Impact d’une réduction des dépenses publiques sur les inégalités de genre et la pauvreté

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Les femmes et le marché du travail : Etat des lieux

L’analyse des différents indicateurs liés à l’emploi permet d’observer que les femmes sont minoritaires sur le marché du travail au Burkina Faso. En effet, elles sont les plus affectées par le chômage et ce quelles que soient les strates d’âge analysées. Ainsi, chez les travailleurs ayant entre 15 et 24 ans, on relève que le chômage touche 12,6% des femmes et 5,3% des hommes. (BIT 2014). Pour ce qui est des personnes âgées d’au moins 25 ans, on observe que le chômage affecte 8,1% des femmes et 3,4% des hommes. (BIT 2014).
En ce qui concerne le taux de participation et le taux d’emploi, il apparait là aussi une domination nette des travailleurs masculins. Dans le premier cas, on observe un écart de 16,3 points de pourcentage à l’avantage des hommes. Dans le second cas, on relève un avantage de 18,8 points de pourcentage en défaveur des femmes. Par ailleurs, une analyse de l’occupation des postes de direction montre qu’ils sont à 69% détenus par des hommes.
La faible représentativité des femmes sur le marché du travail par rapport aux hommes se répercute sur la distribution des revenus du travail au sein des différents secteurs de l’économie. L’analyse de la matrice de comptabilité sociale (MCS) a permis d’établir que les femmes ne percevaient que 31% des salaires versés par les branches. Leurs revenus du travail proviennent majoritairement du travail non qualifié où elles perçoivent 45% des émoluments versés. Au niveau du travail qualifié, leur représentativité est plus faible et de ce fait, les ressources qui leur reviennent représentent à peine 37% des revenus versés.
A partir de l’enquête ménage, nous constatons que les femmes ne sont majoritaires que dans trois secteurs. Il s’agit du commerce, de la restauration, et des « autres services ». De façon globale, la majorité de la main d’oeuvre féminine s’emploie respectivement dans l’agriculture (qui représente les deux tiers des emplois féminins), le commerce et les autres services. Cette tendance semble évoluer au profit des secteurs de l’industrie et des services dans la mesure où les données les plus récentes de la Banque Mondiale montrent qu’entre 2014 et 2019, la part des emplois féminins dans l’agriculture s’est réduite alors qu’elle a augmenté au sein des autres secteurs.
Ainsi, il apparaît qu’entre 2014 et 2019, une réallocation des emplois entre les secteurs s’opère.
On observe en effet que la part de la main d’oeuvre féminine baisse de 1,99 points de pourcentage dans l’agriculture et croît respectivement de 1,66 et de 0,32 points de pourcentage dans l’industrie et les services. Cette tendance a aussi cours pour les hommes. On constate à cet effet une baisse de la main d’oeuvre masculine agricole de 2,15 points de pourcentage. A l’inverse, dans l’industrie et les services, on observe un accroissement de 1,72 et de 0,43 points de pourcentage.
L’étude du profil des travailleurs à partir de l’enquête ménage a mis en évidence le fait que la main d’oeuvre est dominée par du travail non qualifié. Les travailleurs non qualifiés représentent ici tous ceux n’ayant pas le baccalauréat.
Il ressort de ce tableau que les hommes sont généralement plus qualifiés que les femmes tant en milieu urbain que dans les zones rurales. Cette tendance permet d’expliquer pourquoi les postes de direction sont majoritairement détenus par les hommes comme nous le mentionnons précédemment. Par ailleurs, cette situation expose les femmes à des emplois précaires, faiblement rémunérés. Ces deux éléments renforcent les inégalités de genre et accroît la pauvreté des femmes. Cette situation fait aussi courir un risque d’augmentation de la dépendance des femmes vis-à-vis des hommes.
