IMPORTANCE DES MAMMITES
UNE ANTIBIOTHERAPIE RAISONNEE ET CORRECTEMENT MISE EN OEUVRE : UNE ASSURANCE POUR LA SANTE PUBLIQUE ET LA QUALITE DES PRODUITS TRANSFORMES
Risques engendrés par l’antibiothérapie des mammites pour la santé publique
Risques attribués à la présence d’antibiotiques dans le lait
Les risques attribués à la présence d’antibiotiques dans le lait peuvent être classés en trois catégories :Le risque de toxicité directe qui, par définition, est provoqué par le médicament luimême ou l’un de ses métabolites lors d’un contact unique. Les manifestations de cette toxicité dépendent de la dose administrée et de la voie d’administration. Ce risque est inexistant en ce qui concerne les résidus d’antibiotiques dans le lait car les quantités retrouvées dans le lait sont toujours trop faibles [30, 36]. Il faut, cependant, faire une exception pour le chloramphénicol, car la littérature médicale comprend quelques rares observations d’accidents d’anémie grave par aplasie médullaire, à la suite de traitements médicaux par de faibles doses de cet antibiotique, pendant un temps bref [36]. Toutefois, depuis l’interdiction en 1994 du chloramphénicol chez les animaux producteurs de denrées alimentaires, ce risque est désormais exclus.Le risque allergique : les résidus antibiotiques utilisés en thérapeutique animale sont parfois incriminés en allergologie humaine. Les antibiotiques le plus souvent incriminés sont les pénicillines, suivis des sulfamides et, dans une moindre mesure les tétracyclines ou la spiramycine. Cette liste repose sur les molécules utilisées en médecine humaine impliquées dans la majorité des cas d’allergie médicamenteuse. En l’absence de données relatives aux accidents allergiques liés aux résidus antibiotiques dans les denrées alimentaires, il paraît vraisemblable de considérer que leur implication dans les allergies suit une classification similaire [29]. Pour qu’une allergie se déclare, il faut que l’organisme ait été en contact au moins deux fois avec l’allergène. Un premier contact sensibilisant, généralement asymptomatique, permettant à l’organisme de reconnaître l’allergène, et un deuxième contact déclenchant qui va provoquer la crise allergique, et ce pour des doses d’allergène même très inférieures à celles ayant provoqué la sensibilisation [29, 30]. Les résidus d’antibiotiques présents dans le lait ne peuvent intervenir qu’en tant qu’éléments déclenchants, compte tenu des faibles quantités incriminées et également du fait que la voie digestive est nettement moins allergisante qu’un contact cutané ou respiratoire [29]. Ce risque apparaît donc beaucoup plus théorique que réel : quelques cas seulement d’allergies à la pénicilline, suite à la consommation de produits laitiers, ont été déclarés dans le monde en plusieurs décennies [28]. Cependant, devant la difficulté d’éliminer formellement tout contact antérieur avec un antibiotique (crise allergique alors qu’a priori aucun contact antérieur n’a eu lieu), il convient de rester prudent [29].
Le risque bactériologique lié à la consommation de denrées alimentaires contenant des résidus d’antibiotiques peut être attribué à deux phénomènes : la modification de la flore digestive pouvant entraîner des troubles et une symptomatologie indésirables, et la sélection chez l’homme de souches de germes pathogènes résistantes à ces antibiotiques.
