IMPACTS, RELATION ENTRE LES OCB ET LES MUNICIPALITES ET PERSPECTIVES

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REVUE DOCUMENTAIRE

Cette première étape de notre travail de recherche nous a permis d’avoir une meilleure compréhension de notre thème de recherche. Elle constitue une phase importante du travail. Ainsi, nous avons visité plusieurs centres de documentation tels que : la bibliothèque universitaire Cheikh Anta Diop de Dakar (B.U), la bibliothèque du département de géographie et de sociologie, IFAN, ENEA, ANDS, la bibliothèque de l’Enda tiers-monde, IDEP… Dans ces lieux nous avons consulté des ouvrages généraux, des thèses, mémoires mais aussi des articles et revues. Nous avons eu recours à l’internet qui nous a servi de support pour notre travail. Ces différentes structures nous permettrons d’acquérir le maximum d’informations relatives à notre projet de recherche.

TRAVAIL DE TERRAIN

Sur le terrain nous nous baserons sur l’observation directe, ensuite sur des entretiens et enquêtes. Il constitue une étape importante et nécessaire pour notre recherche. Deux méthodes d’enquête seront utilisées : une méthode qualitative à laquelle nous chercherons d’entrer en profondeur pour comprendre le problème étudié ; et une méthode quantitative à laquelle nous tenterons de mesurer l’ampleur du phénomène. Ce travail de terrain nous permettra de confirmer ou d’infirmer ce qui est avancé dans les hypothèses et d’apporter des informations complémentaires sur le thème étudié.

ENQUETES

Pour mener à bien notre enquête, deux questionnaires et des guides d’entretien ont été conçus. Un questionnaire sera adressé aux OCB. Ce questionnaire renferme de manière générale des questions relatives au rôle, aux réalisations, aux difficultés et aux relations avec les collectivités locales. Cependant, il ya lieu de noter qu’il y a plusieurs types d’OCB mais dans le cadre de notre étude nous nous limiterons sur trois formes à savoir les associations de développement de quartier, les associations sportives et culturelles et les groupements de promotion féminine.
L’autre questionnaire sera destiné aux ménages. Il nous permet de voir la perception de l’impact des activités des groupements communautaires par les ménages.
Pour le guide d’entretien nous allons discuter avec d’autres personnes ressources notamment les élus locaux et les ONG intervenant dans la zone. L’objectif de ce choix est de collecter des données qualitatives diversifiées sur la question de la participation des OCB dans le développement. Le guide des élus nous ont permis de d’appréhender le degré d’implication des organismes communautaires dans la gestion des collectivités locale.

Evolution institutionnelle de la commune de Guédiawaye

• Les communes sont chargées de développer l’approche participative à travers une gestion de proximité.
Elles seront en contact direct avec les populations et s’occuperont du volet social.
• la croissance démographique rapide a entrainé des difficultés de gestion des communes dans le département de Dakar. Cette « gestion financière des communes était caractérisée par un déficit chronique et des errements d’une extrême gravité « . (Jean Colin.),
• L’absence de contrôle des finances locales a engendré par conséquent une mauvaise utilisation des ressources produites.
En 1964, le régime des communes de plein exercice est alors imposé à Dakar.
En 1983 : la région de Dakar est organisée en trois communes (Dakar, Pikine et Rufisque) qui constitue la communauté urbaine de Dakar. Ainsi, chaque ville est composée de communes urbaines à l’exception de Rufisque qui comptait une commune urbaine et deux communes rurales (Sangalkam et Sébikhotane)
En 1990 création des communes de Guédiawaye et Bargny. Ensuite les « grandes de villes» sont divisées en communes d’arrondissement et prennent la domination de « ville » (Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque).
En 1996, la loi de décentralisation marque un tournant décisif puisqu’ elle confère aux villes et communes d’arrondissement de nouvelles compétences et leur octroie une autonomie financière. En outre, la loi de régionalisation et de décentralisation par le décret 96-745 du 30 Août 1996, découpe administrativement la ville en communes d’arrondissement :
 La commune d’arrondissement de Golf-sud
 La commune d’arrondissement de Ndiarème limamoulaye
 La commune d’arrondissement de Wakhinane Nimzatt
 La commune d’arrondissement de Médina Gounass
 La commune d’arrondissement de Sam notaire
Bien que cette réforme constitue une avancée majeure sur le plan politique, force est de reconnaître que ce transfert porte davantage sur les responsabilités que sur le pouvoir et les moyens. En effet, les moyens nécessaires à la réalisation des activités liées aux compétences sont encore détenus pour l’essentiel par l’Etat dans ce contexte marqué par la montée de la pauvreté et des inégalités. Les acteurs comme les ONG, les coopérations techniques et financières, les OCB…se multiplient pour apporter de nouvelles réponses.
Les OCB tentent bien que mal à apporter leurs contributions pour pallier les déficits et améliorer leur cadre de vie.
En 2002, une nouvelle réforme territoriale, confère à la commune de Guédiawaye, le statut de département avec la nomination d’un préfet et d’un sous-préfet. Elle devient le quatrième département de la région de Dakar.
Aujourd’hui, avec l’acte III de la décentralisation, les cinq communes de Guédiawaye deviennent des communes de plein exercice. Cette réforme présente comme avantages :
• Gestion de proximité des problèmes.
• Une participation des acteurs locaux à l’impulsion et à la mise en œuvre des stratégies de développement territorial ;
• Renforcement du statut communal ;
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Décentralisation et gouvernance urbaine : la participation des organisations communautaires de base dans le développement économique et social de la ville de Guédiawaye.
• homogénéité territoriale .

