IMPLANTATION D’UNE UNITE DE PRODUCTION ET DE COMMERCIALISATION DE L’ANACARDE « MAHABIBO »

Le responsable commercial

             Il assurera la vente des produits fabriqués auprès de la clientèle locale et des clients étrangers (exportation). Il supervisera également le responsable de caisse. Le profil exigé de lui sera celui d’un titulaire d’un DTS (Bac+2) en commerce international, avec ou sans expérience. Il devra avoir de bonnes connaissances en français et en anglais, et une facilité pour contacter les gens. Il supervise le service de livraison et d’exportation.

Besoins en eau

              L’anacardier s’adapte à des régimes de pluviométrie très divers, sans que l’on constate de différence sensible dans son comportement. C’est ainsi qu’il peut se contenter de 500mm par an et qu’il peut supporter 4m par an. Dans les régions à forte pluviométrie, il porte beaucoup de branches et de feuilles, mais il fleurit et fructifie peu. De plus, les noix sont riches en eau et elles pourrissent facilement en cours de stockage. La saison sèche a une grande importance sur l’intensité et la qualité de la fructification. La côte Nord-Ouest de Madagascar, avec une pluviométrie variant entre 800mm à 2m par an, répartie sur 5 à 6 mois en moyenne, et avec une saison sèche qui dure de 5 à 7 mois en moyenne, convient parfaitement à l’anacardier. La saison des pluies débute en OctobreNovembre, et la saison sèche en Avril – Mai.

Confection d’une pépinière

          Elle permet d’obtenir des plantes régulières et de donner aux jeunes anacardiers tous les soins qu’ils réclament, en particulier du point de vue ombrage et arrosage. Deux mois avant les pluies, on réalise des combrières de 2m de haut, sous lesquelles on dispose des pots en matière plastique, dont les dimensions sont de 30cm de hauteur et de 10 à 12cm de large. Chaque pot est rempli d’un mélange de terre de marais noire et de sable. Dans chaque pot, on dispose une graine à 6cm de profondeur. On arrose régulièrement. L’ombrage est maintenu jusqu’à ce que les plantes aient 3 à 4 feuilles, puis on le réduit petit à petit. La transplantation se fait à l’âge de 2 mois environ. Il ne faut pas oublier de découper le fond du pot, pour permettre la sortie du pivot. On constate que les jeunes anacardiers ainsi transplantés ont une avance sur les anacardiers issus de semis direct, et même qu’ils accroissent légèrement leur avance par la suite. Malheureusement, les travaux de pépinières, le transport des pots plastique et la mise en place des jeunes anacardiers coûtent cher, et l’avantage que l’on retire de ce système est très inférieur à celui obtenu en utilisant des engrais avec le semis direct. La combinaison engrais-transplantation en pot n’est pas supérieure.

Récolte et rendement

          Les anacardiers plantés sans apport d’éléments fertilisants ne commencent à produire que vers l’âge de 4 à 5 ans, et ce n’est que vers la 7ème année que la production devient intéressante. Les anacardiers convenablement fumés produisent quelques fruits dès l’âge de 18 mois et on peut compter sur une récolte abondante à partir de la quatrième année. On peut récolter des fruits de Mai à Février de l’année suivante, mais la grosse période de récolte se situe entre les mois d’Août et de Décembre. On ramasse à la main les fruits qui sont tombés sur le sol et on sépare la noix de la pomme par simple torsion. Les pommes sont pour le moment laissées sur le sol. Un ouvrier peut ramasser facilement deux daba de noix par jour, soit de 28 à 30kg. Ces noix sont exposées quelques jours au soleil pour qu’elles sèchent, puis on les met en sacs. Les rendements sont estimés à 1,5 tonne de noix et à 20 tonnes de pommes à l’hectare, pour une plantation convenablement menée et en pleine production. On peut arriver à 2,5 tonnes de noix à l’hectare dans d’excellentes conditions. Un arbre adulte produit de 100 à 200 fruits par an dans les peuplements naturels denses, soit 4 à 8 kg représentants de 0,5 à 1 kg de noix et 3,5 à 7 kg de pommes. Dans les plantations ou à l’état subspontané (dans le cas d’anacardiers isolés), un arbre adulte donne de 2.000 à 6.000 fruits, soit de 80 à 200kg, représentant 10 à 30kg d’amandes et 70 à 170kg de pommes.

