Evolution du tourisme
Le nombre d’arrivées des touristes internationaux dans le monde est estimé, par l’Organisation Mondiale du Tourisme (OMT) en janvier 2006, à 808 millions en 2005, soit une augmentation de 5,5% contre 9,9% en 2004. En termes de dynamisme, la région Afrique se trouve en tête en 2005 avec une croissance d’arrivée des touristes internationaux d’un peu plus de 10% dont 12,7% pour la sous région Afrique subsaharienne. L’Asie Pacifique et le Moyen-Orient la suivent avec chacune une croissance aux environs de 7%. Cependant, la part de marché de la région Afrique reste minime. Les touristes privilégient les destinations Europe, Asie Pacifique et Amérique. Ces trois régions détiennent 90,7% du marché de tourisme mondial. La Région Afrique et la région Moyen-Orient se partagent les moins de 10% restant. Toutefois, un virement timide du goût des touristes vers l’Afrique et le Moyen Orient se fait sentir. Ce virement profite aussi à l’Asie Pacifique. Dans ce bilan, Samuel Randriambolamanitra, statisticien-économiste et son équipe de l’INSTAT, affirment qu’en 2005, le nombre de touristes non résidents arrivés à Madagascar a avoisiné les 280 000. Dans la période 2003-2005, l’on a vu une progression accélérée de 25.8%. Depuis 1999, l’ordre par pays d’origine n’a pratiquement pas changé. En effet, la grande majorité des touristes venant à Madagascar sont des Français, précisément de La France et de La Réunion, qui représentent presque 70% de l’ensemble. Puis vient l’Italie qui a une part de 6% en 2005 et ensuite, l’Amérique avec une part de 5%. Les Français et les Italiens sont encore les plus intéressés par Madagascar car leur part a encore augmenté durant la période 2003-2005 par rapport à la période 1999-2001. La part moyenne des Français est de 68.7% pour la seconde période contre 64% pour la première période ; et de 6.7% contre 5.3% pour l’Italie. Les raisons les plus évidentes en sont le vol historique qui relie la capitale française et la capitale malgache. Pour l’Italie, c’est surtout à cause de l’ouverture d’un vol direct Milan-Nosy Be. Madagascar possède quatre grands aéroports dont le plus important est l’Aéroport international d’Ivato à Antananarivo. Cet aéroport sert de hub de réseau aérien interne. Mais depuis quelques années, l’aéroport de Nosy Be, l’île au parfum du Nord accueille directement des vols en provenance de l’étranger. La grande île est desservie par plusieurs compagnies aériennes dont Air France, Corsair, Air Mauritius, Inter Air, South African Airlinks et la Compagnie malgache Air Madagascar. Une quinzaine de vols Internationaux par semaine sont programmés vers l’Europe et vers l’Asie et à peu près autant vers les régions voisines, à savoir Maurice, La Réunion, Les Comores, le Kenya et l’Afrique du Sud.
Notion du produit touristique
Le produit touristique est extrêmement difficile à définir. Alain PARENTEAU a défini le produit touristique comme l’ensemble des éléments nécessaires pour satisfaire les besoins d’un touriste, depuis son lieu de départ jusqu’à son retour. Le même auteur de définir que le « segment de produit » est tous les éléments isolés qui peuvent constituer un maillon de produit touristique, tels que les hôtels, restaurants et les entreprises de voyage… Le produit touristique est fragile puisque sa durée de vie est souvent limitée à une nuit (hébergement), un repas (restauration), et à une journée (activité – loisir, visite). Les facteurs naturels constituent l’élément important du produit touristique. Celui-ci étant le fruit d’un ensemble des facteurs, donc sa valeur globale dépend de la valeur individuelle des services qui les composent.
