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Riziculture irriguรฉe
Introduit au Burkina Faso vers la fin des annรฉes 1960, ce type de riziculture est le plus performant et le plus intensif. Il occupe de nos jours, 23% des superficies rizicoles contre 20% en 1993 et 0,9% en 1970 et fournit prรจs de 53% de la production nationale avec des rendements de 4 ร 7 tonnes /ha (KAMBOU, 2008).
Importance alimentaire du riz au Burkina Faso
Le riz occupe une place importante dans lโรฉconomie du pays en raison des importantes sorties de devises liรฉes ร des importations massives chaque annรฉe pour satisfaire une demande sans cesse croissante que la production nationale ne peut couvrir. A lโinstar des autres pays ouest africains, la consommation du riz au Burkina Faso est en constante augmentation alors que la production nationale de riz ne couvre ร peine que 47% des besoins de la population (DGPER, 2011). La consommation annuelle de riz per capita a connu un accroissement rapide ces derniรจres annรฉes. Estimรฉe ร 4,5 kg/an en 1960, la consommation annuelle par personne รฉtait passรฉe ร prรจs de 14,8 kg/an en 1992 et atteindrait 19 kg/an en 2010 (KAMBOU, 2008). De nos jours, la consommation annuelle du riz per capita dans les grands centres urbains tels que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso approche 50 kg/an (MAHRH, 2009). Elle est faible voire trรจs variable dans les zones rurales : 4 kg/personne/an dans les Hauts-Bassins et dans les Cascades et 0,60 kg/personne/an au Centre, au Nord et au Sahel (KAMBOU, 2008).
Superficies, productions et importations du riz au Burkina Faso de 2000 ร 2010
Les cultures vivriรจres, composรฉes essentiellement de sorgho, de mil, de maรฏs, de riz et de fonio, occupent environ 88% des 3, 7 millions dโhectares cultivรฉs chaque annรฉe (DGPV, 2008). La production rizicole se situe au quatriรจme rang parmi les cรฉrรฉales produites au Burkina Faso tant du point de vue des superficies que de la production et reprรฉsente 3% de la consommation des cรฉrรฉales du pays (DGPER, 2011). De 2000 ร 2010, les superficies consacrรฉes ร la riziculture ont variรฉ entre 40105 et 133737 ha. Durant la mรชme pรฉriode, la production nationale de riz a oscillรฉ entre 66395 et 270658 t (figure 1). Les superficies et la production ont plus que doublรฉ en 10 ans. Elles ont variรฉ en dents de scie de 2000 ร 2007, mais cโest ร partir de 2008 que les superficies et la production ont augmentรฉ de maniรจre progressive. Les productions records sont de 213584 t et 270658 t de riz respectivement pour les campagnes agricoles 2009/2010 et 2010/2011. Les importations sont en gรฉnรฉral supรฉrieures ร la production nationale de 2000 ร 2010 sauf en 2009 et en 2010 (figure 1). Malgrรฉ lโaccroissement des superficies rizicoles entre 2000 et 2010, le Burkina Faso est contraint dโimporter d u r i z pour couvrir les besoins de la population estimรฉs ร 400000 t en 2009. Afin de rรฉduire cette dรฉpendance vis-ร -vis de lโextรฉrieur, des efforts ont รฉtรฉ consentis par le gouvernement pour accroรฎtre la production nationale. La recherche agronomique qui constitue le pivot dans lโatteinte de ces objectifs contribue รฉnormรฉment par la mise au point des variรฉtรฉs adaptรฉes aux diffรฉrents types de riziculture pratiquรฉs au Burkina Faso (EUREKA, 2005).
Principaux insectes ravageurs du riz
Lรฉpidoptรจres foreurs de tige
Chilo spp. (Lepidoptera: Pyralidae)
Description
Le genre Chilo constitue lโinsecte ravageur le plus important en Afrique (TRAORE, 2000). Les รฉlรฉments de description, de biologie et des dรฉgรขts qui suivent se rapportent ร Chilo zacconius, ร cause de lโimportance accordรฉe ร cette espรจce par les auteurs.
Chilo zacconius (Lรฉpidoptรจre, Pyralidae, Crambinae) fut dรฉcrite par RISBEC et DESCAMPS sous le nom de Proceras africana. Cโest une pyrale dont lโadulte a des ailes antรฉrieures brun-orange maculรฉes de noir (photo 1). Les papillons femelles prรฉsentent une forme plus allongรฉe et une envergure des ailes plus importante soit 22 ร 25 mm pour les femelles et 12 ร 15 mm pour les mรขles. La chenille est longue de 15 ร 20 mm traversรฉe par cinq bandes longitudinales dorsales brunes (photo 2) ; la chrysalide est dโabord brune puis noire et prรฉsente une saillie en crรชte transversale sur la tรชte (BETBEDERโMATIBET, 1986).
