Importance de l’éléphant

Importance de l’éléphant

Importance de l’éléphant

L’éléphant est une espèce aux multiples facettes : incarnant de nombreux symboles culturels,il revêt également une importance économique non négligeable dans certaines régions du monde et demeure une espèce clé du point de vue de la biodiversité.

Importance économique

L’éléphant est domestiqué en Asie depuis plusieurs millénaires et sa puissance a été mise à profit dans de nombreuses entreprises. Aujourd’hui, il est encore utilisé en Afrique comme en Asie pour la réalisation de travaux agricoles (chantiers forestiers essentiellement) et est devenu depuis peu une attraction touristique (safari à dos d’éléphant). Ces activités ont un impact économique et social non négligeable sur les populations locales.

Importance culturelle

Peu d’autres animaux peuvent s’enorgueillir d’incarner autant de symboles que l’éléphant dans l’esprit des hommes. Il symbolise notamment la sagesse, le respect, la mémoire, la puissance ou encore la longévité.L’image de l’éléphant est présente dans des domaines culturels très variés, tels que :
– la religion et la mythologie : l’éléphant est le symbole du baptême pour les chrétiens,de la connaissance pour les hindouistes, de l’incarnation de Bouddha (éléphant blanc) pour les bouddhistes. Il est également omniprésent dans les légendes orientales et africaines.
– l’histoire : l’exemple des éléphants d’Hannibal, véritables machines de guerre et
symboles de puissance, illustre bien l’importance historique qu’ont parfois revêtu
ces animaux.
– l’art : l’éléphant est très représenté dans l’art oriental et africain, ce qui a parfois eu des effets néfastes comme l’utilisation massive d’ivoire à des fins artistiques.
– le folklore : l’éléphant est une espèce clé dans de nombreux rites traditionnels africains, tantôt symbolisant le chef ou le père et tantôt symbolisant au contraire le danger ou l’affront. En Asie, il incarne la richesse et la gloire de l’Etat lors des parades.
– la culture populaire : du personnage fictif (Babar, Dumbo) à l’emblème politique (parti républicain américain), l’éléphant est dans tous les esprits.

Importance biologique

Outre leur importance en termes de biodiversité, les éléphants ont un impact très fort sur leur environnement. Ils participent notamment :
– à la dispersion de graines par les bouses,
– à la survie de certains insectes (les termites survivent dans les bouses par exemple),
– à la transformation des forêts en prairies,
– au forage de puits lors de sécheresse,
– au creusement de grottes,
– au délogement de petites proies lorsqu’ils marchent,
– à l’équilibre de la chaine alimentaire, lorsqu’ils meurent.
Ainsi la survie de nombreuses espèces dépendent en partie de la présence ou de l’absence de l’éléphant dans son milieu naturel : l’éléphant est une espèce clé dans son écosystème, dont l’extinction aurait des conséquences importantes sur un ensemble d’espèces animales et végétales.

Les éléphants : des espèces en danger

Si chacun a à l’esprit les massacres d’éléphants africains pour le braconnage de l’ivoire, les menaces pesant sur cette espèce sont en réalité plurifactorielles et plus complexes. De nombreuses mesures sont mises en place pour protéger les populations dans leur milieu naturel.

Menaces pour les éléphants

Seuls les grands félins constituent des prédateurs occasionnels pour les éléphants. Les menaces proviennent donc quasi-exclusivement de l’homme, d’une manière directe (braconnage) ou indirecte (destruction de l’habitat).
Ainsi, les deux principales menaces à la survie de l’espèce sont schématiquement :
La destruction de l’habitat naturel, qui entraine :
– Une réduction des effectifs d’éléphants, due au manque d’espace et de nourriture.
– Un morcellement des populations en petits groupes épars.
– Une proximité hommes-éléphants génératrice de conflits [92]: les éléphants tueurs
d’hommes et dévastateurs de culture inspirent la crainte et la haine dans les
populations locales. En Asie, rien qu’au nord du Bengale, on compte une
cinquantaine de victimes humaines chaque année, auxquels s’ajoutent environ 4 000
hectares de cultures détruites, et 1 200 maisons dévastées [97]. Ceci entraine la
colère des habitants qui, en réaction, tuent ou blessent des éléphants. Par ailleurs, ces rapports conflictuels constituent un frein à la mise en place des mesures de
conservation de ces espèces .

