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Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Mécanisme d’action des AINS :
Bien que les AINS soient connus depuis longtemps, aucune relation convaincante n’a pu être établie, quant à leur action anti-inflammatoire, antipyrétique et analgésique jusqu’à ce que Vane et al fassent la démonstration en 1971, que de faible concentration d’acide acétylsalicylique et d’indométacine inhibaient la production enzymatique des prostaglandines [10].
Ainsi, le mécanisme d’action le plus communément admis, est celui découvert par Vane et al, c’est-à-dire, l’inhibition des cyclo-oxygénases (COX), d’où résulte un blocage de la synthèse des prostaglandines et du thromboxane A2 à partir de l’acide arachidonique. Sous l’effet de divers stimuli, la phospholipase A2 (PlA2) contenue dans les membranes cellulaires est activée permettant la libération de l’acide arachidonique, substance, métabolisée par plusieurs voies [10].
La voie de la lipo-oxygénase : elle aboutit aux lipoxynes (inhibitrices des lymphocytes teyto-toxines) et aux leucotriènes (chimiotactiques, broncho constrictrices, vasomotrices) et accroissent la perméabilité capillaire) ; La voie de la cyclo-oxygénase : elle mène aux prostaglandines à la prostacycline (PGI2) et à la thromboxane A2 [10].
Les prostaglandines ont une action locale sur les lieux même de leur création, et leur distribution ubiquitaire dans l’organisme rendent compte de nombreuses propriétés des AINS.
En inhibant la COX, tous les AINS exercent une action anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique [11].
Classification sommaire des AINS :
Depuis l’antiquité l’écorce de « Salix alba » était utilisée dans le but de traiter l’inflammation, elle contient un glucoside, la salicyne qui par hydrolyse libère l’acide salicylique [7].
De nos jours, la chimie organique a permis de synthétiser des médicaments antiinflammatoires ayant des propriétés à la fois antipyrétique, antalgique, anti-inflammatoire et antiagrégant plaquettaire, ce qui explique leur succès. Le nombre important de dérivés anti-inflammatoires disponibles et l’apparition constante de nouveaux produits et de nouvelles formes galéniques rendent difficile le choix d’une classification [10].
Certains de par leurs effets indésirables ont surtout un mécanisme d’action principal : l’inhibition de la synthèse des prostaglandines [10].
Propriétés pharmacologiques
Interactions médicamenteuses [16]
Le diclofénac est principalement métabolisé par le cytochrome P450 CYP 2C9 dans le foie. Il faut administrer le diclofénac avec prudence chez les patients pour lesquels on sait ou on a des raisons de croire que leur métabolisation par le CYP 2C9 est faible en raison d’antécédents ou d’une expérience préalable avec d’autres substrats du CYP 2C9, car ces patients peuvent présenter des concentrations plasmatiques anormalement élevées dues à une clairance métabolique réduite. La prudence est de mise lors de la prescription conjointe de diclofénac avec de puissants inhibiteurs du CYP2C9 (tels que sulfinpyrazone et voriconazole) qui Validation d’une méthode d’électrophorèse capillaire utilisant la technique de la double injection pour l’analyse pourraient provoquer un accroissement significatif des concentrations plasmatiques de pointe et de l’exposition au diclofénac en raison de l’inhibition du métabolisme du diclofénac.
Effets indésirables [16]
Les événements indésirables spontanés suivants sont survenus chez 0,2 à 1,8% des patients traités par le diclofénac, sans tenir compte de la causalité:
Gastro-intestinal: colite, constipation, diarrhée, sécheresse de la bouche, flatulence, gastrite, gastro-entérite, gingivite, abcès périodontique, troubles rectaux, soif, carie dentaire, vomissement; Système nerveux central et périphérique: aphasie, confusion, étourdissements, dépression, dysthymie, hypertonie, insomnie, nervosité, névrite, troubles du sommeil, troubles de la parole, troubles de la pensée, vertige; Peau et annexes: acné, acné (site d’application), dermatite de contact, peau sèche, furonculose, troubles capillaires, éruption maculo-papuleuse, troubles d’ongles, prurit, éruption pustuleuse, nodule cutanée, urticaire, éruption vésiculo-bulleuse.