En outre, la répartition des types de contrats de travail en fonction du genre et du niveau de qualification montre que les femmes ont généralement des contrats précaires comparativement aux hommes. Ainsi, pour ce qui est des travailleurs qualifiés, on note que les hommes ont majoritairement des contrats permanents. Ce type de contrat leur garantit une sécurité de l’emploi et des revenus stables. Les femmes à l’inverse ont davantage droit à des contrats temporaires de type CDD ou saisonnier. Cette situation les expose à des revenus irréguliers et peut potentiellement les empêcher d’avoir une carrière pleine. De ce fait, l’instabilité de leurs revenus durant leur période d’activité aura nécessairement des effets négatifs sur leur retraite future.
Au niveau des contrats permanents obtenus par les travailleurs non qualifiés, on observe toujours une prééminence des hommes. En effet, la proportion d’hommes arrivant à obtenir des contrats permanents est en moyenne supérieure de 12,5 points de pourcentage à celle des femmes ayant le même niveau de qualifications. Cette situation renforce les inégalités de genre sur le marché du travail. En effet, avec des contrats temporaires, les femmes font face à des difficultés pour progresser dans leur carrière. De même, elles auront majoritairement des revenus faibles et inconstants qui les précariseront davantage. Les données ci-dessous confirment cette hypothèse. En effet, il apparait qu’en 2014, 90,59% des emplois occupés par les femmes étaient vulnérables. Il s’agit essentiellement des emplois familiaux, saisonniers, peu ou non rémunéré ou encore des activités indépendantes. (BIT 2014). Si ces types d’emplois se sont réduits de 0,73% entre 2014 et 2019, ils concernent aujourd’hui encore 89,93% des emplois féminins contre 83,40% des emplois masculins.
L’analyse de la situation des femmes sur le marché du travail au Burkina Faso témoigne de l’existence de disparités dans l’accès et la répartition des emplois selon le genre. Si l’on prend l’exemple des emplois publics, on constate que les femmes ne constituent qu’entre 27% et 30% des effectifs des secteurs de l’éducation, de la santé et de l’administration publique centrale. (INSD 2013). En outre, les statistiques sur les candidatures et les recrutements aux emplois publics entre 2010 et 2013 montrent une domination masculine. (INSD 2013).
L’analyse du tableau qui précède nous permet d’observer que sur la période allant de 2010 à 2013, les candidatures aux concours pour des emplois publics sont, en moyenne, dominées par des candidats masculins (76,22%). De plus, les candidats retenus sont majoritairement des hommes. En effet, la main d’oeuvre féminine n’est recrutée en moyenne que dans 20,5% des cas. Cette faiblesse des recrutements des femmes va conduire à une ségrégation des emplois dans la fonction publique burkinabè.
La répartition des travailleurs au sein de la fonction publique burkinabè entre 2010 et 2012 montre que cette dernière est fortement dominée par la main d’oeuvre masculine. Elle représente sur la période en moyenne 70,30% des emplois occupés. Ces données viennent ainsi conforter la tendance des indices d’inégalités du genre qui laissaient transparaitre que les femmes faisaient face à d’importantes inégalités économiques et sociales. Cette prépondérance du recours au travail masculin peut permettre d’expliquer en partie l’importance du chômage des femmes que nous avons relevé précédemment.
En somme, les femmes connaissent des difficultés plus importantes que les hommes pour accéder au marché du travail. Elles sont en effet les plus concernées par le chômage, mais aussi les moins éduquées. Par ailleurs, elles occupent principalement des emplois précaires caractérisés par une faible rémunération et des activités irrégulières. Les conséquences potentielles de cette situation défavorable sont l’absence de revenu leur permettant de se prendre en charge et de contribuer aux dépenses de leur foyer. Dès lors, la charge des dépenses du foyer repose majoritairement sur les hommes, ce qui ne permet pas l’autonomisation des femmes. Cette situation renforce la dépendance du foyer sur un nombre réduit de contributeurs et expose les familles à davantage de pauvreté et de précarité. L’ensemble de ces éléments renforcent le développement des inégalités de genre non seulement sur le plan de l’accès aux emplois mais aussi au niveau de la distribution de revenus.
