Importance de l’élevage porcin

DESCRIPTION DE L’ELEVAGE PORCIN

Historique de l’élevage porcin 

L‟élevage porcin à Madagascar a évolué et a connu des essors considérables à partir de 1898 [19]. Cette progression continua jusqu‟aux années 40, année d‟apparition de la maladie de Teschen ou « Ramoletaka » qui est une maladie virale très contagieuse des porcs [14, 20]. Amplifiée par l‟arrivée de la PPC vers les années 60, ces deux maladies ravagèrent les cheptels porcins malgaches jusqu‟à la découverte des vaccins pour les prévenir [14]. Une nette progression de la production porcine a été observée ensuite jusqu‟en 1998, année d‟arrivée de la PPA .

Importance de l’élevage porcin

Alimentation humaine
Les éleveurs réservent l‟abattage de porcs pour la consommation humaine à des occasions exceptionnelles : les cérémonies traditionnelles comme le « Famadihandrazana », fête nationale (26 Juin) et d‟autres évènements familiaux .

Economie sociale
Les porcs sont utilisés comme source des revenus pour chaque ménage et pour réutiliser les restes des cultures et les déchets de cuisine. L‟éleveur vend un porc si le poids à l‟engraissement optimal est atteint, en cas d‟épizootie ou de recrudescence de l‟insécurité surtout le vol. Ainsi, il vend leurs animaux soit au marché à bétail soit directement chez lui auprès de vendeurs ambulants .

Les races exploitées

Il est difficile de cerner de manière précise toutes les races exploitées à Madagascar mais trois grands types de porcs peuvent être retenus : les porcs de race locale, les porcs métis et les porcs de races perfectionnées à l‟état pur (races exotiques).

Les races locales
Elles se trouvent surtout dans les zones rurales. Ces porcs sont issus de croisement des sangliers et de porcs d‟origine espagnole ou chinoise [22]. Leur robe peut être noire, blanche avec ou non des taches noires ou noire tachetée de blanche. Ils sont de petite taille, moins productifs, de faible rendement en viande mais supportent très bien les conditions difficiles du milieu extérieur. La race pure est en voie de disparition à cause des différents croisements et des problèmes sanitaires .

Les produits de croisement ou porcs métis
Ils sont issus de croisement entre races locales et/ou entre races importées. Ils sont caractérisés par leur robe claire parfois blanche tachetée de noirs. Ces porcs sont plus productifs mais supportent plus difficilement les conditions de vie rude .

Les races exotiques 

Large white

Ce type de porcs se caractérise par une robe blanche uniforme avec des oreilles réduites et dressées, un corps parallélépipédique à dos droit et aux jambons carrés et descendus. Ils sont sélectionnés pour leur facilité d‟adaptation aux climats et pour certaines exploitations orientées vers une production plus ou moins autarcique .

Landrace

Cette race de porcs est caractérisée par une robe blanche, des oreilles rabattues et longues dont les pointes sont dirigées vers le groin. Par rapport au Large White, son poids est plus réduit, son corps est plus long et il est plus rapide en terme de croissance. Ils possèdent une excellente précocité sexuelle et de remarquable qualité maternelle. Ils sont sélectionnés pour l‟épaisseur de leur longe et la non-sensibilité au stress .

Les modes d’élevage 

Selon la conduite d‟élevage et les objectifs de la production, deux modes d‟élevage sont pratiqués : le mode d‟élevage de type traditionnel ou système extensif et le mode d‟élevage amélioré constitué par les systèmes semi intensif et intensif.

Le système extensif
C‟est la technique la plus ancienne, caractérisée par de très faible investissements pour l‟alimentation, le logement et la santé des porcs. Les porcs sont gardés dans un simple parc ou une porcherie plus ou moins rudimentaire, le plus souvent fabriquée en terre battue. Ces porcs sont amenés au champ pendant la journée pour chercher de la nourriture. Ils sont aussi nourris avec des déchets de cuisine sans distribution particulière. L‟effectif moyen par éleveur est de 1 à 10 têtes de porcs .

Le système semi-intensif
Cette technique d‟élevage est pratiquée surtout dans les milieux situés à proximité des chefs-lieux de Communes et des Districts [22]. Pour ce système d‟élevage, les éleveurs disposent des investissements dans l‟alimentation, le logement, l‟entretien et la santé de leurs porcs mais de façon encore limitée. L‟alimentation est constituée d‟aliments cultivés, d‟aliments détériorés ou non vendus, des restes de restauration ou de poissonnerie et d‟aliments concentrés ou provendes adaptés à la physiologie de porcs .

Le système intensif
Il ne s‟agit pas vraiment d‟unité intensive au sens large mais de façon plus modernisée par rapport à ceux décrits précédemment. Les porcs sont enfermés dans de bâtiments bien aménagés et adaptés à chaque stade physiologique de porcs. Les éleveurs investissent lourdement pour l‟alimentation, le logement et la santé de porcs. Ces porcs sont nourris attentivement avec des aliments concentrés pour satisfaire leurs besoins .

