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Données démographiques
En 2013 la population du Sénégal est estimée à 13 508 715 habitants dont 6 735 421 hommes (49,9%) et 6 773 294 femmes (50,1%) (ANSD. RGPHAE, 2013). Cette évolution importante de la population semble être très proche de l’accroissement naturel de la population. Elle reflète ainsi la baisse de la mortalité au cours des trente dernières années, dont l’effet a été amoindri par une chute de moindre envergure de la natalité et de la fécondité, en milieu urbain comme en milieu rural. Cette population se caractérise par sa jeunesse. L’âge moyen de la population est de 22,7 ans et la moitié de la population à 18 ans (âge médian). La population rurale y apparaît plus jeune avec un âge médian se situant à 16 ans (contre 21 ans en milieu urbain). Cela est sans nul doute le reflet de l’exode rural qui concerne généralement les jeunes adultes des zones rurales. La population résidente est en majorité rurale avec 54,8 % contre 45,2 % de citadins. Sur le plan de la répartition spatiale, il existe une disparité dans le peuplement des circonscriptions administratives (régions et communes) du pays. La région de Dakar, avec 3 137 196 habitants, est de loin la région la plus peuplée, alors que la région de Kédougou est la moins peuplée avec moins de 200 000 habitants (soit 151 715 habitants). La densité moyenne nationale est de 69 habitants au Km², la population est plus accentuée dans la région de Dakar avec 5 739 habitants au Km² contre seulement 9 habitants au km² à Kédougou (ANSD, 2014).
Données sociales et économiques
Constituée d’un tissu ethnique, culturel et religieux complexe, la société sénégalaise est formée de plus d’une vingtaine d’ethnies ayant chacune une langue et des traits culturels spécifiques. Les ethnies majoritaires sont les wolofs (43,7%), les peulhs (23,2%) et les sérères (18%). On y retrouve aussi les diolas, les malinkés, les soninkés et les manjaques respectivement par ordre d’effectif décroissant. La population musulmane est majoritaire (94% des Sénégalais) suivie d’une minorité chrétienne (BACDI, 2011).
A la différence de nombreux pays du continent noir, le Sénégal est très pauvre en ressources naturelles et doit compter sur la pêche et le tourisme pour assurer ses principales recettes. Cependant, la situation géographique et la réputation de stabilité politique font du Sénégal un des pays africains les plus industrialisés avec la présence de diverses multinationales.
La croissance économique mondiale est ressortie à 3,5% en 2017, après 3,1% en 2016, celle de l’Afrique 2,6% en 2017 contre 3,5% en 2013 mais au Sénégal, elle s’est établie à 6,5% en 2015, après 6,6% en 2016 (ANSD, 2015). Le PIB nominal se situe à 7 569 milliards FCFA en 2014, contre 7 325 milliards FCFA en 2013. Cette reprise de l’activité économique est essentiellement imputable au redressement de la croissance du secteur primaire qui a atteint 2,7% contre 0,5% l’année précédente, et à la consolidation de celle du secteur secondaire qui s’est établie à 5,2%, après 5,1% en 2013. En revanche, elle est limitée par le ralentissement du secteur tertiaire qui a perdu 0,5 point de croissance pour ressortir à 4,1%, sous l’effet de la perte de vigueur des services de Poste et Télécommunications et de l’impact de l’épidémie à virus Ebola sur les activités d’hébergement, de restauration et de transport aérien.
Au premier trimestre de l’année 2016 une croissance en volume de 6,4% du PIB par rapport à la période correspondante de 2015 (ANSD, 2016). Selon cette source, cette évolution du PIB résulte de la progression simultanée de l’activité économique dans les secteurs primaire (+8,6%), tertiaire (+7,8%) et secondaire (+3,2%).
Données sur l’élevage et ses performances économiques
Le sous-secteur de l’élevage représente 28,8% du PIB du secteur primaire (Cf. document PSE: Plan Sénégal Emergent) et revêt une importance capitale sur le plan économique et social pour sa contribution aux revenus des ménages et à la création d’emplois. Il présente un potentiel important en termes de création de richesse avec une contribution au PIB de 4,3% en 2013 contre 4,2% en 2012. L’adoption au Sénégal d’un nouveau modèle de développement à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE), qui traduit le nouveau cadre de référence de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme, vise à favoriser une croissance économique à fort impact sur le développement humain.
