Quelques considérations sur l’intermédiation financière
Dans une économie, les agents non financiers sont représentés par ceux qui participent aux cycles de production et se livrent à des transactions sur les biens et services (les sociétés et quasi-sociétés non financières, les ménages et les administrations). Certains de ces agents n’utilisent pas la totalité de leur revenu c’est-à-dire les salaires et les revenus du capital excèdent leurs dépenses courantes. D’autres par contre veulent dépenser plus que leurs revenus. La première catégorie est appelée unité à surplus financier ou à capacité de financement. La deuxième catégorie est constituée en unité de déficit financier ou en besoin de financement. Le financement des agents à déficit peut s’opérer selon deux modalités : soit directement (financement par le marché), soit indirectement (par l’intermédiaire d’institutions financières).
1) Le financement direct : Le financement direct (ou financement par le marché) apparaît lorsque les unités déficitaires entrent elles-mêmes en contact avec des unités à capacité de financement pour se financer directement. Mais ce financement direct est souvent difficile à réaliser car celui qui va prêter de l’argent recherche d’abord des informations concernant l’emprunteur et sélectionne les projets auxquels va servir l’argent. Le prêteur est alors supposé avoir une masse de connaissance concernant le sujet et les projets de l’emprunteur. Or, parfois, on assiste à des asymétries d’information. Il y a asymétrie d’information sur un marché quand certains opérateurs détiennent une information particulière qui n’est pas totalement transmise au prix des actifs sur le marché. Cette asymétrie d’information s’applique bien au financement direct et peut conduire, selon le cas, soit à la « sélection adverse » soit au « hasard moral ». En effet, l’emprunteur a tendance à cacher certaines informations susceptibles d’amener le refus de prêt. Il va l’enjoliver et c’est ce qu’on appelle sélection adverse 3 (ou Antiséléction). Aussi, le prêteur n’a pas souvent la capacité de vérifier ou de suivre l’utilisation de l’argent par l’emprunteur, d’où l’Aléa Moral 4 (ou hasard moral). Ce sont ces risques de sélection adverse et d’aléa moral au niveau du financement direct qui mènent à la nécessité d’Institutions d’intermédiation financière.
2) Le financement indirect : Le financement indirect (ou financement intermédié) se fait par le biais d’un intermédiaire financier. Un intermédiaire financier peut être défini comme un agent qui emprunte de la monnaie aux agents excédentaires et la canalise vers les agents déficitaires. En d’autres termes, l’activité d’intermédiation financière consiste à recevoir en dépôt de la monnaie pour prêter ensuite selon les besoins exprimés. Le hasard moral se réfère à la situation où un des côtés du marché ne peut observer le comportement de l’autre côté. Les Institutions d’intermédiation financière naissent dans le but de gérer convenablement la sélection adverse et l’aléa moral. Il s’agit donc ici de la gestion de l’information : gérer les mauvais projets de manière à les éliminer identifier et bien gérer les bons projets, prévoir le comportement futur de l’emprunteur. Les intermédiaires financiers se différencient selon leur caractéristique monétaire ou non monétaire, c’est-à-dire qu’ils aient ou non la faculté de créer de la monnaie :
– Les intermédiaires non monétaires (caisses d’épargne, sociétés de prêts, etc.), accordent des crédits aux agents après avoir au préalable collecté auprès des agents à surplus de financement non monétaires.
– Les intermédiaires financiers monétaires quant à eux ont une double fonction : ils sont simples intermédiaires financiers, ils offrent des moyens de paiement additionnels (par la création monétaire) aux agents économiques qui ont un besoin de financement.
Dans la fonction d’intermédiation financière, les banques jouent un rôle primordial. Mais encore, les banques sont aussi exposées au problème d’asymétrie d’information. En effet, elles prêtent des ressources qui ne leur appartiennent pas et encourent des risques, (risque de non remboursement de crédit, risque de ne pas être en mesure de rembourser les déposants ou risque d’illiquidité). D’où, pour se prémunir contre les risques, les banques sont obligées de prendre des mesures de prudence dans l’octroi de prêts. Cela revient à éliminer certains qui présentent des mauvais projets et à retenir ceux dont les risques sont minimes. Parmi ces éléments, il y a :
– l’objet (la finalité) du prêt, qui permet à la banque d’identifier le besoin de financement pour lequel le crédit a été sélectionné (besoin d’équipement, besoin de production, etc.). Or les ressources des banques sont généralement à courte durée, elles ne prennent pas de risque à financer les investissements à long terme (équipements et mobilisation par exemple).
– La durée du crédit, fixée généralement en fonction de l’objet, du montant du prêt ainsi que des risques et incertitudes qui entourent le projet.
– La fréquence des échéances, qui permet aux banquiers d’apprécier la qualité de remboursement.
Il y a aussi d’autres éléments qui entrent en jeu : ce sont les garanties. A travers ces garanties, le banquier se prémunit du risque de non-remboursement. Il y a les garanties personnelles (constituées par des dépôts effectués en numéraires), les garanties réelles (biens matériels, valeurs mobilières de placement, effets et fonds de commerce), et les garanties d’un tiers (ou aval 5). Tout demandeur de crédit dans une banque est considéré comme débiteur potentiel et en tant que tel il doit pouvoir apporter des garanties des quelles la banque peut se mettre en possession en cas de non-remboursement.
3) Le crédit bancaire face à la pauvreté : La pauvreté est un phénomène complexe et multidimensionnel. D’une manière générale, elle se définit non seulement en termes de privation de biens matériels, mais aussi en terme de privation de biens culturels indispensables à la vie d’une personne pouvant lui permettre de se développer et d’être un membre à part entière de la société. Cette pauvreté dite absolue n’est autre qu’un état d’insatisfaction des besoins fondamentaux, en un mot, un état de privation de bienêtre économique, social, culturel et politique. Le faible niveau de revenu qui caractérise la pauvreté a pour effet de nuire à la performance économique et financière d’un pays donné. D’où le crédit apparaît comme un élément essentiel du développement en répondant aux besoins de financement des investissements productifs. Mais si le crédit est un élément de développement, pourquoi le crédit bancaire n’est pas en mesure d’aider les pauvres ?. On peut avancer quelques réponses :
– les banques ne peuvent pas faire de sentiments car les fonds qu’elles utilisent sont ceux d’autrui,
– les banques font le commerce de l’argent par l’intermédiation donc elles exigent des garanties pour se prémunir des risques et ce sont ces garanties que les pauvres n’ont pas,
– le crédit aux pauvres est considéré par les banques comme très coûteux et très risqué en raison des activités des pauvres (jugées incertaines et peu rémunératrices) et en raison des manques d’information comptables sur les activités des pauvres (pour permettre aux banquiers d’apprécier les risques).
– Les banques en Afrique sont dotées de peu de ressources (généralement de courte durée). Elles ne peuvent donc pas satisfaire tous les besoins de financement. Elles ont donc tendance à sélectionner les emprunteurs suivant leur crédibilité. Cela tend généralement à exclure les pauvres. Dans la logique bancaire, la banque ne peut pas satisfaire les pauvres. Donc la résolution du problème de pauvreté doit se faire par d’autres stratégies : des institutions de financement spécifiques et spécialisées comme les institutions de microfinance (IMF). Dans le but de résoudre la marginalisation des pauvres, le micro-crédit est né dans le système bancaire. Toutefois, pour mieux comprendre le micro-crédit, il faut souvent se placer dans le concept de microfinance.
L’accent mis sur une clientèle féminine
La spécificité de cette vague de crédit aux pauvres concerne l’accent mis sur les femmes. Aujourd’hui, organismes multilatéraux, gouvernements, bailleurs de fonds et ONG partagent tous la même conviction : il n’y a pas de développement possible et durable sans la participation des femmes en qualité d’acteur. Beaucoup d’IMF qui cherchent à travailler avec les femmes sont inspirées par le succès de la Gramen Bank à ce sujet et sont en outre guidées par les motivations suivantes :
– les femmes constituent, avec les enfants, la couche de population la plus pauvre et vulnérable. Ainsi, elles ont beaucoup de difficultés à accéder aux services financiers tant dans les villes que dans les campagnes.
– Le crédit demandé par les femmes est généralement de taille plus petite que celui demandé par les hommes. Et vu la préférence des établissements de crédit pour les gros prêts (coût de gestion moindre que celui des petits prêts), les femmes ont encore à ce niveau des difficultés supplémentaires pour accéder au crédit.
– Au regard de beaucoup d’expériences6 , les taux de remboursement des prêts accordés aux femmes sont généralement élevés.
– Les femmes consacrent une grande partie de leurs revenus monétaires aux soins médicaux, à l’éducation et à l’alimentation de leurs familles. La femme joue ainsi « un rôle capital et un rôle pivot dans les familles », avait déclaré M. James Wolfersohn lors de son allocation de clôture du Sommet mondial sur le micro-crédit en 1997 à Washington.
Dans ce soutien aux activités féminines, deux axes d’intervention sont privilégiés : alléger les tâches communautaires des femmes et professionnaliser leurs activités. Dans ce dernier cas, il s’agit à la fois de leur donner les moyens de développer des activités génératrices de revenus et de leur permettre d’acquérir des méthodes de travail. Face à cette double exigence, la microfinance apparaît comme un outil particulièrement pertinent. Pallier l’exclusion bancaire qui frappe la plupart des femmes est un premier objectif. Ensuite, rares sont les programmes qui se limitent à une simple intermédiation financière ; dans la plupart des cas, l’octroi de crédit s’accompagne d’un certain nombre de services ou d’exigences visant à familiariser les femmes à des techniques « modernes » de gestion, comme par exemple l’incitation à l’épargne, la formation à des bases de comptabilité et de gestion, voire à du marketing et à un esprit entrepreneurial. En leur permettant d’acquérir une certaine indépendance financière, la microfinance apparaît enfin comme un moyen de renforcer la confiance en soi ainsi que le statut des femmes au sein de leur famille [BIT, 1999].
Généralités sur l’environnement financier
1. Les institutions financières : Les institutions financières opérant à Madagascar peuvent être classées selon la typologie suivante :
– Des établissements bancaires territoriales : BMOI, BNI-CL, BFV-SG, BTMBOA, SBM, UCB, CMB.
– Des institutions financières mutualistes : CECAM (en partenariat avec FERT), OTIV, AECA, TIAVO, ADEFI.
– Des institutions financières non-mutualistes comme : APEM, SIPEM, EAM, VOLAMAHASOA.
– Des institutions financières spécialisées comme la Caisse d’Epargne de Madagascar, (CEM), la CNAPS, les Centres de Caisse Postaux (CCP).
– D’autres types d’institutions à savoir les sociétés de change, les compagnies d’assurances, etc.
2. Le financement bancaire : La BMOI, première banque privée à Madagascar, propose des services spécialisés à ses clients, elle cherche à s’orienter vers le financement des Entreprises situées en zone franche industrielle. La BNI-CL focalise ses activités dans l’appui au secteur industriel en favorisant l’activité de financement des industries et d’acquisition des matières premières et d’équipements. La BFV-SG favorise surtout les opérations du secteur du commerce, mais elle finance aussi le secteur industriel. La BTM-BOA bancarise le milieu rural par la promotion des systèmes financiers décentralisés et soutient la microfinance. Elle effectue, depuis toujours, des opérations de micro-crédit s’adressant aux paysans regroupés en association de crédit à caution solidaire, aux bénéficiaires individuels (artisans par exemple), aux micro-entrepreneurs membres de mutuelles d’épargne et de crédit (MEC). Quant à l’UCB, elle oriente ses activités dans le financement des opérations d’importations et d’exportations des Entreprises franches, et dans le financement de moyennes Entreprises. Cependant, le système de crédit bancaire impose des formalités strictes pour les études et les octrois de crédit. On peut résumer la justification de l’octroi de crédit par les institutions bancaires en deux critères classiques : la qualité du projet et la capacité de remboursement. Ces critères sont parfois accompagnés d’autres conditions comme l’offre de garantie (quelques fois supérieure à la valeur du montant de l’emprunt demandé) ou la participation des promoteurs dans le financement de son projet. La majorité de la population, ne pouvant pas répondre à ces critères, est donc exclue du système de financement bancaire. Les institutions de micro financement occupent alors une place très importante dans le secteur et devient un moyen essentiel de lutte contre la pauvreté.
3. La microfinance : Selon le Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget en Août 2003, la microfinance constitue l’un des instruments appropriés de réduction de la pauvreté dans la mesure où elle permet d’améliorer l’accès de la population (notamment des groupes marginalisés) et des micro-entreprises aux services financiers de proximité adaptés à la taille de leurs activités afin de créer des emplois et développer leurs revenus. En effet, les institutions de microfinance, si elles sont bien structurées, peuvent constituer des intermédiaires financiers pour les citoyens à faible revenu, intégrant les marchés financiers formels avec les marchés réels informels et offrant des services financiers à ceux qui n’ont pas accès aux banques. En créant des emplois et en améliorant les revenus et les niveaux de vie des pauvres, elles contribuent au développement économique national. Ainsi, le Gouvernement malgache a formulé clairement, dans le Document Cadre de Politique Economique (DCPE) 1999-2001 et dans le Plan d’Actions pour le Développement Rural (PADR) 1999-2002, des politiques nationales d’appui au développement du secteur de la microfinance par la promotion du développement d’institutions durables de ce secteur. Le taux de pénétration du marché de la microfinance est aujourd’hui de l’ordre de 2%. La faiblesse des crédits distribués par rapport au besoin en limite la performance. Selon le document de Stratégie pour la Reduction de la Pauvreté (DSRP) à l’heure actuelle, « le Gouvernement développera également les moyens pour la mise en place de systèmes de financement adaptés et accessibles aux plus démunis pour des activités génératrices de revenus respectueuses de l’environnement ». A Madagascar, l’intervention des bailleurs de fonds extérieurs dans le soutien à la Microfinance est significative. Les principaux bailleurs de fonds sont la Banque Mondiale avec son Programme d’Appui à la Microfinance (PMF), la coopération française à travers l’AFD en appui aux réseaux CECAM et ADEFI, le PNUD avec le volet microfinance et micro-crédits du programme de réduction de la pauvreté et la promotion des modes d’existence durables, et l’Union Européenne avec son programme de microfinance rurale. Concernant particulièrement la ville d’Antsiranana , on y retrouve trois types de dispositif de financement :
– Le crédit bancaire à travers 4 agences bancaires à savoir BMOI, BNI-CL, BFV-SG, et BTM-BOA.
– Le dispositif de microfinance mutualiste de l’OTIV.
– Le dispositif de micro-crédit en faveur des femmes, mis en œuvre par EAM en partenariat avec le PAIQ et la Fondation LE BRAS.
Effets sur l’organisation de l’activité
• Le lieu de l’activité est principalement, pour 47,67% des promoteurs interrogés, sur la voie publique et les marchés. 33,72% des promoteurs exercent les activités dans le logement même, 10,47% dans un local particulier, seuls 8,14% des clients font des activités ambulantes. Suite au crédit, 16,28% des promoteurs avaient changé le lieu de l’activité. Dans certains cas, le besoin de changer d’emplacement n’existe pas, mais dans certains autres cas, le besoin d’avoir un local plus adapté ou de se trouver près des clients potentiels existe mais les promoteurs sont dans l’impossibilité de trouver d’autres places pour leurs activités. Par ailleurs, les décentes sur terrains ont permis de voir que beaucoup exercent leurs même activités dans plusieurs lieux. Pour cela, ils font recours à l’aide de leurs enfants ou de leurs proches, et parfois ils emploient même des salariés. L’exemple d’un promoteur fabricant des pâtes jaunes locales nous a frappé : il fabrique et vend en gros des pâtes dans son logement, il emploie aussi un jeune homme pour les vendre au marché, et fait chercher, à bicyclette par ses enfants, des acheteurs pour ses pâtes jaunes. Il vend donc ses produits dans trois lieux différents : au domicile, au marché, vente ambulante.
• Même si les activités de commerce dominent, les fournisseurs sont encore en majorité des détaillants (pour 57% des promoteurs interrogés), 34,88% s’approvisionnent auprès de grossistes. Cette situation s’explique par le fait que plusieurs promoteurs s’approvisionnent (pour les produits agricoles et produits de l’élevage surtout) dans les zones rurales proches de la ville d’Antsiranana. Souvent, ceux exerçant des activités agroalimentaires et artisanales s’approvisionnent simplement auprès de détaillants. Ce sont surtout les promoteurs dans le commerce de produits manufacturés qui se fournissent auprès des grossistes. Le crédit a permis à 27,9% des promoteurs d’accéder à d’autres types de fournisseurs. Dans la plupart des cas, ils changent ou diversifient les fournisseurs dans le but d’avoir des prix plus bas et de plus meilleures qualités, mais aussi pour s’assurer de l’approvisionnement. Dans le commerce de produits primaires par exemple, les promoteurs ont pu, grâce au crédit, s’approvisionner directement auprès des producteurs à des prix plus bas.
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Table des matières
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
RESUME ANALYTIQUE
INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CADRAGE GLOBAL DE L’ETUDE
Chapitre I : Le financement du Développement
I- Quelques considérations sur l’intermédiation financière
1. Le financement direct
2. Le financement indirect
3. Le crédit bancaire face à la pauvreté
II- Microfinance et lutte contre la pauvreté
1. L’accent mis sur une clientèle féminine
2. La prédominance de l’approche collective
Chapitre II : Le contexte socio-économique dans la ville d’Antsiranana
I- La situation démographique
II- Informations relatives à l’activité
III- Inégalité genre à Antsiranana
IV- Généralités sur l’environnement financier à Madagascar
1. Les institutions financières
2. Le financement bancaire
3. La microfinance
Chapitre III : Description du dispositif de micro-crédit étudié
I- Aperçu général des structures et des services de EAM
II- Les activités de micro-crédit en faveur des femmes dans la ville d’Antsiranana
1. Partenariat avec le PAIQ et la Fondation LE BRAS
2. Le système de crédit
3. Situation des activités de micro-crédit au 31 Décembre 2003
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS DE L’ETUDE
Chapitre I : Méthodologie
I- Hypothèses et déroulement de l’étude
1. L’étude d’impact du micro-crédit : importance et approche retenue
2. Calendrier de l’étude
II- Méthode utilisée pour l’étude
1. Identification des domaines d’impact
2. Outils d’étude utilisés
III- La collecte des données sur terrain
1. Etablissement du questionnaire d’enquête
2. Echantillonnage et critères de sélection
3. Réalisation de la collecte et difficultés perçues
4. Traitement et analyse des données
Chapitre II : Le cadre d’utilisation du micro-crédit
I- Caractéristiques des promoteurs
1. Structures générale des clients
2. Informations démographiques sur les promoteurs
II- Les motifs de recours au micro-crédit
1. Motifs économiques et stratégiques
2. Motifs moral et psychologique
III- Utilisation des prêts par les bénéficiaires
1. Destination du crédit
2. Principales activités financées
Chapitre III : Analyse des impacts du micro-crédit
I- Impacts au niveau de l’activité
1. Changement du volume d’activité
2. Effets sur l’organisation de l’activité
3. Répartition des bénéfices
II- Impacts sur le niveau et les conditions de vie des ménages des promoteurs
1. Augmentation des revenus des ménages
2. Amélioration du bien-être des ménages
III- Impacts sur les rapports sociaux
1. Augmentation de l’estime personnelle des promoteurs
2. Amélioration du statut au niveau familial
3. Changement des rapports avec la communauté
4. Dynamisme local et collectif
Chapitre IV : Analyse de la perception du dispositif par les promoteurs
I- Les raisons de départ de certains clients
II- Satisfaction des clients
1. Montant des prêts et mode de remboursement
2. Ce système de groupe à caution solidaire
3. La composante formation
Chapitre V : Recommandations
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES
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