La microflore intestinale est un écosystème complexe où cohabitent différentes espèces bactériennes selon un équilibre biologique. Chez l’homme, cet équilibre est constitué par une flore anaérobie stricte (clostridies, Eubacterium, etc.) dite dominante laquelle, de par sa propre croissance régule et limite le développement du reste de la flore (lactobacilles, entérobactéries, etc.) dite subdominante. La perturbation de cet équilibre entraîne inévitablement des désordres plus ou moins graves. La présence d’un antibiotique dans le milieu intestinal peut conduire à une modification de la composition de la flore : un antibiotique particulièrement actif contre les germes anaérobies et les gram + va détruire une partie importante de la flore digestive. Le vide ainsi créé pourra être rempli par d’autres micro-organismes qui pourront alors proliférer et devenir pathogènes. Ces micro-organismes peuvent être soit des germes de la flore subdominante (E. coli…), soit des germes en transit (Candida albicans, Salmonella sp. …) [29]. Ce même phénomène peut aussi entraîner la sélection et le développement de germes résistants : une bactérie présente initialement dans l’écosystème digestif et plus ou moins résistante vis-à-vis de l’antibiotique, de passage dans le tube digestif, pourra se multiplier et occuper les niches écologiques laissées vacantes par les autres bactéries sensibles éliminées par l’antibiotique [51]. Enfin, l’antibiotique parvenu dans le système digestif de l’homme pourrait exercer une pression de sélection : l’exposition soutenue à des concentrations sub-inhibitrices d’antibiotiques pourra sélectionner des bactéries résistantes. En général, les concentrations inférieures à la concentration minimale inhibitrice (CMI) tendent à être plus sélective pour faciliter l’émergence de la résistance. De fait, les concentrations sub-inhibitrices diminuent la vitesse de croissance de la population sensible qui se maintient à un taux élevé dans l’écosystème. Cette taille de population multipliée par le taux de mutation entraîne l’accroissement du risque d’émergence de mutants résistants lesquels pourront se développer d’autant plus vite que leur vitesse de croissance en présence d’antibiotiques est supérieure à celle de la population sensible. Cependant, cette différence de croissance ne sera favorable à la sous-population résistante que si la durée de l’exposition à l’antibiotique est longue [51] ce qui n’est pas le cas lors d’ingestion occasionnelle et à faible dose de résidus d’antibiotiques [36].
Finalement, d’après MARTEL et VANDAELE [45], il faut exclure la possibilité de sélectionner des résistances directement chez l’homme par la consommation de denrées animales qui contiendraient des résidus d’antibiotiques en quantités inférieures ou égales aux limites maximales de résidus (LMR). Enfin, on peut considérer qu’il n’y a pas de risque de modification de la flore du tube digestif si la concentration en antibiotique reste inférieure à la CMI du germe le plus sensible du tube digestif. A tire d’exemple, on sait qu’une dose de 2mg/jour d’oxytétracycline, comparable à celle que l’on peut ingérer avec des aliments contenant des résidus, ne modifie en rien la microflore fécale, ni dans sa composition ni dans son profil de résistance à la tétracycline. A 20 mg/jour, les entérobactéries sensibles disparaissent mais la flore dominante n’est pas affectée dans sa composition. A 2g/jour la flore anaérobie dominante est fortement perturbée, les entérobactéries résistantes et les levures se développent. Les concentrations en antibiotiques, très faibles quand ils sont à l’état de résidus, diminuent encore par dilution dans le chyle digestif ce qui suggère qu’il faut
modérer très fortement le risque théorique de toxicité indirecte d’éventuels résidus inhibiteurs dans les denrées alimentaires d’origine animale même s’il ne faut pas sous-estimer la fragilité de l’écosystème intestinal de certaines catégories d’individus (enfants, personnes âgées, convalescents, immunodéprimés) [29].
Risque de transmission indirecte des gènes de résistance de l’animal à l’homme
Il est bien admis aujourd’hui que l’usage des antibiotiques est le facteur de risque le plus important qui conduit à la sélection et au développement, aussi bien chez l’animal que chez l’homme, de souches bactériennes résistantes et que le taux de développement de ces résistances est étroitement associé à la quantité d’antibiotiques utilisés [35, 45, 67]. C’est ce processus d’apparition de résistances qui a jalonné la découverte de nouveaux antibiotiques et leur introduction en thérapeutique. Ce processus gênant du point de vue thérapeutique a pendant longtemps été pallié par l’apparition de nouveaux principes actifs. Mais la question des résistances a connu un regain d’intérêt dès l’instant où l’apparition de souches multirésistantes de bactéries pathogènes pour l’homme a pris une certaine ampleur épidémiologique. Dès lors, la recherche des causes d’apparition des résistances affectant les bactéries humaines a conduit à sortir du cadre du milieu hospitalier ou du cabinet de ville pour les rechercher dans les autres domaines d’utilisation d’antibiotiques, en particulier le domaine de l’élevage et de la thérapeutique vétérinaire.
