Impact du projet de developpement: « AEPAHA » sur l’amelioration de vie de la population dans la commune rurale

Généralités

Au niveau mondial, l’éradication de la pauvreté, en réduisant de moitié le pourcentage de la population mondiale qui vit avec moins de deux dollars par jour jusqu’en 2015 et en diminuant de moitié le pourcentage de la population mondiale souffrant de la famine, constitue l’un des objectifs du millénaire pour le développement. De l’eau en qualité et en quantité suffisante pour satisfaire les besoins humains fondamentaux est une condition préalable pour obtenir un meilleur niveau de santé pour générer un développement durable.

La diarrhée tue environ deux millions d’enfants chaque année. Les excréments humains sont la source de la plupart des agents pathogènes diarrhéiques. Les moments les plus importants où il faudrait se laver les mains au savon sont probablement après un contact avec des excréments humains et avant de manipuler de la nourriture. Un examen récent de l’ensemble des données disponibles semble indiquer que le lavage de mains au savon pourrait réduire l’incidence des diarrhées de 42-46% et sauver au moins un million de vies dans le monde.

Une des causes principales du mauvais état de santé chez les populations pauvres est les maladies liées à l’eau. Près de 700 millions de personnes par an sont victimes des deux maladies liées à l’eau contaminée à savoir : « le Choléra » et « la Diarrhée ». L’activité humaine y figure entre autres dans les excréments du bétail, les matières fécales humaines, l’utilisation excessive de pesticide et d’engrais.

PRESENTATION THEORIQUE DU PROJET AEPHA

NOTIONS DE DEVELOPPEMENT ET DEFINITION DES MOTS CLES 

La connaissance de nombreux concepts est essentielle dans le but de mener à bien notre recherche sur le projet AEPAHA. Madagascar est un pays pauvre et ses nombreuses populations n’ont pas accès à l’eau potable qui est l’un des droits fondamentaux pour un développement social.

Notion de développement local 

Dans le contexte international, la notion de développement et ses corrélations, sous-développement et pays en voie de développement, sont apparues dans le cadre du nouvel ordre mondial, résultant de la deuxième guerre de l’organisation internationale. La notion de développement est un concept, elle évolue selon le temps et l’espace. D’après GUY ROCHER « toute société connait chaque jour des changements qui sont plus ou moins en harmonie avec son passé, et suivis d’un dessin ou d’un projet plus ou moins explicite ». Le développement dépend de la participation de la société ou de l’individu lui-même. Selon le « rapport mondial sur le développement humain » publié par le PNUD en 1990, le développement est un processus qui permet d’élargir la gamme de choix qui s’offre à l’individu durant son existence.

Dans les années 50, la conception dominante réduisit le développement à la recherche du maximum des croissances économiques. Aujourd’hui, cette idée subsiste et nous trouvons encore des traces dans la mise en œuvre des politiques d’ajustement structurel du FMI et de la Banque Mondiale.

En parlant du développement rural, celui-ci peut avoir plusieurs dimensions dans un espace déterminé, par exemple, nous pouvons distinguer le développement urbain de celui rural. La conception d’une politique de modernisation de la vie rurale s’avère très utile pour les paysans, les sociétés rurales commandent une approche de développement fondée essentiellement sur l’étude du milieu rural. En effet, il faut un pouvoir qui conçoit volontairement une politique de développement rural qui serait le levier de l’épanouissement des paysans. Soulignons que l’individu où il se trouve dispose des droits fondamentaux, I’AEP est l’un de ces droits.

Développement local 

Le concept de développement local est aussi appelé « développement à la base » et est prôné dans les pays en développement, en complément des mesures macroéconomiques et des grands projets. Le développement local se repose sur des actions mobilisant les initiatives locales au niveau des petites collectivités et des habitants eux-mêmes, éventuellement avec une aide technique ou financière extérieure. Exemple: mini infrastructure (mise en place des bornes fontaines, création d’une école,…).

Pauvreté

Les pauvres qualifient les personnes à revenu faible et insuffisant pour pouvoir satisfaire à leurs besoins essentiels. Et le revenu est la somme annuelle perçue par une personne ou une collectivité, soit à titre de rente, soit à titre de rémunération de son activité. Selon la DSRP, « la pauvreté est un phénomène tant urbain que rural. En effet, 80% de la société rurale sont pauvres contre 54% en milieu urbain. Dans toutes les provinces, sauf à Antananarivo, le milieu rural présente un taux de pauvreté de plus de 80% ». La pauvreté bien qu’elle puisse être liée à plusieurs facteurs (économiques, sociaux..) fait plutôt souvent référence, pour les organismes de développement à Madagascar, à la situation économique d’une personne/ménage qui ne peut pas satisfaire ses besoins matériels (nourriture, vêtement, habitat,…) à cause d’un faible niveau de revenu.

D’après, toujours, les organismes de développement, les populations pauvres sont celles qui n’ont pas un accès suffisant et durable au revenu. Autrement dit, les populations pauvres sont celles qui n’ont pas accès aux besoins fondamentaux (nourriture, vêtement, eau potable,…) Les pauvres sont ceux qui n’ont pas de capacité à payer, c’est-à-dire les démunis. Par conséquent, la pauvreté se définit comme une incapacité à satisfaire les besoins primaires (santé, nourriture,…). En milieu urbain, les pauvres habitent surtout au niveau des bas quartiers ou dans les rues.

Selon la DSRP, « la pauvreté se caractérise par une privation inadmissible du bien-être social. Elle peut être définie comme une non-appropriation ou une non maîtrise des moyens d’existence (manque d’actif) et aussi une non-jouissance des fruits de la croissance pour satisfaire les biens essentiels de base (inégalité) ».

Selon l’EPM 2002, « la pauvreté est une situation physique et psychologique qui prive un individu de mener une vie adéquate ». « Les populations pauvres sont celles qui n’ont pas les moyens et la possibilité de vivre en assez bonne santé, d’être assez bien nourries, assez instruites et assez compétentes pour participer pleinement aux décisions qui affectent leur vie ».

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : PRESENTATION THEORIQUE DU PROJET AEPHA
CHAPITRE I: NOTIONS DE DEVELOPPEMENT ET DEFINITION DES MOTS CLES
CHAPITRE II : CADRAGE THEORIQUE
PARTIE II : RESULTATS DES RECHERCHES
CHAPITRE III: PRESENTATION DU PROJET D’AEPAHA ET ZONE D’ETUDE
CHAPITRE IV : STRATEGIES DU PROJET
PARTIE III : RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS EN TANT QUE TRAVAILLEUR SOCIAL
CHAPITRE Ill : RECOMMANDATIONS ET SUGGESTIONS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
LISTE DES TABLEAUX, FIGURES, GRAPHIQUES ET PHOTOS
LISTE DES ABREVIATIONS
ANNEXES

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