Biologie et dรฉgรขts
La femelle de Chilo pond en moyenne un lot de 80 ลufs chevauchรฉs entre eux sur les limbes foliaires des plants de riz ; le nombre varie de 10 ร 135 ลufs et la pรฉriode d’incubation est de 4 ร 6 jours (TRAORE, 2000). A lโรฉclosion, la jeune larve consomme un peu de feuillage, puis pรฉnรจtre dans la tige. La tige attaquรฉe est totalement dรฉtruite que ce soit au tallage ou ร lโ รฉpiaison donnant respectivement des ยซcลurs mortsยป (photo 3) ou des ยซpanicules blanchesยป (photo 4) (TANKOANO, 2005). C. zacconius peut dรฉvelopper 5 ร 6 gรฉnรฉrations annuelles dont deux successives par saison de culture. Dans une riziรจre donnรฉe, la premiรจre gรฉnรฉration est responsable de la formation de ยซcลurs mortsยป tandis que la deuxiรจme provoque le blanchissement des panicules (NACRO, 1995). La durรฉe du cycle biologique est de 25 ร 50 jours lorsque les conditions sont favorables (POLASZECK et DELVARE, 2000).
Ennemis naturels
Plusieurs espรจces de parasitoรฏdes de lโordre des hymรฉnoptรจres sont associรฉes ร C. zacconius.
Il sโagit de :
– La famille des Braconidae composรฉe des espรจces dont les principales sont Apenteles syleptae Fer ; Risbec et Rhabrobracon sp.,
– La famille des Ichneumonidae constituรฉe de Coelocentrussp. et de Charops sp.,
– La famille des Chalcididae dont Hyperchalcidia soudanensis Steff est la principale espรจce ;
– La famille des Trichogrammatidae dont lโespรจce majeure est Xanthoatomus aethiopicus R. ;
– La famille des Eulophidae composรฉe essentiellement de Tetrastichus procerae Risbec et de Tetrastichus soudanensis Steff.
Maliarpha separatella (Lepidoptera : Pyralidae)
Description
Lโadulte est un papillon jaune pรขle dont la bordure antรฉrieure de la premiรจre paire dโailes possรจde une ligne brune bien marquรฉe (photo 5) (TANKOANO, 2005). De petite taille, 11 mm pour le mรขle et 14 mm pour la femelle, les adultes sont bien attirรฉs par les lampes (POLLET, 1981). La larve est trapue et blanche (dโoรน le nom de borer blanc donnรฉ ร M. separatella (photo 6). La nymphe est dโune teinte brune assez claire ; sa taille varie de 20 ร 22 mm (BRENIERE, 1969).
Biologie et dรฉgรขts
M. separatella est considรฉrรฉe par DALE (1994) comme le foreur de tige du riz le plus rรฉpandu en Afrique et ร Madagascar. Cependant, les dรฉgรขts occasionnรฉs par M. separatella sont moins spectaculaires que ceux dus aux autres foreurs. En effet, la jeune larve de la pyrale se loge dans les entre-nลuds infรฉrieurs de la plante de riz et la pousse terminale de la talle nโest pas sรฉparรฉe de la base comme cela est le cas des autres foreurs. Si lโattaque est tardive, la plante peut parvenir ร former sa panicule malgrรฉ la rรฉduction de la circulation de la sรจve qui se traduit souvent par la perte partielle dโune certaine proportion dโรฉpillets. Dans des conditions de fortes infestations, M. separatella peut induire la formation de panicules blanches (observations personnelles de NACRO, 1995 au Ghana). Les dรฉplacements des adultes sโeffectuent essentiellement au crรฉpuscule et au dรฉbut de la nuit. Ce ravageur est prรฉsent sur riz du dรฉbut de la montaison jusquโร la rรฉcolte et constitue 90% (le plus important des foreurs de tige) de la faune des borers rencontrรฉs sur le riz irriguรฉ en Cรดte dโIvoire centrale. Ses populations sont plus importantes au moment de la maturation (POLLET, 1978). Oryza longistaminata est capable dโassurer la survie de M. separatella en hรฉbergeant ses populations prรฉ-imaginales tout le long de lโannรฉe (BA et al., 2007).
Ennemis naturels
Les principaux parasitoรฏdes associรฉs ร M. separatella sont :
– La famille des Scelionidae dont Telenomus sp. est la principale espรจce ;
– La famille des Braconidae dont les principales espรจces sont Phanerotoma sp., Bracon sp. et
– La famille des Ichneumonidae constituรฉe des espรจces dont les principales sontPristomerus bullis Fitton, Pristomerus caris Fitton, Venturia jordanae Fitton (BRENIERE, 1983 ; POLASZEK et al., 1994).
Sesamia calamistis (Lepidoptera : Noctuidae)
S. calamistis est la seule des cinq espรจces de sesamies nuisibles au riz en Afrique de lโouest et prรฉsente au Burkina Faso. Les sesamies sont les plus polyphages des foreurs de tige du riz puisquโelles infectent รฉgalement le maรฏs, la canne ร sucre (NACRO, 1995).
