Définitions de la pauvreté
« Pauvreté et vulnérabilité », Rapport final Septembre 2005, WaterAid, p9, p19, 24 » La pauvreté bien qu’elle puisse être liée à plusieurs facteurs (économiques, sociaux,…) fait plutôt souvent référence, pour les organismes de développement à Madagascar, à la situation économique d’une personne/ménage qui ne peut pas satisfaire ses besoins matériels (nourriture, vêtements, habitat,…) à cause d’un faible niveau de revenu. D’après toujours les organismes de développement, les populations pauvres sont celles qui n’ont pas accès suffisant et durable au revenu. Autrement dit, les populations pauvres sont celles qui n’ont pas accès aux besoins fondamentaux (nourriture, vêtements, etc.,…). Les pauvres sont ceux qui n’ont pas de capacité à payer, c’est-à-dire les démunis. La pauvreté se définit par conséquent comme une incapacité à satisfaire les besoins primaires (santé, nourriture, infrastructures,…). Selon le Document de stratégie pour la Réduction de la pauvreté, la pauvreté se caractérise par une privation (psychologique, sociale, physique) inadmissible du bien être social. Elle peut être définie comme une non appropriation ou une non maîtrise des moyens d’existence (manque d’actifs) et aussi une non jouissance des fruits de la croissance pour satisfaire les biens essentiels de base ‘inégalité). Selon l’EPM, la pauvreté est une situation physique et psychologique qui prive un individu de mener une vie adéquate.
Malnutrition et insuffisance alimentaire
La malnutrition concerne la qualité de la nourriture, par exemple la teneur en fluor, Elle se traduit par les caractéristiques de la ration alimentaire (qualité, fréquence) d’un individu ou d’un ménage. L’insuffisance alimentaire se mesure au niveau de la quantité. Cela se manifeste par les éléments suivants :
-Non disponibilité des aliments en quantité suffisante à travers l’auto production, la production domestique nationale, les importations commerciales ou les aides alimentaires ;
-Faible accès aux aliments dont faible accès physique et aux ressources adéquates pour obtenir les aliments nécessaires pour un régime nutritionnellement acceptable. Cela dépend généralement des revenus disponibles des ménages, de la distribution des revenus à l’intérieur des ménages et du prix des vivres ;
-Utilisation non appropriée des aliments : l’utilisation des aliments est non appropriée au niveau nutritionnel pour les populations pauvres. Ce qui implique qu’il y a une insuffisance du régime procurant suffisamment de l’énergie et des nutriments essentiels.
Le concept Evolutionnisme
L’évolutionnisme postule l’exigence d’une convergence dans l’évolution des sociétés, toutes étant appelées à passer par des étapes similaires de développement. Sans forcement reprendre les a priori théoriques et présupposés des fondateurs de ce courant de pensée, la recherche de régularités et de récurrences entre les sociétés plus ou moins développées aboutit à dégager des étapes dans leurs transformations, des phases et, inévitablement, des « lois de développement » ANDRE(G) et YVES (G) , ARMAND (C.) « Sciences Sociales et Développement » collection CURSUS, 1996 p17
Le concept d’habitus chez Pierre-Bourdieu
Selon Bourdieu, l’habitus c’est en fait une médiation entre un espace social et par ailleurs, un espace de styles de vie, c’est-à-dire qu’à l’espace social correspond un espace symbolique, l’espace de styles de vie, espaces des pratiques, espaces des représentations, qui, par l’intermédiaire de l’habitus comme intériorisation de la position dans l’espace social traduit sur le plan symbolique la position dans cet espace. Par exemple, que ce soit conscient ou non, toute pratique sociale traduit, trahit la position que l’on occupe dans cet espace. Donc, il y a deux espaces qui se superposent : un espace des positions sociales et un espace symbolique ou espaces des styles de vie, qui, comme calque, vient se superposer et reproduire l’espace social ce qui permet de passer de l’un à l’autre c’est l’habitus. « Logiciel Encyclopédie ENCARTA 2007 »
Technique d’organisation de l’environnement
Gérer un espace public, c’est le fait d’aménager les territoires ou d’aménager l’espace. Mais l’aménagement de l’espace et son adaptation aux fonctions économiques et sociales D’après ce pourcentage, pour certains ménages, on voit que la source principale d’approvisionnement en eau est très différente. Nous avons 45% des ménages qui puisent leur eau dans les bornes fontaines, tandis que les 40% trouvent leur eau à boire d’autres travaux ménagers dans les sources naturelles .Par contre, 15% des ménages utilisent s traditionnels. Si on se réfère au niveau de différentes classes sociales, l’approvisionnement en eau consommée par le ménage est différent. Citons entre autre les problèmes rencontrés pour l’approvisionnement en eau consommée par les ménages : ornes fontaines, la coupure momentanée se manifeste malgré quelque destruction de robinet et des tuyaux d’adduction. Ainsi, à propos de la diminution du débit, l’eau qui vient de la source est insuffisante à cause de l’augmentation de la population. Pour la source la saison influe sur son débit, en effet la source taris pendant le mois d’Aout et le mois d’Octobre. D’après ce pourcentage, pour certains ménages, on voit que la source principale différente. Nous avons 45% des ménages qui puisent leur eau à boire, à faire d’autres travaux ménagers dans les sources naturelles .Par contre, 15% des ménages utilisent s traditionnels. Si on se réfère au niveau de différentes classes sociales, Citons entre autre les les ménages : pour les ornes