Impacts sur l’attitude et les pratiques domestiques 

Des avis très partagés

Deux camps semblent s’opposer au sujet de la domotique: les personnes totalement pour et les personnes totalement contre.
Selon Pascal Amphoux, ce cas de figure viendrait du fait que le discours sur la domotique ne présente pas une intentionnalité claire. En effet, dans Mythes et rites d’aujourd’hui , Dorflès montre que le manque d’intentionnalité d’une technique ou d’un système engendre généralement soit une adoration soit un rejet total. Dans le cadre de la domotique, on peut en effet se demander quelle est la véritable intentionnalité des concepteurs, pourquoi en font-ils autant la promotion.
L’émission « L’esprit sorcier » a posé cinq questions identiques à deux personnes dont les avis s’opposent.
Le premier est Mathieu Galissot (MG), un expert en technologies numériques pour l’habitat au CEALETI et le second est Jean-Michel Besnier (JMB), un philosophe à l’université Paris-Sorbonne. Leurs idées très divergentes illustrent bien les deux camps qui s’opposent au sujet de la domotique.
Les deux interviewés commencent, de manière surprenante, par aborder la question des déchets.
Pour MG, il n’y a pas vraiment de « spirale de déchets » autour de la domotique, les appareils pouvant fonctionner un certain nombre d’années.
De plus, selon lui la domotique consomme peu d’énergie. Il évoque d’ailleurs les nouveaux capteurs sans fils et sans piles28. À l’inverse, JMB pense que les technologies sont rarement inductrices de comportements raisonnables. La domotique créerait un vice, une sorte de « comportement euphorique »à l’égard de l’environnement, des objets mais aussi des autres. Il évoque également l’obsolescence programmée des appareils qui n’est plus un secret aujourd’hui. La domotique participerait également à la surconsommation: les gens achèteraient plus que leurs besoins. Pour conclure, JMB pense qu’il est peu probable que la maison régie par la domotique soit vertueuse. Au sujet de la prise de contrôle de la domotique sur notre quotidien, tout l’enjeu semble être dans l’objectif de la domotique. Pour JMB, les technologies dans les maisons doivent avoir du sens, comme c’est le cas dans les voitures où la technologie a réellement trouvé un intérêt et il est difficile de retourner en arrière.
Il pense que dans les maisons, le même phénomène que pour la voiture devrait se produire. Pour cela, il faut y trouver un réel intérêt pour l’habitant. Même si les technologies ont l’ambition de nous rendre service au sein de notre habitat, certains pensent qu’elles finissent toujours par nous rendre dépendants et esclaves de nos appareils. JMB pense que l’origine de cela viendrait de la paresse, « d’une espèce de délégation de responsabilité, d’initiative pour avoir l’esprit tranquille ».
La domotique conditionnerait notre comportement quotidien: il serait régulé par les technologies. Et comme l’indiquait MG avec les voitures, le point de non retour en arrière pourrait être également valable pour l’habitat si la domotique venait à se développer. Car selon JMB, « nous sommes fabriqués par les technologies.»
Il est également important d’évoquer la vie privée des habitants. Selon les professionnels de la domotique comme MG, tout dépendrait du choix des appareils. Il serait important avant d’envisager l’achat d’un appareil, de connaître la nature des données collectées. S’agit de données privées ou non? Dans certains cas, les données sont utilisées pour d’autres fonctions que l’habitat, dans le cadre d’études par exemple. Si les données collectées sont privées et que l’habitant ne désire pas les partager, il est nécessaire de les sécuriser dans des lieux « quasi-impossibles à pirater » (MG). À ces mots, l’incertitude du piratage peut quand même faire peur.
Certains évoquent une mise en place de nombreux modes d’emplois, clauses de restrictions, règles, menaces dûs au développement de la domotique.
Par exemple : les compagnies d’assurances, après avoir eu accès à toutes nos données quotidiennes (et cela par n’importe quel moyen), pourraient alors créer de nouveaux critères à respecter, au risque de faire augmenter la cotisation de leurs clients. Selon JMB, chaque être humain est un support d’informations et c’est cela qui rend chaque individu plus ou moins intéressant. Les cookies29 sur internet en sont la preuve : afin d’accéder à certains site, l’utilisateur doit accepter des cookies ce qu’il fait la plupart du temps sans vraiment lire les conditions. À ce moment là, il fait donc le choix d’accéder à une information de manière instantanée au détriment de sa vie privée. De plus, cette manière d’accéder aux données personnelles des utilisateurs permettrait aux gestionnaires des sites de se donner bonne conscience.
L’influence de la domotique sur les inégalités sociales est un sujet qui fait émerger des avis partagés au sein des deux « camps ». Les professionnels de la domotique ne pensent pas que la domotique creuse à coup sûr les inégalités sociales. Selon eux, tout dépendrait de la manière dont les personnes utiliseront leur habitat. En effet, MG rappelle que le but premier de la domotique est de permettre à l’habitat d’être économe en énergie. Par exemple, les organismes des HLM recherchent des systèmes domotique pour permettre aux habitants en situation précaire de mieux gérer leur consommation d’énergie. La domotique leur permettrait ainsi de voir baisser leurs factures tout en profitant d’un confort satisfaisant. D’autres pensent à l’inverse que la domotique a un coût et qu’elle va créer une inégalité entre ceux qui pourraient gérer leurs dépenses en énergie et ceux qui ne le pourront pas. Selon JMB, c’est un phénomène évident.
Cependant, son avis reste tout de même partagé. En effet, une personne vivant dans un habitat connecté aurait tendance à acquérir toujours plus d’appareils qui sont tout de même coûteux, ce que ne fera pas celui qui n’en bénéficie pas. À ce sujet, les deux visions semblent plausibles.
Enfin, la question de l’éthique est elle aussi au coeur du débat sur la domotique. En effet, aucun organisme d’éthique pour contrôler l’utilisation des données en domotique ne semble exister. Certains, comme JMB pensent que cela serait utile et que l’on peut encore « mettre les technologies en culture » c’est-à-dire les proposer à la délibération, à la discussion et envisager des modes de régulation des machines. Cela amène à se poser les questions suivantes :
Comment faut-il vivre ?
Existe-t-il qu’une seule manière de bien vivre ?
JMB affirme que la fragilité et la vulnérabilité sont les fondements même de la vie sociale, des relations humaines. Il est donc nécessaire pour lui, de réclamer un comité d’éthique pour la domotique.
Bien que la domotique existe depuis plus d’une quarantaine d’années et qu’elle n’a peu évolué depuis, elle est de plus en présente dans nos logements.
Les objets connectés, issus de la sophistication des appareils domestiques classiques, sont de plus en plus performants. On parle alors d’ intelligence artificielle, une prouesse technique rendue possible par le biais de programmes informatiques pouvant réaliser certaines tâches plus efficacement que l’Homme. Cependant, cette forme d’intelligence possède tout de même quelques limites, ce qui fait de la domotique, un sujet très controversé.
Maintenant que nous en savons un peu plus sur la domotique et face à ces avis très partagés, analysons en détail plusieurs points afin de mesurer l’utilité et les conséquences négatives ou positives de la domotiques sur l’habitant.