Le braconnage 

– Pour l’ivoire essentiellement : l’ivoire aura été la principale cause de mortalité chez l’éléphant d’Afrique jusqu’en 1989. Environ 8 éléphants auraient été tués chaque heure entre 1979 et 1989, uniquement pour l’ivoire ! Le commerce illégal d’ivoire se poursuit toutefois à bas bruit, il est en recrudescence actuellement car le prix de cette matière a quadruplé ces deux dernières années. Par ailleurs, cette chasse intensive a provoqué un déséquilibre du sex-ratio, étant donné que les mâles, ayant des défenses beaucoup plus grandes, étaient les cibles privilégiées.
– Pour la viande, la peau et les os, utilisés lors de rites traditionnels africains et surtout revendus au marché noir, pour la médecine chinoise essentiellement.
– Pour la capture en vue de la domestication, essentiellement en Asie. Le prix d’achat d’un éléphant captif a récemment doublé en l’espace d’un an en Inde, suite à l’interdiction légale de capturer des spécimens sauvages, ce qui provoque actuellement une recrudescence de captures illégales souvent cruelles. A l’inverse de ce qui se passe en Afrique pour l’ivoire, ce sont les femelles asiatiques, plus dociles, qui sont les principales cibles de ce type de braconnage. Ainsi, on assiste d’une part à une diminution des effectifs globaux et d’autre part, à un appauvrissement génétique des populations et donc à une fragilisation des espèces. En effet, le morcellement des populations sauvages et le déséquilibre des sex ratio au sein de ces populations induit par le braconnage sélectif sont des facteurs qui participent à l’augmentation de la consanguinité et donc à la diminution de la diversité génétique au sein de l’espèce.Le déclin progressif des populations d’éléphants a conduit les organisations internationales à adopter des mesures globales de protection, notamment quant à la régulation du commerce lié à ces espèces.

Statut international

La convention de Washington ou CITES (Convention on International Trade in Endangered Species of wild fauna and flora) régule le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d’extinction. Son but est de veiller à ce que la mise en circulation de ces espèces (et de leurs dérivés) ne constitue pas une menace à leur survie. L’IUCN (International Union for the Conservation of Nature) est une organisation internationale non gouvernementale œuvrant pour la conservation de la biodiversité. Pour chaque espèce évaluée, une estimation du danger d’extinction qui la menace est formulée par des groupes d’experts : cette estimation est basée sur des critères bien définis, comme la taille de la population, la disparition de son habitat naturel et le nombre d’individus qui ont atteint la maturité sexuelle. La liste rouge de l’IUCN constitue ainsi l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation globale des espèces végétales et animales. Les espèces sont classées selon neuf catégories, dont trois correspondent à des espèces menacées d’extinction : les espèces en danger critique d’extinction (CR), en danger d’extinction (EN) et vulnérables (VU).Les éléphants d’Afrique sont classés en :
– Annexe I de la CITES depuis le 18/01/1990 ou en annexe II (pour le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Zimbabwe) depuis le 13/02/2003 : le commerce de l’ivoire et l’abattage de spécimens sont interdits (annexe I) ou très réglementés (annexe II) .
– Espèce vulnérable (VU A2a) selon l’IUCN (depuis 2004) [51].Les éléphants d’Asie sont classés en :
– Annexe I de la CITES depuis le 01/07/1975 [15].
– Espèce en danger d’extinction (EN A1cd) selon l’IUCN (depuis 1996) .
Des lois nationales viennent également se greffer sur ces textes pour préciser certains points.
L’interdiction de capturer un éléphant sauvage en vue de le domestiquer est, par exemple, régie par une loi nationale en Inde

