Importance de la gymnastique sur la maitrise du saut en hauteur « style fosbury flop »

Actuellement, la performance en athlétisme semble atteindre le maximum de la possibilité humaine tellement elle progresse d’une manière imperceptible. Hommes de sciences et hommes de terrain mettent leurs savoirs et connaissances aux services des athlètes pour l’obtention de la meilleure performance possible. Si les uns se penchent sur l’optimalisation des qualités physiques en rapport avec les exigences de chaque épreuves, les autres ne cessent de chercher les gestes et mouvements les plus appropriés c’est-à-dire la meilleure technique amenant à la plus haute performance possible du moment.

A la lumière des résultats des recherches actuelles, le niveau de connaissances des entraîneurs des élites sportifs ne diffère pas trop. C’est au niveau de la transmission de ces connaissances que chacun a leur propre particularité, puisée de leur expérience sportive. Malgré une même base méthodologique, chacun agit en mettant leur propre style et conception.

Etat de lieu 

Dans la réalisation d’une performance en athlétisme, nous pouvons constater que les athlètes malgaches excellent dans les épreuves de course par contre, leurs résultats laissent à désirer dans les concours où l’aspect technique joue un rôle important dans la réalisation d’une bonne performance. Cette constatation nous montre la faiblesse des athlètes et des entraîneurs en matière de technique sportive. Pour nous en rendre compte, nous allons analyser les données relatives à la participation des athlètes malgaches dans les différentes compétitions mondiales aux quelles ils ont participés ainsi que les caractéristiques des entraîneurs en matière de formation et de prestation dans leur milieu d’intervention.

Faiblesse technique des athlètes malgaches

Plusieurs événements sportifs auxquels nous avons participé nous permettent d’avancer que les athlètes malgaches n’affichent pas une meilleure technique dans les épreuves d’athlétisme. l’état de participation des athlètes malgaches dans les différentes compétitions que nous avons évoquées précédemment. Il s’agit des Jeux Olympiques, des Championnats du monde, des Jeux Africains, des Championnats d’Afrique, des Jeux de la Francophonie et des Jeux des Iles de l’Océan Indien. Il faut noter d’amblé que quelque soit le niveau de compétition, les athlètes issus des épreuves de concours ont du mal à être sélectionnés dans l’équipe nationale vu l’existence des performances minimales de participation qu’ils n’arrivent pas à réaliser.

Evolution de la recherche en matière de technique sportive 

Nous savons qu’actuellement les entraineurs et les sportifs s’appuient sur la technologie moderne et les matériels informatiques pour trouver les gestes techniques les plus performent. Par contre, si nous suivons l’évolution historique de ces gestes technique, nous pouvons nous apercevoir qu’au début les sportifs réalisent l’organisation motrice de leur mouvement en fonction de leur capacité et de leur sensation et en rapport avec l’objectif de la discipline sportive en question. Pour se faire, ils ont procédés par essai et par erreur en s’appuyant sur des réflexions empiriques pour améliorer leur technique. C’est seulement plus tard que les hommes des sciences ont tenté d’expliquer le phénomène par des analyses scientifiques. L’évolution de la technique est donc un aller retour entre la pratique et la théorie. Aussi la compréhension de la technique sportive nécessite donc un certain niveau de connaissance scientifique en occurrence l’anatomie la physiologie les mathématiques la biomécanique…

En athlétisme, au niveau du saut, les sportifs ont contribué à l’existence de cette évolution par la pratique empirique, par contre les biomécaniciens ont expliqué d’une manière scientifique la logique de l’évolution de chaque style de saut. Avec cette connaissance scientifique, ils sont en train de modéliser le style et mieux que cela, ils sont en train de créer et d’expérimenter d’autre style qui pourrai amener à une autre meilleure performance possible. Par exemple le lancer de poids réalisé avec un élan en rotation tiré de ’’roue gymnique’’ avec une seule main.

A travers ces photos, nous pouvons observer que la recherche de l’efficience motrice intéresse les entraineurs et les sportifs. A dans cet effet, ils essaient de combiner différents disciplines sportives comme le montre les images ci-dessus ou bien l’apprentissage de cette discipline sportive sera faciliter par la pratique d’une autre par l’intermédiaire de ce qu’on appelle transfert proactif.

Considérations sur le saut en hauteur 

Historique du saut en hauteur

Si pour les courses, le saut en longueur, les premières compétitions se situaient dans l’histoire de l’antiquité grecque, pour le saut en hauteur, les premières traces de son existence se situaient vers la fin du 18ème siècle.

Le saut en hauteur possède des origines celtes mais également germaniques puisque, dès 1470, des concours de hauteur sont retranscrit dans les annales de la ville d’Augsbourg. Il fut disputé pour la première fois en 1840 et réglementé en 1865. La règle consiste à franchir une barre horizontale la plus haute possible sans la faire tomber après avoir pris élan. La prise d’appel se fait sur un pied. La technique de saut a beaucoup évolué au cours du XXe siècle. Le « ciseau » et le « rouleau » furent longtemps utilisés par les athlètes jusqu’à l’arrivée en 1968 du Fosbury flop utilisée aujourd’hui par tous les sauteurs. La première compétition du saut en hauteur féminin, quant à elle se tiendra en 1896 aux Etats Unis, et les athlètes féminines ont été admises aux jeux olympiques d’Amsterdam en 1928. Leurs progressions suivirent celle des hommes mais à leur niveau .