Confort et bien-être

Le confort nous concerne tous: dans la société d’aujourd’hui, nombreux sont les habitants qui désirent que leur logement soit toujours plus confortable. Il est cependant difficile à définir et s’appréhende souvent de deux manières différentes. Certains définissent le confort comme une absence d’inconfort et d’autres comme un état de bien-être et d’agréabilité.
On parle même de confort-expert ou de confortique lorsque ce confort est lié à des objets connectés.
Le terme de confort-expert est employé pour désigner un ensemble de dispositifs capables d’anticiper, de mémoriser et de répondre aux besoins de confort des habitants. La confortique résulte quant à elle d’une alliance entre le confort et la domotique et a été introduite pour la première fois à la fin des années 80, par Brun et Ascher notamment. Au sein d’un habitat connecté, on remarque deux types d’objets agissant pour plus de confort. À l’origine de la chaîne, on retrouve les objets capables de percevoir l’environnement. Ces objets mesurent des grandeurs physiques telles que la température, la luminosité d’un pièce ou bien encore le taux d’humidité. Il s’agit par exemple de thermomètres, de luxmètres, etc. Ces objets récupèrent des informations pour les transmettre à une seconde catégorie d’objets via un réseau de communication (wifi, câbles, etc).
Cette deuxième catégorie d’objets agit directement sur l’environnement. Ces objets peuvent contribuer à quatres domaines de confort : thermique, visuel, olfactif et acoustique. Ces objets peuvent-être des lampes, des radiateurs, des appareils capables de contrer les nuisances sonores, etc. Quoi qu’il en soit, le confort est une notion très subjective. Tout le monde ne perçoit pas de la même manière un même environnement. Certains se sentiront bien dans un espace alors que d’autres non. Cela dépend de nombreux facteurs comme la manière dont on est habillé, de notre activité ou encore de notre métabolisme, de notre culture, de notre état de fatigue, etc. La domotique doit donc, en terme de confort, répondre aux nombreux besoins possibles, tous aussi différents qu’ils soient. Analysons la manière dont les objets connectés peuvent y parvenir.
Pour cela, regardons un par un les quatres domaines de confort qui caractérisent l’ambiance d’un espace.