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Table des matières

LISTE DES ABBREVIATIONS
LISTE DES ILLUSTRATIONS
INTRODUCTION
1. PRESENTATION DE L’ELEPHANT
1.1. Classification
1.2. Effectifs et répartition géographique
1.2.1. Eléphants d’Afrique
1.2.2. Eléphants d’Asie
1.3. Principales caractéristiques
1.3.1. Caractéristiques anatomiques et morphologiques
1.3.2. Caractéristiques physiologiques
1.3.3. Caractéristiques éthologiques
a. Structure sociale
b. Communication intraspécifique
c. Comportement vis-à-vis de l’homme
1.4. Importance de l’éléphant
1.4.1. Importance économique
1.4.2. Importance culturelle
1.4.3. Importance biologique
1.5. Les éléphants : des espèces en danger
1.5.1. Menaces pour les éléphants
1.5.2. Statut international
1.5.3. Programmes de conservation
1.6. L’éléphant en captivité
1.6.1. Données historiques
1.6.2. Effectifs en captivité
1.6.3. Programmes d’élevage en parc zoologique
1.6.4. Intérêts de l’élevage en captivité
1.6.5. Difficultés liées à l’élevage d’éléphants en captivité
2. LA TUBERCULOSE : UNE ZOONOSE D’IMPORTANCE CAPITALE
2.1 Importance de la tuberculose en médecine humaine
2.1.1 Données générales cliniques sur la maladie chez l’homme
2.1.2 Incidences mondiale et régionale de la tuberculose
2.1.3 Plan de lutte contre la tuberculose
2.1.4 Importance de la tuberculose zoonose
2.2 Importance de la tuberculose en médecine vétérinaire
2.2.1 Importance de la tuberculose au sein des troupeaux domestiques
2.2.2 Importance de la tuberculose au sein de la faune sauvage autochtone
2.2.3 Importance de la tuberculose dans les parcs zoologiques
2.3 Importance de la tuberculose chez l’éléphant
2.4 Importance réglementaire de la tuberculose
2.4.1 Obligations réglementaires lors d’apparition d’un cas de tuberculose chez un
éléphant
2.4.2 Conditions nécessaires à l’agrément sanitaire des institutions zoologiques
3. ETUDE DE LA TUBERCULOSE CHEZ L’ELEPHANT
3.1 Etiologie de l’infection tuberculeuse
3.1.1 Classification générale des mycobactéries
a. Les mycobactéries pathogènes
b. Les mycobactéries atypiques
3.1.2 Caractéristiques générales des bacilles tuberculeux
a. Morphologie microscopique
b. Propriétés tinctoriales
c. Caractères culturaux
d. Caractéristiques biochimiques et génétiques
e. Sensibilités et résistances
3.1.3 Principales mycobactéries isolées chez l’éléphant
3.2 Pathogénie de l’infection tuberculeuse chez l’éléphant
3.2.1 Influence des conditions de l’infection
3.2.2 Etapes de l’infection
a. Constitution du complexe primaire : la primo-infection
b. Evolutions possibles du complexe primaire
c. La tuberculose secondaire
3.2.3 Mécanismes immunitaires mis en jeu
a. Une immunité à médiation cellulaire prédominante
b. Une apparition tardive d’anticorps sériques antituberculeux
3.3 Epidémiologie de la tuberculose chez l’Eléphant
3.3.1 Epidémiologie descriptive
a. Historique et répartition géographique des cas de tuberculose rapportés chez les
éléphants
b. Estimation de la prévalence
c. Prédispositions vis-à-vis de la tuberculose
3.3.2 Epidémiologie analytique
a. Sources de contagion
b. Modalités de la contamination
c. Facteurs de réceptivité
3.3.3 Epidémiologie synthétique
a. Origine de l’infection
b. Modalités d’évolution
3.4 Etude symptomatologique et lésionnelle de la tuberculose chez l’éléphant
3.4.1 Symptomatologie de la tuberculose chez l’éléphant
3.4.2 Tableau lésionnel lors de tuberculose chez l’éléphant
3.5 Outils diagnostiques disponibles lors de tuberculose chez l’éléphant
3.5.1 Diagnostic clinique et anatomo-pathologique
a. Diagnostic ante-mortem
