IMPORTANCE DE LA NUTRITION SUR LE DEVELOPPEMENT PSYCHOMOTEUR DE L’ENFANT

Les concepts utilisés

Les aliments Les aliments sont des substances naturelles plus ou moins complexes. Ils sont capables de fournir au corps les nutriments essentiels à son développement et à sa protection. (OMS 2015)
La nutrition La nutrition est le processus selon lequel les organismes vivants utilisent les aliments pour le maintien de la vie, le fonctionnement normal des organes et des tissus, la croissance et la production de l’énergie.
La sous-alimentation La sous-alimentation appelée également sous-nutrition résulte d’un déficit majeur en apport de nourriture. L’individu n’ingère pas suffisamment d’aliments pour compenser la dépense énergétique qu’il consomme quotidiennement . Il faut savoir qu’une sousalimentation durable entraîne de graves conséquences, souvent irréversible sur le corps humain.
La malnutrition La malnutrition est un état pathologique résultant de l’insuffisance (voire de l’absence) d’un ou plusieurs nutriments essentiels dans l’alimentation, ou, à l’inverse, d’un excès de certains types d’aliments. Il peut donc s’agir de maladies de carences, soit spécifique (par exemple les troubles dus aux carences en iode, l’anémie par carence en fer) soit multiple (le retard de croissance), ou de pathologie par excès (l’obésité due à un excès d’apport énergétique).
La diététique C’est la science qui a pour objet : l’étude de la valeur nutritive des denrées alimentaires et l’étude des maladies entraînées par la mauvaise nutrition ainsi que la détermination des rations convenables aux différentes catégories de consommateurs.
Le développement psychomoteur La psychologie du développement selon Jean Piaget, Sigmund Freud, Henri Wallon, Maria Montessouri : Le DPM (Développement Psycho-moteur) constitue des repères permettant d’évaluer les performances motrices globales, fines, le langage et la sociabilité de l’enfant. Le processus de développement de ce dernier suit l’âge, allant de la naissance à la 5 ème année : A la naissance : la posture et la présence des réflexes archaïques A 3 mois : tête droite, regarde ses mains, préhension de contact, gazouillis, sourire social A 6 mois : assis tripode, préhension volontaire, appui sur les mains, lallation, sourit à son image A 9 mois : assis, rampe, tient debout avec appui, pince pouce-index, 1 mot, reconnaît son nom A 12 mois : marche tenu par la main, pointe son index, se baisse pour ramasser un jouet, mots-phrases exemple : dodo maman,… A 18 mois : monte et descend les escaliers, marche à reculons, commence à courir, lance la balle, mange seul, 7 à 10 mots, gribouillis, commence à être propre A 2 ans : monte et descend les escaliers, court vite, tape le ballon, phrases explicites (je), poignet souple lorsqu’il tient un crayon, nomme 4-5 images, peut-être propre A 3 ans : saute sur un pied, tricycle, s’habille seul, dessine un cercle, copie une croix, chansons enfantines A 4 ans : construit des ponts de cubes, boutonne ses vêtements, copie un carré, notion haut, bas, durée,… Nous pouvons dire que si l’enfant suit ces « normes » de développement, il est considéré normal.

