Soutenance mémoire
Structure organisationnelle
La structure organisationnelle de OSO Farming définit le mode d’organisation entre les différentes unités qui composent l’entreprise et le choix de répartition de moyens humains et matériels mis en œuvre entre les différentes unités. L’organigramme de la société est reparti en département et service à la tête desquels se trouve un responsable spécialisé. La division des taches d’une structure organisationnelle suppose que celle-ci soit reliée par une ensemble de lien dont : Les liens hiérarchiques qui impliquent alors la définition d’un lien de subordination entre les différents éléments Les liens fonctionnels : les décisions d’un élément de la structure doivent pouvoir s’appliquer aux autres éléments dépendant de ce centre de compétence. Les différents services et départements sont :
Le departement des ressources humaines : C’est le département qui s’occupe de la gestion et de l’administration du personnel, gestion des mouvements, traite les dossiers et fait l’archivage, gestion de la paie, relation avec les organismes sociaux …
Le service comptabilité : Ce service se charge de faire l’enregistrement des opérations, de faire le rapprochement des dépenses engagées et de la production. Il se charge d’établir le bilan comptable de la société, de faire des analyses budgétaires, de limiter les dépenses en fonction des recettes et de réaliser un maximum de profit.
Le service approvisionnement et logistique : Il s’occupe principalement du site, il effectue des achats de matériels, fournitures ou marchandises en fonction des besoins auquels ils sont soumis. De même, il veille sur les opérations de dédouanement et de transit, les importations, les exportations. Tout cela se fait avec des mésures de contrôles extrêmement stricts et respectant les exigeances de l’environement.
Le service environement : Comme son nom l’indique, il a pour mission de protéger l’environement, de veiller à ce qu’on respecte la nature. Ce departement s’assure du maintient de l’hygiène au site et ses alentours. Sans oublier qu’il est responsable des relations sociales avec les habitants des villages environants.
Le service informatique : L’efficacité et la fiabilité du travail de la société sont dues en partie à l’utilisation des matériels informatiques et des différents logiciels comme SAGE pour le traitement de la paie. Pour pouvoir se communiquer avec les personnels de OSO MADAGASCAR, ce service a laissé entre les bureaux et les sites à Antananarivo ou Antsiranana, l’intranet comme SKYPE pour ceux qui chattent et qui veulent envoyer des fichiers d’urgences. Pour les ressources humaines, SKYPE sert de passer la matrice plus rapidement et de gagner du temps.
Le service qualité et accréditation : Ce service assure et surveille le respect de la norme AB(Agriculture Biologique). Au niveau du service achat, il contrôle les intrants à la récéption c’est-à-dire il vérifie la date de préremption, la quantité et la composition du produit. A L’exportation des produits finis conservés sous Reefers(conteneur frigorfique), le service qualité et accélération supervise la temperature des Reefers et de la chambre froide en s’assurant si la temperature est à -25°C. Ce departement veille au respect de l’environement vis-à-vis des villageois, à l’analyse des produits dans les laboratoires par les vétérinaires, à la propreté de l’endroit où sont stockés les produits.
Le service maintenance des moyens roulants (MMR) : Celui-ci assure la maintenance des diverses véhicules roulants de la société comme les voitures, motos, tracteurs, …Les travailleurs disposent d’une voiture de permanence pour le travail de nuit. De ce fait, c’est à ce departement de choisir quelle voiture serait à leur disposition biensûr munis d’un chauffeur.
Le service maintenance industrielle(MI) : Comme la LGA/OSO Farming possède une usine, il est évident qu’il y a des matériels industriels. De ce fait, si une machine tombe en panne au milieu de la nuit, le chef responsable doit être immédiatement averti par l’intermédiaire d’un radio B.L.U ou par les sécurités qui font la garde de nuit.
Le service de la maintenance générale(MG) : Le rôle du service maintenance général est de préservé l’état du site en général ; etudier et réaliser des nouveaux projets comme construction des batiments, ouvrages et génie civil, fabrications métalliques et menuseries. Il gère aussi l’eau potable qui vient du forage.
Les caractéristiques des produits exportés
• HO (head on) : crevettes entièrement crues et congelées avec deux types :
o HO1 : crevettes de première qualité, sans défaut, dures en carapace.
o HO2 : crevettes de deuxième choix, semi-dure en carapace ayant des défauts acceptables selon la norme de la commande des clients et décortiquées.
Ces crevettes HO sont entièrement conditionnées dans des boites de 6kg, 2kg, 320g et 140g.
• HL (head less) sont les crevettes crues congelées étêtées, conditionnées dans des boites de 6kg et de 1,5kg.
• Les BTPO (body peeled tail on) ou BIKINI sont des crevettes crues congelées dont les carapaces sont enlevées du premier segment. Ils ne restent plus que la tête et la queue. Elles sont conditionnées dans des boites de 2kg.