SITUATION GEOGRAPHIQUE

La ville de Guédiawaye couvre une superficie 14km sur les 550 que couvre la région de Dakar. Elle constitue le plus département de la capitale. Nous allons tenter de cerner les caractéristiques du relief, du climat et de l’hydrographie. Cette étude va également se pencher sur la végétation de la zone.

Le relief et sol

La commune de Guédiawaye se situe sur une zone relativement plate et sablonneuse. Le relief dominé par un système dunaire. Ce dernier est formé par des dunes blanches, dunes jaunes et dunes rouges. En effet, les dunes blanches appelées aussi dune littorale ou dune vive traversent toute la partie Nord de Guédiawaye. Ces dunes sont mobiles et sont caractérisées par les plages de sable coquillé. La qualité de son sable est meilleure pour la construction. Ensuite les dunes jaunes ou dunes semi-fixées font frontière avec les dunes blanches. Ces dunes sont importantes à Cambérène et forme un cordon littoral dans cette partie. Enfin, les dunes rouges appelées dunes fixes ou dunes ogoliennes apparaissent au niveau de HLM las-palmas).
A côté des sommets avec des dénivelés de l’ordre de 15 à 20m, les sables dunaires sont façonnés par des bas-fonds (Niaye) c’est à dire des dépressions inter dunaires où, généralement, affleure la nappe phréatique. La nappe du Continental Terminal n’est pas profonde et peut être atteinte entre 3 à 6m de profondeur et est même affleurant à certains endroits ; alors que le niveau d’élévation des terres par rapport à la mer est de 1 à 3m.
Médina Gounass constitue le point le plus bas de la zone et draine ainsi toutes les eaux pluviales.
Dans certaines parties des cuvettes, il existe des sols halomorphes à forte teneur en sel, ajoutée à l’humidité due à la proximité de la nappe phréatique, qui provoquent l’érosion progressive des fondations des maisons. La présence de bas-fonds aux sols hydro morphes partiellement argileux, caractérisés par la présence temporaire ou permanente de l’eau est localisée surtout dans les vallées alluviales et le long du littoral. Ces sols minéraux à pseudo Gley sont riches en matières organiques et d’un grand intérêt dans la production agricole, particulièrement maraîchère. Ces terres sont exploitées depuis plusieurs générations.

Climat

Le climat est de type tropical subcanarien. Il est marqué par l’influence de plusieurs facteurs géographiques et aérologique. La présence de trois masses d’aires est notée : l’alizé maritime de direction nord-nord-ouest qui favorise un climat constamment humide, frais et froid avec des amplitudes thermiques diurnes faibles. Grace à l’influence de la mer qui s’étend sur une superficie de 7km, Guédiawaye bénéficie de température assez « clémentes » entre 17°c et 25° c pendant la période dite fraîche et 25°c et 35°c au cours de la période chaude.
Les vents sont caractérisés de décembre à mars par l’Alizé maritime particulièrement frais. Mais, la présence de le harmattan, faiblement ressentie, élève la température à un maximum de 31º Celsius en mai et juin. Les précipitations sont peu abondantes, en moyenne de 300 à 400 mm par an. A partir de mi-juin, les vents de moussons issus de l’anticyclone Saint Hélène de secteur Ouest à sud prennent le relais et soufflent durant la saison des pluies.

