Importance de la microfinance pour le developpement des tres petites entreprises

La pauvreté est un des problèmes préoccupant la plupart des acteurs socioéconomiques, particulièrement dans un pays en voie de développement comme Madagascar se positionne actuellement. Le fait de réduire ou d’éradiquer la pauvreté reste un défi à relever pour chaque nation puisqu’elle subsiste même dans les pays avancés. Vu sous cet angle, la pauvreté est un moyen mesurant l’un des indicateurs qui détermine le niveau de développement d’un pays. Cependant, Madagascar se trouve être victime et confronté à ce problème. Depuis son indépendance, le pays ne cesse de chercher des solutions pérennes pour améliorer le niveau de vie de sa population et de son économie. En effet, qu’en dépit de sa biodiversité unique et ses abondantes ressources potentielles et exploitables comme les ressources minières (pétrole, l’or, pierres précieuses), les ressources forestières (les bois précieux,…), les ressources maritimes (Fruits de mer, …), les ressources hydriques et en main d’œuvre, le principale problème s’accentue, ceux qui nous laissent croire que le faille est au niveau d’ordre financier mais pas au niveau des ressources.

Souvent négligé dans les théories économiques dominantes, le secteur financier occupe en réalité une place importante dans l’économie réelle qu’il mérite d’être plus considéré dans les stratégies de développement économique. Les banques, de par les services financiers qu’elles fournissent aux différents agents économiques (entreprises, ménages et pouvoirs publics), génèrent de la valeur ajoutée pour l’économie à travers la transformation des dépôts en crédits. Leur principal rôle est donc de servir d’intermédiaire entre les agents disposant de moyens financiers (« les dépôts ») et ceux qui ont besoin de financement (« les crédits »). Cependant, force est de constater que dans les Pays en développement (PED), où la pauvreté se situe encore à un niveau très élevé, l’accès à ces services financiers (crédit, épargne) demeure largement limité pour la majorité de la population.

Approche théorique

Théorie sur la microfinance

Avant d’entamer notre étude, il est pertinent de faire un cadrage théorique de nos variables de recherche. Nous allons en premier lieu décortiquer l’origine de la microfinance et donné des définitions. En second lieu, nous allons énoncer les objectifs et les origines de la microfinance.

Origine et définitions de la microfinance

Dans ce premier volet, nous allons voir successivement l’origine et les définitions de la microfinance. Il nous permettra de connaitre et de comprendre un peu mieux nos variables de recherche.

Origine
Parallèlement à l’évolution du système bancaire classique, la microfinance a déjà pris ses origines à travers les éléments qui sont notamment le système usuraire et la tontine. Considérée comme la forme la plus ancienne de mode de financement, l’usure est incluse dans le cadre du financement autonome . C’est un système financier créé par la population elle-même sans aide ni apport extérieur. Quant à la tontine, elle débuta au 16e siècle à l’initiative du banquier napolitain Lorenzo TONTI. Le principe consiste à cotiser au sein d’un groupe d’individu géré par une personne membre et que, tour à tour, chaque membre du groupe peut en être bénéficiaire et mettant à sa disposition la totalité de la somme collectée. Pour Shirley HARDNER la tontine est « une association composée d’un groupe de participant versant des contributions régulières dans un fonds totalement ou partiellement réservé tour à tour à chaque contributeur » . La tontine est donc basée sur une confiance mutuelle des membres.

Mais le terme de microfinance a connu son écho dans le monde depuis les années 1970, avec la Grameen Bank au Bangladesh qui est une banque spécialisée dans le microcrédit. Muhammad Yunus, à la tête de cette dernière, a constaté que bon nombre de femmes ne parviennent plus à financer leurs petites activités économiques génératrices de revenu. Ainsi, ce professeur a commencé par l’octroi des fonds à des groupes solidaires de femmes. Le principe est simple, en cas de non remboursement d’une des membres, il appartient aux autres de recouvrir son part. Ensuite, le système s’est développé rapidement pour devenir un Organisme Non Gouvernemental (ONG) s’ouvrant à tous les genres de personnes et à toutes sortes d’activités. Il s’est développé au Bangladesh et ouvre la voie à de nombreuses autres expériences menées dans le monde entier. Des institutions sont créées pour fournir aux pauvres des moyens de créer leur gagne-pain et les outils pour gérer le risque associé, c’est-à dire les services financiers normaux qui sont proposés aux catégories plus riches.

