Les IMFs
En effet depuis ses arrivées dans les pays en voie de développement, les IMF ont connues des succès massifs au niveau de leur développement et leur couverture dans l’économie. On peut classer la microfinance en deux types : les microfinances mutualistes et les non mutualistes.
1-Les IMFs mutualistes sont animées par l’esprit d’entraide et de coopération. Leurs excédents d’exploitation ne sont pas distribués mais renforcent le capital ou financent les ristournes qui sont les réductions des taux d’intérêts aux clients les plus dynamique. Les actionnaires sont constitués par les membres qui, lors des délibérations, sont régis par le principe « un homme, une voix » quelque soit le nombre de parts sociales dont ils sont détenteurs. Les membres des organes d’administration sont des élus par les adhérents en assemblée générale et assurent bénévolement leur mission. La gestion de l’institution est confiée à un exécutif souvent, jusqu’à récemment, ancien assistant technique auprès du réseau. Leurs honoraires sont financés par des subventions des bailleurs de fonds étrangers. Des techniciens locaux aident l’exécutif en tant qu’animateurs, inspecteurs ou développeurs. Comparés à leurs responsabilités, leurs salaires peu motivants sont sources de fréquentes rotations. Les IMFs mutualistes sont en général organisées en réseaux de forme pyramidale. Au sommet se trouve la structure faîtière à laquelle sont rattachées les caisses de base. Les grandes décisions en matière d’orientations politiques sont prises au niveau faîtier. Le conseil d’administration est composé des élus issus des caisses de base. Certaines d’entre elles sont représentées dans les villages par des guichets ou des points de vente.
2-Les IMF non mutualistes peuvent être classées en deux groupes qui se distinguent par leurs objectifs : D’une part, celles qui, formées en association, s’assignent une mission d’ordre social et distribuent des petits crédits en fonction des fonds dont elles sont dotées. Certains réseaux comportent de nombreux guichets couvrant plusieurs régions du pays. En plus des activités bancaires, cette catégorie d’institutions dispense des formations à l’intention de la frange de la population la plus défavorisée en vue de les aider à la création de microentreprises individuelles ; D’autre part, celles, constituées en sociétés commerciales, qui opèrent généralement avec un but lucratif sur la base de capital assez conséquent. Ces dernières sont gérées d’une manière plus professionnelle. La valeur des crédits individuels qu’elles distribuent est plus élevée que pour les IMFs à vocation sociale ; il en est de même du volume de leur portefeuille. Avec l’adoption de la loi sur la microfinance, cette catégorie est désormais autorisée à collecter des dépôts. Ex : SIPEM, Entreprise Asset Management (EAM) Les IMF opèrent dans le système financier donc ils sont en relation avec les importants composantes de ce système notamment les banques.
L’asymétrie d’information
L’asymétrie d’information signifie que tous les agents ne se partagent pas d’une information commune sur les éléments pouvant affecter la situation du marché mais que chacun cache par rapport aux autres agents celle qui lui est propre. Si cette répartition d’information privée fait l’objet d’une caractéristique (ou de type) cachée de chaque agent (agent de type risqué ou agent de type sûr), on parle de problème de sélection adverse. En revanche, si elle fait l’objet d’une action cachée que chaque agent peut se décider, on parle de problème d’aléas moral. Dans la théorie néolibérale, on dit toujours que le marché du crédit est un marché sans risque. Pourtant ce n’est pas le cas lorsque l’information est asymétrique entre les agents (c’est à dire qu’une des hypothèses de cette théorie est violée) alors que le système légal et juridique (du pays en question) est déficient ne permettant pas aux créanciers de récupérer de manière sûre les créances ou les garanties matérielles des dettes. En effet, ce sont ces derniers qui éliminent le risque malgré les comportements douteux de l’emprunteur. Alors, une des spécificités du marché de crédit est que les problèmes d’asymétrie d’information sont accentués avec les emprunteurs incapables de dresser des garanties ainsi qu’avec les populations des pays en développement où l’environnement juridique est assez désordonné, qui sont tous les utilisateurs de la microfinance.
