DEFINITION
Définitions données par quelques auteurs : Avant d’accéder aux définitions, il faut savoir que, la mondialisation est un phénomène irréversible, si bien que tout pays doit s’adhérer à une organisation économique.
a. Béla BALASSA : La théorie traditionnelle de l’Intégration régionale développé par BALASSA Béla1 (1962)exprime très clairement : « l’intégration est une mesure sur l’absence de tous discrimination entre les unités économiques appartenant à différents Etats Nationaux considérer comme une mouvement de rapprochement économique, politique et/ou social engageant différents pays partenaire ». Il enseigne que l’Intégration économique est un processus séquentiel qui se déroule en cinq étapes : zone de libre-échange, union douanière, marché commun, union économique et intégration économique parfaite ou totale. Ces degrés précédents auquel s’ajoute un élément nouveau.
b. François PERROUX : Ainsi, l’économiste français, François PERROUX (économiste du XXème siècle) a écrit que « L’acte d’intégrer rassemble des éléments pour former un tout ou bien il augmente la cohérence d’un tout déjà existant » Sur cette définition, on a deux aspects de l’Intégration :
– L’intégration externe ou internationale qui conduit à la création d’une nouvelle unité
– L’intégration qu’on pouvait appeler interne ou national qui à accroître et à développer la cohésion d’un élément déjà constitué.
Seule la première relève de l’étude des relations internationales, ce qui explique que la définition de certains internationalistes (ou économistes, comme Béla BALASSA) ne mettent en évidence que ce seul aspect. Et inversement, ceux qui étudient les problèmes politiques internes mettent l’accent sur le second aspect.
c. Jean-Paul Martin : Pour lui, « le terme d’intégration étant déjà largement en usage dans les travaux géographiques, il importe de dissiper d’abord quelque équivoque. L’intégration régionale serait l’expression des aspects de Symbiose » qui conditionnent son plus ou moins grand épanouissement. Jean-Paul Martin dit que l’intégration régionale est donc une relation manquée par une union des pays très étroites et très harmonieuses et que chacun d’eux tirant un bénéfice de cette association. Si l’on admet que la « région est un corps organisé, vivant, doté de dynamisme. »
d. Walter MATTLE : L’intégration se définit par le lien volontaire dans le domaine économique de deux ou plusieurs Etats jusque-là indépendant, dans la mesure où l’autorité dans les domaines cruciaux de la régulation et des politiques est transféré au niveau supranational » Les réalistes de leur côté ont traditionnellement choisi de s’intéresser plus à la façon dont la coopération peut déboucher sur les régimes internationaux.
La notion de l’intégration économique
L’intégration économique ou régionale est la constitution d’une zone économique dans laquelle se développent les échanges commerciaux entre différents pays. Peuvent s’y adjoindre des politiques communes et des institutions supranationales c’est-à-dire des organisations qui se situent au-dessus des institutions de chaque Etat. Elle implique l’instauration entre les Etats concernés de la liberté de circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux, la liberté d’établissement et de prestation de service ainsi que les conditions d’une libre concurrence assortie d’une préférence communautaire.
L’intégration régionale caractérisée comme frein à la mondialisation
Dans le cadre des accords commerciaux régionaux, on peut se demander si le multilatéralisme, le principe de tous l’Etats membres sur un échange sans discrimination (principale essentiel dans le cadre de OMC) n’est pas mis en cause. En effet, l’intégration régionale irait à l’encontre de la mondialisation car elle favoriserait en supprimant les droits de douane entre les pays membres et en instaurant un tarif extérieur commun les échanges entre les pays membre aux détrimentsdes autres pays. Certains parlent de « détournement de trafic7 » (deux nations qui conservent une protection douanière à l’égard des autres pays peuvent appauvrir ces nations au lieu de les enrichir). C’est pourquoi les économistes libéraux soient souvent méfiants face à l’intégration économique car elle entrainerait une allocation moins optimale des ressources. Ainsi les consommateurs de cet espace régional pourraient connaitre une dimension de leur bien-être dans le cadre d’intégration-économique
THEORIE « HOS »
Dans ce modèle, l’analyse des échanges internationaux prend en compte les facteurs de production et ne raisonnent plus du coût mesuré en heure de travail. Selon HECKSCHER, OHLIN et SAMUELSON, les avantages comparatifs viennent d’une différence de dotation en facteur de production. Pour ces trois auteurs, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans les produits utilisant les facteurs (terre-travail- capital) qu’il possède en abondance par rapport à d’autre pays, à exporter de telles production et à importer des biens et services renfermant des facteurs qui lui manquent. Selon cette théorie, les pays développés, plus fortement dotés en capital en main d’œuvre qualifiée, en technologie doivent se spécialiser dans les produits manufacturés à forte valeur ajouté. A l’inverse, les pays moins développés exporteront des produits primaires et manufacturés incorporant leur facteur le plus abondant, le travail peu qualifié. Au centre de l’analyse se trouve l’idée qui remplace l’emprisonnement du capital au travail (ou du travail au capital). Pour que cette substitution ne se poursuive pas jusqu’à ce que toute différence disparaisse entre les pays. L’origine du commerce international repose sur un avantage compétitif mais également sur la demande mondiale. Ces analyses traditionnelles doivent être renouvelées car la technologie se diffuse et les capitaux se transportent, l’homme émergent. Dans la réalité, ces théorèmes ont été vérifiés empiriquement par la théorie de Leontief
Les formes de protectionnisme
– Droit de douane : l’impôt sur une marchandise à l’occasion de son passage à la frontière ou qui correspond l’ensemble de taxes payés par les importateurs. On parle de protectionnisme tarifaires par contre le protectionnisme non-tarifaire qui correspond les quotas c’est-à-dire fixent un montant maximal d’importation.
– Subvention à l’exportation : Il y a une aide financière fait par l’Etat pour l’entreprise afin d’améliorer la compétitivité prix.
– Quotas, contingents contingentements : limite quantitative dans l’importation des produits
– Protectionnisme gris ou administratif : Norme à respecter afin de pouvoir vendre un produit dans un pays (par exemple un produit ne doit pas contenir certains produits chimiques)
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Table des matières
INTRODUCTION
PARTIE I : LE CADRE CONCEPTUEL DE L’INTEGRATION ECONOMIQUE REGIONALE
CHAPITRE I : CONSIDERATION GENERALE SUR L’INTEGRATION REGIONALE
CHAPITRE II : L’APPORT THEORIQUE DE L’INTEGRATION REGIONALE ET DU LIBRE ECHANGE
PARTIE II : APPROCHE METHODOLOGIQUE : INTEGRATION REGIONALE DE MADAGASCAR AU SEIN DU COMESA ET DE LA SADC
CHAPITRE I : CONCEPT DE COMESA ET SADC
CHAPITRE II : MADAGASCAR ET LES INSTITUTIONS REGIONALES
CHAPITRE III : PERSPECTIVE ET ENJEUX DE L’INTEGRATION REGIONALE DE MADAGASCAR FACE AUX INSTITUTIONS REGIONALE
CONCLUSION
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