Concernant les zoonoses, les bactéries pathogènes et parfois résistantes chez l’animal infectent l’homme. Le problème principal est celui des salmonelles dont le monde animal constitue le principal réservoir. L’utilisation d’antibiotiques en médecine vétérinaire exerce indéniablement une pression de sélection favorable aux souches résistantes [45]. Celles-ci peuvent alors infecter l’homme, soit directement, soit par l’environnement, soit par des aliments d’origine animale. En l’état actuel des connaissances, la transmission des bactéries résistantes constitue même la seule option possible pour la transmission de résistances par mutation. Cependant, il existe une autre possibilité qui est l’échange de plasmides entre une bactérie d’origine animale et un germe pathogène ou commensal de l’homme. Il s’agit là d’un type de transmission indirecte de l’animal à l’homme, non plus des bactéries mais des gènes de résistance. Dans ce cas théorique, des facteurs de résistance pourraient circuler via une ou plusieurs bactéries et les écosystèmes entre les animaux et l’homme [45]. En fait, un certain nombre d’études a déjà révélé le fait qu’une résistance créée chez l’animal peut se retrouver dans des bactéries humaines. Ainsi, une étude norvégienne, menée en 1993, a démontré la transmission de plasmides de multirésistances entre des bactéries pathogènes de diverses origines dans des microenvironnements naturels simulés. Après avoir déposé des bactéries animales E. coli de porc ou E. coli de mammite bovine et des bactéries animales de salmonidés sur des objets d’usage courant (planches à découper, serviette de toilette), on a suivi leurs gènes de résistance par des méthodes de biologie moléculaire (Polymerase Chain Reaction) lesquels ont bien été retrouvés chez les bactéries E. coli affectant l’homme. Ceci montre que le transfert de résistances appartient à l’environnement, quelle que soit l’appartenance systématique de l’espèce bactérienne en cause. Ainsi, l’usage d’antibiotiques dans une niche écologique donnée et le développement de résistances qui peut lui être associée peut influencer l’apparition de résistances bactériennes dans d’autres niches écologiques [35].
Finalement, en théorie, toutes les utilisations d’antibiotiques peuvent donc être mises en cause dans l’apparition d’antibiorésistances et leur possible transmission à l’homme. Dès lors, l’usage des antibiotiques, aussi bien à titre curatif que préventif, pour les mammites n’y échappe pas. Cependant, le risque d’apparition de bactéries antibiorésistantes suite à un traitement antibiotique par voie intramammaire semble quasi nul. En effet, la mamelle, normalement stérile, est dépourvue de flore résidente laquelle permettrait de pérenniser des facteurs de résistance [45].
Risques engendrés par la présence d’antibiotiques dans le lait pour l’industrie laitière
Risques technologiques
Pour les industries laitières, les résidus antimicrobiens ont des conséquences néfastes au niveau technique pour la transformation du lait en produits laitiers, notamment pour la fabrication de fromages et de beurres. Elles résultent essentiellement de l’inhibition totale ou partielle des phénomènes fermentaires d’origine bactérienne [36]. Ainsi, toutes les étapes de la transformation du lait en fromage peuvent être perturbées : il y a défaut de coagulation du lait et le caillé ressort de mauvaise qualité, une insuffisance de l’égouttage et le rendement de fabrication est diminué ; il y a une mauvaise maturation du fromage (consistance, couleur, odeur, goût modifiés) ainsi qu’une prolifération anarchique des bactéries coliformes insensibles aux antibiotiques et dont la multiplication n’est plus inhibée par les ferments lactiques. Concernant la fabrication du beurre, il y a une mauvaise acidification, une diminution du développement des germes d’arôme d’où pertes de goût et d’arôme, ainsi qu’une diminution du rendement de fabrication. Pour ces productions, les manifestations dues aux inhibiteurs sont diverses mais toutes ciblées sur les phénomènes liés aux bactéries et ferments lactiques. Ces conséquences technologiques dépendent essentiellement de la dose résiduelle d’inhibiteurs dans le lait collecté et la sensibilité des germes lactiques utilisés aux antibiotiques .On comprend dès lors que les résidus inhibiteurs soient une préoccupation constante des industriels de la filière laitière, la dépréciation qualitative et quantitative qu’ils provoquent constituant un véritable fléau [29] :
• 200 à 400 mL de lait d’une vache sous traitement à base de pénicillines peuvent rendre plus de 1000 litres de lait inaptes à la transformation ;
• le contenu de certaines seringues intramammaires de tarissement, à base de cloxacilline (les plus utilisées), peut contaminer 50 000 litres de lait (au seuil des LMR).