Végétation

Quant à la végétation, elle est essentiellement composée de filaos (Causariaquisetifolia) implantés le long du littoral en vue de fixer les dunes de sables. La flore constituée en grande partie par des filaos plantés dans les années 1968 et 1976 le long du littoral marin. Ces filaos sont plantés pour lutter contre la dégradation avancée du couvert végétal, à la suite de la sécheresse des années passées. La bande de protection des filaos subit encore d’autres agressions d’ordre anthropique. Par ailleurs, l’extraction du sable, bien que formellement interdite par les codes de l’environnement, minier et forestier car, le sable est une mine dont l’extraction détruit systématiquement l’environnement existe à Guédiawaye. Elle est l’œuvre des charretiers. Cette action entraîne le déchaussement et le déracinement des plants de filaos. Une faune variée y est présente allant des oiseaux aux reptiles, en passant par des rongeurs et divers insectes. La présence d’oiseaux marins est fréquente à cause des détritus jetés au bord de la mer par les ménages, qui constituent pour eux une source de nourriture.
Les travaux de prolongement (du CICES à Tivaoune Peul) de la Voie de dégagement Nord (VDN) pour le désengorgement de la capitale, permettra une liaison rapide avec les localités établies le long du littoral Nord, et favorisera le désenclavement de Tivaouane Peul, Malika, Guédiawaye, Cambérène, Parcelles Assainies et Diamaguene. Néanmoins, son implantation entraine également la destruction de pans entiers de la bande verte, d’autant que depuis le début des travaux, succédant à l’abattage amorcé par la société chargée de mener les travaux de terrassement, d es individus en profitent pour abattre en continu des filaos au cœur même de la bande verte, occasionnant d’importants vides (clairières) de plus en plus nombreux.

SITUATION SOCIODEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUE

Dans cette partie, il est question de traiter la situation sociodémographique de la ville de Guédiawaye : la structure de la population, les ethnies, les religions et la dynamique de la population.

SITUATION SOCIODEMOGRAPHIQUE

Densité de la population par commune

Ainsi, selon l’Audit Urbain de la ville, si la densité moyenne de la ville est de 266 habitants à l’hectare, on note de fortes disparités entre les différentes Communes. La commune de Médina Gounass arrive en tête avec une forte concentration de la population de l’ordre de 971 habitants à l’hectare contre seulement 135 à Golf Sud et 242 à Wakhinane Nimzatt. Les communes de Ndiarème Limamoulaye et de Sam Notaire se situent aussi au-dessus de la moyenne avec des densités respectives de 330 et 342 habitants à l’hectare. 15

EQUIPEMENTS ET INFRASTRUCTURES

Education

La ville de Guédiawaye compte 72 écoles publiques élémentaires, 30 écoles maternelles en majorité privées et 3 cases des tous petits. Ces écoles sont reparties de manière inégale dans le territoire départemental. Les élèves résidents à médina Gounass fréquentent les écoles des communes limitrophes.

Assainissement/environnement

Le réseau fonctionnel d’évacuations des eaux usées, d’un linéaire de 12070ml est entièrement localisé dans la commune de Golf sud. Il existe deux stations d’épuration (station des Niayes et cité S.H.S) et le fonctionnement n’est pas satisfaisant.
La ville de Guédiawaye est couverte par 11 circuits de collecte. La quantité journalière d’ordures ménagères évacuée à la décharge publique de Mbeubeuss est en moyenne 190m3.
Les zones de Medina Gounass, Daroukhane et Bagdad sont des points de déficit de collecte à cause de leur inaccessibilité par les véhicules. Les populations de la commune de Sam Notaire et de Ndiarème Limamoulaye déversent souvent leurs ordures le long des filaos implantés sur le littoral.