fontaines, la coupure momentanée se manifeste malgré quelque destruction éventuelle de robinet et des tuyaux d’adduction. Ainsi, à propos de la diminution du débit, l’eau qui vient ion. Pour la source le mois d’Aout et le mois d’Octobre. Comment se manifeste la technique d’organisation de l’environnementale de Gérer un espace public, c’est le fait d’aménager les territoires ou d’aménager l’espace. Mais l’aménagement de l’espace et son adaptation aux fonctions économiques et sociales résultant de son relief, de son hydrologie, de son sol, de son sous-sol, de ses potentialités énergétiques dépendent de ce que l’histoire en a déjà fait. A Anjepy, la technique d’organisation de l’espace public s’apparente à un système d’agglomération. Par exemple, la Mairie se situe au cœur de l’espace public pour symboliser son existence. C’est pour faciliter la communication entre elle et la population. Elle se situe tout prés de la route principale de la commune. Juste à coté se localise le poste de Gendarmerie. C’est de l’autre côté que s’installent les établissements publics comme l’EPP et le CEG. Aussi, le Centre de Santé de Base(CSB) se situe à quelques mètres de ces derniers. Selon ce système, ces infrastructures sont accompagnées des latrines chacune en vue de garder l’hygiène et la santé publique. Le motif du site trouve sa raison dans la facilitation des relations intergroupes institutionnelles. Concernant les transports publics, le terminus des taxibrousses se localisent juste devant la Mairie. Il est évident parce que le « Fokontany (quartier) Anjepy est au centre de la commune. Par ailleurs, l’église se situe à quelques mètres de la commune. Le marché aussi se trouve à peu prés de 200 mètres de la Mairie ; le marché de la Commune est le Mardi. Dans le cadre des loisirs, la commune possède un terrain de basket-ball. En matière de gestion de l’eau, les différentes sources d’approvisionnement en eau se répartissent dans les « Fokontany », parmi ces quartiers, 03 n’ont pas encore été approvisionné et d’autres ne sont plus fonctionnelle. Suivant l’emplacement des maisons, l’habitat peut être groupé c’est-à-dire les maisons sont situées les unes à coté des autres, les champs autour des maisons et cela reflète le sentiment d’appartenir à une même communauté. Il peut être également dispersé, c’est-à-dire que les maisons sont éloignées les unes des autres, les habitants ont chacun leur champ autour de leurs habitations. Sur ce point, selon le Maire, l’installation de latrines au niveau de chaque ménage est strictement obligatoire quand il s’agit d’une nouvelle construction en vue de maintenir l’hygiène. Voila en ce qui concerne l’organisation environnementale de la Commune d’Anjepy en grosso modo. Comment se déroule cette technique vis à vis des ménages ?
Modernité de l’accès à l’eau
Comme stratégies, d’abord, de la part de la commune, il est primordial de rappeler ou de bien redéfinir son rôle et sa responsabilité en tant que « maître d’ouvrage » concernant les infrastructures d’adduction d’eau. Ici, « la maîtrise d’ouvrage » se définit comme la participation de la commune à l’approvisionnement en eau potable et au suivi de la gestion du système d’adduction d’eau potable. Cette approche a pour objet de vulgariser « le code de l’eau » envers les usagers afin qu’elles soient conscientes de leur responsabilité en tant que membres actifs bénéficiaires en matière du système d’adduction d’eau potable. A l’inverse, la commune doit aussi tenir compte de son engagement et sa responsabilité dans toutes les démarches de la gestion de ce système en tant que premier responsable : par exemple elle doit établir un plan de suivi de la gestion de maintenance au niveau de la commune comme la mise en place des « Dina » et recouvrement de la cotisation. Dans ce cas, elle doit informer aux bénéficiaires que l’accès à l’eau est payant c’est-à-dire la non gratuité de l’eau selon l’Article 54 du code de l’eau : « la politique tarifaire et de recouvrement des coûts des services d’eau potable et d’assainissement doit respecter les principes suivants : L’accès au service public de l’eau, que ce soit aux points d’eau collectifs ou aux branchements individuels, est payant. Pour chaque système d’adduction d’eau et d’assainissement, les tarifs applicables doivent permettre l’équilibre financier des gestionnaires de systèmes et tendre vers le recouvrement complet des coûts ; Les coûts d’investissement et d’exploitation, d’une part, et la capacité de paiement des usagers, d’autre part, sont pris en compte dans les principes de tarification de l’eau et de fixation des redevances pour l’assainissement ; Les produits encaissés par les maîtres d’ouvrages et gestionnaires au titre des services d’eau potable et d’assainissement sont des recettes affectées à ces seuls services ; Les systèmes tarifaires doivent comprendre des dispositions permettant l’accès au service universel de l’eau potable des consommateurs domestiques ayant les plus faibles revenus. Donc, afin que ces démarches soient effectives et dynamiques, la commune doit convaincre et mobiliser les usagers de payer le service de l’eau car elle est une denrée à la fois sociale et économique. Sur ce domaine, face à la commune, il est nécessaire d’établir des outils de plaidoyer pour convaincre ces bénéficiaires de payer l’eau. De la part des Associations d’Usagers de l’Eau :
• Assurer le bon fonctionnement en général de l’infrastructure installée (distribution de l’eau, gestion des usagers, réparation éventuelle, renouvellement et extension du système,…)
• Elaborer une stratégie de collecte du prix de l’eau.