Cardiovasculaires: arythmie, artériosclérose, bradycardie, troubles cardiovasculaires. hypertension, infarctus du myocarde, migraine, palpitation, vasodilatation, vasodilatation (site d’application); Sens spéciaux: amblyopie, cataracte, douleur de l’oreille, douleur oculaire, trouble lacrymal;
Sang et lymphe : ecchymoses; Urogénital: dysménorrhée, augmentation de l’antigène prostatique spécifique, troubles des testicules, hémorragie vaginale;
Métaboliques et nutrition: oedèmes, goutte, hypercholestérolémie, oedème périphérique.
Respiratoires: asthme, bronchite, congestion, augmentation de la toux, dyspnée, épitaxie, rhinite, sinusite; Musculo-squelettiques: démarche anormale, arthrite, douleur osseuse, crampes de la jambe, myasthénie; Tout le corps: blessure accidentelle, réaction allergique, asthénie, odeur corporelle, carcinome, douleur de la poitrine, frissons, oedème de la face, fièvre, halitose, hernie, malaise, douleur de la nuque, rigidité de la nuque.
Médicament générique
Un médicament générique est la copie d’un médicament original (ou princeps) dont le brevet est tombé dans le domaine publique. Il doit être de même forme galénique, avoir la même composition chimique, le même dosage et la même bioéquivalence que le médicament princeps [19].
Autorisation de Mise sur le Marché (AMM)
Lorsqu’un fabricant s’est assuré de la maîtrise de la qualité de son médicament, il adresse au Ministère en charge de la Santé Publique (MSP) un dossier prouvant cette maîtrise : le dossier d’AMM. Le visa n’est accordé que lorsque le fabricant a apporté des justifications qu’il a fait procéder à la vérification de l’innocuité du produit dans les conditions normales d’utilisation et de son intérêt thérapeutique ainsi qu’à son analyse qualitative et quantitative, qu’il possède des conditions de fabrication et notamment des procédés de contrôle de nature à garantir la qualité de ces produits [19].
Pour obtenir le visa dans l’espace de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), le fabricant doit fournir un dossier de demande accompagné du récépissé de payement des redevances. Le dossier est composé de cinq modules :
Module 1 ou dossier administratif, qui comprend : – un formulaire de demande d’AMM;
– des renseignements sur le demandeur ; – des renseignements sur le fabricant et/ou l’exploitant du produit ;
– l’état de commercialisation du produit ;
– l’AMM et/ou le certificat de produit pharmaceutique délivré par une autre autorité de règlementation ; – le modèle-vente du produit pharmaceutique soumis à homologation – autres documents jugés pertinents par l’autorité de réglementation pharmaceutique.
Un dossier technique comprenant les modules suivants : – Module 2 ou résumé du dossier technique ; – Module 3 ou dossier qualité ; – Module 4 ou dossier non clinique comprenant la documentation pharmacologique et toxicologique sur le produit pharmaceutique ; – Module 5 ou dossier clinique comprenant la documentation clinique, les données de bioéquivalence ou des tests de dissolution lorsqu’il s’agit d’un médicament sous dénomination générique. Les redevances accompagnant le dossier sont :
La redevance due à l’autorité de réglementation: elle est versée à l’autorité de réglementation dont le montant de base est fixé par arrêté ministériel. Elle participe au financement des actes administratifs et de l’expertise technique. Chaque Etat membre fixe le montant et les modalités de perception de ces redevances. La redevance de base est réduite de 50% pour les médicaments produits localement dans les états membres de l’UEMOA.
Redevance de base d’un produit pharmaceutique à usage humain : elle est exigée pour chaque dosage, chaque forme pharmaceutique et chaque présentation.