L’inclusion financière par la microfinance
• services financiers pour les pauvres : La micro finance a pour population cible les exclus de la finance formel c’est-à-dire ceux qui subit un handicap dans l’accès à l’usage de certains moyens de paiement ou règlement, à certains formes de prêts et de financement, d’épargne ou d’assurance. Cette exclusion peut être le fruit de l’organisation de la société ou du fonctionnement même des institutions formelles. Cette situation peut être un blocage pour le décollage économique ou un facteur de régression. La pauvreté chronique est un facteur d’exclusion car elle favorise le non paiement des dettes entrainant à l’exclusion. La population pauvre jugé inapte à rembourser leur dette et ne pouvant donc obtenir des prêts auprès du système financier classique ne peut pas monter leur propre activité rémunératrice. A défaut de fond nécessaire au démarrage de leur activité les populations pauvres s’enfoncent encore plus loin dans la spirale de la pauvreté, cette situation renforcera par la suite leur statut d’exclus du système financier. La pauvreté renforce l’exclusion et l’exclusion renforce la pauvreté à son tour, c’est le cycle vicieux de l’exclusion. En France on parle d’un nouveau droit, le droit que crédit, qui devrait être considéré comme fondamental au même rang que de se nourrir ou de se vêtir, ainsi que le « droit à l’initiative économique » qui est un droit à obtenir un prêt à des fin d’investissement et créer ainsi son propre droit de travailler. La micro finance apparait comme une alternative à l’incapacité su système du système financier classique à subvenir aux besoins de tout les ménages et des micro-entreprises. Peu d’innovations économiques ont jusqu’alors fait naître autant d’espoir que la microfinance pour lutter contre l’exclusion et la pauvreté. Un récent rapport faisant état de l’évolution du secteur de la microfinance estimait ainsi qu’en décembre 2006 les microbanques serviraient plus de 130 millions d’individus à travers le monde, soit une hausse de plus de 140% par rapport à 2001. La microfinance a la capacité à combler le fossé laissé par les banques classiques dans la provision de services financiers aux ménages pauvres et exclus ainsi qu’aux petites entreprises. Celles-ci ont su développer des techniques et des technologies de gestion efficaces, tels que les systèmes de garantie sociale, qui leur ont permis de fournir des services financiers de façon efficiente aux individus jugés non rentables ou trop risqués par les banques classiques. Contrairement aux banques commerciales qui ne cherche uniquement qu’à faire du profit sur le marché financier, la microfinance, elle, a plutôt une vocation plus sociale tout en maintenant un objectif de rentabilité.
• L’objectif social des microfinances et les moyens pour l’atteindre : Tout les théoriciens partage l’idée que la microfinance est une invention économique dont l’ambition est de fournir des crédits au plus pauvre des pauvres afin qu’ils sortent de leur situation de précarité. Cet objectif unique a fait naitre différent courant de pensée qui a une vision assez opposée de la façon dont les microfinances pourraient aider les pauvres. Le courant de pensée institutionnaliste focalise leur objectif sur l’autonomie des institutions de microfinance, reléguant ainsi au second plan la question de l’impact sur les bénéficiaires et l’objectif de développement. Ce courant de pensée fonde sa réflexion sur les échecs passés de l’interventionnisme public lorsque les microfinances accordent des crédits qui sont subventionnés par l’Etat. Ca courant privilégie plutôt une approche plus commerciale de la microfinance pour ainsi faire des profits financiers. Cette approche soutient que les micro-banques financièrement viables ont la capacité d’atteindre une échelle d’activité beaucoup plus grande que celles subventionnées dans la mesure où elles peuvent accéder aux capitaux des marchés financiers. Garantir la pérennité financière et pouvoir attirer des capitaux privés constitue ainsi la condition pour assurer une inclusion financière de masse et lutter durablement contre la pauvreté. L’objectif commun poursuivi est alors de mettre sur pied et de promouvoir un ensemble varié d’institutions financières rentables et réglementées, fonctionnant selon des principes de bonne gouvernance et capables d’offrir de façon viable une gamme étendue de services financiers à des