Thรฉorie des anticipations rationnelles
ย ย ย ย ย ย ย ย ย ย Selon cette thรฉorie, les rรฉsultats escomptรฉs de la politique budgรฉtaire reste insatisfaisants. Dans ce cadre, les agents รฉconomiques sont biens informรฉs, ils sont rationnels compte tenu de tous les informations dont ils disposent. Lorsque lโEtat intervient sur le solde budgรฉtaire, c’est-ร -dire quโil ya un dรฉficit budgรฉtaire suite ร lโaugmentation de ses dรฉpenses, les mรฉnages vont faire des รฉpargnes faces aux perspectives ร venir. Plus prรฉcisรฉment, Ils sont conscients que lorsque lโEtat augmentera ses dรฉpenses, cela devra รชtre avoir une contre partie plus tard. La solution la plus efficace est lโaugmentation de lโimpรดt dans le temps, pour compenser ce dรฉficit ou aussi pour faire face ร la hausse gรฉnรฉrale des prix de biens ou de services. Dโoรน les รฉpargnes auront pour rรดle de faire face ร lโaugmentation des prรฉlรจvements fiscaux ou encore de faire face ร lโinflation rรฉsultant de cette hausse des dรฉpenses publiques.
Le taux de pression fiscal
ย ย ย ย ย ย ย Vu que les recettes fiscales occupent une place importante dans le budget gรฉnรฉral de lโEtat, son niveau peut รชtre liรฉ ร divers situation macroรฉconomique. Dโabord, nous allons mettre lโaccent sur le taux de pression fiscale. Celui-ci se dรฉfini comme รฉtant le rapport exprimรฉ en pourcentage entre les flux annuels de recettes fiscales et celui de la production du pays, c’est ร -dire le niveau du PIB. Lorsque lโon parle de taux de pression fiscale, il faut tenir compte de deux points essentiels, dโune part la structure des recettes fiscales, c’est-ร -dire les diffรฉrents composants des รฉlรฉments constitutifs de lโimpรดt ou le niveau de chaque impรดt dans la recette fiscale totale et dโautre part, les rรฉformes fiscales qui ont รฉtรฉ mis en ลuvre.
Faiblesses des recettes publiques ร Madagascar
ย ย ย ย ย ย ย ย ย Comme la plupart des pays dโAfrique, Madagascar connait depuis longtemps un problรจme dโinsuffisance de ses ressources publiques et pour cela lโEtat malgache nโarrive pas ร rรฉpondre aux besoins accrus de rรฉsultant de son intervention au niveau รฉconomique et social. Cette situation est due dโune part ร un recouvrement insuffisant des recettes fiscales et dโautre part ร lโexistence des revenus non fiscaux qui reprรฉsentent une source inexploitรฉe. Le budget peut influencer le comportement des agents รฉconomiques et cela par rapport au rรดle de la fiscalitรฉ. Dโabord nous pouvons dire en nous rรฉfรฉrons sur la dรฉfinition de lโimpรดt que cโest un prรฉlรจvement pรฉcuniaire effectuรฉ dโautoritรฉ sur les ressources des citoyens et cela ร titre dรฉfinitif. Par consรฉquent il doit y avoir une contrepartie plus ou moins proportionnelle du cรดtรฉ des services fournis par lโEtat, mais cela doit se faire indirectement. Ces services fournis par lโEtat correspondent aux politiques publiques. Leur financement se fait ร travers la fiscalitรฉ ou encore par le biais des emprunts nationaux ou internationaux. Nous allons donc analyser les effets รฉconomiques de lโimpรดt en premier lieu, puis en second lieu les caractรฉristiques des politiques publiques fournis par lโEtat.
