BIODIVERSITE
La forêt Mikea présente une concentration unique d’aires représentatives de divers habitats et espèces de la région du sud-ouest. Il présente une biodiversité exceptionnelle (Plan GRAP, 2001) avec ses divers types d’écosystèmes :
-des écosystèmes forestiers englobant la forêt dense sèche caducifoliée de l’ouest, le haut fourré xérophile et le bas fourré sur calcaire, avec une forêt de transition entre la forêt dense sèche et le haut fourré xérophile ;
-des écosystèmes aquatiques composés par les lacs continentaux permanents et temporaires. La variation des habitats s’observe du nord au sud et d’est en ouest. Cette hétérogénéité est probablement liée aux facteurs édaphiques et climatiques qui sont assez hétérogènes (Du Puy et Moat, 1996). Pour l’écosystème forestier, il s’agit en général d’une forêt sèche variant de type caducifolié dans la partie est et au centre à des formations xérophiles à l’ouest dominées par des végétations basses ; épineuses et rabougries notamment sur les zones calcaires rocailleuses (Razanaka, 1995). Les écosystèmes présents dans la région de la forêt Mikea représentent une grande diversité d’habitats uniques et abritent des espèces localement endémiques qui sont d’une importance significative pour la conservation de la biodiversité à l’échelle locale, nationale et mondiale.
La flore La forêt de Mikea s’étale sur une formation pédologique assez particulière allant des zones sableuses (roux et blanc) à des affleurements rocheux principalement calcaires qui sont très fréquents dans la partie ouest. A cette formation pédologique assez particulière correspond également une formation végétale dont la typologie varie progressivement de l’est vers l’ouest, d’une forêt dense sèche à l’intérieur des terres au fourré xérophile sur les côtes en passant par les bas fourrés (Razanaka, 1995). La transition entre les différents types de groupements est progressive. Toutefois le passage de haut fourré sur sol sableux roux vers la formation dunaire (sable blanc) et rocailleuse est très remarquable avec la prédominance d’Euphorbia stenoclada. D’après la Base de données Tropicos MBG, 2004 ; James W. YOUNT, 2004 ; Razanaka & Grouzis, 2001, on a recensé 310 espèces réparties dans 65 familles et 65 genres. L’endémicité spécifique est de 28%, y compris les 2 familles endémiques (Physenaceae et Sphaerosepalaceae). Vingt (20) espèces sont classées dans la liste IUCN dont 6 sont qualifiées en danger. Les habitats forestiers des Mikea se subdivisent en forêts denses sèches semi-caducifoliées, fourrés sur sable blanc de la zone littorale et fourrés xérophytiques sur sable roux.
a) Forêts denses sèches semi-caducifoliées : Ce type de forêt s’installe sur un sol à sable roux. Les arbres sont grands et atteignent une hauteur de 15 à 20 m. La présence des bois précieux tels que le Dalbergia spp et d’autres essences importantes (bois de construction de pirogue et de cercueil) est fréquente. Le baobab est parmi les émergeants qu’on voit partout, associé à des diverses légumineuses. La forêt de Mikea est riche en une espèce de liane dont la racine tuberculeuse gorgée d’eau est la principale source alimentaire des Mikea.
b) Fourrés sur sable blanc de la zone littorale : Cette formation appartient entièrement au domaine du sud. Les fourrés sur sable blanc de la zone littorale sont très peu représentés dans cette région. Ils occupent seulement une bande parallèle à la côte sur une largeur maximale de 3 km. Elle est caractérisée par une végétation à Didiereaceae et Euphorbia spp. La structure de cette formation végétale est homogène et la hauteur maximale des arbres ne dépasse pas 7 m. La composition change un peu du nord au sud. Au nord on peut noter la dominance de Didierea madagascariensis et de l’Euphorbia stenoclada. Cette formation occupe la partie ouest de la forêt de Mikea. Elle fait suite sans transition apparente à un haut fourré.Cette formation végétale joue un rôle important dans l’arrêt de l’avancement de dune et contribue dans la rétention du sol contre l’érosion. La composition floristique est assez homogène et en général pauvre, mais plusieurs essences y sont exploitées pour diverses utilisations.