Description
Lโadulte est un papillon de 22 ร 36 mm dโenvergure, dont la tรชte et le thorax sont couverts de longs poils et dont les ailes antรฉrieures sont de couleur ocre (photo 7). La chenille est rose (dโoรน le nom de ยซborer roseยป donnรฉ ร S. calamistis) (photo 8). Elle peut atteindre 35 mm de long (BETBEDERโMATIBET, 1986). Les nymphes sont des chrysalides de couleur brun rouge, plus foncรฉ ร lโapex.
Biologie et dรฉgรขts
La femelle pond 350 ลufs dรฉposรฉs par lots de 10 ร 40 sans alignement particulier dans les gaines des feuilles qui les protรจgent (TRAORE, 2000). Dรจs lโรฉclosion, les larves de couleur rose se nourrissent du parenchyme de la gaine foliaire puis pรฉnรจtrent directement dans la tige. Les diffรฉrents stades larvaires se passent dans la tige et la durรฉe de la vie larvaire varie entre 30 et 60 jours en fonction des conditions climatiques (TRAORE, 2000). La nymphose a lieu ร la base de la tige dans les replis des gaines foliaires dessรฉchรฉes selon BRENIERE (1983). Sur le riz, les attaques prรฉcoces sont peu frรฉquentes. Cโest surtout au moment de lโรฉpiaison que lโon rencontre les jeunes chenilles dans les parties supรฉrieures de la tige, entrainant lโapparition du symptรดme ยซpanicule blancheยป (BRENIERE, 1983). L’infestation du borer rose est beaucoup moins importante que celle du borer blanc ; par contre toute tige attaquรฉe donne une panicule stรฉrile.
Ennemis naturels
Les parasitoรฏdes des sesamies sont nombreux. On peut citer :
– La famille des Braconidae constituรฉe essentiellement de lโespรจce Apenteles sesamieCam ;
– La famille des Eulophidae dont les principales espรจces sont Pediobius furvus Gah, Goniozus procerae Risbec, Apenteles chilonis Manakata, Tetrastichus israeli M. et K., Itoplectis narangae Ashm (BRENIERE, 1983 ; DOBELMANN, 1976.)
Diptรจres endophytes
Les principaux diptรจres endophytes ravageurs du riz sont les mouches diopsides (Diopsis spp) et la cรฉcidomyie africaine du riz (Orseolia oryzivora). Un accent particulier sera mis sur la prรฉsentation de cette derniรจre espรจce qui fait lโobjet de notre รฉtude.
Diopsis spp. (Diptera, Diopsidae)
Plusieurs espรจces de diopsides sont rencontrรฉes sur le riz en Afrique de l’ouest (HEINRICHS et al., 2004). Du fait de son importance รฉconomique, les รฉlรฉments de description, de biologie et des dรฉgรขts qui suivent, se rapportent ร lโespรจce Diopsis longicornis Macquart.
Description
D. longicornis Macquart est lโespรจce la plus abondante et la plus importante de toutes les espรจces de Diopsis rencontrรฉes en Afrique de lโouest (HEINRICHS et al., 2004). L’adulte, de taille inferieure ร 1 cm est facilement reconnaissable ร ses yeux pรฉdonculรฉs caractรฉristiques situรฉs ร l’extrรฉmitรฉ des antennes (photo 9). Son abdomen est rouge orangรฉ, recouvert dโune pilositรฉ dense, tandis que son thorax est noir luisant avec des ailes hyalines. Les ลufs sont striรฉs et de forme allongรฉ. De couleur blanc crรจme ร la ponte, ils brunissent par la suite. Les larves sont des asticots jaunรขtres dโenviron, 18 mm de long et de 3 mm de large (photo 10). Les pupes sont aplaties et presque triangulaires en raison de leur compression ร lโintรฉrieur de la tige (HEINRICHS et al., 2004).
Biologie et dรฉgรขts
La femelle de D. longicornis, peut pondre une trentaine d’ลufs rรฉpartis sur une vingtaine de jours avec une durรฉe d’incubation de 2 ร 3 jours (HEINRICHS et al., 2004). A lโรฉclosion, la jeune larve pรฉnรจtre dans la tige au niveau des ligules et se nourrit uniquement de tissus sains. La vie larvaire dure 25 ร 33 jours ; la nymphose est de 10 ร 12 jours et a lieu ร lโintรฉrieur de la derniรจre tige visitรฉe (BRENIERE, 1983).D. longicornis dรฉveloppe deux gรฉnรฉrations entre juin et octobre et une troisiรจme moins importante pendant la contre saison (NACRO, 1995). Les attaques de diopsides interviennent en dรฉbut tallage, leurs dรฉgรขts se limitent aux jeunes tiges en pรฉriode de tallage (TRAORE, 2000). Le symptรดme ยซcลur mortยป apparaรฎt et toute tige attaquรฉe est pratiquement perdue. Les dรฉgรขts sont similaires ร ceux des lรฉpidoptรจres foreurs de tiges. D. longiscornis peut provoquer des pertes importantes en rendement entre 2 ร 97% (NACRO, 1995). D. longicornis est rencontrรฉe dans tous les รฉcosystรจmes du riz au Burkina Faso avec une prรฉsence plus importante en riziculture irriguรฉe et de bas-fonds (TANKOANO, 2005). Les mouches diopsides sont capables de survivre sur Oryza longistaminata qui peut hรฉberger ses larves et ses pupes tout au long de lโannรฉe (BA et al., 2007).