Choix de la forme juridique
La forme juridique précise, aux yeux de la loi, l’identité de l’Entreprise. Ce choix est primordial car il va être lourd de conséquences économiques fiscales, sociales,… qui peuvent assurer la pérennité de l’Entreprise ou générer son échec. Quand à notre complexe, nous avons opté pour une forme de Société à Responsabilité Limité (SARL) pour les différentes raisons à savoir: la responsabilité de tous les actionnaires /associés est définitivement limitée au montant de leurs apports ; l’impôt passible est faible ; tous les apports doivent être intégralement libérés au moment où la société est formée. Il s’agira donc les seuls gages des créanciers. Par contre, seuls les apports en industries sont exclus puisqu’ils ne peuvent pas être immédiatement libérés. La SARL ou Société A Responsabilité Limitée ne demande pas un gonflement de capital au démarrage de son activité, notamment le tourisme ; mais elle voudrait procéder à une augmentation du capital dans ses opérations ou d’autofinancer ses activités en vue de s’épanouir. Le complexe « Case Culturelle » disposera d’un Conseil d’Administration. La constitution du complexe « Case Culturelle » SARL sera soumise à la loi en vigueur en République de Madagascar qui fixe le capital social minimum de la SARL à 20 000 000 Ar
Les équipements d’hébergement et de restauration
L’hébergement et la restauration constituent les principales infrastructures d’accueil mises à la disposition du touriste. Exiguïté, concentration à Antananarivo et une gestion confiée dans une large mesure à des opérateurs privés sont les principales caractéristiques du parc hôtelier de la région. Selon le recensement de la Direction de Tourisme et de l’Hôtellerie, en 2003, la région Atsimo Andrefana possède 33 hôtels et 20 Etablissements de restauration autorisés et très inégalement répartis sur toute l’étendue du district de Toliara I1 Cependant, il convient de mentionner qu’il y a eu des changements quelque peu significatifs avec les constructions nouveaux qui n’étaient apparemment pas recensé. La plupart des infrastructures hôtelières de la région ne répondent pas aux normes légales et requises par le marché aussi bien national qu’international. Le manque de qualification de la plupart des employés qui travaillent dans les établissements hôteliers apparaît comme un frein à l’amélioration de la qualité des prestations
La politique de produit
Nous opterons pour une stratégie de pénétration du marché1 en offrant des entrées gratuites chaque Vendredi pendant deux mois. Nous allons donc nous axer sur la clientèle locale. Puis, dans la phase de développement du marché, nous comptons placer la « Case culturelle » dans des circuits afin d’en faire une manifestation qui pourrait attirer les touristes. Face à notre clientèle, nous prévoyons nous engager à améliorer de façon constante notre produit, à recueillir leurs avis pour ce fait. La « Case culturelle » pourrait alors servir de projet pilote et, dans les années à suivre, on pourrait penser à son extension dans d’autres régions. Nous avons étudié la conception de notre produit qui constitue la première étape de toute stratégie marketing. La seconde aura un rapport avec les prix que nous comptons fixer pour notre clientèle.
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Table des matières
REMERCIEMENTS
GLOSSAIRE
LISTE DES ABREVIATIONS, SIGLES ET ACRONYMES
METHODOLOGIE
INTRODUCTION
CHAPITRE I : RENSEIGNEMENTS GENERAUX
Section 1 : SECTEUR TOURISME
§1 Evolution du tourisme
1-1 L’hôtellerie
1-2 Les recettes
§2 Situation du tourisme dans la région Atsimo Andrefana
2-1 L’hôtellerie
2-2 Entreprises de voyages et Prestataires touristiques
2-3 Les sites touristiques de la région
2-4 Les activités nautiques
2-5-1. Motif de séjour
2-5-2. Durée de séjour
§3 Détermination des produits touristiques
3-1 Notion du produit touristique
3-2 Les facteurs naturels
3-2-1 Valeur paysagère
3-2-2 Valeur balnéaire
3-2-3 Valeur marine
3-2-4 Le massif d’Isalo
3-2-5. Les Sept Lacs
§4 Aires protégées et espaces historiques
4-1 Aires protégées de la région
4-1-1 Parc National du lac Tsimanampetsotra
4-1-2 Beza Mahafaly
4-1-3 Parc National Kirindy Mité
4-1-4 Zombitse – Vohibasia
4-2 Les espaces historiques
4-2-1 Le site historique de Miary
4-2-2 Les musées des arts et des traditions
4-2-2-1 Le musée de CEDRATOM
4-2-2-2 Le musée de l’IHSM
Section 2. GENERALITESSUR LA VILLE DE TOLIARA
§1 Historique de la ville de Toliara
§2 Implantation et délimitation administrative
2-1 Situation géographique
2-2 Elément physique de la Commune
2-3 Division administrative
2-4 Situation démographique
2-5 Caractéristique de la ville
§3 Activités économiques dominantes
3-1 Les secteurs productifs
3-1-1 L’agriculture
3-1-2 L’élevage
3-1-3 La pêche
3-1-4 L’industrie
3-1-5 L’artisanat
CHAPITRE II : IDENTIFICATION DU PROJET
Section 1 : ORIGINES DU PROJET
§1 Définition et Intérêt
§2 Cadre conceptuel du projet
§3 Lieu d’implantation
Section 2 : DESCRIPTION DU PROJET
Section 3 : ASPECTS JURIDIQUE ET ORGANISATIONNEL DU PROJET
§1 Structure organisationnel
1-1 Organigramme envisagé
1-2 Description des principales fonctions
1-2-1 Le directeur
1-2-2 Le responsable commercial
1-2-3 Le secrétaire comptable
1-2-4 Les formateurs
1-2-5 Les cuisiniers
1-2-6 Les réceptionnistes
1-2-7 Le bibliothécaire
1-2-8 Le chauffeur
1-2-9 Les gardiens
1-2-10 Les femmes de ménage
§2 Choix de la forme juridique
§3 Chronogramme de la réalisation du projet
CHAPITRE III : ETUDE DE FAISABILITE
Section 1 : L’OFFRE TOURISTIQUE
§1 Analyse de l’offre originelle
1-1 Les ressources naturelles
1-2 Les ressources culturelles
§2 L’offre dérivée
2-1 Les infrastructures d’accès
2-1-1 Les grands axes routiers
2-1-2 Les transports aériens
2-1-3. Le transport maritime
2-1-4. Le trafic fluviale
2-2 Les moyens de télécommunication
2-3 La superstructure touristique
2-3-1 Les équipements d’hébergement et de restauration.