Les causes explicatives de cette situation difficile pour les femmes sur le marché de l’emploi pourraient provenir de deux situations majeures. Il s’agit de l’existence de difficultés d’accès à l’éducation et à la formation, ainsi que la présence de normes sociales et culturelles qui restreindraient leur participation au marché du travail. Une analyse de la structure de l’éducation et des normes sociales au Burkina Faso apparait donc nécessaire.

Education des filles et marché du travail au Burkina Faso

L’analyse de différents indicateurs d’éducation par genre en fonction des niveaux d’éducation au Burkina Faso, permet de mettre en évidence des tendances similaires entre les cycles, ainsi que des taux de réussite différents selon les sexes. Ces statistiques peuvent en partie expliquer la sous-représentation des femmes sur le marché du travail.
L’analyse des taux brut de scolarisation ainsi que des taux d’achèvement pour les différents cycles éducatifs, révèle que les performances éducatives des garçons sont meilleures que celles des filles. En effet, sur la période 2010-2013, les pourcentages d’achèvement des cycles primaires et secondaires sont en moyenne plus importants pour les garçons par rapport aux filles. De ce fait, les garçons ont davantage accès à l’éducation supérieure que les filles, ce qui maximise leurs chances d’obtenir un emploi avec un bon niveau de rémunération dans le futur.
Par ailleurs, les données portant sur les effectifs des élèves par cycle, permettent de constater que les garçons ont davantage accès à l’éducation que les filles. En moyenne, sur la période 2011-2013, les effectifs des apprenants au primaire sont à 52,6% composés de garçons.
Cette prééminence est aussi observable au secondaire tant dans l’enseignement général où les garçons représentent 64,6% des élèves que dans l’enseignement professionnel ou ils représentent 51,76%. Ces tendances peuvent s’expliquer par le fait que les jeunes filles sont retirées très tôt de l’école afin d’appuyer leurs mères dans la réalisation des tâches ménagères.
A cela s’ajoute la pratique des mariages précoces qui engendre une réduction de leur durée d’enseignement. Dès lors, elles sont privées d’opportunités pouvant leur permettre d’acquérir des compétences supplémentaires nécessaires pour accroître leur employabilité.
Cette situation réduit la participation des femmes à la création de richesses en les excluant du cycle productif ou en les enfermant dans des emplois précaires. La prééminence d’emplois précaires impacte directement sur le niveau de pauvreté des ménages en général et particulièrement celle des femmes.

Travail domestique, normes socioculturelles et emploi des femmes au Burkina Faso

Au même titre que les mariages précoces et les différences de capital humain, le travail domestique et les normes socioculturelles réduisent les possibilités d’accès des femmes au marché du travail. A partir d’un indicateur composite (SIGI-Burkina Faso), qui permet de mesurer les inégalités de genre, l’OCDE (2018) met en évidence que les travaux domestiques et certaines pratiques traditionnelles nuisent à l’employabilité des femmes.
Au niveau familial, on observe que 44% des femmes mariées l’ont été avant l’âge de 18 ans.
Cette situation conduit à l’arrêt prématuré de leurs études et réduit leurs possibilités d’obtenir un emploi. De ce fait, la pratique des mariages précoces qui est autorisée par les lois en vigueur a un impact négatif sur le niveau de capital humain des femmes et sur leur représentativité sur le marché du travail. De même, l’analyse démontre que 53% des femmes ne sont pas associées aux décisions relatives à l’éducation, à la santé et au mariage de leurs enfants. Dès lors, pour ce qui est des filles, les discriminations subies par leurs mères peuvent se perpétuer. Cette situation établit un cercle vicieux d’inégalités de genre et de discriminations génération après génération.