Santé

La couverture sanitaire est déficiente et inégalement répartie. Les équipements ne sont pas encore satisfaisants selon les normes éditées par l’OMS :
• Un hôpital pour 50.000 à 150.000 habitants ;
• un centre de santé pour 15.000 à 15.000 habitants ;
• poste de sante pour 10.000 habitants à 15.000 habitants ;
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Décentralisation et gouvernance urbaine : la participation des organisations communautaires de base dans le développement économique et social de la ville de Guédiawaye.

Présentation des 5 communes de la ville de Guédiawaye

La commune de golf-sud

La commune de Golf-sud a une population de 310201 habitants d’après le recensement de 2013. Elle est la commune la plus peuplée, avec 28% de la population départementale. Sa densité est estimée à 72.320 habitants au km2 et elle compte plus de femmes que d’hommes.
La commune s’étend de la cite Faycal à la Cité SHS en passant par les parcelles assainies de l’unité 1 à l’unité 6, Hamo2, la cite Fadia, Guentaba, Golf-sud, HLM las palmas, Fith mith, Station 10, Cite Aliou Sow, Cite Ibrahima Diop Atepa, Cite des douanes, Hamo3 et cite des enseignants.
La commune de golf-sud compte aussi :
• Quatorze [14] écoles élémentaires publiques ;
• Deux [02] lycées publiques ;
• Quatre [04] collèges d’enseignement moyen public ;
• Une école maternelle publique ;
• Une case des tout-petits ;
• Beaucoup d’écoles et institutions privées, de formation professionnelle.
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Décentralisation et gouvernance urbaine : la participation des organisations communautaires de base dans le développement économique et social de la ville de Guédiawaye.
La commune compte également quatre [04] centres de santé et abrite l’hôpital Dalal Jaam. Néanmoins la commune de Golf-sud ne dispose pas d’infrastructures sportives, culturelles et économiques.

La commune de Medina Gounass

Elle est érigée dans une Niaye et est située à environ 13 kilomètres au Nord-est de Dakar. Sa superficie est de 80ha soit 6% de celle du département. La commune est caractérisée par des dépressions souvent inondées par l’affleurement de la nappe phréatique.
Médina Gounass est composée de 8 quartiers : Médina Gounass I, Médina Gounass I, Médina Gounass III, et Médina Gounass IV, Bagdad I, Bagdad II, parc. 16 Les groupements sont au nombre de quarante-six répartis en deux grandes fédérations que sont association des femmes de Médina Gounass créée en 1997 et compte treize groupements féminins.

Ndiarème Limamoulaye

La commune de Ndiarème limamoulaye a une population de 40.000 habitants établit sur 10 quartiers.
La commune dispose de 5 ASC qui sont affilées à l’organisation départementale de coordination des activités de vacance (ODCAV). Son tissu associatif est très diversifié et offre beaucoup d’opportunités. La pluralité culturelle constitue également un facteur important d’échange entre les populations.
Au plan socioéconomique, la localité est marquée par l’inexistence du secteur primaire et secondaire. Ce ci relève du fait que les installations industrielles dans la zone restent faibles. Ainsi l’artisanat demeure le secteur clé malgré la souffrance de manque de moyens.

Wakhinane Nimzatt

Créée par le décret 96-745 du 30 Aout 1996, la commune est située en bordure de la côte dont elle est séparée au nord par une bande de filaos. La commune de Wakhinane s’étend sur une superficie de 3,6km 2. Elle est découpée en 9 zones. Chaque zone est composée de 4 ou 5 quartiers. Sur le plan sanitaire, la collectivité locale ne compte que 4 postes de santé publics donnant une desserte de 15759 habitants pour un poste de santé.
Les inondations récurrentes dans la zone rendent difficile l’accès aux infrastructures existantes pendant l’hivernage. Elles constituent une entrave à la mise en place d’autres infrastructures du fait de l’absence de sites viables. En plus, l’environnement scolaire des écoles est souvent victime de la « cantinisation » qui est une véritable source de pollution sonore. Cependant, elle dispose 42 structures élémentaires, dont 31 privées, et dix (10) préscolaires dont six(6)publiques. Ainsi, elle couvre 30% des écoles élémentaires de l’IDEN de Guédiawaye.