Au Sénégal, 28,2% des ménages pratiquent l’élevage avec 73,9% de ces derniers résidents en milieu rural contre 26,1% en milieu urbain. Les régions de Dakar, Saint-Louis et Thiès regroupent plus de la moitié des ménages pratiquant l’élevage en milieu urbain. Par contre les régions de Louga, Fatick, Thiès, Diourbel et Saint-Louis concentrent 53,4% des ménages qui pratiquent l’élevage en milieu rural. En terme de répartition des ménages d’éleveurs par région selon l’espèce, la volaille arrive en tête des espèces élevées par les ménages au niveau national avec 27,2%, suivie des ovins (23,0%), des caprins (18,3%), des bovins (12,4%), des asins (8,6%) et des équins (6,7%). Les porcins et les abeilles sont les espèces les moins élevées avec respectivement 1,6% et 0,1% des ménages d’éleveurs. L’élevage des autres espèces (cuniculture, colombiculture, l’élevage des dindes, etc.) est pratiqué par 1,0% du total des ménages d’éleveurs. L’aviculture est fortement pratiquée dans les régions du Sud avec 45,2% des ménages à Ziguinchor, 35,9% à Sédhiou et 29,8% à Kolda. Cette activité est également bien présente dans les régions situées à l’Ouest et au Centre-ouest du pays avec 33,1% des ménages d’éleveurs à Kaolack et Thiès et 31,4 % à Fatick. La région de Kédougou abrite le plus de ménages pratiquant l’élevage des bovins, avec un taux de 26,4%, suivie de la région de Saint-Louis (17,9%) et de celle de Kolda (17,3%) (ANSD, 2013). Dans la région de Dakar, plus de la moitié des ménages d’éleveurs (51,2%) pratique l’élevage des ovins, suivie des régions de Louga, Saint-Louis et Matam qui abritent le plus de ménages pratiquant l’élevage ovins avec des taux respectifs de 28,7%, 29,7% et 30,1%. Pour l’élevage des caprins, les régions de Fatick, Kaolack et Kaffrine arrivent en tête avec des effectifs représentant respectivement de 21,7%, 21,3% et 20,6% du cheptel caprin. L’élevage porcin est pratiqué par le plus de ménages dans les régions de Ziguinchor (9,4%), Fatick (4,6%), Sédhiou (3,3%) et Thiès (1,7%) qui regroupent 76,2% du total des ménages exploitant cette espèce. Concernant les asins, on les retrouve dans 0,9% des ménages de Dakar, 8,5% à Matam, 9,8% à Diourbel, 10,6% et 11,6% respectivement à Fatick et Louga. Pour ce qui est de l’élevage équin, les régions de Kaffrine, Kaolack, Fatick et Diourbel regroupent le plus de ménages pratiquant cette activité avec 46,8% du total des ménages éleveurs de chevaux.
L’effectif du cheptel sénégalais a été estimé à 16 490 000 têtes en 2014 contre 11 419 000 têtes l’année précédente (tableau I), soit une augmentation de 44,4%. Les effectifs de la filière avicole se sont établis à 56,315 millions de têtes en 2014 contre 48,796 millions en 2013, soit une hausse de 15,4%. Cette évolution est imputable à la progression de la volaille industrielle qui est passée de 25 362 000 de têtes en 2013 à 30 953 000 en 2014. Le nombre d’unités d’œufs produits est passé de 519 millions en 2013 à 631 millions en 2014, soit une progression de 21,5%.
Caractéristiques des élevages avicoles au Sénégal et en Afrique subsaharienne
Le secteur de l’aviculture continue à se développer et à s’industrialiser dans de nombreuses régions du monde. La croissance de la population humaine, un plus grand pouvoir d’achat et l’urbanisation ont été de puissants moteurs favorisant cette croissance.
Au Sénégal, les productions avicoles sont toujours dominées par le système d’élevage familial, très répandu en milieu rural. Cependant, l’aviculture commerciale s’est considérablement développée au cours de cette dernière décennie principalement en périphérie des grands centres urbains (FAO, 2014). En effet, l’arrêt de l’importation de produits avicoles, suite à l’avènement de l’Influenza Aviaire Hautement Pathogène (IAHP), a fait augmenter la production de la spéculation chair, qui était en déclin parce que fortement concurrencée par les importations.
L’aviculture au Sénégal et en Afrique subsaharienne est alors partagée entre deux systèmes d’élevage à savoir, le système traditionnel et le système moderne.