i. Examen clinique et diagnostic différentiel
ii. Examens complémentaires
b. Diagnostic post-mortem
i. Recherche de lésions macroscopiques à l’autopsie
ii. Recherche de lésions microscopiques à l’histopathologie
3.5.2 Diagnostic expérimental
a. Méthodes de diagnostic direct
i. Matériel utilisé lors de diagnostic direct
ii. Méthodes bactériologiques classiques
iii. Méthodes basées sur la détection des acides nucléiques
b. Méthodes de diagnostic indirect
i. Recherche de témoins de l’immunité cellulaire
ii. Recherche de témoins de l’immunité humorale
c. Discussion sur les méthodes diagnostiques
i. Difficultés d’interprétation des tests diagnostiques
ii. Des outils nombreux et variés : tests complémentaires ou répétitifs ?
iii. Recherche et avenir
3.6 Mesures prophylactiques contre la tuberculose de l’éléphant
3.6.1 Mesures de prophylaxie défensive
a. Maitrise du risque « introduction »
b. Maitrise du risque « résurgence »
c. Maitrise du risque « voisinage »
d. Maitrise du risque « Humain »
3.6.2 Mesures de prophylaxie offensive
a. Mesures de limitation immédiates
b. Estimation de l’impact du foyer tuberculeux
c. Désinfection de l’environnement
d. Enquête épidémiologique
e. Mesures d’assainissement
3.7 Outils thérapeutiques disponibles pour le traitement d’un éléphant tuberculeux
3.7.1 Principe général et recommandations lors de la mise en place d’un traitement
antituberculeux chez l’éléphant
a. Principe général d’un traitement antituberculeux
b. Animaux candidats au traitement
c. Principaux antituberculeux disponibles
d. Données pharmacologiques sur les principaux antituberculeux
e. Schéma thérapeutique recommandé
i. Choix des molécules
ii. Posologies des médicaments
iii. Fréquence d’administration
iv. Durée du traitement
v. Voies d’administration possibles
f. Efficacité des traitements chez l’éléphant
i. Efficacité réelle
ii. Indicateurs ante-mortem de l’efficacité du traitement
iii. Recommandations pour le suivi de l’efficacité d’un traitement
3.7.2 Difficultés et risques liés à la mise en place d’une thérapie
a. Difficultés pratiques rencontrées lors d’un traitement
i. Difficultés liées à l’isolement des animaux
ii. Difficultés liées à l’administration des médicaments
iii. Coût des molécules
iv. Disponibilité des molécules
v. Investissement humain
b. Risques pour l’animal : l’existence d’effets secondaires
i. Effets secondaires décrits chez l’homme
ii. Effets secondaires décrits chez l’éléphant
iii. Conséquences sur le suivi médical d’un éléphant sous traitement
c. Risques pour les autres animaux et pour l’homme
i. Sélection de souches résistantes aux antituberculeux
ii. Risque de transmission à l’homme
d. Recherche et avenir dans le domaine thérapeutique
4. DESCRIPTION D’UN CAS PRATIQUE AU SAFARI DE PEAUGRES
4.1 D’un groupe d’éléphants en bonne santé à un groupe suspect de tuberculose
4.1.1 Descrition du troupeau
4.1.2 Survenue de l’infection
4.2 De la suspicion de l’infection à la décision d’euthanasie
4.2.1 Description des mesures immédiates mises en place
a. Confirmation du statut infectieux de Myntrick
b. Mesures visant à limiter la dissémination du bacille
c. Alerte de la Direction des Services Vétérinaires
4.2.2 La décision d’euthanasier
a. Les raisons de ce choix
b. Difficultés logistiques rencontrées lors de l’autopsie
4.3 De l’autopsie aux levées des dernières restrictions
4.3.1 Conséquences suite à la confirmation de tuberculose
4.3.2 Conséquences à moyen et long terme
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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