personnes pauvres ou à faibles revenus. De l’autre coté on a le courant dit welfariste qui focalise surtout leur objectif sur les résultats que la microfinance devrait avoir auprès des plus pauvres. Il accepte l’idée que l’autonomie financière peut contribuer à renforcer l’institutionnalisation des microfinances mais ils ne franchissent pas le pas de dire que l’autonomie financière constitue une condition sine qua non pour l’institutionnalisation des institutions de microfinances. Les institutions de microfinances ne devraient donc que poursuivre un seul objectif : aider les pauvres via l’accès au crédit et la possibilité de déposer leur épargne en lieu sûr. Ce courant ne porte donc que peu d’intérêts sur leurs clients ou ce qui était possible grâce aux larges subventions. Le marché financier est un marché comme les autres mais son importance réside dans son rôle moteur de l’économie. La part et la proportion faible des préteurs informels dans le financement de l’économie fait que c’est essentiellement sur marché financier que l’économie trouve les fonds nécessaire pour investir. Il apparait alors la nécessité pour les dirigeants de promouvoir l’accès aux services financiers pour tous les individus susceptibles d’avoir des projets rentable quelle que soit leur taille et leur poids dans l’économie. La principale barrière qui sépare la masse populaire aux services financiers est l’asymétrie d’information qui existe sur le marché financier. Les conséquences de l’asymétrie de l’information est surtout l’exclusion des pauvres et des petits entreprises en manque de financement. L’innovation économique et financière qu’est la microfinance contribue à réduire l’effet excluant de l’asymétrie d’information et d’élargir ainsi le marché financier. Il faut noter que durant ses début, les microfinances ne s’étaient pas encore intégré dans le système financier institutionnel, mais ces dernières décennies des efforts d’intégration ont été fait. Les coopérations entre organisation de microfinance et institutions financière du système financier se sont multipliées et certaines banques qui se sont rendu compte des potentiels que représente le marché de la microfinance se sont même lancé dans cette activité
Les organes de supervision et de pilotage
Outre le gouvernement et les bailleurs de fonds, les organes de supervision ont été établis et conçus pour favoriser le bon fonctionnement des activités de Microfinance en général. Ils sont constitués par le comité de pilotage, la commission de supervision bancaire et financière, la coordination nationale de la Microfinance et les associations professionnelles Outres ces organes il est à noter que la CSBF en fait aussi parti comme l’on a dit précédemment Le comité de pilotage est tenu de :
Faire tenir la table ronde des bailleurs de fonds
Assurer le suivi évaluation de la mise en œuvre de la stratégie nationale de la Microfinance.
Rechercher la cohérence des interventions avec la stratégie nationale de Microfinance.
Assurer la supervision des programmes du secteur.
Contribuer aux réflexions sur le secteur et à l’évolution du cadre légal et réglementaire.
Œuvrer pour la mise en place d’une seule et unique association professionnelle. Mobiliser des ressources auprès des bailleurs de fonds.
L’augmentation de l’investissement (accumulation du capital)
Dans les PED en particulier, les agents économiques, et notamment les ménages, ont une préférence absolue pour la liquidité, pour des raisons de précautions. Ils préfèrent alors investir dans des placements liquides plutôt que dans des projets d’investissements, même si ces derniers sont plus productifs. Par conséquent, en assurant une liquidité de l’épargne des ménages, les institutions bancaires augmentent les taux d’investissement. En outre, les habitants de ces pays ont peu de ressources, et donc une faible épargne, donc le fait de pouvoir percevoir un intérêt en plaçant cette épargne à la banque est un stimulant à l’investissement. De plus, dans une économie sans système financier, les ménages ne pourraient investir leurs épargnes que dans leurs propres projets. Ceux sans une épargne suffisante ne verraient pas leurs projets aboutir par manque de financement, et ceux avec une épargne considérable se retrouveraient avec de la liquidité non-investie. Elles ajustent donc l’offre et la demande de financement des agents à un niveau supérieur, augmentant le volume de l’épargne investie.