Système avicole traditionnel
Malgré le développement remarquable de l’aviculture industrielle ces dernières années, l’aviculture traditionnelle reste la plus répandue au Sénégal et en Afrique subsaharienne (MISSOHOU et al., 2002 ; ABOE et al., 2006 ; FOTSA et al., 2007 ; HALIMA et al., 2007a). L’aviculture traditionnelle est essentiellement à caractère rural et regroupe de petites unités de type familial à faible production et qui utilisent des systèmes extensifs avec des effectifs faibles par ferme. Au Sénégal, il y a selon les régions, 5 à 20 poules en moyenne par exploitation (GUEYE, 1998). Ce système traditionnel correspond au secteur 4 de la FAO et utilise principalement la race locale Gallus gallus domesticus. C’est un élevage pratiqué dans tout le pays. Les femmes et les enfants en sont les principaux éleveurs et bénéficiaires de son développement. Cependant, le développement de cet élevage est freiné surtout par la maladie de Newcastle (MN) et des parasitoses internes (FAO, 2014).
Importance de l’aviculture traditionnelle
L’aviculture, du fait de ses nombreuses potentialités : courte durée du cycle de reproduction et de production, retour rapide sur les investissements, forte accessibilité à toutes les couches sociales occupe une place de choix dans les stratégies de développement et de lutte contre la pauvreté dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne (BEBAY, 2006 et TRAORE, 2006). Plus particulièrement, l’aviculture traditionnelle joue un rôle clé dans la quête de l’autosuffisance et de la durabilité de la sécurité alimentaire et contribue aux moyens d’existence des populations rurales sur les plans social, culturel et religieux (TADELLE et OGLE, 2001 ; MISSOHOU et al., 2002). De plus, la volaille traditionnelle représente une source de revenu pour les exploitants pauvres en milieu rural, notamment les femmes, voire pour l’économie des états, mais aussi d’engrais organiques pour l’agriculture (SONAIYA, 1997 ; ALDERS, 2005).
Importance socio-économique de l’aviculture traditionnelle
L’aviculture traditionnelle présente malgré ses performances zootechniques relativement faibles, un potentiel de développement numérique très rapide. En terme économique, la vente des œufs, mais surtout des poulets en milieu rural constitue un compte courant pour les populations et leur permet de satisfaire certains besoins financiers (TADELLE et OGLE, 2001). Les revenus générés sont distribués de manière directe ou indirecte (paiement des frais scolaires et médicaux, achats de vêtements et d’autres articles) pour le bien-être de tous les membres du ménage (GUEYE, 2000).
Importance socio-culturelle et religieuse de l’aviculture traditionnelle
Les poulets traditionnels font intégralement partie de la vie des populations en Afrique où ils sont apparus il y a des siècles. Ils représentent un important pilier social, culturel et religieux pour les populations et les familles rurales en particulier. Le coq est par exemple fréquemment représenté dans l’emblème des partis politiques en Afrique. Selon CROWDER (1977) cité par ALDERS (2005), le coquelet reste pour les Yoruba (maîtres de l’ancien état d’Ife dans l’actuel Nigéria), le principal artisan dans l’histoire de la création de leur ethnie. Les poules locales interviennent dans la consolidation des relations sociales et dans diverses cérémonies religieuses ou familiales : baptêmes, circoncisions, mariages, rituelles et fêtes diverses, et sont plus faciles à donner (dons) ou à offrir comme cadeaux aux parents et amis lors de visites ou de fêtes (BULDGEN et al., 1992 ; SAVANE, 1996). Dans certaines sociétés africaines (Mandingue, Fouladou…), la poule locale reste entourée de mythes. Elle est considérée comme un animal exceptionnel qu’on ne peut offrir qu’aux personnes auxquelles on attache une importance particulière (jeunes mariés, femmes ayant accouché, hôtes respectueux…) ou qu’on ne peut servir que pendant les fêtes : Korité, Noël… Ainsi selon le sexe, la couleur et le type de plumage, un poulet peut être destiné au sacrifice, à l’offrande ou à la réception d’un hôte (SAVANE, 1996). Chez les Mossi par exemple, une famille fournira un coquelet blanc lorsqu’il a été conclu un accord de mariage. Chez les Mamprusi du Ghana ou chez les éthiopiens, un coq rouge ou blanc est sacrifié pour demander de bonnes pluies et récoltes ou pour fêter une nouvelle année, alors qu’un coq noir le sera pour protéger contre les maladies, la guerre ou les disputes (TADELLE et OGLE, 2001 ; SONAIYA et SWAN, 2004). Selon les travaux de TENO (2009), les coqs à plumes rouges, blancs, bi ou tricolores sont par ordre décroissant les plus recherchés pour les sacrifices et les offrandes par les populations sénégalaises. En milieu peul « Fouladou », le coq blanc symbolise l’amitié, la sincérité et la considération réciproque (SAVANE, 1996).