RAF

          Le Responsable Administration et Finances (RAF) tient le compte de l’ORNI. Il rétablit le budget relatif à la planification de toute action entreprise par les deux secteurs opérationnels (CPNC et PSN) ainsi que les fournitures de bureaux. Le Comptable et le Secrétaire Comptable (SC) gèrent avec le RAF la trésorerie. Le SC est en même temps le Magasinier. L’entré et la sortie des matériaux passent par le SC. Il distribue les fournitures au personnel. Les achats de tous les besoins aux bureaux passent à travers ces trois personnes et enregistrés chez l’Assistant du Programme (AP). Enfin sur le plan opérationnel, à part les tâches ordinaires mentionnées ci-dessus, les activités des deux branches opérationnelles ont augmenté en cette année 2015 grâce à l’acquisition du projet PAUSENS (Projet D’Appui D’Urgence aux Services essentiels de l’Education de la Nutrition et de la Santé). Une série de signature d’accord de financement entre l’Etat malgache et la Banque Mondiale (BM) s’est déroulée au Ministère des Finances à Antaninarenina, le jeudi 27 mars 2014. Cet accord est conclu entre l’Etat malgache et le Fonds d’intervention pour le développement (FID), pour l’exécution du « projet d’urgence pour la sécurité alimentaire et la protection sociale » (PURSAPS). Les financements d’urgence de la Banque mondiale portent sur deux projets touchant la sécurisation alimentaire et la nutrition. Un autre projet sur un don du gouvernement japonais, intervient dans l’amélioration de la production rizicole. Le premier projet, PURSAPS, d’un montant de 65 millions de dollars, soit environ 148 000 000 000 Ariary 18 est prévu pour contribuer à la restauration de la sécurité alimentaire et la protection sociale des populations vulnérables dans les zones touchées par l’invasion acridienne et la sècheresse. Il s’agit notamment de la Région de Vakinankaratra, d’Amoron’i Mania, de Haute Matsiatra, d’Ihorombe, de Menabe et de l’Itasy, ainsi que des régions à haute potentialité agricole connues comme greniers à riz de Madagascar : Marovoay, Alaotra et Andapa . Sur ce, le PSN de l’ORNI assiste à chaque réunion concernant ce projet, de la région jusqu’à d’autres localités. Le deuxième projet, d’un montant de 10 millions de dollars soit environ 22 700 000 000 Ariary, vient s’ajouter à un projet existant, le PAUSENS. Ce dernier a pour objectif la protection de l’état nutritionnel des groupes les plus vulnérables de la population, en particulier ceux des zones souvent victimes de l’insécurité alimentaire. Des acquis du secteur nutrition seront renforcés grâce à ce financement additionnel. Par ailleurs, 85 communes réparties dans la région Itasy et Vakinankaratra, ainsi que dans les districts de Betioky Sud et d’Ampanihy bénéficieront des retombées du projet. A tous les niveaux des Acteurs de mises en œuvre (AMIO) du DN jusqu`aux ACN, des renforcements de capacité ont été fait et des formations pour acquérir les nouveaux outils et méthodes de travail, par exemple, pour les ACN : distribution et maîtrise de nouveaux matériels de travail (balance pour bébé, balance pour les femmes enceintes, MUAC (ou périmètre brachial) pour les deux aussi, une toise pour mesurer la longueur du bébé, un sac de kits de VAD CORAL (visite à domicile de conseil au rationnement alimentaire) comportant un carnet où l’ACN avec le ménage choisissent un menu muni de 07 groupes d’aliments prédisposés en schéma, des dessins des groupes sur des petits tableaux, des argents miniaturisés, pour faire l’EN au niveau du ménage et sans oublié le carnet de santé de la femme enceinte et de l’enfant de moins de 5 ans. Ces matériels sont utilisés afin de mettre en œuvre ce nouveau projet.

Au niveau du DPM optimal

              Dans les 6 sites PNNC-SEECALINE, nous avons pris des groupes d’individus liés entre eux, c’est-à-dire que dans un site, les mères ont été regroupées selon la catégorie d’âge de leurs enfants : 0 à 6 mois, 7mois à 24 mois, 25 mois à 54 mois. Le 0 mois est le premier mois de grossesse. Comme les premières cellules forment le cerveau, dès lors, la femme est obligée de prêter attention à ce qu’elle fait et mange. Si nous évaluons le développement physique sur la base du test anthropométrique, le développement cérébral est mesuré par le test de Quotient Intellectuel (QI). L’éveil de l’intelligence débute déjà à la procréation jusqu’à l’âge d’adulte. Afin de stimuler le cerveau du bébé, l’environnement de la mère doit être varié et répondre à ses besoins pour que les capacités mentales de l’enfant soient optimales et atteignent un QI « normal ». Ce dernier doit se situer normalement entre 90 et 110. Un enfant est surdoué quand il a un QI supérieur à 110. La première valeur fait office de référence au Reflexe Archaïque du nouveau-né. Ici, nous ne parlons pas d’hyperactivité de l’enfant puisque dans les sites d’étude, nous n’avons pas remarquer ce problème infantile. Et durant notre observation et enquête le développement psycho-moteur (DPM) des enfants qui ont du retard par rapport aux normes établi, il y a donc une faille qu’il faut combler. En effet, tirons de ce tableau, dans chaque catégorie d’âge, il y a les faits et gestes qui y correspondent. Si l’enfant répond à tous ces critères dans son âge, que nous qualifiant ici de 100% d’aptitude au DPM où son quotient intellectuel (QI) est normal. Nous prenons 5 marges de références correspondant à 100% de DPM équivalent au QI normal. Parce que la démarche de ces fonctionnements physiques mentaux va de sens ascendant détermine la capacité intellectuelle de l’enfant. Or, si quelque unes de ces marges ne sont pas encore acquis par l’enfant dans son catégorie d’âge, l’enfant n’atteignent pas son DPM normale ce qui veut dire un QI inférieur. Par contre si l’enfant est en surplus, il pratique les activités de catégories supérieur à son âge, nous qualifiant l’enfant de doué avec un QI plus de 110. Pour déterminer le QI des enfants, nous avons pris la démarche suivant. Pendant les entretiens avec les mères dans les sites nous avons parlé de l’âge de son enfant, les activités qu’il fait et ceux qu’il ne fait pas en me référent de la norme poser sur le tableau ci-dessus.