Sam Notaire

Selon le recensement de 2002, la population de Sam Notaire est estimée à 58 951 habitants dont 50.4% de femmes et 49.6% d’hommes avec 7 261 ménages et 4 792 concessions. Sa superficie est de 2,632km2 soit une densité moyenne de 22.365hbts au Km2.
Compte tenu d’un taux de croissance démographique de l’ordre de 3% l’an, la population de Sam Notaire ne cesse de croître. Répartie dans les 35 quartiers de la commune, la population vit dans des habitations de types divers. L’autre fait marquant de cette population est sa jeunesse. Cette couche sociale représente environ 60% de la population.

COMPETENCES DES COLLECTIVITES LOCALES

Compétences générales

La Collectivité doit assurer à l’ensemble de la population sans distinction, les meilleures conditions de vie.
La commune exerce les compétences suivantes:
1. les modalités d’exercice de tout droit d’usage pouvant s’exercer à l’intérieur du périmètre communal, sous
réserve des exceptions prévues par la loi ;
2. le plan général d’occupation des sols, les projets d’aménagement, de lotissement, d’équipement des
périmètres affectés à l’habitation, ainsi que l’autorisation d’installation d’habitations ou de campements;
3. l’affectation et la désaffectation des terres du domaine national ;
4. la création, la modification ou la suppression des foires et marchés ;
5. l’acceptation ou le refus des dons et legs ;
6. le budget de la commune, les crédits supplémentaires ainsi que toutes modifications du budget ;
7. les projets locaux et la participation de la commune à leur financement ;
8. les projets d’investissement humain ;
9. les acquisitions immobilières et mobilières, les projets, plans, devis et contrats de constructions neuves, de reconstructions, de grosses réparations ou de tous autres investissements ;
10. le classement, le reclassement, l’ouverture, le redressement, l’alignement, le prolongement, l’élargissement ou la suppression des voies et places publiques ainsi que l’établissement, l’amélioration, l’entretien des pistes et chemins non classés ;
11. la création, la désaffection ou l’agrandissement des cimetières ;
12. la protection de la faune et de la flore et la lutte contre les déprédateurs et braconniers ;
13. la lutte contre les incendies et la pratique des feux de culture ;
14. la nature et les modalités d’exécution des clôtures et des défenses limitant les fonds et protégeant les récoltes pendantes individuelles ou collectives ;
15. les servitudes de passage et la vaine pâture ;
16. le régime et les modalités d’accès et d’utilisation des points d’eau de toute nature ;
17. la création, la délimitation et la matérialisation de chemins de bétail à l’intérieur de la commune, à l’exception des voies à grande circulation qui relèvent de la compétence du représentant de l’Etat
Elle exerce également les compétences traditionnelles:
• Nomination et gestion du personnel
• police sanitaire et municipale
• Etat civil
• budget
Cette population intervient dans le domaine de la planification de la programmation du développement local et de l’harmonisation de cette programmation avec les orientations régionales et nationales.