Importance alimentaire et agricole de l’aviculture traditionnelle
La viande des poulets locaux, encore appelés poulets « bicyclettes » en référence au moyen usuel de transport utilisé pour aller les vendre au marché, est très appréciée et mieux payée par les consommateurs africains, notamment sénégalais qui la trouvent de bonnes qualités organoleptiques et conforme à l’islam (80-97 %) d’autant plus qu’elle provient de sujets élevés pendant un temps relativement long et abattus localement, en comparaison à celle des souches exotiques ou commerciales importées (BA, 1989 ; GUEYE, 1998 ; TENO, 2009). Par ailleurs, 80 % de l’effectif des volailles se trouvent en milieu rural où elles contribuent de façon substantielle à la couverture des besoins alimentaires en protéines d’origine animale à travers la production d’œufs et de viande (SONAIYA, 1997 ; KITALYI et MAYER, 1998 ; ALDERS, 2005 ; FOTSA et al., 2007). Au Sénégal, alors que la pêche assure dans les zones côtières la couverture des besoins en protéines alimentaires, la volaille traditionnelle constitue en zones rurales la principale source de protéines animales, car en dehors des fêtes, des cérémonies religieuses ou familiales, il n’est pas habituel dans une famille d’abattre un bovin ou un petit ruminant pour l’autoconsommation (BULDGEN et al., 1992).
Caractéristiques et production de la volaille traditionnelle
Les volailles locales au Sénégal et en Afrique sub-saharienne sont des animaux de petit format avec une faible vitesse de croissance. Le coq à l’âge adulte (1 an et plus) peut avoir 1700g tandis que la femelle a un poids qui tourne autour de 1150g à l’âge adulte (MISSOHOU et al. 1998). Les rendements d’abattage obtenus à l’âge de 25 semaines sont cependant élevés : 79% pour les coqs et 67% pour les poules (BULDGEN et al. 1992). Soulignons en passant que l’âge d’entrée en ponte chez la volaille locale ici au Sénégal comme en Afrique tourne autour de 25 semaines (BULDGEN, 1992). L’une des principales causes de cette faible précocité sexuelle pourrait être la sous-alimentation qui, en ralentissant la vitesse de croissance des poussins, retarde le moment où l’oiseau atteint un poids suffisant pour entrer en ponte. C’est ainsi qu’à travers une alimentation améliorée, BULDGEN et al. (1992) ont pu ramener ce paramètre de 25 à 20 semaines. La production d’œufs de la poule locale est faible. Au Sénégal, elle pond en moyenne 5 fois/an avec un nombre moyen d’œufs par couvée de 9 soit un total de 45 œufs/femelle/an (TALAKI, 2000). Il est cependant important de souligner que la poule locale est une bonne couveuse et résiste plus à des maladies par rapport aux races exotiques.
Performances zootechniques des poulets de chair au Sénégal et en Afrique subsaharienne
Les performances zootechniques enregistrées par divers auteurs chez les poulets de chair élevés au Sénégal et en Afrique subsaharienne sont rapportées dans le tableau II. De façon générale, ces performances ont relativement varié d’un auteur à l’autre selon les conditions d’expérimentation.
Poids vif et vitesse de croissance
Les données sur l’évolution pondérale font apparaître une augmentation de la croissance des poulets avec l’âge. Des travaux effectués par l’INRA (1984) ont montré que le poids vif moyen d’un poulet de chair élevé à 20°C est de 1630 g à 6 semaines d’âge.
La croissance constitue l’ensemble des manifestations qui se produisent entre la fécondation et l’épanouissement complet de l’oiseau. Elle comporte le processus de multiplication et d’extension des cellules, qui se traduit du point de vue macroscopique par une augmentation de la taille et du poids de l’animal, dédoublée d’une différenciation des éléments de l’organisme (SALL, 1990) cité par ATAKOUN (2012). Chez le poulet de chair, la croissance est très rapide, le poussin pouvant passer de 38 g à 1 jour à 2 kg voir plus à 7 semaines d’âge (SMITH, 1990). Le poids vif à la naissance enregistré chez les poussins varie de 39,5 à 43 g, avec un poids moyen autour de 41g. Alors que MISSOHOU et al., (1996) avaient rapporté un poids de 38,2 g par poussin, ANDELA (2008) a enregistré un poids vif moyen de 44,7 g au Sénégal.