Même si ces accidents semblent devenir moins fréquents depuis quelques années, grâce à une diminution de sensibilité aux antibiotiques des souches de bactéries lactiques, leur incidence économique reste telle (mauvaise qualité des produits finis, difficultés à l’exportation) qu’ils justifient le refus des industries laitières de traiter des laits contenant de tels résidus d’antibiotiques [36].
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE – ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE : IMPORTANCE D’UNE ANTIBIOTHERAPIE RAISONNEE, BIEN APPLIQUEE ET TRANSPARENTE DANS LE TRAITEMENT DES MAMMITES DE LA VACHE LAITIERE
I) IMPORTANCE DES MAMMITES DE LA VACHE LAITIERE ET PLACE DE L’ANTIBIOTHERAPIE DANS LEUR TRAITEMENT
1) DEFINITIONS, MAMMITES CLINIQUES ET SUBCLINIQUES
a) Définition d’une mammite
b) Définition d’une mammite clinique
c) Définition d’une mammite subclinique
2) IMPORTANCE DES MAMMITES
a) Importance médicale des mammites
b) Importance sanitaire des mammites
c) Importance économique des mammites
3) PREVALENCE, ETIOPATHOGENIE ET EPIDEMIOLOGIE ACTUELLES DES MAMMITES
a) Prévalence des mammites
b) Etiologie des mammites
c) Pathogénie et épidémiologie actuelles des mammites: évolution des connaissances
4) PLACE ET REALISATION ACTUELLES DES TRAITEMENTS ANTIBIOTIQUES DES MAMMITES
a) Le marché des antibiotiques intramammaires
b) Aperçu de la réalisation actuelle des traitements antibiotiques des mammites
II) UNE ANTIBIOTHERAPIE RAISONNEE POUR ASSURER L’EFFICACITE DES PLANS DE TRAITEMENT DES MAMMITES A L’ECHELLE DU TROUPEAU
1) DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE DES MAMMITES A L’ECHELLE DU TROUPEAU
a) Suspicion épidémiologique
b) Diagnostic bactériologique
2) APPRECIATION DE L’ARSENAL THERAPEUTIQUE
a) Etat des lieux des spécialités disponibles
b) Biodisponibilité des principes actifs au niveau de la mamelle
c) Profils de sensibilité des germes aux antibiotiques
d) Conclusion et conséquences pratiques vis-à-vis de l’arsenal thérapeutique disponible
3) DEMARCHE RAISONNEE DANS LE SUIVI DES CAS CLINIQUES
a) Critères d’évaluation de l’efficacité du traitement antibiotique d’une mammite clinique
b) Conduite à tenir en cas d’échec constaté
c) Causes possibles de l’échec thérapeutique
III) UNE ANTIBIOTHERAPIE RAISONNEE ET CORRECTEMENT MISE EN OEUVRE : UNE ASSURANCE POUR LA SANTE PUBLIQUE ET LA QUALITE DES PRODUITS TRANSFORMES
1) RISQUES ENGENDRES PAR L’ANTIBIOTHERAPIE DES MAMMITES POUR LA SANTE PUBLIQUE
a) Risques attribués à la présence d’antibiotiques dans le lait
b) Risque de transmission indirecte des gènes de résistance de l’animal à l’homme
2) RISQUES ENGENDRES PAR LA PRESENCE D’ANTIBIOTIQUES DANS LE LAIT POUR L’INDUSTRIE LAITIERE
a) Risques technologiques
b) Risques économiques
c) La détection des résidus d’antibiotiques dans le lait
3) FACTEURS DE RISQUE ASSOCIES AU TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE DES MAMMITES
a) Origine de la pollution du lait par des résidus d’antibiotiques
b) Origines possibles de l’émergence d’antibiorésistances
4) MOYENS DE MAITRISE DES RISQUES ATTRIBUES AU TRAITEMENT ANTIBIOTIQUE DES MAMMITES