Compétences de proximité

Pour assurer le service public, la gestion des ressources naturelles, l’édification d’équipements collectifs, en un mot la satisfaction des aspirations quotidiennes des populations, les collectivités locales exercent des compétences de proximité.
Les compétences réparties concernant 9 domaines :
 Domaine ;
 Environnement et gestion des ressources naturelles ;
 Santé, population et action sociale ;
 Jeunesse, sport et loisirs ;
 Culture ;
 Éducation, alphabétisation, de la promotion des langues nationales et de la formation professionnelle;
 Planification ;
 Aménagement du territoire ;
 Urbanisme et habitat.
Le conseil municipal, composé de conseillères et de conseillers municipaux élus pour cinq ans au suffrage universel direct, conformément au Code électoral, est l’organe délibérant de la commune.
Il élit, en son sein, le maire et un ou plusieurs adjoints. Son bureau est composé du maire et des adjoints élus. Les membres du bureau, en raison des responsabilités qui leur sont dévolues, doivent savoir lire et écrire dans la langue officielle. Le conseil municipal de la ville de Guédiawaye est composé de 80 conseillers en fonction du nombre d’habitant par commune.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
1 PROBLEMATIQUE
 QUESTION GENERALE
 QUESTIONS SPECIFIQUES
 OBJECTIF GENERAL
 OBJECTIFS SPECIFIQUES
 HYPOTHESES
2 METHODOLOGIE
2.1 REVUE DOCUMENTAIRE
2.2 TRAVAIL DE TERRAIN
2.2.1 ENQUETES
2.2.2 ECHANTILLONNAGE
2.3 LIMITES
3 DISCUSSION DES CONCEPTS
4 SYNTHESE DOCUMENTAIRE
PREMIERE PARTIE: PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA VILLE DE GUEDIAWAYE
1 Localisation, historique et évolution institutionnelle de la ville de Guédiawaye
1.1 Localisation
1.2 Historique
1.3 Evolution institutionnelle de la commune de Guédiawaye
2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
2.1 Le relief et sol développement économique et social de la ville de Guédiawaye
2.2 Climat
2.3 Végétation
3 SITUATION SOCIODEMOGRAPHIQUE ET ECONOMIQUE
3.1 SITUATION SOCIODEMOGRAPHIQUE
3.1.1 Densité de la population par commune
3.1.2 Ethnie
3.2 SITUATION ECONOMIQUE
3.2.1 Le commerce
3.2.2 L’artisanat
CHAPITRE II : EQUIPEMENTS ET INFRASTRUTURES, PRESENTATION ET COMPETENECES DE LA VILLE DE GUEDIAWAYE
1 EQUIPEMENTS ET INFRASTRUCTURES
1.1 Education
1.2 Assainissement/environnement
1.3 Santé
2 Présentation des 5 communes de la ville de Guédiawaye
2.1 La commune de golf-sud
2.2 La commune de Medina Gounass
2.3 Ndiarème Limamoulaye
2.4 WakhinaneNimzatt
2.5 Sam Notaire
3 COMPETENCES DES COLLECTIVITES LOCALES
3.1 Compétences générales
3.2 Compétences de proximité
DEUXIEME PARTIE :LES REALISATIONS DES OCB
CHAPITRE I : TYPOLOGIE ET ACTIONS MENEES PAR LES OCB
1 TYPOLOGIE DES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE développement économique et social de la ville de Guédiawaye
1.1 Les Associations Sportives et Culturelles
1.2 Les Associations de Développement de Quartiers
1.3 Les Groupement de Promotion Féminine
2 LES ACTIONS MENEES PAR DES OCB DANS LE DEVELOPPEMENT DE LA VILLE DE GUEDIAWAYE
2.1 Éducation et santé
2.2 Sport et culture
2.3 Environnement et cadre de vie
2.4 Économies et action sociale
CHAPITRE II : OBJECTIFS, RESSOURCES ET PARTENAIRES DES OCB
1 Les objectifs
2 Ressources des organisations communautaires de base
3 Les partenaires des OCB dans la ville de Guédiawaye
4 CONTRAINTES
TROSIEME PARTIE : IMPACTS, RELATION ENTRE LES OCB ET LES MUNICIPALITES ET PERSPECTIVES
CHAPITRE I : IMPACTS ET RELATIONS ENTRE LES ORGANISATIONS COMMUNAUTAIRES DE BASE ET LES MUNICIPALITES DE LA VILLE DE GUEDIAWAYE
1 IMPACTS
1.1 Socio-économique
1.2 Les OCB : un facteur de renforcement de la cohésion sociale
1.3 Education et santé
1.4 Cadre de vie
2 RELATION COLLECTIVITE LOCALE ET OCB
2.1 Communication (accès à l’information) développement économique et social de la ville de Guédiawaye
2.1.1 Consultation des procès-verbaux des conseils municipaux
2.1.2 Chercher de l’information à la mairie
Conclusion partielle
2.2 CONSULTATION
2.2.1 La contribution à la délibération ou consultation
2.2.2 Contribution à l’élaboration du budget
2.2.3 Proposition de projets aux collectivités locales
2.3 Le partenariat
2.3.1 Assistance au conseil
2.3.2 Appui des collectivités locales aux OCB
2.3.3 Conflit
CHAPITRE II : PERSPECTIVES
1. DU POINT DE VUE SCIENTIFIQUE
2. DU POINT DE VUE PRATIQUE
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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