L’OCDE (2018) met en évidence que les femmes consacrent six heures et demie, en moyenne, chaque jour à la réalisation des activités domestiques. Ces activités intègrent l’entretien du domicile familial, les soins des enfants et la préparation des différents repas. A cela s’ajoutent, dans certains cas, des activités agricoles bénévoles sur les exploitations familiales. Ces activités sont non rémunérées et limitent aussi le temps que les femmes pourraient accorder à la réalisation d’activités rémunérées sur le marché du travail. Le poids des charges domestiques repose aussi sur les filles dès leur plus jeune âge. En effet, la répartition des charges domestiques dans le foyer influence l’éducation et les activités des enfants en fonction de leur sexe. Ainsi, pour 60% de la population, l’inégale répartition des charges domestiques entre les filles et les garçons se justifie par le futur statut de chacun des enfants.
Pour ces personnes, les filles et par ricochet les femmes constituent des charges pour la famille étant donné qu’elles sont prédestinées à aller en mariage. De ce fait, elles quitteront le foyer familial et contribueront au développement du foyer de leur époux. A l’inverse, les garçons et donc les hommes sont perçus comme des soutiens économiques car ils restent dans le foyer.
(OCDE 2018). Dès lors, il paraît plus rentable d’investir dans l’éducation des garçons qui resteront dans le foyer plutôt que d’investir dans l’éducation des filles qui finiront par le quitter.
C’est ainsi que pour préparer les filles à leur rôle d’épouses, une division des tâches domestiques est opérée au niveau des enfants. Les filles sont cantonnées à réaliser la collecte de l’eau, du bois, à cuisiner et à s’occuper des jeunes enfants. (PNUD 2009; OCDE 2018). Les garçons quant à eux sont incités à étudier ou à rechercher une activité rémunérée pour contribuer aux besoins du foyer. Cette inégale répartition des tâches occasionne une inégale allocation du temps entre les activités domestiques et l’éducation et/ou le marché du travail. Il en ressort qu’une fille du secondaire accorde près de trois heures et demie aux tâches ménagères contre trois quart d’heures pour un garçon du même niveau. (OCDE 2018). En ce qui concerne les enfants du primaire ou les non scolarisés, on observe que les filles consacrent près de cinq heures aux activités domestiques contre une heure pour les garçons. Cette division « sexospécifique » des tâches ménagères dès le plus jeune âge aura un impact sur la structure du marché du travail. En effet, elle limite les possibilités d’apprentissage des filles ce qui va restreindre les opportunités d’emplois des femmes. Elles se retrouveront majoritaires dans des emplois faiblement qualifiés et précaires. A défaut de ces emplois, les femmes sont principalement au chômage. L’INSD (2000) alertait déjà sur le fait que les pratiques rétrogrades et discriminantes à l’encontre des femmes au Burkina les enfermaient dans les situations d’extrême pauvreté. Les femmes constituaient à cette époque 52,4% des personnes extrêmement pauvres.

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I : Réformes fiscales, inégalités de genre, pauvreté et sécurité alimentaire au Burkina Faso.
1.1. Introduction
1.2. Les femmes et l’emploi au Burkina Faso
1.2.1. Les femmes et le marché du travail : Etat des lieux
1.2.2. Education des filles et marché du travail au Burkina Faso
1.2.3. Travail domestique, normes socioculturelles et emploi des femmes au Burkina Faso
1.3. Le profil de la sécurité alimentaire au Burkina Faso
1.4. Revue de la littérature
1.4.1. Travaux domestiques et travail des femmes
1.4.2. Réformes fiscales, inégalités et croissance
1.4.3. Réformes fiscales et sécurité alimentaire
1.4.4. Remarques conclusives
1.5. Cadre méthodologique
1.5.1. Le modèle
1.5.1.1. La production
1.5.1.2. Le marché du travail : travail marchand vs travail domestique
1.5.1.3. L’analyse de la pauvreté
1.5.2. Les données
1.5.3. Analyse descriptive de l’économie du Burkina Faso à travers sa MCS
1.6. Présentation des politiques simulées
1.6.1. La suppression partielle de la subvention publique aux prix des produits pétroliers
1.6.2. La TVA : Suppression des exonérations pour les uns et augmentation du taux pour les autres
1.6.3. Place et importance de l’agriculture, du pétrole et des énergies (hydro-électrique) dans l’économie du Burkina Faso
1.7. Analyse et discussion des résultats
1.7.1. Simulation 1 : Suppression partielle de la subvention gouvernementale aux prix des produits pétroliers
1.7.1.1. Analyse des effets macroéconomiques
1.7.1.2. Impact sur les variables sectorielles
1.7.1.3. Effets sur les agents
1.7.1.4. Effets sur la sécurité alimentaire, la pauvreté et les inégalités
1.7.2. Simulation 2 : Instauration d’une TVA minimale à 5% sur les produits agricoles
1.7.2.1. Impact sur les variables macroéconomiques
1.7.2.2. Impact sur les variables sectorielles
1.7.2.3. Effets sur les agents
1.7.2.4. Effets sur la sécurité alimentaire, la pauvreté et les inégalités
1.7.3. Simulation 3 : Hausse de la TVA sur l’eau et l’électricité au taux légal de 18%.
1.7.3.1. Impact sur les variables macroéconomiques
1.7.3.2. Effets sur les variables sectorielles
1.7.3.3. Effets sur les agents
1.7.3.4. Effets sur la sécurité alimentaire, la pauvreté et les inégalités
1.7.4. Simulation 4 : Suppression de la subvention gouvernementale aux produits pétroliers avec une augmentation des transferts aux ménages.
1.7.4.1. Impact sur les indicateurs macroéconomiques
1.7.4.2. Impact sur les variables sectorielles
1.7.4.3. Effets sur les agents
1.7.4.4. Effets sur la sécurité alimentaire, la pauvreté et les inégalités
1.7.5. Simulation 5 : Instauration d’une TVA minimale de 5% sur les produits exonérés avec un accroissement des transferts gouvernementaux aux ménages.
1.7.5.1. Impact sur les variables macroéconomiques
1.7.5.2. Impacts sur les variables sectorielles
1.7.5.3. Effets sur les agents
1.7.5.4. Effets sur la sécurité alimentaire, la pauvreté et les inégalités
1.7.6. Simulation 6 : Augmentation de la TVA sur l’eau et l’électricité à 18% avec une hausse des transferts du gouvernement aux ménages.
1.7.6.1. Impact sur les indicateurs macroéconomiques
1.7.6.2. Impact sur les variables sectorielles
1.7.6.3. Effets sur les agents
1.7.6.4. Effets sur la sécurité alimentaire, la pauvreté et les inégalités
1.8. Analyse récapitulative des effets des politiques simulées sur le genre
1.9. Conclusion
Chapitre II : Impact d’une réduction des dépenses publiques sur les inégalités de genre et la pauvreté : Application comparée au Burkina Faso et au Sénégal
2.1. Introduction
2.2. La situation des femmes au Sénégal et au Burkina Faso
2.2.1. La place des femmes sur le marché du travail
2.2.2. Education, travail domestique et normes sociales
2.3. Présentation de la politique simulée
2.3.1. La baisse des dépenses publiques : un levier pour réduire l’endettement et les déficits au Burkina Faso et au Sénégal
2.4. Revue de la littérature
2.4.1. Les dépenses publiques et la réduction des inégalités et de la pauvreté
2.4.2. Typologie des inégalités de genre
2.5. Cadre méthodologique
2.5.1. Le modèle et les données
2.5.2. Analyse comparative et descriptive des deux économies à partir de leur MCS
2.6. Analyse des résultats
2.6.1. Impacts macroéconomiques
2.6.2. Effets sectoriels
2.6.3. Effets sur les agents
2.6.4. Effets sur la pauvreté
2.7. Analyse récapitulative des effets sur le genre
2.8. Conclusion
Chapitre III : Réformes économiques agricoles, inégalités de genre et pauvreté au Sénégal
3.1. Introduction
3.2. Marché du travail, situation des femmes et agriculture au Sénégal : Etat des lieux
3.2.1. Le marché du travail au Sénégal et la problématique du genre
3.2.2. L’éducation des filles et les normes socio-culturelles au Sénégal
3.2.3. Le secteur agricole et ses caractéristiques
3.3. Revue de littérature
3.3.1. L’agriculture et son rôle face à la pauvreté et les inégalités
3.3.2. Les inégalités de genre : typologie et conséquences économiques
3.3.3. Le développement de l’agriculture, les inégalités de genre et la pauvreté : Revue des études au Sénégal
3.4. Le cadre méthodologique
3.4.1. Le modèle
3.4.1.1. Le bloc de production
3.4.1.2. Le marché du travail
3.4.1.3. La micro-simulation
3.4.2. Les données
3.4.3. Analyse de l’économie sénégalaise au travers de sa MCS
3.5. Aperçu des politiques simulées
3.5.1. L’octroi de subventions aux investissements agricoles
3.5.2. L’augmentation des subventions publiques à la production agricole
3.6. Analyse et discussions des résultats
3.6.1. Simulation 1 : Octroi de subventions aux investissements en capital agricole financées par le déficit public
3.6.1.1. Effets macroéconomiques à court terme
3.6.1.2. Effets sur les variables sectorielles à court terme
3.6.1.2.1. Les secteurs agricoles
3.6.1.2.2. Les secteurs non agricoles
3.6.1.3. Effets sur les agents à court terme
3.6.1.4. Effets sur la pauvreté à court terme
3.6.1.5. Effets macroéconomiques à long terme
3.6.1.6. Effets sectoriels à long terme
3.6.1.6.1. Les secteurs agricoles
3.6.1.6.2. Les secteurs non agricoles
3.6.1.7. Effets sur les agents et la pauvreté à long terme
3.6.2. Simulation 2 : Hausse des subventions publiques aux productions agricoles financées par le déficit public
3.6.2.1. Effets macroéconomiques à court terme
3.6.2.2. Effets sectoriels à court terme
3.6.2.2.1. Les secteurs agricoles
3.6.2.2.2. Les autres secteurs de l’économie
3.6.2.3. Les effets sur les agents et la pauvreté à court terme
3.6.2.4. Effets macroéconomiques à long terme
3.6.2.5. Effets sectoriels à long terme
3.6.2.5.1. Les secteurs agricoles
3.6.2.5.2. Les autres secteurs de l’économie
3.6.2.6. Effets sur les agents et la pauvreté à long terme
3.6.3. Simulation 3 : Octroi d’une subvention aux investissements agricoles financée par une réduction des dépenses publiques
3.6.3.1. Effets macroéconomiques à court terme
3.6.3.2. Effets sectoriels à court terme
3.6.3.2.1. Les secteurs agricoles
3.6.3.2.2. Les autres secteurs de l’économie
3.6.3.3. Effets sur les agents et la pauvreté à court terme
3.6.3.4. Effets macroéconomiques à long terme
3.6.3.5. Effets sectoriels à long terme
3.6.3.5.1. Les secteurs agricoles
3.6.3.5.2. Les autres secteurs de l’économie
3.6.3.6. Effets sur les agents et la pauvreté à long terme
3.6.4. Simulation 4 : Accroissement des subventions agricoles financées par la baisse des dépenses publiques
3.6.4.1. Effets macroéconomiques à court terme
3.6.4.2. Effets sectoriels à court terme
3.6.4.2.1. Les secteurs agricoles
3.6.4.2.2. Les secteurs non agricoles
3.6.4.3. Effets sur les agents et la pauvreté à court terme
3.6.4.4. Effets macroéconomiques à long terme
3.6.4.5. Effets sectoriels à long terme
3.6.4.5.1. Les secteurs agricoles
3.6.4.5.2. Les secteurs non agricoles
3.6.4.6. Effets sur les agents et la pauvreté à long terme
3.7. Analyse récapitulative des effets sur le genre des politiques simulées
3.8. Conclusion
Conclusion générale
Bibliographie
Annexes
Annexes A : Résultats du chapitre I (%)
Annexes B : Résultats du Chapitre II (%)
Annexes C : Résultats du Chapitre III (%)
Annexes D : Valeurs des élasticités utilisées au Burkina Faso et au Sénégal pour les secteurs clés

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