Importance économique de la culture

Importance économique de la culture

INTRODUCTION

Le parasitisme est le plus commun des modes de vie sur cette planète, impliquant des représentants des principaux taxons, depuis les plus simples organismes unicellulaires à des vertébrés complexes (Morel, 1974). Chaque espèce est potentiellement victime de plusieurs parasites; en conséquence, le nombre d’espèces parasites excède grandement le nombre d’espèces «autonomes». On estime aujourd’hui que la moitié des organismes vivants sont des parasites (Price, 1980).
L’écologie parasitaire est une discipline en plein développement, notamment en raison de la prise en considération, par les écologues, du rôle potentiel des parasites dans les processus de régulation des populations hôtes et de leur impact sur l’équilibre et le fonctionnement des écosystèmes. Aussi l’écologie cherche à connaître les conditions d’existence des organismes par rapport à leur milieu physique et biotique. D’une part, elle étudie les exigences des organismes envers le milieu et leurs adaptations à celui-ci ; d’autre part, elle recherche comment le milieu influe sur les organismes.
La protection des cultures contre les organismes qui leur sont nuisibles s’inscrit, comme d’autres secteurs de l’agriculture, dans une démarche nouvelle. Celle-ci est la conséquence logique de l’évolution des connaissances et des techniques, mais aussi d’une attitude nouvelle de la société. Depuis quelques années, en effet, celle-ci exprime son souci de la garantie de la qualité tant des produits qu’elle consomme que de l’environnement dans lequel elle évolue. Or les méthodes de lutte classiquement préconisées contre les organismes nuisibles aux cultures reposent sur des traitements chimiques curatifs, dont les effets indirects sont souvent nocifs pour l’homme et la biosphère, en dépit de rigoureuses précautions d’emploi. C’est pourquoi il est impératif d’adopter une stratégie globale de protection intégrée des cultures, donnant la priorité aux méthodes préventives et aux solutions biologiques d’intervention (Kebdani, 2017).
Les pertes de récolte sont globalement évaluées à environ 40% de l’ensemble de la production potentielle des cultures, alors que les demandes qualitative et quantitative restent croissantes (Norrbom, 2004).

Les diatomées

Dans notre travail, nous nous intéressons à un matériau local appelé la diatomite ou terre de diatomée, qui est plutôt abondante en Algérie. La diatomite est aussi appelée kieselguhr, c’est une roche sédimentaire siliceuse, poreuse et friable formée entièrement ou presque de « squelettes » de diatomées (Figure 1).
Les diatomées ou Bacillariophycées font partie de l’embranchement des algues brunes (Chromophytes). Elles sont très anciennes puisque les premières diatomées fossiles datent du Crétacé (120 millions d’années) (Gold, 2002).
Les diatomées sont des cellules eucaryotes enchâssées dans une paroi de silice hydratée (le frustule) qui se compose de deux unités imbriquées : l’épivalve et l’hypovalve. Ces deux valves sont reliées par des ceintures connectives, constituées de fines bandes siliceuses (Duke et Reimann, 1977). L’accumulation d’un dépôt siliceux se constitue après dégradation de la matière organique. Les dépôts de silice de diatomées fossiles constituent une roche appelée diatomite (Kroger et al., 2002).
Les recherches ont clairement montré qu’une application de silicium pouvait contribuer de manière significative à la réduction des dommages causés par les parasites et les maladies (Belanger et al., 1995; Ma et takahashi, 2002; Meyer et Keeping, 2005; In Laing, 2006).

 Ponte et incubation

Les femelles font pénétrer leur ovipositeur jusqu’à une profondeur approximative de deux millimètres (Filippi, 2003). Elles déposent entre 5 et 10 oeufs par fruit. De plus, elles sont capables d’effectuer plusieurs pontes jusqu’à ce que le nombre total d’oeufs pondus atteigne 300 à 400 (Atcitrus, 2002). Le trou de ponte est facile à remarquer sur quelques fruits (agrumes et abricots).
L’incubation des oeufs est de 2 à 5 jours en été et plus de 20 jours en hiver.

 Développement larvaire

La durée du développement larvaire, qui comprend trois stades (L1, L2, L3), peut varier fortement pour une espèce donnée en fonction du fruit hôte.
La larve de troisième stade ou « asticot » quitte le fruit par une brusque détente ; elle retombe sur le sol dans lequel elle s’enfonce pour se nymphoser (figure 8), donnant alors une pupe. Cette transformation ne dure que quelques heures (Duyck, 2005). De cette pupe émerge un adulte qui recommence le cycle à nouveau (Sadoudi, 2007).

 Cycle biologique

Le cycle de la pomme de terre est très court (trois à quatre mois), depuis le semis jusqu’à la destruction de l’appareil végétatif (Martin, 2004), il se déroule en trois phases principales à partir de la récolte des tubercules : Phase de croissance, tubérisation et repos végétatif (Fig.12).