Le confort thermique

Le confort thermique se caractérise par la sensation de chaleur. Cependant, il est important de comprendre que le confort thermique ne dépend pas exclusivement de la température mais aussi d’autres nombreux critères. Concernant ce type de confort, deux phénomènes sont à prendre en compte.
Tout d’abord, il s’agit des échanges entre l’utilisateur et l’environnement interne – par exemple, la pièce dans lequel il se situe – ainsi qu’entre l’environnement interne et l’environnement externe – par exemple, les autres pièces du logement qui l’entoure ou encore l’extérieur de la maison. Ces échanges peuvent dépendre du type de transmission de la chaleur (conduction, convection, rayonnement) et donc dépendent de la structure du bâtiment.
Ensuite, il est également nécessaire de prendre en compte la perception liée à l’occupant. En effet, l’humain possède des mécanismes de régulation de la chaleur corporelle qui peuvent être physiologiques (dûs à son métabolisme et à son activité plus ou moins intense), comportementaux ( liés aux vêtements par exemple) ou psychologiques (expérience passée d’une certaine ambiance thermique, habitudes).
En ce qui concerne les solutions que la domotique cherche à proposer, on constate que le chauffage et la climatisation sont les outils les plus développés.
Cependant, cela nécessite beaucoup d’énergie d’autant plus que nos attentes selon les pièces sont
différentes. On préfère par exemple que la salle de bain soit davantage chauffée que d’autres pièces comme la chambre. D’un autre côté, nous souhaitons d’une part que le logement consomme le moins d’énergie possible lorsqu’on n’y est pas mais d’autre part, on ne veut pas rentrer dans un logement trop froid ou trop chaud. Comme nous l’avons vu dans la première partie, la domotique peut répondre à ces besoins par le biais d’une programmation des équipements. De plus, l’habitant reste libre de faire varier l’ambiance thermique de son logement dès qu’il le souhaite, pièce par pièce si ses équipements le permettent. Il est tout de même préférable que la programmation et le réglage des dispositifs, parfois compliqués soient réalisés par des professionnels. On remarque également que ces dispositifs sont utiles ou non suivant l’exigence du mode de vie des habitants.
Par exemple, certaines personnes acceptent de rentrer le soir dans un logement non chauffé et d’attendre le temps que la pièce se réchauffe. Dans ce cas, l’installation de dispositifs domotiques ne serait pas forcément légitime dans la mesure où les systèmes de chauffage consommeraient alors plus d’énergie qu’il n’en est vraiment nécessaire puisqu’ils commenceraient à fonctionner avant l’arrivée des habitants pour que le logement soit confortable dès leur arrivée.

Le confort visuel

Le confort visuel correspond à la sensation liée à la perception nette et sans fatigue d’une ambiance colorée agréable. Tout comme les autres types de conforts présentés ici, il peut être source d’impacts notamment sur la productivité et sur la santé. Deux variables principales caractérisent le confort visuel. En premier lieu, il s’agit de la luminosité. La composition de la lumière est également importante. Kruithof33 définit ainsi une zone de confort (A), une zone trop chaude (B) et une zone trop froide (C):
Ce diagramme pose question dans la mesure où l’on pourrait se demander si il est possible de diminuer la consommation d’énergie des chauffages ou des climatiseurs en jouant sur la couleur de l’éclairage ou tout simplement sur la couleur des surfaces de la maison. L’environnement lumineux peut également avoir des effets psychologiques et physiologiques. La couleur d’éclairage peut modifier l’humeur (cf. matrice des humeurs de Chaudron, 2005) et la production de mélatonine (hormone du sommeil).

