RÉSULTATS
V. CONFRONTATION AVEC LA LITTÉRATURE
VI. LIMITES DE NOTRE REVUE
VII. IMPLICATION POUR LA PRATIQUE, REFLEXIONS
VIII. PISTES POUR DES FUTURES RECHERCHES
CONCLUSION

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