c) Fourrés xérophytiques sur sable roux : Cette formation appartient aussi entièrement au domaine du sud et est caractérisée par la présence des Didiereaceae et Euphorbia spp. Il constitue les formations épineuses, généralement à sous bois impénétrables à cause des enchevêtrements des branches qui sont souvent basipodes. Ce fourré est une formation climacique adaptée à des facteurs écologiques sévères. C’est une formation de très faible hauteur, de moins de 7 m en général et ne dépassant pas les 10m. Les euphorbes, les Pachypodium, les bois d’ébènes, les aloès et les lianes sont parmi les plantes dominantes de cette formation. . Parmi les autres essences on peut citer, Cedrolepsis grevei, Boscia longifolia, Neobeguea mahafalensis et les Euphorbia qui sont toutes endémiques. A propos de la diversité floristique, 69 familles, 166 genres repartis en 283 morpho espèces ont été recensées dans la forêt de Mikea. Les familles des Fabaceae et des Euphorbiaceae sont les mieux représentées, suivi par les Burseraceae (Rakotomalaza, 2006). L’endémicité spécifique est de 28%, y compris les 2 familles endémiques (Physenaceae et Sphaerosepalaceae). Vingt (20) espèces sont classées dans la liste IUCN dont 6 sont qualifiées en danger. Pour la flore, les chiffres ci-dessous justifient le taux élevé de l’endémicité de la région de Mikea :
-parmi les 8 familles endémiques de Madagascar, 3 sont recensées dans la zone de Mikea : Sphaerosepalaceae, Didiereaceae et Physenaceae.
-3 taxa des formations subarides sont recensés dans la zone : Alluaudiospis marinierana, Didierea madagascariensis et Alluaudia comosa. Cette dernière est une espèce inféodée aux sables consolidés comme les plateaux calcaires ;
-Sur les 6 espèces endémiques de Baobab rencontrées à Madagascar, 3 sont recensées dans la zone de Mikea dont Adansonia grandidieri, A. zaet A. rubrostipa. Concernant A. grandidieri, la majeure partie de la population existante est confinée aux alentours du lac Ihotry et avec un îlot isolé à quelques km au sud de Morombe.
La faune
a) Oiseaux : Sur les 112 espèces d’oiseaux recensées dans la région, 26 sont aquatiques dont 2 endémiques malgaches. En termes d’endémicité, sur 63 espèces d’oiseaux recensées dans la forêt de Mikea, 58% sont endémiques de Madagascar. Deux espèces d’oiseaux endémiques du Domaine du Sud, Monias benschii et Uratelornis chimaera ont une aire de répartition restreinte entre les fleuves Mangoky et Fiherenana, c’est-à-dire, entièrement dans la région de Mikea. Ces deux espèces peuvent être considérées comme espèces phare de cette zone. Le lac Ihotry et le lac Namonty sont parmi les zones de migration des flamants roses à Madagascar. Certain lacs satellites abritent des concentrations conséquentes du rare Thalassornis leuconotus insularis.
b) Lémuriens : Pour les lémuriens : 9 espèces ont été recensées dans la forêt de Mikea dont 2 diurnes (Lemur catta, Propithecus verreauxi verreauxi), une cathémerale (Eulemur fulvus rufus), 6 nocturnes (Cheirogalius medius, Lepilemur ruficaudatus, Microcebus murinus, M. griseorufus, Phaner pallescens, Mirza coquereli). La région est parmi les quelques grands blocs forestiers qui peuvent assurer la survie de Lepilemur ruficaudatus situés dans une aire de répartition restreinte entre les fleuves Tsiribihina et Onilahy (Mittermeier et al. 1994). Par ailleurs, elle constitue la limite sud de la zone de distribution de Mirza coquereli et de Phaner furcifer pallescens.
c) Micromammifères : Pour les micromammifères, parmi les 8 espèces recensées, 2 sont des rongeurs, dont une nouvelle espèce décrite (Macrotarsomys petteri), 6 sont des lipotyphles endémiques (Echinops telfairi, Geogale aurita, Microgale jenkinsae, Setifer setosus, Suncus madagascariensis,et Tenrec ecadatus). Le Microgale jenkisae est une nouvelle espèce (Goodman & Raselimanana, 2003). Cette espèce est de plus en plus rare dans la région Mikea à cause des chasses excessives par la population locale et le besoins alimentaires des passagers dans la région.
d) Chiroptères : Concernant les Chiroptères, la fôrêt de Mikea abrite 6 espèces de Chauve-souris.