La qualité de l’air

La qualité de l’air est plus difficile à percevoir. En effet, certains composants sont inodores mais peuvent avoir des effets négatifs voire mortels comme le monoxyde de carbone qui provient d’une mauvaise source de chauffage. Ces effets négatifs impactent particulièrement la santé et le comportement des individus.
Deux approches permettent de caractériser la qualité de l’air.
L’approche sanitaire, par le biais de capteurs, permet de détecter les produits inodores et imperceptibles, mauvais pour la santé. Ces capteurs, de la même manière que les détecteurs d’incendie alertent les habitants en cas de risque (alarme ou notification selon le danger). Ils semblent très intéressants mais posent question quant à la réelle nécessité d’un système domotique. En effet, ces objets, de la même manière que les détecteurs d’incendie, pourraient tout
à fait fonctionner sans être connectés à quoi que ce soit, à un smartphone ou à une tablette par exemple.
L’approche olfactive permet quant à elle, par le biais de nez artificiels, de repérer les odeurs de tabac ou de cuisine auxquelles les habitants se seraient habitués et ne percevraient plus, ce qui pourrait être gênant s’ils étaient amenés à recevoir des invités. Le traitement de la qualité de l’air semble intéressant dans la mesure où beaucoup de personnes n’ont pas toujours conscience que leurs intérieurs sont, eux aussi, pollués et qu’il est nécessaire de les aérer aussi souvent que possible. Il s’agit plutôt d’une question d’éducation. Ces nez artificiels connectés pourraient alors devenir inutiles si tout le monde avait conscience que nos intérieurs sont concernés par la pollution.

Le confort acoustique

D’après une étude réalisée par l’INSEE en 2002, le bruit serait la première source de gêne dans les grandes agglomérations et toucherait 51% des français.
Pour Boulet, le confort acoustique dépend de trois facteurs.
Le premier correspond à la pollution sonore intérieure. Cette pollution est due aux bruits générés par les équipements de la maison, aux déplacements et aux activités.
La seconde source de pollution sonore est voisine.
Il s’agit des bruits des maisons/logements mitoyens.
Enfin, la troisième source de pollution est extérieure.
Elle est majoritairement représentée par le transport, les bâtiments voisins et les travaux. Le bruit se caractérise par son critère d’intensité (niveau de bruit) et est exprimé en dBA (décibel acoustique).
Le confort acoustique semble être le plus facile à définir, cependant, on ne peut pas toujours le contrôler entièrement, seulement le limiter ou le subir. Dans le domaine de la domotique, on parle d’acoustique active pour corriger les défaillances sonores. En effet, des microphones et des enceintes connectés à un ordinateur peuvent augmenter le temps de réverbération du son ou encore réduire des bruits. Bien que ces dispositifs soient pour le moment davantage installés dans des salles de spectacles par exemple, ils tendent de plus en plus à franchir nos portes d’entrées. Les appareils connectés à un ordinateur permettront de gérer les ambiances sonores d’une pièce, de la même manière que les variateurs de lumière. Par exemple, des hauts-parleurs diffusant un contre-bruit pourraient réduire l’épaisseur des vitres sans perdre en isolement acoustique. Ces dispositifs ont déjà été installés sur certains sièges d’avions. À la maison, ils pourraient permettre de dormir la fenêtre ouverte malgré le bruit de le rue.
L’intérêt serait alors de faire entrer l’air mais pas le bruit.

Gestion de l’énergie et gain d’argent

Depuis plusieurs années maintenant, les économies d’énergie au sein du logement sont devenues
indispensables. On l’entend tous les jours dans les spots publicitaires, dans les écoles, aux sommets du G20, etc. Il y a plusieurs dizaines d’années, le chauffage électrique était le moins cher en France. Depuis, les prix ont beaucoup changé. La France prévoit d’autant plus une augmentation de 50% de l’énergie électrique d’ici 2020 et une multiplication des tarifs par deux d’ici
une dizaine d’année39. Les causes sont les suivantes.
Tout d’abord, le pays réalise d’importants investissements dans les énergies renouvelables, qui doivent donc être rentabilisés.
De même, le coût du nucléaire ne cesse de croître et le pays doit s’aligner sur les prix des autres pays européens alors que la France propose le prix le moins élevé de toute l’Europe40. Le gaz et le fuel suivent également la même tendance à cause de l’épuisement des ressources.
Selon Cédric Locqueneux, des projets de lois sont également en cours de discussion au sujet de bonus/ malus énergétiques, attribués au regard des moyennes calculées en fonction des régions et du type de foyer.
Le malus se traduirait par une taxe financière ajoutée au prix croissant de l’énergie.
D’autres normes sont quant à elles déjà appliquées comme la RT-2012 qui exige aux constructions neuves un consommation maximale de 50 kWh ep/ m2 /an.
Il est donc nécessaire de trouver des alternatives afin de stopper l’épuisement des ressources de la
planète, ce qui, en plus d’être responsable, permet d’économiser de l’argent.
Il est évident que l’isolation, les protections solaires ou encore la récupérations des eaux de pluies sont les premiers éléments à prendre en compte pour répondre aux objectifs. D’autre part, il semble important de comprendre que la domotique ne permet pas d’améliorer les qualités propres d’un bâtiment. Cependant, elle peut agir en seconde position afin d’optimiser les résultats par le biais d’automatismes et de la programmation de scénarios par exemple.
De cette manière, elle permet de réguler la consommation des foyers. Regardons de quelles manières cela est possible.