Enquête sur la situation réelle dans les villes d’Arivonimamo et de Miarinarivo

          L’enquête est une méthode d’investigation propre aux sciences sociales axée sur un thème et réalisée à l’aide d’un questionnaire. On entend par questionnaire une série de questions adressées à toutes personnes sélectionnées dans un échantillon d’étude. Celles-ci peuvent être ouvertes ou fermées, directes ou indirectes selon le contexte. Comme disait Marcel Mauss : « le fait social total doit toujours être l’objet d’étude même au travers d’un choix particulier démarqué dans telles institutions, telles pratiques, telles représentations » . Donc, nous avons utilisé en général des questions ouvertes sauf pour celle dont la réponse est chiffrée. Nous avons fait en sorte de ne pas influencer les réponses. La statistique quant à elle permet d’atteindre une certitude et d’avoir des données quantitatives. Des personnalités importantes nous ont ouvert leur porte pour que nous puissions en savoir plus sur la situation locale: un responsable du PROSPERER (pour le travail artisanal des mères), deux fondateurs de l’association MIVIMBINA (pour la vulgarisation du moringa afin que chaque foyer ait un arbre), 7 personnels de l’ORNI, un focus groupe de 15 personnes de l’ONN (pendant la sensibilisation des autorités décentralisées), 2 Maires de communes (Manazary et Morarano) et le chef de district d’Arivonimamo, les ACN, les 5 ONG partenaires, les 101 ménages abonnés aux sites des deux villes que nous avons visitées et leurs 280 enfants et les trois responsables du DRDR de la régions Itasy. Dans les mesures anthropométrique, les signes sont marqués par le z scores qui est la nouvelle appellation du zone désignant l’état nutritionnelle de l’enfant c’est-à-dire le poids et la taille c’est ce que nous allons voir ci-après : avant on appelait zone rouge, zone jaune, zone vert et après respectivement z=-3, z=-2, z=0 et même appellation pour le côté positif sauf juste les signe : z=3, z=2, z=0. Le z négatif signifie une insuffisance et le positif un excès. Ce n’est comme dans le DPM où nous pouvons dire que c’est un atout d’avoir un surplus mais ici dans la mesure anthropométrique cela pourrait être un problème s’il y a trop.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : DEFINITIONS DES CONCEPTS ET ETAT DES LIEUX
Chapitre I : La nutrition et le développement psycho-moteur de l’enfant
Chapitre II : ORN Itasy et la réalité au niveau des deux communes d’étude
PARTIE II : DEMARCHE METHODOLOGIQUE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Chapitre III : Approche méthodologique
Chapitre IV : Analyse et enquête locale
Chapitre V : Résultat-comparaison entre la réalité et la norme de l’OMS et de l’UNICEF
PARTIE III : SOLUTION ET RECOMMANDATION POUR ATTENUER LA MALNUTRITION DANS LES LOCALITES D’ETUDE
Chapitre VI : Les solutions externes
Chapitre VII : Les suggestions personnelles et apport du stage
CONCLUSION GENERALE

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