A 3, 4, 5 et 6 semaines d’âge, les poulets de chair ont un poids moyen qui tourne respectivement autour de 353-905 g, 705-1312 g, 1200-1700 g et 991-2210 g (tableau II). A ces âges respectifs, des poids moyens de 475,76 g, 877,69 g, 1292,10 et 1871,91 g ont été obtenus par AYSSIWEDE et al. (2009). Ces résultats se rapprochent de ceux trouvés par MOMBO (2006) qui sont respectivement 596,66g, 856g, 1210g et 1660g. KONE (2010) quant à lui a obtenu respectivement à ces mêmes âges, 694,07 g, 1121,04 g, 1469,7 g et 1648,26 g au Sénégal. Ces résultats se rapprochent de ceux obtenus par ATAKOUN (2012) qui sont respectivement 597,05g, 920,37g, 1301,75g, 1693,43g. Quant à DIOUF (2013) et SOUROKOU SABI (2014), ils ont obtenu respectivement à ces âges types des poids vifs de l’ordre de 752, 980, 1240 et 1300 g contre respectivement 724, 1276, 1796 g, 2112 g pour SANNI (2014).
De 3 à 6 semaines d’âge, les gains moyens quotidiens (GMQ) obtenus par divers auteurs ont varié entre 30,4 et 67,08 g (Tableau II). Cependant, SAGNA (2010) a rapporté au Sénégal des poids vifs légèrement supérieurs, qui sont de l’ordre de 341,99 g et 2271,91 g respectivement à 2 et 6 semaines d’âge avec des GMQ de 73,38 g et 77,39 g respectivement à 4 et 6 semaines d’âge.
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Table des matières
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE/ SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
CHAPITRE I : GENERALITES SUR L’AVICULTURE AU SENEGAL ET EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
1.1. Présentation du Sénégal
1.1.1. Données géographiques et climatiques
1.1.2. Données hydrographiques
1.1.3. Données administratives
1.1.4. Données démographiques
1.1.5. Données sociales et économiques
1.1.6. Données sur l’élevage et ses performances économiques
1.2. Caractéristiques des élevages avicoles au Sénégal et en Afrique subsaharienne
1.2.1. Système avicole traditionnel
1.2.1.1. Importance de l’aviculture traditionnelle
1.2.1.2. Caractéristiques et production de la volaille traditionnelle
1.2.2. Système avicole moderne
1.2.2.1. Importance de l’aviculture moderne au Sénégal
1.2.2.2. Caractéristiques et production en aviculture semi-industrielle
1.2.3. Performances zootechniques des poulets de chair au Sénégal et en Afrique subsaharienne
1.2.3.1. Poids vif et vitesse de croissance
1.2.3.2. Consommation et efficacité de conversion alimentaire
1.2.3.3. Caractéristiques de la carcasse et des organes
1.3. Contraintes du développement de l’aviculture moderne au Sénégal et en Afrique subsaharienne
1.3.1. Contraintes zootechniques
1.3.2. Contraintes économiques
1.3.3. Contraintes pathologiques
1.3.4. Contraintes alimentaires
CHAPITRE II : ALIMENTATION ET UTILISATION DES RESSOURCES NON CONVENTIONNELLES CHEZ LA VOLAILLE : CAS DES GRAINES D’Hibiscus sabdariffa
2.1. Alimentation de la volaille
2.1.1. Rappels anatomo-physiologiques de la digestion chez la volaille
2.1.2. Besoins nutritionnels et recommandations alimentaires chez les poulets de chair
2.1.2.1. Besoins en eau
2.1.2.2. Besoins en énergie
2.1.2.3. Besoins en protéines et en acides aminés essentiels
2.1.2.4. Besoins en minéraux et en vitamines
2.2. Utilisation des graines d’hibiscus sabdariffa en alimentation avicole
2.2.1. Caractéristiques botaniques et agronomiques du roselle (Hibiscus sabdariffa)
2.2.1.1. Caractéristiques botaniques
2.2.1.2. Caractéristiques agronomiques
2.2.2. Production et importance de la roselle au Sénégal et en Afrique subsaharienne
2.2.2.1. Zones de production au Sénégal
2.2.2.2. Variétés de roselle produites au Sénégal
2.2.2.3. Importance et principales utilisations de la roselle ou bissap
2.2.3. Valeurs nutritives et principaux facteurs antinutritionnels des graines d’Hibiscus sabdariffa
2.2.3.1. Composition en éléments nutritifs des graines de roselle
2.2.3.2. Facteurs antinutritionnels des graines d’Hibiscus sabdariffa
2.2.3.3. Principales méthodes de détoxification des ressources alimentaires non conventionnelles : cas des graines d’Hibiscus sabdariffa
2.2.3.4. Utilisation des graines d’Hibiscus sabdariffa en alimentation avicole : quelques résultats zootechnico-économiques.