Ennemis naturels
Plusieurs espรจces de parasitoรฏdes s’attaquent aux populations des diopsides. Parmi eux se trouvent des trichogrammes dont les principales espรจces sont Xanthoatomus aethiopicus Risbec, Steleocerus predatoria Ferr, Aprostocetus brevitylus Masi et Eupelmella predatoria Ferr. Il existe aussi des prรฉdateurs des ลufs et des adultes (BRENIERE, 1983).
Prรฉsentation de la cรฉcidomyie africaine du riz
Position systรฉmatique
Selon HARRIS et GAGNE (1982), l’insecte Orseolia oryzivora a รฉtรฉ dรฉcrit comme suit :
– Embranchement : Arthropodes
– Sous-Embranchement : Antennates ou Mandibulates
– Classe des insectes (Insecta)
– Sous-classe des Pterygotes
– Section des Nรฉoptรจres oligo-nรฉoptรจres
– Super-ordre des Mรฉcoptรฉroides (Mecopteroidae)
– Ordre des Diptรจres (Diptera)
– Sous-ordre des Nรฉmatocรจres (Nematocera)
– Groupe : Biblioniformi
– Super-famille : Cecidomyioidae
– Famille : Cecidomyiidae ou Itonidae
– Genre : Orseolia
– Espรจce : oryzivora
Description
La cรฉcidomyie africaine du riz, Orseolia oryzivora (H. & G.), de la famille des Cecidomyiidae, a รฉtรฉ observรฉe pour la premiรจre fois en Afrique, au Nigรฉria dans les annรฉes 1950. Elle a รฉtรฉ longtemps confondue avec la cรฉcidomyie asiatique(Orseolia oryzae) jusqu’ร ce que Harris et Gagnรฉ en fassent la distinction nette en 1982 sous le nom de Orseolia oryzivora. En effet, rapportent HARRIS et GAGNE (1982), cette espรจce a รฉtรฉ prรฉalablement mal identifiรฉe comme O. oryzae (Wood-Mason), laquelle est un des principaux insectes nuisibles au riz en Asie, mais les deux espรจces sont morphologiquement distinctes dans les stades larvaire, pupal et adulte.
Lโadulte dโOrseolia oryzivora est un moucheron de taille minuscule, ressemblant ร un moustique. Il possรจde des pattes longues et grรชles (photo 11). Les femelles mesurent 3,5 mm de long et possรจdent un abdomen robuste de coloration orangรฉe dโaprรจs UMEH et JOSHI (1993). Par contre, les mรขles sont gรฉnรฉralement de taille plus rรฉduite et prรฉsentent un abdomen mince dโapparence noire brunรขtre et un corps couvert de poils noirs.
Lโลuf est de forme ovale et mesure environ 700 ยตm de longueur sur 150 ยตm de largeur. Au moment de la ponte, lโลuf est recouvert dโune couche de mucus assurant son adhรฉsion sur le support vรฉgรฉtal et pouvant rรฉunir deux ลufs sur le mรชme substrat (NACRO, 1994).
La larve est vermiforme, blanchรขtre, et est munie de deux paires d’รฉpines terminales aux stades L1 et L2 de son dรฉveloppement. Sa longueur maximale est d’environ 5 mm et sa longueur moyenne selon HARRIS et GAGNE (1982) est de 4,4 mm. Les deux paires d’รฉpines disparaissent au dernier stade L3 de couleur blanc laiteux avec la zone buccale et les spirales brunes (BRENIERE, 1983). A ce stade, la larve vaut 3 ร 5 mm de long (HARRIS et GAGNE, 1982).
La nymphe est rosรขtre et ornรฉe dorsalement de rangรฉes d’รฉpines inclinรฉes (BETBEDER-MATIBET, 1986) (photo 12). Elle est longue de 5 ร 7 mm avec la ยซ pupe femelleยป plus large que la ยซpupe mรขleยป (HARRIS et GAGNE, 1982).
Biologie et dรฉgรขts
La cรฉcidomyie est prรฉsente dans 16 autres pays de lโAfrique sub-saharienne et constitue aujourdโhui un sรฉrieux problรจme (ADRAO, 2000). Les adultes sont dโabord actifs en dรฉbut de saison des pluies. Les adultes sโaccouplent une seule fois puis dรฉposent leurs ลufs solitaires ou en petits groupes et meurent au bout de 6 heures (BA, 2003). La femelle pond pour la plupart 100 ร 400 ลufs le jour suivant ou les deux premiers jours aprรจs leur รฉmergence et vit seulement trois jours (WILLIAMS et al., 2002). La ponte intervient aussi bien en pรฉpiniรจre quโen plantation. L’incubation dure 2 ร 5 jours (ADRAO, 2000).
Aprรจs รฉclosion sur la feuille de riz, les larves progressent entre les gaines foliaires jusqu’au point apical. La larve subit sa premiรจre mue puis se fore un chemin dans la talle. WILLIAMS et al. (2002), signalent que la durรฉe du cycle de vie de l’ลuf ร l’adulte varie de 3 ร 4 semaines dans les rรฉgions d’Afrique oรน les tempรฉratures sont favorables au dรฉveloppement de la cรฉcidomyie africaine du riz (la durรฉe du cycle รฉtant partiellement dรฉpendante de la tempรฉrature). La larve de lโinsecte migre, ร la faveur de lโhumiditรฉ, entre la gaine et la tige de riz pour se nourrir de la zone de croissance de la talle de riz. Cette alimentation provoque la formation dโune structure tubulaire creuse appelรฉe galle, empรชchant ainsi la formation de panicule (NACRO, 1994) (photo 13).
Les galles sont de couleur blanc-argentรฉ. A cause de leur forme tubulaire et de leur couleur blanche, les galles sont souvent appelรฉes ยซfeuilles d’oignonยป ou ยซpied d’argentยป. Elles meurent progressivement ร partir du sommet aprรจs que l’adulte ait รฉmergรฉ ; normalement elles prennent quelques semaines pour mourir complรจtement. Mais sur les vieux plants, elles sont souvent vertes. Elles peuvent รชtre violacรฉes sur certaines variรฉtรฉs de riz. Leur longueur peut varier de quelques cm ร plus de 50 cm (WILLIAMS et al., 2002). Aprรจs lโรฉmergence de la cรฉcidomyie, la galle meurt au bout de quelques semaines. Il est possible dโobserver plusieurs gรฉnรฉrations de lโinsecte durant une mรชme saison de culture (HEINRICHS et al., 2004). Parfois, lโinfestation peut commencer sur de mauvaises herbes avant la plantation du riz. Des champs lourdement infestรฉs peuvent ne pas produire du tout (WILLIAMS et al., 2002). BARRO (2004) a rapportรฉ, aprรจs une รฉtude en milieu rรฉel, des taux de 25 ร 32% de dรฉgรขts. NACRO et al., (1995), estiment en moyenne que 1% de dรฉgรขts sont associรฉs ร 2% de pertes en rendement et qu’un taux de galles de 76,59% pourrait entraรฎner une perte de 100%.
Ecologie
Facteurs abiotiques
Le froid a une action dรฉterminante dans lโaccomplissement du cycle biologique de la cรฉcidomyie. Selon DAKOUO et al. (1988), une humiditรฉ relative de lโair supรฉrieure ร 60% offre des conditions optimales de dรฉveloppement de la population de cรฉcidomyie. Ces mรชmes auteurs indiquent que la tempรฉrature optimale pour le dรฉveloppement de la cรฉcidomyie africaine du riz se situe entre 25 et 35 ยฐC. Au Burkina Faso, NACRO et DAKOUO (1996) ont observรฉ une dominance deO. oryzivora en saison humide et une quasi absence de l’insecte en saison sรจche. Des gouttelettes d’eau sont nรฉcessaires ร la surface de la plante pour permettre aux larves de se dรฉplacer et de pรฉnรฉtrer dans la talle ; si la plante est sรจche toute larve qui รฉclot ne peut que mourir (ADRAO, 2000).
Facteurs biotiques
– Plantes hรดtes sauvages
En plus des espรจces de riz cultivรฉes,Oryza sativa et O. glaberrima, les hรดtes sauvages de la cรฉcidomyie africaine du riz sont essentiellement O. longistaminata, O. barthii, O. puntcata et O. stapfii (WILLIAMS et al., 2002). O. longistaminata, plante pรฉrenne permet ร la cรฉcidomyie de survivre en saison sรจche dans ses parties souterraines et de se prรฉparer pour un dรฉmarrage prรฉcoce ร la saison culturale subsรฉquente (ADRAO, 2000).
Ennemis naturels
Dans les pays africains oรน l’espรจce Orseolia oryzivora a รฉtรฉ signalรฉe, les travaux sur les ennemis naturels ont conduit ร l’รฉnumรฉration de deux principaux hymรฉnoptรจres parasitoรฏdes : Platygaster diplosisae et Aprostocetus procerae (ADRAO, 2000 ; WILLIAMS et al., 2002) et de prรฉdateurs, en particulier les araignรฉes : Tetragnathidae et libellules, Zygoptera (WILLIAMS et al., 2002).