Communication- Publicité- Promotion

              La communication est un des moyens d’action important du « marketing mix ». Il ne suffit pas, en effet, d’avoir un bon produit offert à un prix satisfaisant et distribuer correctement, pour vendre, il est en plus nécessaire que le produit soit connu, et qu’il ait une bonne image. La publicité est un des vecteurs importants, avec la force de vente, de cette notoriété et de cette image, surtout, ces deux là sont contrôlés par l’entreprise, alors que d’autres vecteurs, comme la bouche à oreilles, ne le sont nullement. La publicité, en outre, est sans doute la partie la plus visible du marketing, celle que le public remarque le plus, et celle qui, (pour cette raison), est aussi la plus exposée. Nous définirons la publicité comme une communication payante, impersonnelle et unilatérale, par l’intermédiaire de médias et de supports émanant d’une organisation industrielle ou d’une firme identifiée dans le message. Cette définition élimine d’autres techniques de communication comme la vente (personnelle et à base de dialogue), la promotion des ventes ou les relations publiques (qui ne passent pas forcément par des médias et supports et qui, pour les secondes, sont rarement payantes), la propagande ou publicité politique (n’émanant pas d’une organisation industrielle ou commerciale). Le but de la publicité est de communiquer : faire connaître et agir sur les motivations, attitudes et options indirecte seulement de vendre. Un des modèles les plus connus est le modèle AIDA7
− Les annonceurs, peu nombreux dans chaque pays et venant surtout des secteurs de la brasserie, de l’automobile, de l’agroalimentaire, de la savonnerie. ; elle attire d’abord l’attention, puis suscite l’intérêt, le Désir, et enfin pousse à l’action (achat). Mais pour des produits peu importants, pour l’acheter, le modèle d’implication minimale est plus vraisemblable: la séquence est alors connaissance comportement- attitude. Les acteurs de la publicité sont :
− Les médias et supports : la télévision dont l’impact est grand, mais la couverture encore faible dans la plupart des pays ; la radio, très populaire et permettant de mieux toucher les campagnes, d’un coût relativement faible, mais atteignons parfois encore qu’une minorité ; l’affichage, essentiellement urbain et souvent de plus en plus organisé ; le cinéma dont l’impact est le plus grand de tous, mais l’audience limitée par la disparition progressive des salles de cinéma.
− L’activité publicitaire s’exerce dans un cadre légal et administratif destiné à protéger les consommateurs et à faire respecter les normes admises par le public. Mais le contrôle est-il réellement effectif, surtout à Madagascar ?

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : IDENTIFICATION DU PROJET
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
Section 1 : Monographie de la Région Boeny
Section 2 : Le Cadre Logique
Section 3 : Organisation structurelle
CHAPITRE II – ETUDE TECHNIQUE DE PRODUCTION
Section 1 : Culture de l’anacarde:
Section 2 : Capacité de production
CHAPITRE III : ETUDE DU MARCHE DE L’ANACARDE
Section 1 : Etude de l’offre
Section 2 : Etude de la demande
Section 3 : La concurrence
Section 4 : Stratégie marketing
DEUXIEME PARTIE : CONDUITE DE PROJET
CHAPITRE I – LES INVESTISSEMENTS
Section 1 : Infrastructures
Section 2 : Investissement et financement
Section 3 : Financement du projet
CHAPITRE II – ETUDE DE LA FAISABILITE ET DE RENTABILITE
Section 1 : Les comptes de gestion
Section 2 : Les comptes de résultat prévisionnel
Section3 : Bilans prévisionnels
Section 4 : Le Flux de trésorerie
CHAPITRE III- RAPPEL THEORIQUE DES OUTILS ET CRITERES D’EVALUATION D’UN PROJET
Section1 : Analyse de l’activité
Section 2 : Les critères d’évaluation
Section 3 : Evaluation de la rentabilité de l’investissement
RECOMMANDATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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