Redevance pour une demande de variation majeure : La redevance due au titre d’une demande de variation majeure d’une Autorisation de Mise sur le Marché correspond à la redevance de base.
Assurance Qualité
L’assurance de la qualité est un large concept qui couvre tout ce qui peut, individuellement ou collectivement, influencer la qualité d’un produit. Elle représente l’ensemble des mesures qui doivent être prises pour s’assurer que les médicaments fabriqués sont de la qualité requise pour l’usage auquel ils sont destinés.
Les normes de la famille ISO 9000 ont été conçues pour donner un langage commun au management de la qualité. Elles constituent une référence essentielle. Il convient de noter que ces normes évoluent et de nouvelles versions apparaissent. Les normes de la famille ISO 9000 comprennent :
– la norme ISO 9000 version 2000 qui décrit les principes essentiels de management de la qualité et en spécifie la terminologie ;
– la norme ISO 9001 version 2000 qui est relative aux exigences des systèmes de management de la qualité. Elle concerne essentiellement le management de la qualité pour des installations réalisant de la production ou assurant des services, y compris des analyses chimiques.
– La norme ISO 9001 version 2000 met en avant le rôle et l’implication de la direction de l’entreprise dans la mise en place et le suivi du système de management de la qualité tout en renforçant la prévalence du client. En effet, elle porte sur l’aptitude du système de management de la qualité à satisfaire les exigences du client.
La conformité aux exigences de cette norme peut faire l’objet d’une certification par un organisme extérieur.
– la norme ISO 9004 version 2000 qui est relative aux lignes directives pour l’amélioration des performances. Elle est recommandée comme guide pour les organismes dont la direction souhaite aller au-delà de l’ISO 9001, c’est-à-dire à la recherche de l’amélioration continue des performances.
Evaluation de la Qualité
La qualité peut être évaluée en procédant à des vérifications ou contrôles, à des essais etc. Le contrôle de la qualité est un élément des BPF au cours duquel des échantillons de médicament sont testés par rapport à des normes de qualité spécifiques. Les échantillons sont testés au laboratoire par le fabricant au cours du processus de fabrication (le laboratoire délivre alors un certificat d’analyse pour chaque lot). Des essais peuvent être réalisés par l’autorité nationale de réglementation pharmaceutique au cours du processus d’homologation.
Ils peuvent aussi être réalisés par l’acheteur après réception des produits. La présence à ce stade d’échantillons non conformes et de mauvaise qualité peut être due à diverses causes telles que de mauvaises conditions de fabrication, de stockage ou de manipulation. Le contrôle se faisant aux moyens de tests physico chimiques a pour but d’avoir un produit de qualité.
Importance du contrôle de la qualité des médicaments
Le contrôle permet de savoir si le produit contrôlé est conforme ou non à ses spécifications ou exigences préétablies et incluant ainsi une décision d’acceptation, de rejet ou de retouche.
Le contrôle de la qualité des médicaments permet de protéger la santé des populations. En effet, la mauvaise qualité d’un médicament peut entraîner une absence d’effet thérapeutique et provoquer des réactions indésirables ou toxiques, qui à leur tour nuisent à la santé du patient soit en prolongeant la maladie initiale, soit en provoquant une nouvelle maladie (maladie iatrogénique), et constituent un gaspillage de ressources. Le contrôle de la qualité des médicaments permet donc de s’assurer que les patients reçoivent des médicaments sûrs, efficaces et de qualité conforme aux normes des pharmacopées.
METHODES D’ANALYSE DU DICLOFENAC
Méthodes chromatographiques
Principe général
La chromatographie est une méthode de séparation des constituants présents dans des mélanges variés à des fins d’identification et de quantification. Le principe de base repose sur les équilibres de concentration qui apparaissent lorsqu’un composé est mis en présence de deux phases non miscibles. En chromatographie, la phase dite stationnaire est emprisonnée dans une colonne ou fixée sur un support et l’autre dite mobile se déplace au contact de la première. Si plusieurs composés sont présents, ils se trouvent entrainés à des vitesses différentes, provoquant ainsi leur séparation [22].