• Charger de la conception de l’extension et l’amélioration de l’infrastructure.
• Participer avec la commune à la planification des travaux de renouvellement des équipements et d’extension.
• Recevoir et donner des résolutions aux réclamations reçues ;
• Enfin, vis-à-vis des usagers, ils doivent participer dynamiquement au service de l’eau comme la volonté de payer l’eau et de protéger les infrastructures installés ainsi que de participer massivement aux réunions et les activités prévues.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
1-Contexte
2-Motif du choix du thème
3-Motif du choix du terrain
4-Problématique
5-Objectifs globaux
6-Objectifs spécifiques
7-Hypothèses
8-Méthodologie
Approche
Techniques
Documentation
Enquête sur terrain
Échantillonnage
Questionnaire
9-Problèmes rencontrés et limites de l’étude
10-Annonce du plan
PREMIERE PARTIE : ETAT HYDRO-SANITAIRE DANS LE MONDE
INTRODUCTION PARTIELLE
Chapitre 1 : Divers Etats des lieux
1.1- Généralités
1.2- La situation de l’eau dans le monde
1.2.1- Pays développés
1.2.1.1-cas des palestiniens
1.2.1.2-Les succès Européens
1.2.2- Pays en voie de développement
1.2.2.1-cas de Madagascar
I.2.2.2- cas du Botswana
1.3- La situation sanitaire mondiale
1.3.1- Pays développés
1.3.2 – Pays en voie de développement
Chapitre 2 : Cadrage Théorique et Aperçu Général de la Zone D’étude
2.1- le concept de Paupérisation
2.1.1-Définition de la pauvreté
2.1.2-Indicateurs de la pauvreté
2.1.3-Autres indicateurs de la pauvreté
2.2- Théorie Holistique
Réalités Malgaches
2.3- Déséquilibre Evolutionniste et Habitus Paysans
2.3.1- Le concept Evolutionnisme
2.3.2-Le concept d’habitus paysans chez Pierre Bourdieu
Réalité Malgaches
2.4- Paysage Environnemental et humain à Anjepy
2.4.1- Historique
2.4.2- Situation géographique et délimitation administrative
2.4.3- Situation géophysique
2.4.4- Milieux Humain et Social
CONCLUSION PARTIELLE
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE LA DIMENSION SOCIALE DE LA SANTE ET DE MAITRISE DE L’EAU à ANJEPY
INTRODUCTION PARTIELLE
Chapitre 3 : Espace public et Espace Familial
3.1-Structure Sociale
3.2-Technique de l’organisation de l’Environnement
3.3-Aménagement individuel de l’environnement
3.4-Impacts de l’accès différencie à la maitrise de l’eau
Chapitre 4 : L’Etat Sanitaire à Anjepy
4.1 Hygiène et santé à Anjepy
4.2-La morbidité Diarrhéiques à Anjepy
3.3- Interprétation des Résultats
Chapitre 5 : Les vitesses de Développement
CONCLUSION PARTIELLE
TROISIEME PARTIE : APPROCHE PROSPECTIVE
INTRODUCTION PARTIELLE
Chapitre 6 : Organisation et Distributions des Responsabilités
6.1- Rôle de l’Etat
6.1.1-Ministère de l’Eau
6.1.2-Ministère de la santé publique
6.2- Les Organisations de la Société Civile
6.2.1- Organisation Non Gouvernemental
6.2.2- Bref Présentation de la SAF/FJKM
6.3- Les Collectivités Territoriales Décentralisés
Chapitre 7 : Acquisitions et Suggestions
7.1- Acquisitions
7.1.1 – Au niveau des connaissances
7.1.2- Au niveau de la compétence
7.2-Suggestions
7.2.1-Rationalisation des luttes contre l’analphabétisme et l’illettrisme
7.2.2-Modernité de l’accès à l’eau
7.2.3-Autres suggestions
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
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