A Madagascar, l’histoire de la microfinance comporte trois phases bien distinctes :

▶ Avant 1990 : insuffisance d’institution de microfinace
Cette phase est caractérisée par l’insuffisance de véritable Institution de Microfinance (IMF). Néanmoins, depuis 1977 une banque d’Etat dénommée « Bankin’ny Tantsaha Mpamokatra »(BTM) était formée. Cette institution était spécifique au monde rural. En 1999, cette banque est privatisée sous le nom « Bank of Africa ». En 1986, des agriculteurs et des éleveurs Malgaches appuyés par une association dénommée : « Association pour la Valorisation et l’Extension de la Moyenne Mania (AVEMM) » et soutenus par les agriculteurs français « Formation pour l’Epanouissement et le Renouveau de la terre (FERT) » lancent une expérience pilote de crédit rural. Dans cet objectif, en 1989, une association professionnelle agricole connue sous le nom de « Fikambanana Fampivoarana ny Tantsaha (FIFATA) » ou « Association pour le progrès des paysans » a été créé pour mettre en oeuvre ce projet : crédit rural, approvisionnement en intrants, collecte de produits agricoles gérés dans des caisses villageoises. Ces caisses sont à l’origine de la Caisse d’Epargne, et de Crédit Agricole Mutuel (CECAM).

▶ 1990 – 1996 : phase d’émergence des Institutions de Microfinance
Durant cette période, l’environnement de la microfinance a connu de l’épanouissement grâce à l’initiative des trois entités : les bailleurs de fonds, le gouvernement malagasy et les agences d’Implantation et de développement ou opérateurs techniques spécialisés. Durant cette période, de nombreuses institutions de microfinance mutualistes et non mutualistes se sont créées à Madagascar.

▶ 1996 – à nos jours : Phase de croissance et de développement
Cette phase est caractérisée, en premier lieu, par la prolifération des IMF à Madagascar et en second lieu par l’amélioration des structures existantes.

Définitions

C’est à partir de ces contextes que les plus grands nombre des théoriciens se sont fixés de définir le terme microfinance.

« La microfinance désigne l’octroi de services financiers à des personnes développant une activité productive, le plus souvent de l’artisanat ou du commerce, et n’ayant pas accès aux institutions financières commerciales en raison de leur profil socio-économique». Selon Laurent LHERIAU : « la microfinance constitue un ensemble d’activités financières axées sur l’épargne et le crédit en faveur des personnes globalement non bancable ». Pour Stuart RUTHEFORD « La microfinance fait référence à l’offre de services financiers aux populations pauvres et à faibles revenus qui ont peu ou pas accès aux services financiers bancaires, dans le but de satisfaire les besoins de leurs ménages ou de leurs activités économiques et professionnelles ».

L’offre des services financiers de la microfinance auprès des institutions et des établissements de crédit est généralement destinée à stimuler les travailleurs indépendants, des entrepreneurs aux revenus faibles en zone rurale et urbaine, des petites et moyennes entreprises, des artisans et commerciaux, leurs activités sont souvent diversifiées qui leur fournissent habituellement des revenus stables, d’après LEDGERWOOD .

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela rapport-gratuit.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MATERIELS ET METHODOLOGIES DE RECHERCHES
Chapitre I : Matériels
Section 1 : Présentation de la zone d’étude et justification du choix : CEFOR Madagascar
Section 2 : Approche théorique
Chapitre II : Méthodologies
Section 1 : Méthodologies de recherches
Section 2 : Méthodologies d’approche
Section 3 : Méthodes d’analyse des données
PARTIE II : PRESENTATION DES RESULTATS OBTENUS
Chapitre I : Services financiers
Section 1 : Conditions d’éligibilité
Section 2 : Processus d’octroi du crédit
Section 3 : Epargne
Chapitre II : Services non financiers
Section 1 : Mobil banking
Section 2 : Formations professionnelles
Section 3 : Suivi individualisé
Chapitre III : Résultats des enquêtes
Section 1 : Caractéristiques des enquêtés
Section 2 : Causes du prêt
Section 3 : Raison du choix de l’IMF
Section 4 : Freins et limites du prêt
Section 2 : Dépendance entre le degré de satisfaction et le degré d’utilité
PARTIE III : DISCUSSIONS ET SUGGESTIONS
Chapitre I : Discussions des résultats obtenus
Section 1 : Synthèse de l’étude
Section 2 : Vérifications des hypothèses
Chapitre II : Suggestions
Section 1 : Mesures d’atténuation des points faibles
Section 2 : Améliorations et propositions de solutions
CONCLUSION GENERALE

Lire le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *