Le jeu à partir du XX è siècle
Le 21 Mai 1904 à Paris, un organisme à l’échelon international dénommé Fédération Internationale de Football Association (FIFA) a été fondée par sept associations de divers pays, pour prendre en mains et gérer les affaires du football mondial. Les sept pays sont France, Belgique, Danemark, Pays – Bas, Espagne, Suède et Suisse. La FIFA élabore son règlement qui a été approuvé et adopté au congrès de 1953 et modifié par des congrès ultérieurs. Le congrès de la FIFA est l’organisme gouvernant suprême. Il siège tous les deux ans. Dans l’article 08 de son règlement, la FIFA confirme que seul l’IBOARD est habileté à promulguer les lois du jeu. Celles-ci sont appliquées dans tous les pays dont l’association nationale est affiliée à la FIFA. L’International Board (IB) c’est l’International Football Association Board formé de quatre associations britanniques ou des Royaumes Unis :
• The Foot -ball Association (FA) (Angleterre)
• The Scottish Foot – ball Association (SFA) (Ecosse)
• The Foot – ball Association of Wales (FAW) (Pays de Galles)
• Irish Foot – ball Association (IFA) (Irlande)
C’est ainsi que le football était lancé. Les premiers tournois mondiaux se font dans le cadre des jeux Olympiques (J.O) L’Uruguay a organisé la première coupe en 1930 avec la participation de quatre pays (Belgique, France, Roumanie et Yougoslavie) Durant ces temps, le jeu évolue en parallèle avec les règles de jeu. Ces derniers n’ont pas subi de modifications fondamentales sauf en 1925 où la nouvelle règle du hors -jeu réduit à deux le nombre de défenseurs (gardien compris) devant se trouver entre tout attaquant et la ligne de but adverse. Il y en avait trois auparavant. L’estimation du hors jeu se fait toujours au moment de la frappe de balle. Il faut encore noter au passage que cette règle du hors jeu a subi une petite modification. A partir de 1992, l’attaquant n’est plus considéré hors jeu lorsqu’il se situe sur la même ligne que le premier défenseur. Ainsi, l’entraîneur de l’équipe Arsenal d’Angleterre, un nommé Chapman, créait pour la première fois le système de jeu « W-M » en s’inspirant à la nouvelle loi. Et c’est encore en s’inspirant à cette loi que des techniciens ont favorisée, en phase offensive, la montée des deux arrières latéraux en position d’ailiers pour créer le surnombre, d’une part et leur placement au départ leur permet d’éviter le piège du hors-jeu ,d’autre part.
Le football
C’est un jeu sportif collectif dont l’objectif est de marquer dans le but adverse. Seules, les actions des membres supérieurs sur le ballon sont prohibées. Comme tout jeu sportif collectif, il présente tout une complexité de réseaux relationnels à laquelle tout joueur doit faire face : Il s’agit des relations avec ses partenaires, avec ses adversaires et avec les objets pris au sens large du terme. Ces objets peuvent donner la classification suivante :
– Le matériel ( équipements des joueurs, terrain, ballon, but,…)
– Le jeu et ses règles (penalty, touche, coup d’envoi…)
– Les fautes et incorrections. ( carton rouge, carton jaune, coup franc direct, indirect….)
A partir de ces traits relationnels, et afin de faire régner un certain ordre à tous ces phénomènes dans leur unité dynamique, les lois du jeu sont établies par la FIFA ( Fédération Internationale de Football Association) ; secondée par l’IB (International Board) L’IB est un organisme supérieur pour l’élaboration des lois du jeu.
Caractéristiques des lois du jeu
Les lois du jeu prescrivent des modes d’interactions précis avec autrui : au corps , au simple contact ou à distance , par le biais ou non d’un ballon, d’un autre engin. Elles s’appliquent à tous les joueurs dans toutes les situations durant la partie d’une façon égalitaire. Elles organisent la distribution des interactions au sein des réseaux de communication et de contre communication motrices qui orientent impérativement les relations de solidarité, et d’antagonisme comme la structure de duel des sports collectifs, des sports de combat… Les lois du jeu associent aux joueurs des statuts socio-moteurs qui déterminent les rôles qui seront exécutés sur le terrain. Elles édictent les objectifs à atteindre et les interactions de marque. Elles définissent les mécanismes des attributions de point , les façons de perdre ou de réussir ( système de scores).