Selon le procédé, on distingue deux types de méthodes chromatographiques :
– Chromatographie sur colonne : la phase stationnaire est maintenue dans un tube étroit et la phase mobile progresse par gravité ou sous l’action d’une différence de pression
– Chromatographie planaire : la phase stationnaire est présente à la surface d’un support plat (chromatographie sur couche mince CCM) ou immobilisée à l’intérieur des pores d’une feuille de cellulose (chromatographie sur papier). Dans ce cas la phase mobile se déplace à travers la phase stationnaire par capillarité ou sous l’effet de gravité.
Chromatographie liquide haute performance (CLHP)
Description
Parmi les techniques chromatographiques, dont la phase mobile est un liquide, la CLHP est la plus connue. Son succès est dû à la possibilité d’agir de manière très précise sur la sélectivité entre les composés par le choix de la colonne et de la composition de l’éluant, c’est-à-dire en exploitant les interactions soluté/phase mobile/phase stationnaire. La chromatographie liquide haute performance (CLHP) correspond à une évolution de la chromatographie préparative sur colonne dont les performances, en termes de sélectivité et de résolution, se sont trouvées grandement améliorées notamment par l’utilisation de phases stationnaires très élaborées et de très fine granulométrie. Ces phases, constituées généralement de microparticules sphériques dont le diamètre est compris entre 2 et 5 micromètres conduisent à une perte de charge importante dans la colonne.
Il faut donc exercer sur la phase mobile une forte pression pour obtenir un débit convenable [22].
Appareillage et fonctionnement
Une installation de CLHP comporte divers modules aux fonctions définies, soit intégrés dans un même châssis pour les modèles standards pour des raisons de moindre encombrement, soit présentés dans des boitiers distincts reliés entre eux. La circulation de la phase mobile se fait par l’intermédiaire de canalisations courtes et de très faible diamètre interne (0,1mm). Traditionnellement en acier inoxydable, elles peuvent être aussi en PEEK (polyétheretherketone) polymère souple et coloré, pouvant résister aux solvants usuels sous des pressions élevées (350 bars) [22].
L’appareillage est constitué de:
– Réservoirs de phase mobile : Les appareils modernes sont équipés d’un ou plusieurs réservoirs en verre ou en acier inoxydable contenant chacun au moins 500ml de solvant (pur ou mélange de solvants dans des concentrations connues) ;
– Pompe : La pompe d’un chromatographe a pour rôle de provoquer dans la colonne un écoulement de la phase mobile compatible avec la séparation chromatographique. Elle doit répondre à des exigences rigoureuses : obtention de pression allant jusqu’à 420 bars, absence de pulsation, débit compris entre 0,1 et 10ml par minute, contrôle du débit meilleur que 0,5%, résistance à la corrosion quel que soit le solvant [23] ;
– Injecteur : Permet d’envoyer l’échantillon dans la colonne. Il existe plusieurs procédés d’injection : injection directe à l’aide d’une micro seringue pour de faibles volumes à pression inférieure à 150 bars ; boucle d’injection permettant la répétabilité du volume d’injection allant du microlitre au millilitre ;
– Colonnes : Les colonnes utilisées en CLHP se caractérisent par leur géométrie et par la nature des phases qu’elles contiennent;
– Détecteur : Permet de suivre en continu la présence des composés dans la phase mobile au fur et à mesure de leur élution ; – Enregistreur : traduit graphiquement les informations des détecteurs sous forme de chromatogramme.
Electrophorèse capillaire (EC)
Principe et fonctionnement
L’électrophorèse capillaire (EC) est une méthode analytique qui s’est développée grâce aux acquis de la CLHP et des procédés plus anciens d’électrophorèse. L’EC correspond à une adaptation particulière de la méthode générale d’électrophorèse.