2.2.4. Autres ressources non conventionnelles utilisables en aviculture
2.2.4.1. Graines de Mucuna spp
2.2.4.2. Pois d’Angole : Cajanus cajan (L) Millsp)
2.2.4.3. Graines de dolique : Lablab purpureus (L) Sweet)
2.2.4.4. Invertébrés et insectes
DEUXIEME PARTIE: ETUDE EXPERIMENTALE
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
1.1. Ingrédients et formulation des rations expérimentales
1.1.1. Ingrédients utilisés pour la formulation des rations expérimentales
1.1.2. Techniques de détoxification des graines d’hibiscus sabdariffa
1.1.3. Analyses bromatologiques des ingrédients et des aliments expérimentaux
1.1.4. Formulation et préparation des rations expérimentales
1.2. Dispositif expérimental
1.2.1. Cadre et période d’étude
1.2.2. Conduite de l’élevage
1.2.2.1. Préparation du bâtiment et du matériel d’élevage
1.2.2.2. Réception des poussins
1.2.2.3. Identification et mise en lots des poussins
1.2.2.4. Programme d’alimentation et d’abreuvement
1.3. Collecte des données
1.3.1. Consommation alimentaire et paramètres d’ambiance
1.3.2. Poids vif à âge type
1.3.3 Caractéristiques de la carcasse et des organes
1.4. Calcul des variables zootechniques
1.4.1. Poids vifs
1.4.2. Consommation Alimentaire Individuelle (CAI)
1.4.3. Gain Moyen Quotidien (GMQ)
1.4.4. Indice de Consommation (IC)
1.4.5. Rendement Carcasse (RC)
1.4.6. Rendement Organe (RO)
1.4.7. Taux de Mortalité (TM)
1.5. Evaluation économique
1.6. Traitement et analyse statistiques des données
CHAPITRE II : RESULTATS ET DISCUSSION
2.1. Résultats
2.1.1. Composition en éléments nutritifs des rations expérimentales
2.1.2. Paramètres d’ambiance
2.1.3. Effet de l’incorporation dans la ration des graines traitées ou non d’Hibiscus sabdariffa sur l’état sanitaire et la mortalité des poulets
2.1.4. Effets de l’incorporation dans la ration des graines traitées ou non d’Hibiscus sabdariffa sur les performances de croissance des oiseaux
2.1.4.1. Effet sur le Poids vif
2.1.4.2. Effet sur le Gain Moyen Quotidien (GMQ)
2.1.4.3. Effet sur la Consommation Alimentaire individuelle
2.1.4.4. Effet sur l’Indice de Consommation (IC) alimentaire
2.1.4.5. Effet sur les caractéristiques de la carcasse et des organes
2.1.5. Effets de l’incorporation dans la ration des graines traitées ou non d’Hibiscus sabdariffa sur les résultats économiques chez les poulets de chair
2.2. Discussion
2.2.1. Composition en éléments nutritifs des rations expérimentales et paramètres d’ambiance durant l’essai
2.2.2. Effets de l’incorporation dans la ration des graines traitées ou non d’Hibiscus sabdariffa sur les performances de croissance des poulets de chair
2.2.2.1. Poids vifs
2.2.2.2. Gain Moyen Quotidien (GMQ)
2.2.2.3. Consommation alimentaire individuelle
2.2.2.4. Indice de consommation alimentaire
2.2.2.5. Rendement et caractéristiques de la carcasse et des organes
2.2.3. Effets de l’incorporation dans la ration des graines traitées ou non d’Hibiscus sabdariffa sur les résultats économiques chez les poulets de chair
2.3 Recommandations
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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