Pauvreté non monétaire
Elle traduit le coté multidimensionnel de la pauvreté, dans le sens ou elle n’explique plus l’aspect du revenu, mais introduit plusieurs composantes pour évaluer le bien être de la population. Deux sortes de pauvreté peuvent expliquer la pauvreté des conditions de vie et la pauvreté humaine. La pauvreté des conditions de vie fait référence aux besoins élémentaires pour mener un train de vie tolérable et que certaines personnes ont des difficultés à satisfaire, tels que l’accès à l’eau potable, à un logement décent, à un centre de santé etc. Ces besoins diffèrent selon les pays. Notamment, ceux pris en compte pour les pays développés sont plus évolués que ceux pour les PED. Même au sein des PED, l’ordre des besoins sont différents, certains pays vont juger plus important l’accès à l’eau potable tandis que d’autres privilégieront l’accès à l’éducation. Les carences qui affectent les niveaux de vie ne sont donc pas les mêmes partout. La pauvreté des conditions de vie va alors varier selon le milieu de résidence, la région, le sexe, l’âge… Notre étude se focalisera plus vers cette pauvreté de condition de vie bien que nous expliquerons la pauvreté humaine La pauvreté humaine est une notion développée par le PNUD C’est une notion développée par le PNUD1 qui caractérise la satisfaction des besoins essentiels ou l’évolution du développement humaine durable. Il a alors mis en place un indicateur de pauvreté humaine, l‘IPH, afin de pouvoir la mesurer. Il donne le pourcentage de pauvreté humaine du pays considéré. Il en existe deux, l’IPH-1 et l’IPH-2, respectivement pour les pays en développement, et pour les pays riches. Ils se calculent donc tous deux à partir des indicateurs suivants exprimés en pourcentage : l’indicateur de longévité, soit l’espérance de vie (P1) ; l’indicateur d’instruction (P2) et celui des conditions de vie (P3). A la différence que l’IPH-2 compte un quatrième indicateur : celui de l’exclusion (P4). Bien évidemment, ces indicateurs ne sont pris au même niveau, ils sont chacun adaptés au type de pays qu’ils concernent afin de permettre une évaluation plus adaptée de la pauvreté humaine (voir annexe 1). Pour simplifier notre étude donc on va étudier les impacts directs d’abord des IMF au niveau de la population.
Perspectives à long et moyen terme
A Madagascar la microfinance est encore un des secteurs les plus jeunes, Les acteurs ont jugés la microfinance comme prometteur de développement, il s’efforce ainsi à améliorer leurs stratégie d’intervention afin d’encourager l’essor de la microfinance. La Microfinance est considéré comme un instrument de lutte privilégié contre la pauvreté afin d’améliorer le bien être de la société dans le cadre de l’objectif millénaire pour le développement (OMD)depuis l’année 2000 et conformément au Document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP). Cette politique a été dans le but de réduire de moitié la population pauvre en 2015.Confirmée dans le MAP elle veut couvrir la période 2007-2012. Le gouvernement, pour atteindre cet objectif, s’est engagé d’améliorer la situation des personnes à faible revenu par le biais de l’accès aux services financiers et donc la microfinance dans le cadre d’une politique axée sur trois grandes orientations :
– La poursuite de la mise en œuvre de projets de grandes envergures appuyés par des partenaires financiers visant la promotion des IMFs ;
– La définition d’un cadre réglementaire pouvant être favorable au bon fonctionnement des IMFs ;
– La mise en place d’une autorité de supervision des IMFs adaptée à leurs risques et apte à accompagner le développement des institutions.
La solution idéale pour soutenir cette stratégie gouvernementale de la lutte contre la pauvreté réside dans la création d’institutions de microfinance viables et pérennes qui répondent aux besoins de financement des ruraux. Le gouvernement avec la BCM essaye par conséquent d’entretenir un environnement incitatif aux institutions de crédits tout en maintenant un taux d’inflation supportable L’avenir de la microfinance à Madagascar reste prometteur sans oublié quelques Limites sur le secteur :
• Le non couverture de toutes les demandes c’est-à-dire l’accessibilité aux services financiers reste toujours difficile pour la population rurale qui ne bénéficie pas d’une agence dans leurs communes
• Pour les clients L’absence d’identité légale constitue aussi un autre obstacle à l’accès aux services financiers des pauvres. L’absence de carte d’identité ou de certificat de résidence ou encore d’autres documents administratifs nécessaires pour une adhésion en tant que client actif d’une institution de Microfinance sont parfois des facteurs d’inaccessibilité à ces types de services.
• De même pour le client généralement les niveaux d’étude effectuée par les dirigeants des microentreprises sont faibles. Plusieurs de ces dernier n’ont pas leurs baccalauréat et ne peut en aucun cas mener une bonne de gestion des crédits accordé par les IMFs. Ceci put aussi se traduire par l’incapacité de cette partie de la population à concevoir et à élaborer des projets. Ceci est dû au taux d’alphabétisation et des niveaux scolaires très bas.