Elle permet la séparation, la détection et la quantification de composés organiques et inorganiques. Elle est basée sur la migration différentielle, sous l’effet d’un champ électrique, des espèces de l’échantillon en solution, neutres ou porteuse d’une charge électrique globale, dans un capillaire étroit rempli d’électrolyte [22, 23].
Le mélange à analyser est injecté par pression dans le tube capillaire à l’anode, puis une tension de plusieurs kilovolts est appliquée entre les deux électrodes. Le champ électrique ainsi créé induit un mouvement des molécules et permet la séparation de celles-ci. On détecte le passage des molécules à travers le capillaire à l’aide d’un détecteur UV placé près de la cathode. Lorsqu’une molécule passe, elle absorbe une certaine quantité de lumière et le détecteur transcrit cette information en un signal, visible sous forme de pic dans un électrophorégramme.
Migration électrophorétique
Elle correspond au déplacement des ions sous l’influence d’un champ électrique (E). Comme en électrophorèse traditionnelle, tout ion ou particule chargée se déplace, avec une vitesse vep, qui dépend des conditions de l’expérience et de sa mobilité électrophorétique propre (μep).
Cette vitesse vep est donnée par l’équation de Huckel : vep= qE /6πηr= μepE (μep : mobilité électrophorétique en cm².V-1.s-1).
vep est fonction de la charge de l’ion q, de son rayon r, du champ électrique appliqué E et de la viscosité du milieu η.
La vitesse de migration est directement proportionnelle au rapport charge /taille de l’ion. μep= vep/E= vepL/V.
L désigne la longueur totale du capillaire et V la ddp appliquée à ses extrémités. On affecte à la mobilité électrophorétique un signe (+ ou -) selon la nature cationique ou anionique de l’espèce. Elle est nulle pour une espèce globalement neutre.
Les différents modes de séparation en EC
Electrophorèse capillaire de zone (CZE)
C’est le procédé d’électrophorèse le plus courant. Le capillaire est parcouru par l’électrolyte constitué soit par un milieu tampon qui, selon l’application, est acide (phosphate ou citrate) ou basique (borate), soit par un ampholyte (molécule possédant une fonction acide et une fonction basique). Le flux électro-osmotique croît avec le pH de la phase liquide. Il peut être rendu nul. Ce procédé est encore appelé électrophorèse en solution libre par opposition à l’électrophorèse capillaire sur gel [23].
Electrophorèse capillaire électrocinétique micellaire (MEKC)
ans cette variante au procédé de base décrit précédemment, on ajoute dans la phase mobile un composé cationique ou anionique, tel le dodécylsulfate de sodium (SDS), pour former des micelles dont le caractère ionique les rend porteuse de charges. Ces microgouttelettes, qui ne sont pas miscibles à la solution, emprisonnent les composés neutres, plus ou moins efficacement, par affinité du type hydrophile/hydrophobe. Ce type d’électrophorèse est donc utile pour les composés qui ont tendance à migrer sans séparation. En ajoutant des cyclodextrines modifiées, on peut déterminer la pureté optique des composés. Il se forme alors des complexes d’inclusion de stabilité différente avec les couples d’énantiomères [23].
Electrophorèse capillaire sur gel
C’est la transposition de l’électrophorèse de polyacrylamide (PAGE) ou d’agarose. Le capillaire est rempli avec un électrolyte contenant un gel. Celui-ci produit un effet de filtration qui ralentit les grosses molécules et minimise les phénomènes de convection ou de diffusion. Les oligonucléotides, peu fragiles, peuvent être ainsi séparés. Le flux électro-osmotique reste faible. Dans l’électrophorèse sur plaque, le support sur lequel se produit la migration peut contenir un gel (amidon ou mieux polyacrylamide) imprégné de l’électrolyte. Si ce dernier contient du SDS, on désigne cette forme d’électrophorèse sur gel par son sigle anglais SDS PAGE. La séparation se trouve améliorée par un phénomène de filtration sur gel qui se superpose aux forces électroniques. Ces techniques sont surtout utilisées pour les trois grandes catégories de biomolécules : les polypeptides (protéines) ; les oligonucléotides (fragment d’ADN ou d’ARN) et les mono et polysaccharides (hydrates de carbone).
Electrophorèse à focalisation isoélectrique
Cette technique également connue en électrophorèse sur support, consiste à créer un gradient de pH linéaire dans un capillaire à paroi traité contenant un ampholyte. Le capillaire plonge dans du H3PO4 à l’anode et dans du NaOH à la cathode. Chaque composé migre et se focalise au pH qui a même valeur que son potentiel isoélectrique (au pHi, sa charge nette est nulle).
Ensuite, sous l’effet d’une pression hydrostatique et en maintenant le champ électrique, on déplace les espèces séparées vers le détecteur. Les résolutions élevées obtenues avec ce procédé, permettent notamment de séparer des peptides dont les pHi ne différent que de 0,02 unité pH.
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Table des matières
HOMMAGES AUX MEMBRES DU JURY
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. GENERALITES SUR L’INFLAMMATION ET LES ANTI-INFLAMMATOIRES
1.1. INFLAMMATION
1.1.1. Réaction inflammatoire
1.1.2. Facteurs étiologiques
1.1.3. Atteintes inflammatoires
1.2. ANTI-INFLAMMATOIRES
1.2.1. Anti-inflammatoires stéroïdiens
1.2.2. Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
1.3. MONOGRAPHIE DU DICLOFENAC
1.3.1. Structure chimique du diclofénac sodium
1.3.2. Propriétés physicochimiques
1.3.3. Synthèse
1.3.4. Propriétés pharmacologiques
1.4. NOTIONS DE QUALITE DES MEDICAMENTS
1.4.1. Médicament
1.4.2. Qualité
1.4.3. Critères de Qualité d’un médicament
1.4.4. Evaluation de la Qualité
1.4.5. Importance du contrôle de la qualité des médicaments
1.5. METHODES D’ANALYSE DU DICLOFENAC
1.5.1. Méthodes chromatographiques
1.5.2. Electrophorèse capillaire (EC)
1.6. VALIDATION D’UNE METHODE ANALYTIQUE
1.7. VALIDATION PAR PROFIL D’EXACTITUDE
DEUXIEME PARTIE : Travail expérimental
2.OBJECTIFS
2.1.OBJECTIF GENERAL
2.2.OBJECTIFS SPECIFIQUES
3 .CADRE DE L’ETUDE ET METHODOLOGIE
3.1. CADRE ET DUREE DE L’ETUDE
3.2. METHODOLOGIE
3.2.1. Appareil d’électrophorèse
3.2.2. Petit matériel
3.2.3. Verrerie
3.2.4. Réactifs utilisés
3.3. PROTOCOLE DE VALIDATION
3.3.1. Principe de la méthode
3.3.2. Résumé du mode opératoire
3.3.3. Intérêt de la méthode
3.3.4. Paramètres à évaluer
4. PHASE DE DEVELOPPEMENT DE LA METHODE
4.1. PHASE D’ESSAI AVEC L’IBUPROFENE
4.1.1. Recherche de solvant idéal pour l’ibuprofène
4.1.2. La solution tampon
4.1.3. Le choix de l’étalon interne
4.2. PHASE D’ESSAI AVEC LE DICLOFENAC
5. VALIDATION PROPREMENT DITE
5.1. LA SELECTIVITE
5.2. LA LINEARITE
5.3. LA FIDELITE
5.4. LA LIMITE DE DETECTION
5.5. LA LIMITE DE QUANTIFICATION
5.6. L’EXACTITUDE OU JUSTESSE
5.7. CONDITIONS D’ANALYSE DU DICLOFENAC
5.8.ANALYSE ET TRAITEMENT DES DONNEES
6.RESULTATS
6.1. LA SELECTIVITE
6.2. LA LINEARITE
6.3. LA FIDELITE
6.4.LIMITES DE DETECTION ET DE QUANTIFICATION
7.COMMENTAIRES
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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