Le suivi d’énergie

Le suivi d’énergie permet aux foyers de mesurer leur consommation d’énergie en temps réel, par
semaine, par mois ou encore par an, et d’en suivre les évolutions comme le propose l’application proposée par Delta Dore. Comme nous l’avons vu, cette application téléchargeable sur smartphone évalue la consommation d’eau chaude, de chauffage, des prises mais aussi de toutes autres sources consommatrices d’énergie. Cela permet aux foyers d’adapter plus facilement leur abonnement électrique par exemple. L’application propose également la configuration de scénarios et d’emploi du temps afin d’économiser aux plus la consommation. Par exemple, le chauffage peut être en mode hors gel lorsque les habitants ne sont pas dans la maison (grâce à leur planning qu’ils auront préalablement renseignés sur l’application ou encore par le biais de détecteurs de présence). Les habitants peuvent également configurer des scénarios (par exemple : « à table », « départ », « sport », « apéro», « soleil ») qui s’adaptent réellement à leurs besoins et qui optimisent leur consommation d’énergie. De plus, une attention toute particulière est à prendre au sujet des appareils en veille qui consomment de l’énergie: entre seize et trente Watt-heure pour une box internet contre moins d’un Watt-heure pour un téléviseur écran plat classique. Si le seul problème de consommation d’énergie d’un logement s’arrêtait à un téléviseur en veille, il est évident qu’une installation domotique serait inadaptée compte tenu de son coût d’achat par rapport aux bénéfices à réaliser. Cependant, la domotique devient intéressante lorsque les sources de consommation d’énergie inutiles se multiplient.
Chaque cas est donc particulier et il convient, pour chaque logement, d’évaluer la rentabilité d’un investissement dans les objets connectés.

La gestion du chauffage

Le chauffage concerne environ 62%43 de la facture d’énergie d’un foyer. De plus, une étude d’Odoxa réalisée en 2014, montre que la chauffage a coûté en moyenne 1 705 euros aux ménages français, ce qui représente une hausse de 23,5% depuis 2000. Une analyse de l’INSEE raconte également que la facture d’énergie est un fardeau pour un foyer français sur cinq.
Bien qu’il faille avant tout se procurer une bonne isolation pour son logement, le pilotage du chauffage est également très important. En effet, il existe des radiateurs électriques intelligents avec des modes programmables à distance (tablette, smartphone) mais aussi des thermostats intelligents qui gèrent l’ensemble du chauffage et qui permettent de réaliser des économies d’énergies allant de 20 à 30%46. Alors que les thermostats classique sont souvent compliqués d’utilisation, le thermostat Nest par exemple est très intuitif. L’habitant règle par le biais d’une molette la température qu’il souhaite au sein de son logement et le thermostat réalise lui même un programme en fonction de ses habitudes. Par exemple, si l’habitant prenait l’habitude d’augmenter la température le mardi à 18h, le thermostat prendra en compte cette habitude et augmentera la température chaque mardi un peu avant 18h.

 

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Table des matières

Introduction 
1. Impacts sur l’attitude et les pratiques domestiques 
. Développements de peurs vis-à-vis des objets connectés
. Une vie planifiée
. Des habitudes difficiles à oublier
. Le lien social au sein du foyer
2. Impacts sur le logement 
. Fermer les espaces pour mieux les ouvrir
. De nouveaux isolats infraspatiaux
. Le lien social au sein du foyer
3. Impacts sur la santé 
. La caractérisation des expositions
. Les effets sanitaires
. L’hypersensibilité électromagnétiques
Conclusion 
CONCLUSION GÉNÉRALE 
BIBLIOGRAPHIE 
ANNEXE

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