 Phase de croissance

Lorsqu’un tubercule germé est planté en terre, ses germes se transforment en tiges feuillées qui donnent au-dessus du sol, des rameaux et en dessous des stolons (Madec, 1966 in Montarry, 2007)

 Tubérisation

C’est un processus physiologique à développement complexe, qui commence par une inhibition de croissance longitudinale (le stolon aérien), suivi d’une croissance du tubercule.
Le stolon souterrain une fois différencié, les cellules et les tissus augmentent de volume en emmagasinant des substances de réserves (Trindale et al., 2004).

Régimes pluviométriques

La connaissance de la moyenne annuelle de la pluie a un grand intérêt, mais pour compléter les études de la distribution de la pluie, il faut y ajouter celle du régime pluviométrique, donc la manière dont cette quantité totale de pluie se répartit entre les différentes saisons (Angot, 1916).
Le rythme des précipitations est important puisque l’existence d’une période de sécheresse estivale est le facteur écologique majeur, permettant d’expliquer les caractères particuliers des forêts méditerranéennes et la mise en place d’un nombre très élevé de types forestiers (Quézel et Medail, 2003a).

CONCLUSION

Cette étude est une contribution à la connaissance de l’activité biologique de la diatomite, l’activité insecticide sur la cératite et les taupins, l’activité antifongique sur Fusarium Oxysporum, Fusarium Sambucinum, Aspergillus Niger et sclerptium rolfsii, et l’activité antibactérienne sur pseudomonas aeruginosa, Staphylococcus aureus et Bacillus cereus.
La DRX a montré que les terres de diatomées qui ont été prélevées de la zone de Bider (Tlemcen-Algérie) ont une formulation d’origine d’eau douce contenant le coesite HP, silicon dioxide (SiO2) à 77 %, Magnesium Oxide (MgO) 4.5 %, Potassium Oxide (K2O) 1.0 %, Calcium Oxide (CaO) 6.8 %, sulfur (VI) oxide (SO3) 0.6 %, phosphorus (V) oxide (P2O5) 1.0 %, iron(III) oxide, hematite HP (Fe2O3) 4.1%, Vanadium Phosphide (PV) 0.4 %, Phosphorus Sulfide (P4S7) 1.0 %, Titanium Oxide (TiO2) 0.2 %, Aluminum Oxide (Al2O3) 2 %, Phosphorus (P) 1,0 %, Sodium Oxide (Na2O) 0.4 %.
L’étude bioécologique de Ceratitis capitata (Diptera ; Tephritidae), durant deux ans (2017 et 2018), a permis d’obtenir un certain nombre de résultats qui ont servi à connaitre la répartition spatio-temporelle des attaques de la cératite sur les fruits de citrus sinensis (oranges). L’étude des infestations en fonction des trous de ponte (piqures) et des fruits chutés a montré un impact significatif des facteurs orientation, date d’observation et arbre
échantillonné sur les attaques de ce phytophage durant la période d’étude, les taux d’infestation varient significativement d’une orientation à une autre, selon la date d’observation et cela pour tous les arbres observés.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Les diatomées
1. Biologie des diatomées (Bacillariophycées)
1.1. Structure cellulaire
1.2. Description du frustule
2. Principaux gisements de diatomite en Algérie
3. Domaines d’utilisation de la diatomite
II. Les Agrumes
1. Origine géographique
2. Taxonomie
3. Espèces et variétés
4. Morphologie de la plante hôte (Citrus sinensis)
4.1. Système racinaire
4.2. Tronc
4.3. feuilles
4.4. fleurs
4.5. Fruits
4.6. Graines
5. Principales maladies des agrumes
5.1. Désordres physiologiques
5.2. Maladies bactériennes
5.4. Maladies cryptogamiques
III. Mouche méditerranéenne des fruits Ceratitis capitata
1. Présentation de la mouche méditerranéenne
2. Taxonomie
3. Origine et aire de répartition
4. Caractéristiques morphologiques de la cératite
4.1. oeuf
4.2. Larve
4.3. Pupe
4.4. Adulte
5. Cycle de développement
5.1. Ponte et incubation
5.2. Développement larvaire
6. Nombre de générations
7. Dégâts causés par la cératite
IV. La pomme de terre (Solanum tuberosum L.)
1. Importance économique de la culture
1.1. Dans le monde
1.2. En Algérie
2. Différents types de cultures de pomme de terre
3. Régions de production de la pomme de terre
4. Caractéristiques de la plante
4.1. Taxonomie
4.2. Description de la plante
4.3. Caractéristiques du tubercule
4.4. Cycle biologique
5. Aspect phytosanitaire de la pomme de terre en Algérie
5.1. Maladies causées par des bactéries