e) Herpetofaune : Pour l’herpetofaune, 65 espèces ont été recensées dont 45 reptiles endémiques, 6 espèces d’amphibiens avec 5 endémiques de Madagascar. Cette diversité herpétofaunique est aussi marquée par la richesse en espèces de serpents et en lézards (18 espèces) tant terrestres qu’arboricoles (Goodman & Raselimanana, 2003). Cinq espèces rares qui ne sont connues que par quelques spécimens muséologiques qui ont une aire de répartition très restreinte ont été répertoriées dans la forêt de Mikea. Il s’agit de deux serpents arboricoles Langha alluaudiet Lycodrias tulearensis, de deux autres serpents terrestres, Liophidium apperti et L. chabaudi et de deux espèces de lézard fouisseur Amhiglossus andranovahensis et Voeltzkowia petiti. Une des choses remarquables dans la composition de l’herpetofaune de Mikea est la richesse en serpent. C’est parmi les rares endroits à Madagascar où l’on peut voir ensemble les trois espèces de serpent du genre Leioheterodon (L. geayi, L. madagascariensis, L. modesta). Il en est de même pour les trois espèces du genre Madagascarophis (M. colubrinus, M.meridionalis, M. ocellatus). Il y a également les autres espèces terrestres et arboricoles (Goodman & Raselimanana, 2003). Au milieu de la route sur la piste de Manono, un des serpents rare dans la forêt Mikea.
f) Ichtyofaune : Pour l’Ichtyofaune, sur les 24 espèces de poissons recensées lors des inventaires et suivis récents par MNP, trois sont endémiques, Arius madagascariensis, Chonophorus macrorhyncus et Paratilapia “polleni “. L’identité spécifique de cette dernière est très incertaine mais elle est considérée comme une espèce nouvelle non encore déterminée dans IUCN 2007. Enfin, des rapports anciens (KIENER, 1963) font état de la présence de poissons aveugle du genre Typhleotris dans certaines cavités souterraines de la région.
Sur le milieu biologique
a) Sur les flores : Le PN de Mikea dans le cadre du développement indéniable du tourisme suite à l’aménagement de la RN9, joue un rôle important par sa forêt d’essences exotiques et de variétés endémiques. Les risques relatifs aux travaux de la RN 9 sur le plan environnemental sont :
– La réduction de la couverture végétale dans la zone tampon dus à l’extraction de matériaux de remblai. Le raclage, le décapage et la mise en place des infrastructures entraineront la diminution, la destruction ou perte des espèces floristiques, par conséquent, la perturbation de l’équilibre biologique déploie les nuisances de l’écosystème.
– Augmentation de la fabrication de charbon due à une circulation rendue facile.
La circulation des véhicules durant les phases du projet pourrait aussi engendrer le trafic illicite des flores par des populations étrangères (la plante de famonty a de vertu médicinale).
b) Sur les faunes : Les différentes activités dans la phase de construction et d’exploitation seront à l’ origine de la perturbation et la disparition, voire la perte de certaines espèces faunistiques terrestres ou aquatiques.
Plan de suivi environnemental de la diversité faunistique sur les sites du projet
D’après les résultats d’inventaires, la région abrite une diversité faunistique importante. La majorité des espèces recensées sont endémiques de Madagascar et classées pour la plupart comme des espèces menacées et vulnérables dans la liste rouge de l’UICN. Par ailleurs, la population utilise intensivement les ressources de la forêt naturelle (flore et faune) pour leur transformation à divers niveaux : bois de construction, bois de chauffe, charbon de bois, plantes médicinales, produits de vannerie, fruits, miel, gibier, etc. Les espèces fauniques inventoriées dans les milieux ouverts sont des espèces d’invertébrés et quelques espèces d’amphibiens, de reptiles, d’oiseaux, de micromammifères et quelques espèces de Primates. Ces espèces sont communes, peu abondantes et ne se trouvent que dans la zone de la forêt Mikea. La composition faunistique surtout les mammifères de la forêt Mikea a donc été reconnue comme importante et menacée, compte tenu de la pression anthropique croissante dans la région, et l’on observe actuellement le résultat d’un long processus de déforestation et de dégradation qui a profondément modifié le type des formations végétales de la région. Dans la région, le type de forêt secondaire, la prairie est très abondante à cause des feux de brousse. Il semble que plus de 90% de la superficie forestière de la zone d’exploitation de l’aménagement de la RN 9 soient constituées de forêt dégradée c’est-à-dire forêt secondaire et de savoka. Les différentes pressions auxquelles a été soumise la forêt bordant la route ont abouti à la quasi-disparition des superficies forestières. Cette