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Table des matières

INTRODUCTION
I. PREMIERE PARTIE : RAPPELS
I.1 DESCRIPTION DE L‟ELEVAGE PORCIN
I.1.1 Historique de l‟élevage porcin
I.1.2 Importance de l‟élevage porcin
I.1.3 Les races exploitées
I.1.3.1 Les races locales
I.1.3.2 Les produits de croisement ou porcs métis
I.1.3.3 Les races exotiques
I.1.4 Les modes d‟élevage
I.1.4.1 Le système extensif
I.1.4.2 Le système semi-intensif
I.1.4.3 Le système intensif
I.2 LES PESTES PORCINES
I.2.1 LA PESTE PORCINE AFRICAINE
I.2.1.1 Définition
I.2.1.2 Historique
I.2.1.3 Situation géographique
I.2.1.4 Etiologie
I.2.1.5 Pathogénie et symptômes cliniques
I.2.1.6 Diagnostics
I.2.1.7 Moyen de lutte
I.2.1.8 Aspect réglementaire
I.2.2 LA PESTE PORCINE CLASSIQUE
I.2.2.1 Définition
I.2.2.2 Historique et répartition géographique
I.2.2.3 Etiologie
I.2.2.4 Résistance du virus
I.2.2.5 Diagnostic de laboratoire
I.2.2.6 Prophylaxie
I.2.2.7 Aspect réglementaire
I.3 GENERALITES SUR LA LUTTE CONTRE LES PESTES PORCINES
I.3.1 Quelques définitions
I.3.2 Historiques de la lutte
I.4 ACTEURS DE LA LUTTE ET LEURS ROLES RESPECTIFS
I.4.1 Eleveurs
I.4.2 Chefs de Fokontany
I.4.3 Maires
I.4.4 Vétérinaires sanitaires
I.4.5 Para-professionnels vétérinaires (PPV)
I.4.6 Inspecteurs de viande
I.4.7 Forces de l‟ordre
I.4.8 Chefs de district
I.4.9 Direction des services vétérinaires
I.4.10 Service vétérinaire régional
I.4.11 Laboratoire national de diagnostic vétérinaire
I.5 A PROPOS DE LA REGLEMENTATION SUR LES PESTES PORCINES
I.5.1 Mesures offensives en zone menacée et infectée
I.5.1.1 Recherche de la suspicion
I.5.1.2 Mesures prises lors de la suspicion de pestes porcines
I.5.1.3 Mesures prises en cas de confirmation d‟une suspicion
I.5.2 Mesures défensives en zone indemne
I.5.2.1 Respect des normes techniques dans l‟élevage porcin
I.5.2.2 Interdiction de la divagation des porcs
I.5.2.3 Contrôle de dossiers d‟accompagnement de porcs
II. DEUXIEME PARTIE : METHODES ET RESULTATS
II.1 METHODES
II.1.1 Cadre de l‟étude
II.1.2 Types d‟étude
II.1.3 Durée de l‟étude
II.1.4 Période d‟étude
II.1.5 Populations d‟étude
II.1.5.1 Les porcs en élevage
II.1.5.2 Les porcs abattus à l‟abattoir
II.1.5.3 Les acteurs de la lutte
II.1.6 Mode d‟échantillonnage et taille de l‟échantillon
II.1.6.1 Porcs en élevage
II.1.6.2 Porcs aux abattoirs
II.1.6.3 Acteurs de lutte
II.1.7 Les variables étudiées
II.1.7.1 Au niveau des porcs en élevage
II.1.7.2 Au niveau des porcs aux abattoirs
II.1.7.3 Au niveau des acteurs de lutte
II.1.8 Méthodes et modes de collecte des données
II.1.8.1 Au niveau des porcs en élevage
II.1.8.2 Au niveau des porcs aux abattoirs
II.1.8.3 Au niveau des acteurs
II.1.9 Outils d‟analyse statistique
II.1.10 Calculs et tests statistiques utilisés
II.1.11 Limites de l‟étude
II.1.12 Considérations éthiques
II.2 RESULTATS
II.2.1 PORCS EN ELEVAGE
II.2.1.1 Description de l‟échantillon
II.2.1.2 Prévalence de pestes porcines
II.2.2 PORCS AUX ABATTOIRS
II.2.2.1 Description de son échantillon
II.2.2.2 Prévalence de pestes porcines aux abattoirs
II.2.3 ACTEURS DE LUTTE
II.2.3.1 Les éleveurs
II.2.3.2 Les Chefs de Fokontany
II.2.3.3 Les Maires
II.2.3.4 Les Vétérinaires sanitaires
II.2.3.5 Les Forces de l‟ordre
II.2.3.6 Les Para-professionnels vétérinaires (PPV)
II.2.3.7 Les Inspecteurs de viande
II.2.3.8 Les Chefs de District
II.2.3.9 Le laboratoire national de diagnostic vétérinaire
II.2.3.10 Le service vétérinaire régional (SVR)
II.2.3.11 La Direction des Services Vétérinaires (DSV)
III. TROISIEME PARTIE : DISCUSSION
III.1 REFLEXION SUR LA METHODOLOGIE
III.1.1 Les biais de sélection
III.1.2 Les biais d‟information
III.2 DISCUSSION SUR LES RESULTATS
III.2.1 Prévalence en élevage
III.2.2 Prévalence aux abattoirs
III.2.3 Niveau d‟application et leurs facteurs bloquants
III.2.3.1 Eleveurs de porcs
III.2.3.2 Autorités administratives
III.2.3.3 Vétérinaires sanitaires
III.2.3.4 Forces de l‟ordre
III.2.3.5 Para-professionnels vétérinaires
III.2.3.6 Inspecteurs de viande
III.2.3.7 Laboratoire national de diagnostic vétérinaire
III.2.3.8 Services vétérinaires (SVR, DSV)
III.2.4 Récapitulation
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

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