5.2. Maladies causées par des champignons
5.3 Maladies virales de la pomme de terre
5.5. Ravageurs de la pomme de terre
V. Les Agriotes ou vers fil de fer
1. Systématique
2. Agriotes
2.1. Description
2.2. Biologie et écologie (Simone et al., 2011)
2.2.1. Vol et accouplement des adultes
2.2.2. Ponte
2.2.3. Larves
2.2.4. Importance et symptômes des dégâts
3. Surveillance et prédiction des attaques
3.1. Pièges à phéromones
3.2. Pièges appâtés
3.3. Lutte directe
3.3.1. Insecticides
3.3.2. Traitement des semences en grandes cultures
CHAPITRE II. MATERIEL ET METHODES
PARTIE I. ETUDE DU MILIEU
1. Introduction
2. Situation géographique de la Wilaya de Tlemcen
3. Climatologie
3.1. Précipitations
3.2. Températures
3.3. Synthèse bioclimatique
3.3.1. Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen (1953)
3.3.2. Indice d’aridité de De Martonne
3.3.3. Quotient pluviothermique et climagramme d’Emberger
4. Situation géographique de la wilaya de Tissemsilt
5. Méthodologie
5.1. Choix des données et des stations météorologiques
6. Facteurs climatiques
6.1. Pluviosité
6.1.1. Régimes pluviométriques
6.2. Températures
7. Synthèse bioclimatique
7.1. Indice d’aridité de Martonne
7.2. Diagramme ombrothermique de Bagnouls et Gaussen
7.3. Quotient pluviothermique et climagramme d’Emberger
PARTIE II : PARTIE EXPERIMENTALE
1. Etude de la diatomite
1.1. Caractérisation physico-chimique et minéralogique de la diatomite
1.2. Diffraction des rayons X (DRX)
2. Etude entomologique
2.1. Activité insecticide de la diatomite contre Ceratitis capitata
2.1.1. Echantillonnage
2.1.2. Bio-essais de l’activité insecticide
2.2. Activité insecticide de la diatomite contre les agriotes
2.2.1 Collecte des insectes et bio-essais dans le laboratoire
2.2.2. Tests insecticides
3. Etude mycologique
3.1. Culture in vivo
3.2. Culture in vivo
4. Activités antibactériennes de la diatomite
5. Méthodes d’analyse et d’exploitation des résultats
CHAPITRE III. RESULTATS ET DISCUSSCION
RESULTATS
1. Analyse minéralogique par diffraction des rayons X (DRX)
2. Activités antibactérienne et antifongique de la diatomite
3. Activité insecticide de la diatomite sur les différents stades de la cératite
3.1. Etude entomologique
3.1.1. Etude des infestations en fonction des trous de ponte
3.1.2. Etude des infestations en fonction des fruits chutés
3.1.3. Etude de la cinétique des infestations
3.2. Impact de la diatomite sur les larves de Ceratitis capitata
3.2.1. Estimation des valeurs de concentrations létales (CL) pour les larves de la cératite
3.2.2. Corrélation entre les taux de mortalité des larves et les concentrations de la
diatomite
3.2.3. Moyennes marginales estimées de la mortalité larvaire
3.2.4. Pourcentages de mortalités totales pour les doses utilisées
3.3. Activité insecticide de la diatomite sur les pupes de Ceratitis capitata
3.3.1. Estimation des valeurs de concentrations létales (CL) pour les pupes de
Ceratitis capitata
3.3.2. Corrélation entre les taux de mortalité des pupes et les concentrations de la
diatomite
3.3.3. Moyennes marginales estimées de mortalité des pupes de C. capitata
3.3.4. Pourcentages de mortalité totale des pupes pour les doses de TD utilisées
3.4. Activité insecticide de la diatomite sur les adultes de Ceratitis capitata
3.4.1. Estimation des valeurs de concentration létale (CL) pour la population des
adultes de C. capitata
3.4.2. Corrélation entre les taux de mortalité des adultes et les concentrations de la
diatomite
3.4.3. Moyennes marginales estimées de mortalité des adultes de C. capitata
3.4.4. Mortalité cumulée
4. Activité insecticide de la diatomite sur les Agriotes Agriotes lineatus
4.1. Concentrations efficaces de la terre de diatomées (TD)
4.2. Estimation des valeurs de concentrations létales (CL) pour les larves des agriotes
4.3. Moyennes marginales estimées de la mortalité
4.4. Corrélation entre les taux de mortalité des agriotes et les concentrations de la
diatomite
4.5. Mortalité cumulée
Discussion
1. Lutte contre la cératite et la microflore qui lui est associée
1.1. Etude écologique
2. Etude de l’efficacité de la diatomite
2.1. Activité antimicrobienne
2.2. Activité insecticide
CONCLUSION

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