2-3-2- Les agences de voyages
Section 2 : LA DEMANDE TOURISTIQUE
§1 Les clients cibles
§2 Evolution de la demande
2-1 Evolution annuelle
2-2 Fluctuation saisonnière
Section 3 : LE MIX -TOURISTIQUE
§1 La politique de produit
§2 La politique de prix
§3 La stratégie de distribution
§4 La stratégie de communication
CHAPITRE I : INVESTISSEMENTS ET COMPTES DE GESTION
Section 1 : INVESTISSEMENTS
§1 Immobilisation Incorporelle
§2 Immobilisation corporelles
2-1 Terrain
2-2 Construction
2-3 Matériel et outillage
2-4 Matériel et mobilier de bureau (MMB)
2-5 Matériel de transport
2-6 Installations Techniques
2-7 Matériel informatique et de communication
Section 2 : AMORTISSEMENT DES INVESTISSEMENTS
§1. Généralités
§2 La valeur résiduelle
§3 Tableau d’amortissement des immobilisations
Section 3 : COMPTES DE GESTION
§1 Les produits
1-1 Chiffre d’affaires pour les visites
1-2 Chiffre d’affaires de danse
1-3 Chiffre d’affaires du Restaurant
1-4 Chiffre d’affaires de la Buvette
1-5 Chiffre d’affaires du cours aménagé
1-6 Chiffre d’affaires prévisionnelles
§2 Les charges
2-1 Consommation en matières
2-2 Achats non stockés
2-2-1 Carburant
2-2-2 Les fournitures de bureau
2-2-3 Eau et électricité
2-3 Les services extérieurs
2-3-1 Les frais d’entretien et de réparation
2-3-2 Les frais d’assurance
2-4 Les autres services extérieurs
2-4-1 Frais de téléphone
2-4-2 Frais de publicité
2-5 Charges de personnel
2-6 Frais divers et imprévus
2-7 Dotations aux amortissements
§3 Le fonds de roulement initial (FRI)
Section 4 : FINANCEMENT DU PROJET
§1 Ressources d’emprunts
§2 Modalité de remboursement
2-1 Le taux d’intérêt
2-2 Caractéristiques de crédit
§3 Bilan d’ouverture
CHAPITRE II : ETUDE DE FAISABILITE FINANCIERE DU PROJET
Section 1 : COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNEL
Section 2 : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE ET PLAN DE FINANCEMENT
§1 Tableau de flux de trésorerie
§2 Plan de financement
Section 3 : BILAN PREVISIONNEL
CHAPITRE III : EVALUATION DU PROJET
Section1: EVALUATION FINANCIERE
§1 Selon les outils d’évaluation
1-1 Valeur actuelle nette (VAN)
1-2 Taux de rentabilité interne (TRI)
1-3 Indice de profitabilité (I.P)
1-4 Délai de récupération des capitaux investis
§2 Les critères principaux de succès d’un projet
2-1 Pertinence
2-2 Efficacité
2-3 Efficience
2-4 Durée de vie
Section 2 : DETERMIMNATION DES RATIOS
§1 Ratios de rentabilité économique
§2 Ratio de rentabilité financière
§3 Ratio d’autonomie financière
§4 Ratio de financement
Section 3 : IMPACTS SOUHAITABLES DU PROJET
§1 Les impacts économiques
§2 Les impacts socioculturels
CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
LISTE DES TABLEAUX
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