– Platygaster diplosisae Risbec (Hymenoptera : Platygasteridae)
Les adultes de P. diplosiae ont une taille infรฉrieure ร 1 mm en longueur et sont noirs avec des pattes pรขles (WILLIAMS et al., 2002). UMEH et al. (1992), rapportent que Platygaster diplosisae est un endoparasitoรฏde grรฉgaire de la larve d’Orseolia oryzivora. Selon eux, cette guรชpe pond ses ลufs dans ceux des cรฉcidomyies. Les larves รฉmergeantes des ลufs du ravageur portent en leur sein les ลufs du parasitoรฏde. Lorsqu’elles se dรฉveloppent, les ลufs de la guรชpe รฉclosent et donnent naissance ร de jeunes larves qui se nourrissent des tissus de leur hรดte et finissent par le tuer lorsque celles-ci sont bien dรฉveloppรฉes.
Pour NACRO (1998), la ponte peut s’effectuer dans les ลufs d’ O. oryzivora ou dans les jeunes larves de l’insecte. Lorsque les tissus de l’hรดte sont entiรจrement consommรฉs, chaque larve se nymphose dans un cocon. Aprรจs l’รฉmergence des cocons, les nouveaux adultes sรฉjournent 2 ร 3 jours dans la galle avant de s’รฉchapper ร travers de minuscules orifices qu’ils pratiquent dans la paroi de la galle (UMEH et JOSHI, 1993).
– Aprostocetus procerae (Hymenoptera: Eulophidae)
Les adultes dโA. procerae sont gros et mesurent environ 3 mm de long. Ils apparaissent avec une diversitรฉ de couleurs, principalement brun-orange avec des tรขches noires sur le corps, au noir presque entiรจrement (WILLIAMS et al., 2002). A. procerae est un ectoparasitoรฏde de la pupe d’O. oryzivora. Grรขce ร son ovipositeur de 1,2 mm de long, la femelle transperce les tissus de la galle de riz et dรฉpose probablement un seul ลuf prรจs de la pupe de son hรดte, O. oryzivora. Lโhymรฉnoptรจre paralyse son hรดte juste avant le dรฉpรดt de lโลuf, grรขce au venin sรฉcrรฉtรฉ par les glandes annexes(NACRO, 1995). Lโadulte dโA. procerae pond sur une pupe de la cรฉcidomyie africaine du riz ou occasionnellement sur une grosse larve (NACRO et NENON, 2009).
Lutte contre les ravageurs du riz
Lutte culturale
Les mรฉthodes culturales de lutte consistent au changement des modes de culture afin de rรฉduire les dommages de l’insecte ravageur. Plusieurs options existent : – Le repiquage prรฉcoce et synchronisรฉ ;
-La destruction des plantes hรดtes sauvages (tenir la riziรจre, les canaux dโirrigation et les diguettes toujours propres). Ainsi, le dรฉsherbage de Oryza longistaminata avant la mise en place de la culture du riz pourrait sensiblement rรฉduire la pression de la cรฉcidomyie africaine du riz (BA et al., 2007).
– Utilisation dans la mรชme rรฉgion culturale de variรฉtรฉs ร cycle de maturation proche (DAKOUO et al., 2002).
– La fertilisation ; une application adรฉquate d’engrais est nรฉcessaire pour permettre ร la plante de compenser les attaques dues ร la cรฉcidomyie. Cependant, des รฉtudes menรฉes par l’Institut National de Recherche sur les Cรฉrรฉales (NCRI) au Nigรฉria et l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA) au Burkina Faso, ont montrรฉ que de fortes doses d’azote augmentent les infestations de la cรฉcidomyie africaine du riz (WILLIAMS et al., 2002).
Lutte gรฉnรฉtique ou rรฉsistance variรฉtale
La lutte gรฉnรฉtique se dรฉfinit comme รฉtant une propriรฉtรฉ gรฉnรฉtique donc hรฉritable de la plante qui lui permet soit dโinhiber les densitรฉs de populations des insectes nuisibles capables de causer des pertes en rendement soit de produire des rendements satisfaisants bien que les densitรฉs des populations des insectes nuisibles nโaient pas รฉtรฉ inhibรฉes (DAKOUOet al., 2002). La lutte gรฉnรฉtique prรฉsente plusieurs avantages car elle a trรจs peu dโeffets sur les insectes utiles. Elle ne pollue pas lโenvironnement et son coรปt est relativement peu รฉlevรฉ pour le paysan. Elle est รฉgalement facile ร mettre en ลuvre.
Lutte chimique
La lutte chimique est lโutilisation de produits chimiques destinรฉs ร la destruction des ennemis des cultures. Cependant, elle prรฉsente certains inconvรฉnients liรฉs ร son coรปt รฉlevรฉ et ร ses effets nรฉfastes pour lโenvironnement. De plus, son utilisation abusive peut entraรฎner des phรฉnomรจnes de rรฉsistance au niveau des insectes visรฉs. La lutte chimique est indiquรฉe pour une utilisation rationnelle (DAKOUO et al., 2002). Lโapplication dโun carbamate systรฉmique, le furadan 5G (carbofuran), ร la dose de 1200 grammes de matiรจre active par ha (g. ma. /ha) au repiquage et dโune formulation dโextrait aqueux ร base de poudre dโamande de neem ร la dose de 200 g/l ร partir du 30 รจme jour aprรจs repiquage assure une bonne protection contre la cรฉcidomyie africaine du riz et est moins prรฉjudiciable aux parasitoรฏdes (BA, 2003).