situation a entraîné une réduction de la diversité faunique et une perturbation importante de la structure des communautés animales. En plus, la fragmentation de plus en plus marqué et le stade de dégradation avancé de la forêt Mikea ont provoqué des changements qui rendent le processus irréversible et la perte de biodiversité de l’écosystème de plus en plus prononcée. Afin de minimiser les impacts sur les ressources naturelles et pour mieux sauvegarder les éléments qui composent la forêt Mikea, nous proposons une combinaison de mesures de conservation et de réhabilitation en étroite collaboration avec toutes les parties prenantes (la MNP, les sociétés d’extraction, l’Etat, les populations locales). Les principales mesures proposées sont les suivantes :
Etablissement des zones de conservation : La conservation de deux blocs forestiers localisés dans le Fokontany de Voreh Commune d’Antanimieva et dans le Fokontany de Basibasy de type forêt dense sèche. Cette zone de conservation, hors du périmètre routier national 9, permettra de préserver la faune et de protéger l’ensemble des espèces faunistiques endémiques recensées. Cette zone sera utilisée comme un lieu de sauvegarde pour les programmes de restauration écologique. Cette zone permettra aussi en plus de sauvegarder certaines utilisations essentielles aux villageois (récolte de plantes médicinales, apiculture, lieux de cultes, lieux de chasse, tombeaux traditionnelles etc.).
Augmentation de la superficie de la zone de conservation : C’est la réhabilitation des zones déjà dégradées par un système de reforestation, réintroduction et même une translocation des espèces faunistiques cibles.
La réhabilitation de l’ensemble de la zone exploitée avant la fermeture des sites du projet d’aménagement de la RN 9
Deux systèmes de réhabilitation sont à entreprendre :
– la restauration des écosystèmes terrestres ;
– la réimplantation des espèces clés à croissance rapide.
Cette mesure permettra de restaurer les conditions naturelles de ces écosystèmes ainsi que la flore essentielle, rare, endémique et menacée. La restauration de l’habitat permettra aussi d’élargir le domaine vital de plusieurs espèces de faune.
Plan social du projet
Sur le plan social, l’administration en charge du projet d’aménagement de la RN 9 contribuera à l’élaboration d’infrastructures publiques pour les Communes concernées. Suite à la séance de consultation publique organisée dans les Communes Rurales concernées, nous avons pu identifier les doléances des populations qui sont présentés ci après :
Recrutement local : Il est prévu de recruter le maximum de main d’œuvre avec une formation technique.
Les mesures préconisées par l’administration si le projet touche un village ou hameau, un site sacré (Tombeau, Hazomanga)
Les travaux liés à l’exploitation doivent être limités aux environs 10m des villages et des sites sacrés. Dans le cas contraire, il faut négocier avec les propriétaires ou faire une étude supplémentaire afin d’envisager le déplacement de la population. Les autorités et la population locale seront informées pour préserver tous risques de conflits sociaux. Les contributions de l’administration en cas d’expropriation des terres sont:
– adduction d’eau potable (puits pour la commune) ;
– CSB et bureau pour le fokontany déplacé ;
– aménagement de quelque piste rurale ;
– construction et équipement de 4 classes et construction d’une clôture d’un CEG
– filets de pêche pour les pêcheurs ;
– petits équipements agricoles aux femmes.
Les mesures préconisées sont :
– information préalable des propriétaires ;
– négociation avec les propriétaires concernant les besoins en terre devant les autorités locales (FKT, commune …) ;
– évaluation du montant de l’indemnisation du propriétaire et établissement d’un contrat en cas d’accord mais en cas de désaccord, il faut toujours renégocier ;
– au cas où le problème persiste et n’est pas résolu, il faut faire appel au comité interrégional des infrastructures routières.
Période de négociation avec les usufruitiers : La période de négociation avec les usufruitiers est de deux mois avant la prévision d’exploitation.
Remise en état des terrains de cultures après construction : Après la construction, la remise en état des terrains de culture se fait comme suit :
1. Remblayage des sites excavés suivant l’ordre de succession des couches initiales ;
2. Remise en place de l’humus ;
3. Utilisation d’engrais pour l’amélioration de la fertilité du sol ;
4. Revégétalisation en période convenable pour la protection du sol contre l’érosion ;
5. Utilisation de types des plantes autochtones initialement présents ou d’autres plantes selon les demandes des propriétaires terriens.