• Certaines institutions de Microfinance ciblent une partie de la population qui est privée d’opportunités commerciales du fait de l’absence de marché, d’intrants ou de demande. Le crédit productif ne leur est alors d’aucune utilité. A cet effet, les crédits accordés sont, dans la plupart des cas, utilisés pour la consommation domestique ou bien pour servir à financer l’éducation des enfants de l’emprunteur. Or, l’activité de Microfinance devrait favoriser les activités génératrices de revenus pour remplir son rôle d’outil à la réduction de la pauvreté, ce qui représente un paradoxe pour les institutions qui ciblent ces catégories de population.
• Quand la microfinance touche vraiment les plus pauvres, les risques de surendettements ont considérables compte tenue du niveau de taux d’intérêt pratiqué. En effet, parmi les prêts consentis sont rarement utilisés à des fins d’investissement productif. Le plus souvent, c’est dépenser pour la santé, l’alimentation, ou le logement. Les emprunts faits par les clients sont en majorité plus adaptés au crédit à la consommation qu’au crédit pour investissement
• Dans les prêts accordés par la microfinance, il existe des risques encouru par les emprunteurs. Pour réduire ces risques, on a besoin de garantie. Ce qui explique encore l’exclusion pour ceux qui ont besoin de financement mais n’ayant pas de garantie suffisant pour le prêt.
• Enfin des taux d’intérêt exorbitant sont observables chez les IMFs, qui expliquent un niveau spectaculaire de cupidité et de mercantilisme chez les IMFs. Et parfois même de tromperie envers le client.
Donc comme il est dit plus haut le secteur de la microfinance est un secteur promettant la croissance et le développement dans les PED ainsi qu’à Madagascar. L’allègement de la pauvreté sera une promesse plus que tenue si les limites citées précédemment sont soulevées. Des vastes chantiers restent à conquérir pour les IMFs, et ceci s’avère impossible sans les quelques recommandations que nous allons citer.
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Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Partie –I- GENERALITE SUR LA MICROFINANCE
I-1- L’environnement de la microfinance
I-1-1 Historique
a) Avant 1990
b) Phase d’émergence (1990-1995)
c) Phase de développement et croissance
I-1-2 Les institutions intervenantes dans le secteur
a) Les IMF
b) Les relations avec les banques
c) L’Etat
I-2- Fondement théorique de la microfinance
I-2-1 Les imperfections de marchés
a) L’asymétrie d’information
b) Le rationnement de crédit à Madagascar
I-2-2 L’exclusion financière
a) Les institutions financières classiques
• Des institutions d’abord à but non lucratif
• L’exclusion et ses formes
b) L’inclusion financière par la microfinance
• Services financier pour les pauvres
• L’objectif social de la microfinance et les moyens pour l’atteindre
Partie-II- CONTRIBUTION DU SECTEUR DANS L’ECONOMIE
II-1-La Microfinance et Croissance économique
II-1-1- Le système financier à Madagascar
a) Domination des banques dans le système financier
b) Le gouvernement
c) Les bailleurs de fond
d) Les organes de supervision et de contrôle
II-1-2- Croissance économique
a) Quelques modèle de croissance
• Modèle d’Harrod et Domar
• Modèle de solow
b) Rôle de la Microfinance dans croissance économique
c) Lien entre développement du système financier et croissance économique
d) Etat de la production à Madagascar
II-2- Microfinance et allègement de la pauvreté
II-2-1- Impact sur l’amélioration du bien etre et développement
a) Taux de pénétration des ménages à Madagascar
b) Impact en termes d’épargne
c) Lien entre développement financier et réduction de la pauvreté
II-2-2- La microfinance en tant que générateur d’emploi
a) Emergence d’un esprit d’entreprenariat
b) Création d’entreprise et création d’emploi
c) Micro entreprise et Micro exploitant
II-2-3- La Microfinance comme financement du secteur informel
II-3- Microfinance et crises récentes malgaches
II-3-1 Analyse du bilan des IMF
II-3-2 Explosion du secteur informel
II-3-3 Préservation de l’Epargne
II-3-4 La qualité de service a été améliorée
Partie-III- PERSPECTIVES POUR L’AVENIR
III-1- Perspectives à long et moyen termes
III-2-Quelques recommandations
CONCLUSION GENERALE
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