Le groupe et l’individu dans le groupe
Avant de conclure la partie théorique du mémoire, il est nécessaire de parler du groupe et de l’individu dans ce groupe. Le football en tant qu’activité physique et sportive et sport d’équipe se pratique en groupe. La pratique d’une activité physique et sportive est l’occasion d’une vie de groupe. On est membre d’une équipe, on représente une communauté, on joue avec des partenaires contre des adversaires. L’action dans le groupe est la somme des actions individuelles. Dans ce cas, il s’agit de « bien connaître les enjeux de la compétition pour chaque équipier et pour l’équipe, de maîtriser les rapports entre le collectif et les individualités, d’identifier le réseau des relations et des décisions dans l’équipe, de faire preuve d’autorité et de mansuétude » (16)affirme Jean Pierre R. En somme, qu’entendonsnous par le concept « groupe »?
a -Définition : Le groupe a été défini par K. Lewin comme un ensemble d’individu qui partage un destin commun (21)et par M. Sherif « comme un ensemble d’individus amenés à réaliser un but commun par leurs activités interdépendantes.(36) Pour R. F. Balès, un groupe est un ensemble de personnes ayant des interactions de face à face.(O1) Ces définitions comportent un noyau commun malgré leurs diversités : le groupe est défini par l’interaction et l’interdépendance de ces membres. Dans le concept équipe, on retrouve tous ces éléments. Par nature, l’équipe fonde la nécessaire solidarité de ses membres. Equipe vient du germain skip, qui a donné esquif (bateau). L’équipe, c’est l’équipage embarqué pour un même sort, dans un projet commun, et la solidarité de ses membres passe par la subordination des projets individuels à ceux du collectif. Dans notre recherche, le projet collectif, le langage commun, n’est autre que la victoire. Les actions individuelles doivent contribuer à l’atteinte de ce projet commun. Chaque joueur doit se subordonner à ce projet. Chacun doit respecter les règles du jeu et autant que possible éviter les cartons qui peuvent nuire au projet, à la réussite de l’équipe. Dans un groupe, chaque individu aura sa place et sa responsabilité.
b -L’individu dans le groupe : Souvent les groupes sont des facteurs d’uniformisation et de soumission. L’intégration dans un groupe répond à des besoins et des aspirations. Elle impose de conformer à des normes et de se soumettre à une autorité. L’autorité désigne le pouvoir d’obtenir, sans recours à la force, un certain comportement de la part de ceux qui sont soumis tandis que les normes définissent ce qu’il faut faire dans des circonstances données. Ce sont des règles qui régissent la manière de penser, de juger, de prouver, de parler et d’agir dans le groupe. La productivité du groupe nécessite le partage des tâches. Le comportement attendu dépend du statut et du rôle des différents membres au sein du groupe. Le statut spécifie la position qu’occupent les individus, les uns par rapport aux autres. Il détermine certain comportement, que P. Linton définit comme un rôle associé au statut. Le statut est donc premier par rapport au rôle. C’est qu’en football, chaque joueur à un statut spécifique. C’est ce dernier qui détermine les rôles que chaque membre de l’équipe doit assumer. En football, par exemple, il existe un statut de gardien de but et un statut d’avant centre, spécifié par le règlement. Selon leur statut, on n’attend pas les mêmes comportements des joueurs : aux joueurs « avant-centre » de marquer des buts et au gardien de les éviter, dans le respect d’un ensemble de droit et d’interdits définis par le code de jeu. Le rôle quant à lui désigne l’aspect dynamique du statut. Il englobe les attitudes et les comportements que le groupe attribue à toutes les personnes qui occupent le même statut. Chaque rôle renvoie à des comportements attendus, spécifiques au statut. Rôle et statut doivent concourir à la poursuite et aux atteintes des objectifs que l’équipe s’est fixés. Le statut et le rôle de tout un chacun dans l’équipe doivent être conformes aux normes codifiées par les lois du jeu. Ceci étant, après avoir parcouru les différentes théories sous-jacentes à l’objet d’étude relatif à l’étude de la corrélation entre performance et carton, il est temps de voir en quoi consiste notre hypothèse.
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Table des matières
INTRODUCTION
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA RECHERCHE
1-1 : CONSTATS
1-2 : OBJET DE LA RECHERCHE
1-3 INTERETS DE LA RECHERCHE
1-4 : NECESSITES DE LA RECHERCHE
1-5- DELIMITATION DU SUJET
CHAPITRE II : CADRE D’ETUDE ET POSITION DU PROBLEME
2-1 : ETAT DES LIEUX
2-2- LES PROBLEMES
2-3- PROBLEMATIQUE
2- 4- CADRES THEORIQUES
2-5- HYPOTHESE
CHAPITRE III- METHODOLOGIE
3- 1 PROTOCOLE EXPERIMENTAL
3-2- CHOIX DE L’ECHANTILLON
3-3- RECUEILS DES DONNEES
3-4- PRESENTATION DES RESULTATS ET INTERPRETATIONS
3-5 : TRAITEMENT MATHEMATIQUE
CHAPITRE IV- SUGGESTION
4-1 : REHAUSSER LES VALEURS DE L’IDEAL OLYMPIQUE
4-2 : PRIMER L’EQUIPE MODELE DE « FAIR-PLAY »
4-3 : METTRE EN PLACE UN CRITERE EDUCATIONNEL
4-4 : S’IMPREGNER ET VIVRE LES DIX RECOMMANDATIONS DE LA FIFA
4-5 : FORMATION DES DIFFERENTS RESPONSABLES
4-6 : PROPOSITION DE CAMPAGNE DE LUTTE CONTRE LA VIOLENCE
4-7 : ENCADREMENT ET COMMUNICATION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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