Lignes d’actions à faire sur le plan environnemental
L’éducation est un volet important, dans la mesure où il vise à diffuser la gestion des ressources forestières écologiquement viables. Différents schémas sont possibles pour l’assurer. Nous considérons l’éducation environnementale comme le poumon du développement durable. Elle doit viser le plus large public possible : les parents, la communauté paysanne, mais surtout l’individu dès son plus jeune âge. Le principe est de former des éco-citoyens. Elle doit inciter les élèves à connaître leur environnement, savoir de préserver et de gérer rationnellement. Nous suggérons de favoriser la connaissance des milieux par la mise en place des réserves scolaires en milieu naturel. L’exploitation du magazine « VINTSY » est un outil pédagogique indispensable pour la formation assistée des enseignants. Ainsi, l’éducation peut donner la chance aux villageois de se former à des activités génératrices de revenues tout en se souciant de la faune et de la flore. Les autorités locales doivent augmenter le nombre d’enseignants pour donner la chance et les possibilités aux enfants de poursuivre leurs études.
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Table des matières
INTRODUCTION
1. Présentation du projet d’aménagement de la RN9
2.Problématique environnementale de la forêt Mikea
I.DEMARCHE
1.1.Démarche générale
1.2.Méthode de caractérisation préliminaire des sites du projet
1.3. Choix des Unités de Production (UP)
1.4. Méthode d’identification et d’évaluation des impacts
1.5. Critères d’évaluation des impacts
II- DESCRIPTION DE L’ETAT INITIAL DU MILIEU RECEPTEUR
2.1. MILIEU PHYSIQUE
2.1.1. Climat
a) Température
b) Pluviométrie
c) Vent
2.1.2. Géologie
2.1.3. Topographie, relief et réseau hydrographique
2.2. ASPECTS HUMAINS
2.2.1. La population
a) Taille de ménage dans la zone Mikea
b) Personne active
c) Niveau d’éducation
2.2.2. Les activités économiques
a) Agriculture
b) Elevage
c) Pêche
d) Chasse et cueillette
e) Exploitation forestière
f) Fabrication de charbon
2.3. BIODIVERSITE
2.3.1. La flore
a) Forêts denses sèches semi-caducifoliées
b) Fourrés sur sable blanc de la zone littorale
c) Fourrés xérophytiques sur sable roux
2.3.2. La faune
a) Oiseaux
b) Lémuriens
c) Micromammifères
d) Chiroptères
e) Herpetofaune
f) Ichtyofaune
2.4. ANALYSE DES OPTIONS
III- IDENTIFICATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX
3.1. Sources d’impacts
3.1.1. Sur le milieu physique
a) Topographie
b) Paysage
c) Géologie
d) Pédologie, sol
e) Hydrogéologie
f) Air et bruit
3.1.2. Sur le milieu biologique
a) Sur les flores
b) Sur les faunes
3.1.2. Sur le milieu humain
a) Impacts positifs
b- Les impacts négatifs
d- Sur le plan foncier
IV- EVALUATION DES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX
V- MESURE D’ATTENUATION POUR CHAQUE COMPOSANTE
5.1. Les mesures d’atténuation des Impacts sur le milieu naturel
a) Qualité de l’air
b) Qualité de l’eau et des sols
b) Végétation et faune
5.2. Impacts sur le milieu humain
a) Santé et sécurité
b) Population / patrimoine, qualité de vie, économie
VI- PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
6.1. Plan de suivi environnemental de la diversité faunistique sur les sites du projet
6.2. Plan de révégetalisation
6.3. Plan de gestion des carburants
6.4. Plan de gestion de risque d’accident
6.5. Plan social du projet
VII- PROGRAMME DE SUIVI ENVIRONNEMENTAL
7.1. Calendrier d’exécution
7.2. Estimation des coûts du PGE du projet d’aménagement de la RN9
7.3. Gestion des impacts cumulatifs
VIII- RECOMMANDATIONS POUR LA GESTION DURABLE DE LA FORET MIKEA
8.1. Suggestion pour la mise en place du système de gestion durable de la forêt des Mikea
8.1.1. Lignes d’actions à entreprendre dans le cadre socio-économique
a) Sur le plan social
b) Sur le plan économique
8.1.2. Lignes d’actions à faire sur le plan environnemental
8.2. Lignes d’action à considérer pour la gestion durable de la forêt des Mikea
CONCLUSION
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