• Les CARPACCIO sont des crevettes crues congelées décortiquées, étêtées et incisées longitudinalement sur le dos formant un papillon, conditionnées dans des boites de 320g.
• Les BROCHETTES sont des crevettes crues congelées décortiquées, embrochées sur une tige en bois et conditionnées dans des boites de 320g.
• Les PUD (peeled and un deveined) sont des crevettes décortiquées classifiées par calibre ≤40/60 avec veine.
• Les BKL (broken less) sont des crevettes de calibre ≥30/40 appelées aussi telson.
• Les BKS (broken small) sont des crevettes décortiquées coupées en morceaux et congelées en block.
• Les PTO (peeled tail on) sont des crevettes crues congelées étêtées et décortiquées mais autres que le telson.
• Les BUTTERFLY sont des crevettes crues congelées de PTO, coupées verticalement au niveau du dos pour donner la forme papillon et conditionnées dans des boites de 320g.
Le Manifeste
Le manifeste est un document établit par le capitaine du navire ou le consignataire qui définit la liste des marchandises composant la cargaison à bord du navire. Il est tenu dans un délai de 48h à compté de l’arrivé du navire de le mettre à la disposition du service de douane qui lui donne la force probante et authentique qui lui permet d’être utilisé pour le suivi et le contrôle au moment du dédouanement. Au fur et à mesure que l’enlèvement des marchandises évolue, le manifeste fait l’objet d’un appuiement progressif. Pour le cas des navires de pèche thonière et les autres navires hauturiers, le manifeste doit être établi uniquement par le capitaine du navire. Le manifeste permet aussi de déterminer la totalité du taux de fret pour les marchandises composant une cargaison c’est-à-dire le coût de leur transport. Il existe plusieurs types de manifestes dont les fonctions ne concernent que les marchandises à bord d’un navire : Pour les importations : c’est-à-dire manifester les marchandises destinées à l’importation et indiquer la provenance des colis et leur nombre exact avec leur poids respective. Pour ce type de manifeste, il y a un manifeste rectificatif en cas d’éventuelle erreur survenu au moment de son établissement ou encore ultérieurement afin de faciliter le contrôle et éviter les confusions sur la cargaison et leur nature exacte et par la même occasion éviter les poursuites pour cause de fraude. Pour les transbordements : pour les marchandises à transborder c’est-à-dire déplacer des marchandises d’un navire à un autre. Pour le transbordement, il existe des manifestes acquis dans le cadre du déplacement des marchandises à l’intérieur du territoire national comme par exemple d’un port malgache à un autre et un manifeste complémentaire dans le cas où on constate qu’il y a d’autre colis à transborder et que le manifeste n’est pas encore déposer à l’arrivé du navire. Pour les exportations : elle détaille toute les marchandises destinées à l’exportation et précise leur destination exacte. Pour ce type de manifeste, il existe un manifeste récapitulatif qui récapitule la liste seulement des marchandises destinées à l’exportation. Un manifeste sur Lest : destiné aux navires qui ne transportent aucune marchandise.
La validation du bordereau de suivi de cargaison
Le BSC doit avoir été validé au moins :
– 3 jours avant le dépôt de la déclaration dans le cas d’une expédition maritime
– 1 jour avant le dépôt de la déclaration dans le cas d’une expédition aérienne ou maritime proche (Océan Indien, Afrique du Sud).
Pour la validation de l’enregistrement du compte de la société, le centre technique BSC valide son compte sur la base des documents légaux joints. La société peut ensuite accéder à son compte dans l’application en utilisant son login et son mot de passe pour la création du BSC pour couvrir ses expéditions à destination de la grande île.
Au niveau du suivi documentaire
On a pu aussi constater que ce problème est dû au contrôle effectué avant l’exportation qui montre que la douane et les entreprises franches ne fonctionnent pas avec le système 3P qui implique une confiance totale entre les entreprises privées, publiques et la douane. Le système 3P signifie Partenariat Publique et Privée. C’est-à-dire d’une part, la douane travaille en gardant une relation très sérieuse avec les entreprises publiques mais d’une autre part, elle ne doit pas négliger le rapport avec les entreprises privées. Pour sa part, la douane doit donner aux entreprises franches une transparence complète pour leurs opérations vis-à-vis de la douane que ce soit à l’importation ou à l’exportation. Comme les entreprises publiques, les entreprises franches contribuent au développement des pays auquel elles appartiennent. Donc pour le cas de la LGA, elle contribue au développement surtout économique de Madagascar car en tant qu’entreprise de production, elle exporte ses produits vers l’Europe et donc favorise l’entrée des devises dans le pays et par la même occasion augmenté la croissance économique et le prestige du pays. Nous pouvons donc en conclure que les entreprises franches comme les entreprises publiques constituent un point stratégique et un atout majeur pour l’exploitation des ressources économiques exploitables du pays auquel ces entreprises appartiennent. Dans le cas de la LGA, ce sont les ressources halieutiques qu’elle exploite et en particulier la crevette. Madagascar est un pays très riche en ressource halieutique mais si ces ressources ne sont pas exploitées convenablement et efficacement, ils ne serviraient à rien. Donc, il faut que ses ressources soient exploitées efficacement pour qu’il contribue au développement de Madagascar. C’est par ce moyen que la LGA contribue au développement économique et au prestige du pays. Donc pour que contribution atteigne sont but, le système 3P doit être engagée par la douane vis-à-vis de toutes les opérateurs économiques que ce soit les entreprises franches ou aux entreprises publiques.