L’histoire du saut en hauteur est faite d’expérimentations et de tâtonnements. Depuis l’apparition de la discipline, vers 1850, les techniques se sont beaucoup raffinées. Ainsi, nous avons pu observer la succession de plusieurs styles de saut, de plus en plus efficace et qui ont amené progressivement les sauteurs à améliorer leur performance. Nous avons eu alors les différents styles suivants :

a) les premiers styles de saut ne représentent que la réalisation du règlement c’est-à-dire sauter la barre sans la faire tomber autrement dit franchir une barre horizontale par la seule force de son corps ;

A l’origine, les sauteurs prenaient leur course d’élan face à la barre. Puis, ils pliaient les genoux et se propulsaient tête première au-dessus de la barre. Cette technique a permis à l’Américain Marshall Brooks d’atteindre, en 1876, la hauteur de 1,87 m. Lorsque les règlements imposèrent aux athlètes de prendre leur envol sur une seule jambe (la jambe d’appel), il fallut inventer de nouvelles manières de franchir la barre. C’est ainsi qu’est apparue, au fil des ans, toute une variété de styles de plus en plus efficaces: le ciseau simple, le double ciseau, le rouleau californien, le rouleau ventral, le ventral plongeant suédois.

b) le style ciseau et ses variantes
La première compétition sportive officielle dans laquelle ce style a été observé eut lieu en 1840 en Grande Bretagne. Les règlements ont été rédigés en 1865, et la discipline fera son entrée dans l’arène olympique à Athènes en 1896 lors des premiers Jeux Olympiques modernes. La première compétition du saut en hauteur féminin, quant à elle, était organisée en 1896 aux Etats Unis, avant l’introduction de la participation des athlètes féminines qui ont été admises aux jeux olympiques d’Amsterdam en 1928. La technique de cette discipline a évolué en vue d’améliorer la performance. C’est ainsi qu’en 1874, l’anglais M. Brooks franchit une barre placée à 1.80m en utilisant le style « ciseau »,

En 1895, l’Américain, M. Sweeney améliora la performance pour sauter 1.97m en «ciseau plus élaboré ». Ce style consiste à réaliser une action rapide et fouettant de la seconde jambe, la première étant engagée au dessus de la barre ; le tronc pivote et le sauteur retombe dans la fosse, face à l’aire d’élan. Plus tard, le français P Lewden (entre 1920 et 1930) perfectionne ce style et lui donne son nom.

c) Le rouleau costal et ses variantes
En 1912, l’Américain G Horine dépasse les 2 mètres dans le style dit du « rouleau californien ». Pour ce style la hanche « roule » au dessus de la barre et l’élan est pris du coté de la jambe d’appel. Le sauteur, dont le corps surplombe la barre, tête face au sol, retombe parallèlement à la barre et à quatre pattes.

En 1920 et 1930, divers styles s’affrontent. On distingue, outre le ciseau avec retournement à l’intérieur (Ledwen), l’extension dorsale, style Ledwen inversé, dos couché à la barre (amorce du « fosbury »), et les diverses variétés du rouleau californien d’Horine, dont le rouleau costal, utilisé depuis des siècles par les sauteurs rituels de la tribu congolaise des wattusi. En 1924, l’américain, Harold Osborne, champion olympique de l’année a sauté 2.05m. Cette performance ne fut pas non homologuée car elle a été réalisée avec un truquage inédit : de sa main la plus basse, il incurve la barre en bois à l’époque et la coince sur les taquets (support de la barre sur les montants), placés à cette époque à l’extérieur des poteaux côtés fosse. Ce truquage fut à l’origine de la modification du règlement concernant la position des taquets qui son désormais placés dans le prolongement de la barre entre 2 montants.

d) le rouleau ventral et ses variantes
En 1936, le noir américain D. Albritton qui a franchi 2.07m, impose « le rouleau ventral ». En 1941, l’Américain L.Steers a amélioré ce style en amorçant une plongée de tête en avant et franchit 2.11m. Le perfectionnement de ce style fut réalisé par le suédois B .Nilsson en 1954. En 1957, le règlement relatif à l’équipement du sauteur n’était pas encore codifié. Cette lacune fut exploitée par les soviétiques en chaussant le pied d’appel de leur champion d’un soulier à semelle exagérément épaisse de 3 à 4cm. Ceci a fait ainsi office de tremplin portatif et Stepanov a battu le record du monde avec 2.16m et on avait remarqué que toutes les performances étaient améliorées de 5 à 7 cm.

e) Le fosbury flop
En 1968, lors des jeux olympiques de Mexico, le sauteur Américain Dick Fosbury devient champion olympique en franchissant 2.24m dans un style personnel appelé depuis « Fosbury Flop ».

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I POSITION DU PROBLEME
1.1. Présentation de la recherche
1.2. Etat de lieu
1.3. Considérations sur le saut en hauteur
1.4. Problématique
CHAPITRE II CADRE THEORIQUE
2.1. Rappel technique du saut en hauteur style fosbury
2.2. Le schéma corporel et le style fosbury
2.3. Hypothèse
2.4. Justification théorique de l’hypothèse
CHAPITRE III METHODOLOGIE
3.1. Détermination de la population expérimentale
3.2. Expérimentation
3.3 Interprétation et discussion
3.4 Suggestion
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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