L’économie mondiale est en difficulté. En effet, après avoir subi les crises économiques et financières en 2008, l’économie mondiale n’arrive pas à se redresser. Des pays européens comme la Grèce est en faillite, cette situation est en train de se répandre partout en Europe. Les Etats-Unis d’Amérique ont vu leur dette publique élevée. Les investisseurs en Afrique se sont diminués.
LES THEORIES ECONOMIQUES DE LA CROISSANCE ET DU DEVELOPPEMENT
Une activité économique gouvernementale amène toujours à la croissance et au développement. C’est pourquoi il est utile de connaître des théories économiques sur la croissance et le développement. Car à la base du développement du pays s’érigent les politiques économiques élaborées à partir des théories. Les théories économiques sont nombreuses et très diversifiées. La croissance est une condition nécessaire pour le développement.
Concept de la croissance économique
Définition et nature de la croissance économique
La croissance est avant tout l’augmentation de la richesse des nations. Adam Smith a constaté que, dans l’économie marchande, pour obtenir la richesse, il faut mobiliser le travail et pour mobiliser le travail il faut accumuler de capital. Adam Smith a utilisé ce même raisonnement sur le plan national. Contrairement, au concept mercantilisme et Keynésien, les richesses s’obtiennent à la mobilisation du travail, mais cette mobilisation du travail ne peut se faire que par le facteur monétaire. De cette théorie, beaucoup du pays fait de la création monétaire pour se développer. La monnaie, avec un bon système et un Etat libre et souverain, joue un grand rôle au développement d’un pays.
Actuellement, la croissance économique a fait l’objet d’un accroissement de la production globale à long terme. Cette augmentation est un phénomène quantitatif, qui peut être mesurée en volume ou en valeur par des agrégats tels que l’augmentation du PIB (produit intérieur brut) ou du PNB (produit national brut). Cette croissance quantitative se traduit, notamment pour les ménages, par l’augmentation du niveau de vie, suite à l’évolution du rapport entre l’évolution des prix et l’évolution des revenus.
Les théories de la croissance
Les théories classiques de la croissance
Dès le XVIIIème siècle, A. Smith identifie les multiples causes de l’augmentation de « la richesse des nations ». Outre l’accroissement des moyens de production, A. Smith privilégie la division du travail et la spécialisation, ainsi que le développement des échanges. Ces facteurs sont considérés comme exogènes, c’est à dire indépendant les uns des autres, et extérieurs à la logique des agents économiques. Les théories classiques privilégient l’accumulation du capital, source d’investissements. Cette théorie est marquée par la faiblesse de l’intervention publique.
La théorie hétérodoxe de J. Schumpeter (1883 – 1950) de la croissance
L’innovation est le facteur explicatif de la croissance et du développement économique à long terme. L’entrepreneur schumpétérien est un innovateur, expliquant que le profit légitime est la rémunération du risque pris lors de la mise en œuvre du processus d’innovation. A court terme, les conditions de l’activité économique sont fixées par l’état de la technologie par exemple. Quant au long terme, les conditions de l’activité économique se transforment ; les agents se renouvellent ; les technologies, l’environnement juridique et les marchés se modifient. En distinguant 5 types d’innovation (produits, marchés, procédés, matières premières et organisation des entreprises), Schumpeter fait des grappes (ou vagues) d’innovations, le moteur de la croissance (et l’origine des crises de mutation par le remplacement des anciennes activités dominantes par de nouvelles industries émergentes).
Les théories contemporaines
La théorie néo-keynésienne d’Harrod-Domar (1947) montre que le taux de croissance (G) est lié au rapport du taux d’épargne (S) au taux d’investissement en capital (K) tel que G= S/K. La croissance est liée à l’investissement en capital des entreprises, lui-même lié à l’épargne des ménages. En conséquence, l’État peut agir sur le niveau de croissance en favorisant l’épargne, soit par la politique des revenus (directs ou de transferts) soit par la politique fiscale et budgétaire.
La théorie néo-classique de Solow (1956) explique la nature exogène de la croissance. Le modèle de Solow met en avant les interactions entre croissances du stock du capital et de la force de travail, d’une part, et progrès technologie d’autre part. Il montre également comment ces trois facteurs affectent la production des biens et services.
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE 1 : APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE 1 : LES THEORIES ECONOMIQUES DE LA CROISSANCE ET DU DEVELOPPEMENT
Section 1 : Concept de la croissance économique
Section 2 : Concept du développement
CHAPITRE 2 : GENERALITE SUR LE SECTEUR MINIER
Section 1 : Secteur minier et théories économiques
Section 2 : Fiscalité minière et impact socioéconomique du secteur minier
CHAPITRE 3 : EXEMPLES DES ECONOMIES DU PAYS BASEES PAR LES RICHESSES MINIERES
Section 1 : Industrie minière Canada
Section 2 : Pays africains
Résumé de la partie 1
PARTIE 2 : L’IMPACT DU SECTEUR MINIER A MADAGASCAR
CHAPITRE I : L’ECONOMIE DE MADAGASCAR ET LE SECTEUR MINIER
Section1 : Situation économique de Madagascar
Section 2 : Généralité sur le secteur minier à Madagascar
CHAPITRE 2 : IMPACTS ECONOMIQUES DU SECTEUR MINIER
Section 1 : Le poids du secteur minier
Section 2 : Impact sur le développement et croissance de Madagascar
CHAPITRE 3 : SUGGESTION ECONOMIQUE SUR L’AMELIORATION DU SECTEUR
Section 1 : Les mines à petites échelles
Section 2 : Les mines à grandes échelles
Résumé de la partie 2
CONCLUSION