Les résultats attendus des améliorations
Les améliorations contribueront à libérer l’entreprise LGA de toutes les difficultés qui lui font défaut et qui menacent son expansion sur le marché international. Grâce à ces améliorations, l’entreprise pourra prospérer sur tous les points de vue que le pays puisse offrir et même ouvrir de nouvelle perspective qui l’entrainera vers un aire de développement et de prospection qui augmentera sont prestige face à la concurrence qui est présente sur le marché actuellement. Pour plusieurs entreprises, les améliorations profiteront aussi bien pour la LGA que pour eux car les contraintes qui sont connues par la LGA actuellement sont aussi connues par plusieurs autres entreprises qui emploient le même mode d’opération. Les objectifs sont que les infrastructures ne fassent plus défauts à l’accomplissement des opérations et les rendre plus rapide, les formalités à accomplir ne soient plus causes de désagrément pour aucun opérateur générateur de développement pour le pays. Toutes les entreprises franches et les entreprises publiques travailleront librement et en partenariat avec la douane et entre eux mêmes. Elles pourront assurer leur fonction de créateur de service pour la majeure partie de la population et constituer un point stratégique pour le développement du pays. Pour la création du guichet unique, les opérations seront plus rapides et donc plus à fructifiantes au niveau de la rentabilité et du renflouement de la caisse de l’état pour subvenir aux besoins de la population locale. Pour l’allègement des procédures, le transitaire responsable des opérations de la LGA, il ne s’inquiétera plus de la possibilité de perte de document qui menace comme toutes les autres contraintes les opérations de l’entreprise. Pour le système de contrôle, la douane pourra plus facilement contrôler la circulation de marchandises entrantes et sortantes du pays grâce au travail en partenariat avec les entreprises publiques et privées. Le travail avec l’état et les autorités douanières seront de plus en plus facile et donc les opérations seront plus simples à effectué surtout au niveau procédure et formalité. Donc en résumé, les résultats attendus des améliorations sont que les contraintes menaçant l’expansion de l’entreprise soient évitées et que l’entreprise prospère sur le marché.
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Table des matières
AVANT PROPOS
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
Partie 1 : GENERALITES SUR L’ENTREPRISE
CHAPITRE 1. Présentation de l’entreprise
Section 1. Historique de l’entreprise
1°. Historique
2°. Structure de la société
3°. Localisation
Section 2. Les moyens de production
1°. L’écloserie
2°. Les bassins de grossissement
3°. Usine de conditionnement
4°. Moyens roulants
5°. Moyens financiers
CHAPITRE 2. Les activités d’importation et d’exportation de la LGA
Section 1. Les produits importés
1°. Les différentes sortes de l’alimentation de crevette
2°. Autres
3°. Les fournisseurs étrangers et locaux
Section 2. Les produits finis exportés
1°. Les caractéristiques des produits exportés
2°. Les clients locaux et étrangers
Partie II : ANALYSE DES DOCUMENTS A PRODUIRE SUR LES OPERATIONS IMPORT-EXPORT DE LA LGA
CHAPITRE 1 : Les formalités et procédures respectives à l’importation
Section 1 : Les formalités et procédures actuellement appliqués
1°. Les documents à produire à l’importation
2° : Les obligations spécifiques la LGA
Section 2- Les documents à produire à l’exportation
1°. Le visa de conformité
2°. Le certificat sanitaire
3°. Le paradoxe
CHAPITRE 2 : Identification des problèmes
Section 1 : Les problèmes constatés à l’importation
1°. Au niveau des documents à produire
2°. Au niveau des infrastructures et du système d’e xploitation
Section 2 : Les problèmes constatés à l’exportation
1°. Au niveau des documents à produire
2°. Au niveau du suivi documentaire
Partie 3 : PROPOSITIONS D’AMELIORATIONS
CHAPITRE 1 : Suggestions pour l’amélioration des opérations import-export de la LGA
1°. Allégement des formalités administratives
2°. La création d’un guichet unique pour toutes le s entités concernées sur les procédures et formalités import-export
3°. Facilitation du système de contrôle
4°. Amélioration des infrastructures
Chapitre 2 : Résultat attendu et les conditions de l’amélioration
1°. Les résultats attendus des améliorations
2°. Les conditions d’améliorations
3°. Les plans d’action pour l’aboutissement des pro positions d’amélioration
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
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