a) Rôle et responsabilité de l’éleveur
b) Rôle et responsabilité du vétérinaire
IV) UNE ANTIBIOTHERAPIE RAISONNEE, BIEN APPLIQUEE ET TRANSPARENTE : UNE REPONSE AUX ATTENTES DES ACTEURS DE LA FILIERE ET A CELLE DES CONSOMMATEURS
1) LES DIFFERENTES ATTENTES DES ACTEURS DE LA FILIERE LAIT
a) Des attentes vis-à-vis de la traçabilité des prestations vétérinaires
b) Des attentes en matière de sécurité alimentaire
c) Des attentes en matière de communication
2) LES ATTENTES DES CONSOMMATEURS
V) GTV PARTENAIRE : UNE CONTRIBUTION DES VETERINAIRES DANS LE CADRE D’UNE DEMARCHE QUALITE POUR LE TRAITEMENT DES MAMMITES
1) DEFINITION DE L’ACTION GTV PARTENAIRE
2) OBJECTIFS DE L’ACTION GTV PARTENAIRE
3) MOYENS ET METHODES DE L’ACTION GTV PARTENAIRE
DEUXIEME PARTIE – ETUDE PERSONNELLE : CONCEPTION ET REALISATION D’UNE ENQUETE D’EVALUATION DE L’ACTION GTV PARTENAIRE DANS LE DEPARTEMENT DE LA MANCHE
I) MATERIELS ET METHODES
1) POPULATIONS D’ETUDE
a) Les éleveurs
b) Les vétérinaires
2) COLLECTE DES DONNEES AUPRES DES PERSONNES INTERROGEES
a) Réalisation des questionnaires (cf. annexes I, II, III et IV)
b) Modalités du recueil des données
3) TRAITEMENT DES DONNEES
a) Mise en forme et saisie des données
b) Analyses statistiques
II) RESULTATS
1) RESULTATS DES ENQUETES REALISEES AUPRES DES ELEVEURS
a) Caractéristiques des élevages
b) Situation vis-à-vis des infections mammaires
c) Prise de connaissance de l’action GTV Partenaire
d) Motivations initiales pour les éleveurs engagés et opinions en cas de visite(s) déjà effectuée(s)
e) Prétentions de l’action GTV Partenaire pour les éleveurs engagés
f) Perception de l’action GTV Partenaire par les éleveurs non engagés
g) Avis concernant le coût de l’action GTV Partenaire
h) Estimation des pertes économiques dues aux mammites
i) Relation aux traitements et médicaments vétérinaires
j) Perception des éleveurs de la filière laitière
k) Les éleveurs face aux consommateurs
l) Avis et freins des éleveurs non engagés vis-à-vis de GTV Partenaire
2) RESULTATS DES ENQUETES REALISEES AUPRES DES VETERINAIRES
a) Nombre de vétérinaires par cabinet exerçant en clientèle rurale
b) Appréciation du module de formation GTV Partenaire
c) Avis concernant les aspects pratiques de GTV Partenaire
d) Facturation de la prestation GTV Partenaire
e) Recrutement des élevages pour la réalisation de GTV Partenaire
f) Intervention d’un « pilote » pour le développement de l’action GTV Partenaire
g) Intérêts de l’action GTV Partenaire perçus par les vétérinaires
h) Types d’interventions pour le traitement des mammites
i) Perception des éleveurs par les vétérinaires concernant leur relation aux médicaments vétérinaires
j) GTV Partenaire et la délivrance des médicaments vétérinaires
k) Activité rémunérée de conseil vétérinaire et GTV Partenaire
l) Conclusion et autres remarques sur GTV Partenaire
III) DISCUSSION
1) VALIDITE DES INFORMATIONS RECUEILLIES
2) DISCUSSION DES INFORMATIONS OBTENUES AUPRES DES ELEVEURS
3) DISCUSSION DES INFORMATIONS OBTENUES AUPRES DES VETERINAIRES
4) DISCUSSION GENERALE
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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