Lutte biologique
La lutte biologique se dรฉfinit comme รฉtant ยซlโutilisation dโorganismes vivants ou de leurs produits pour lutter contre dโautres organismes jugรฉs nuisiblesยป. Ceux-ci peuvent รชtre des ravageurs des cultures, des mauvaises herbes, des microorganismes pathogรจnes, des vecteurs de maladies des plantes, des animaux ou des hommes, des parasites du bรฉtail, ou encore des insectes des habitations (PINTUREAU, 2009). Elle prรฉsente lโavantage dโรชtre รฉcologiquement acceptable bien que sa mise en ลuvre soit difficile et nรฉcessite une bonne connaissance de lโรฉcosystรจme. Au Burkina Faso, la cรฉcidomyie du riz est contrรดlรฉe naturellement par deux parasitoรฏdes Platygaster diplosisae et Aprostocetus procerae capables d’infliger 60% de taux de parasitisme (NACRO, 1995).
Lutte intรฉgrรฉe
La lutte intรฉgrรฉe est une mรฉthode dรฉcisionnelle qui a recours ร toutes les techniques nรฉcessaires pour rรฉduire les populations des organismes nuisibles de faรงon efficace et รฉconomique, tout en respectant lโenvironnement (BOISCLAIR et ESTEVEZ, 2006). Dans la pratique, la lutte intรฉgrรฉe comprend six รฉtapes :
– Identifier les ravageurs et leurs ennemis naturels ;
– Dรฉpister les ravageurs et ennemis naturels et รฉvaluer la situation ;
– Utiliser des seuils dโintervention ;
– Adapter lโรฉcosystรจme ;
– Combiner des mรฉthodes de lutte et รฉvaluer les inconvรฉnients des interventions.
MATERIEL ET METHODES
Matรฉriel
Prรฉsentation de la zone dโรฉtude
Le site de la Vallรฉe du Kou est situรฉ ร lโouest du Burkina Faso, une localitรฉ oรน les conditions biotiques et abiotiques sont favorables au dรฉveloppement de la cรฉcidomyie africaine du riz. Il est situรฉ ร environ 30 km de Bobo-Dioulasso sur lโaxe Bobo-Faramana, frontiรจre du Mali. Ce site est un pรฉrimรจtre rizicole irriguรฉ de 1200 ha avec maรฎtrise totale de lโeau ayant pour coordonnรฉes gรฉographiques 4ยฐ 22โ de longitude Ouest ; 11ยฐ 22โ de latitude Nord et une altitude de 300 m. Le pรฉrimรจtre rizicole de la Vallรฉe du Kou est divisรฉ en huit blocs (en fonction des canaux dโirrigation) constituรฉs par des parcelles paysannes (annexe 1).
Conditions mรฉtรฉorologiques
Le climat de la Vallรฉe du Kou est de type Sud-soudanien (GUINKO, 1984) et est caractรฉrisรฉ par lโalternance dโune saison pluvieuse monomodale de mai ร octobre et dโune saison sรจche de novembre ร avril.
Les premiรจres pluies ont รฉtรฉ enregistrรฉes dans le mois de mars en 2011. Les pluies se sont accrues ร partir de ce mois pour atteindre un pic au mois dโaoรปt (271,5 mm). Par la suite, une dรฉcroissance sโen est suivie de septembre ร octobre et les mois de novembre et de dรฉcembre nโont enregistrรฉ aucune prรฉcipitation. Le cumul pluviomรฉtrique de 2011 รฉtait de 901,9 mm en 81 jours (figure 2).
Au cours de la saison humide 2011, les tempรฉratures maximales ont connu une baisse de juillet ร aoรปt (figure 3). Par la suite, elles ont รฉvoluรฉ progressivement jusquโau mois de novembre oรน la tempรฉrature maximale a atteint son pic (36 ยฐC). La plus faible tempรฉrature maximale a รฉtรฉ enregistrรฉe au mois dโaoรปt (31,2 ยฐC). A lโinverse des tempรฉratures maximales, les tempรฉratures minimales ont connu une croissance de juillet ร aoรปt. Aprรจs avoir atteint le maximum durant le mois dโaoรปt (22,8 ยฐC), les tempรฉratures connaรฎtront une baisse progressive jusquโau mois de dรฉcembre (figure 3). La tempรฉrature minimale la plus faible a รฉtรฉ observรฉe au mois de dรฉcembre (11 ยฐC).