Influence du budget sur le PIB
ย ย ย ย ย ย ย Le budget de lโEtat peut affecter certains agrรฉgats macroรฉconomiques. La politique macroรฉconomique ร Madagascar sโest orientรฉe vers le maintient dโun environnement macroรฉconomique stable favorable ร la croissance รฉconomique et aussi la rรฉduction de la pauvretรฉ. Comme le dรฉficit budgรฉtaire est financรฉ principalement par des ressources extรฉrieures, le risque dโinstabilitรฉ macroรฉconomique dโorigine budgรฉtaire sera rรฉduit. Prochainement, les objectifs principaux de la politique budgรฉtaire se pose essentiellement sur la rรฉussite de la mis en ลuvre de la rรฉforme des budgets de programme et la rรฉforme du systรจme de passation des marchรฉs publics, le renforcement des organes de contrรดle des finances publiques, la poursuite des efforts visant ร rรฉduire le poids des taxes sur le commerce extรฉrieur dans les recettes budgรฉtaires. Du cรดtรฉ des recettes de LโEtat, des mesures qui ont pour objectif de rationaliser et de simplifier la fiscalitรฉ intรฉrieure sont prises par les autoritรฉs en 2003 et 2004. Ces mesures ont touchรฉ spรฉcialement la fiscalitรฉ douaniรจre sur les engrais, les intrants et รฉquipement agricoles, et sur certains matรฉriels de construction ; plus prรฉcisรฉment, lโimposition sur ces matiรจres ont connu une baisse. En plus de cela, des mesures sur la formalisation du secteur informel, la crรฉation des centres de gestion agrรฉรฉs pour assister les entreprises dans lโaccomplissement de leur obligations fiscales, lโintensification de la lutte contre la fraude douaniรจre et lโaccรฉlรฉration des procรฉdures de dรฉdouanement. Tout cela a permis dโamรฉliorer la part des recettes fiscales dans le PIB. De cette faรงon, le taux de pression fiscal est passรฉ de 10 % du PIB en 2003 ร 11 % du PIB en 2004 aprรจs avoir baissรฉ de 11,3 % du PIB en 2000 ร 7,7 % du PIB en 2002. Malgrรฉ la crise politique quโa connue Madagascar en 2002, le niveau du PIB sโest redressรฉ et a connu une hausse. Le PIB rรฉel a รฉtรฉ de 5,3 % en 2003 et par la suite augmentรฉ de 9,8 % en 2004. Cette amรฉlioration de la situation รฉconomique est due particuliรจrement aux bons rรฉsultats des secteurs secondaires et tertiaires. Le secteur secondaire a connu une croissance annuelle moyenne de 10,1 % entre 2003 et 2004 suite ร lโaugmentation de la production des zones franches, une croissance annuelle moyenne de 51,8% durant cette pรฉriode. Pour le secteur tertiaire, la croissance annuelle moyenne a รฉtรฉ de 8,5 % toujours durant cette pรฉriode et cela grรขce ร la bonne performance des branches bรขtiment et travaux publics et aussi les transports. Viennent sโajouter aussi la volontรฉ des autoritรฉs de mettre en ลuvre un programme de redressement รฉconomique et social. Ainsi, les dรฉpenses publiques ont connu une augmentation en passant de 15,7% du PIB en 2002 ร 19,5 % du PIB en 2003, et 25,1% du PIB en 2004. Ce sont les dรฉpenses de solde, de fonctionnement hors solde et les dรฉpenses dโinvestissement. Par consรฉquent le dรฉficit budgรฉtaire nโa pas connu une hausse significative comme en 2001 et 2002. En 2001 il sโest รฉlevรฉ de 4,4% du PIB et a atteint par la suite 6,2 % en 2002 alors quโen 2003 et 2004 son niveau a รฉtรฉ respectivement de 4,2 % du PIB et 4,9% du PIB.
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Table des matiรจres
Introduction
Partie I : Concepts thรฉorique sur le budget de lโEtat
A. CHAPITRE I : Concepts de base sur lโEtat et le budget
I.1) Fonctions de lโEtat dans lโรฉconomie
I.2) Budget de lโEtat
I.3) Loi des finances et budget de lโEtat
B. CHAPITRE II : Organisation autour du budget de lโEtat Malgache
II) Les rรฉformes dans le cadre budgรฉtaire
II.1) Comparaison entre budget de programme et budget de moyens
II.2) Prรฉparation du budget
II.3) Les catรฉgories de recettes et dรฉpenses de lโEtat
II.6) Exรฉcution du budget de lโEtat ร travers la loi des finances
PARTIE II : Les impacts รฉconomiques du budget de lโEtat
C. CHAPITRE I : Impact du budget en matiรจre fiscale
I.1) Le taux de pression fiscal
I.2) La structure des recettes fiscales
I.3) Les rรฉformes fiscales entreprises
I.4) Faiblesses des recettes publiques ร Madagascar
I.5) Effets รฉconomiques de lโimpรดt par rapports aux rรดles de la fiscalitรฉ
D. CHAPITRE II : IMPACT DU BUDGET AU NIVEAU MACROECONOMIQUE
II.1) Dรฉpendance vis-ร -vis des aides extรฉrieurs
II.2) Le Dรฉficit budgรฉtaire et dettes extรฉrieurs
II.3) Influence du budget sur le PIB
II.4) Programme dโinvestissement public : une intervention รฉconomique et social
Conclusion
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