Dans lโensemble, la tempรฉrature moyenne la plus รฉlevรฉe a รฉtรฉ enregistrรฉe au mois dโoctobre (28, 4 ยฐC) et celle la plus faible a รฉtรฉ observรฉe durant le mois de dรฉcembre (21,8 ยฐC).
En ce qui concerne la saison humide 2011, lโhumiditรฉ maximale a peu รฉvoluรฉ de juillet ร septembre (figure 4). Elle a atteint son maximum au cours des mois dโaoรปt et de septembre (94%). Par la suite, une dรฉcroissance sโen est suivie jusquโau mois de dรฉcembre oรน lโhumiditรฉ maximale atteint son minimum (88%). Aprรจs avoir connu une phase de croissance de juillet ร aoรปt, la courbe de lโhumiditรฉ minimale connait une dรฉcroissance jusquโau mois de dรฉcembre. A lโimage de lโhumiditรฉ maximale, la plus faible humiditรฉ minimale a รฉtรฉ enregistrรฉe au mois de dรฉcembre (14%). Dans lโensemble, lโhumiditรฉ moyenne la plus importante a รฉtรฉ observรฉe au mois dโaoรปt (82%) tandis que la plus faible a รฉtรฉ enregistrรฉe au mois de dรฉcembre (51%).
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Table des matiรจres
ABSTRACT
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE
I. Importance du riz au Burkina Faso
I.1. Diffรฉrents types de riziculture pratiquรฉs au Burkina Faso
I.1.1. Riziculture pluviale stricte
I.1.2. Riziculture de bas-fonds
I.1.3. Riziculture irriguรฉe
I.2. Importance alimentaire du riz au Burkina Faso
I.3. Superficies, productions et importations du riz au Burkina Faso de 2000 ร 2010
II. Principaux insectes ravageurs du riz
II.1. Lรฉpidoptรจres foreurs de tige
II.1.1. Chilo spp. (Lepidoptera: Pyralidae)
II.1.1.1. Description
II.1.1.2. Biologie et dรฉgรขts
II.1.2.3. Ennemis naturels
II.1.2. Maliarpha separatella (Lepidoptera : Pyralidae)
II.1.2.1. Description
II.1.2.2. Biologie et dรฉgรขts
II.1.2.3. Ennemis naturels
II.1.3. Sesamia calamistis (Lepidoptera : Noctuidae)
II.1.3.1. Description
II.1.3.2. Biologie et dรฉgรขts
II.1.3.3. Ennemis naturels
II.2. Diptรจres endophytes
II.2.1. Diopsis spp. (Diptera, Diopsidae)
II.2.1.1. Description
II.2.1.2. Biologie et dรฉgรขts
II.2.1.3. Ennemis naturels
II.2. Prรฉsentation de la cรฉcidomyie africaine du riz
II.2.1. Position systรฉmatique
II.2.2. Description
II.2.3. Biologie et dรฉgรขts
II.2.4. Ecologie
II.2.4.1. Facteurs abiotiques
II.2.4.2. Facteurs biotiques
II.2.4.3. Ennemis naturels
II.3. Lutte contre les ravageurs du riz
II.3.1. Lutte culturale
II.3.2. Lutte gรฉnรฉtique ou rรฉsistance variรฉtale
II.3.3. Lutte chimique
II.3.4. Lutte biologique
II.3.5. Lutte intรฉgrรฉe
DEUXIEME PARTIE : MATERIEL ET METHODES
I. Matรฉriel
I.1. Prรฉsentation de la zone dโรฉtude
I.2. Conditions mรฉtรฉorologiques
I.3. Matรฉriel vรฉgรฉtal
I.4. Fumure minรฉrale
II. Mรฉthodes
II.1. Mรฉthodes dโรฉchantillonnage au champ
II.1.1. Choix des champs pour la premiรจre pรฉriode de repiquage
II.1.2. Choix des champs pour la deuxiรจme pรฉriode de repiquage
II.1.3. Choix des champs pour la troisiรจme pรฉriode de repiquage
II.2. Observations au champ et dissections au laboratoire
II.2.1. Observations visuelles au champ
II.2.2. Dissections au laboratoire
II.3. Dispositif de piรฉgeage des populations des adultes de la cรฉcidomyie africaine du riz
II.4. Rรฉcolte du riz
II.5. Mรฉthodes de calcul et analyse des donnรฉes
II.5.1. Mรฉthodes de calcul
II.5.2. Analyse des donnรฉes
TROISIEME PARTIE : RESULTATS ET DISCUSSION
I. Rรฉsultats
I.1. Evolution du tallage
I.2. Evolution du taux moyen de galles
I.3. Evolution du parasitisme larvaire dรป ร Platygaster diplosisae
I.4. Evolution du parasitisme pupal dรป ร Aprostocetus procerae
I.5. Composantes de rendement
I.5.1. Nombre de panicules
I.5.2. Rendement moyen (t /ha) et poids moyen de 1000 grains (g)
I.6. Dynamique des populations imaginales de la cรฉcidomyie africaine du riz
II. Discussion
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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