Impact du message et du canal des stratégies d’information sur le comportement des populations

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Des variables indispensables à la compréhension

De nombreuses théories (Figure 5), qui ne sont pas forcément mutuellement exclusives, se sont succédées depuis celle de la diffusion de l’innovation par Everett Rogers en 1962 (Valkonen 1970) qui traçait les contours du concept d’acceptabilité, ou comment les individus passent de la réception de l’information à son assimilation. Plusieurs modèles et théories ont suivi. En 1977, le modèle de la croyance de la santé (Health Belief Model) qui permet d’expliquer et de prédire les comportements en lien avec la santé, et particulièrement l’utilisation des services de santé, a vu le jour. Ce modèle stipule que l’engagement sur un comportement de santé est dû aux croyances des individus sur ce problème ainsi que de ces avantages et de ces obstacles. Il sous-entend qu’il faut un signal pour causer le comportement.
La théorie sociocognitive de Bandura en 1977, elle, pose le fait que l’acquisition de connaissances d’un individu peut être directement liée à l’observation d’autrui dans le cadre des interactions sociales, des expériences, et en dehors de l’influence des médias.
La connaissance des comportements en santé est primordiale pour préparer des interventions visant à modifier les attitudes individuelles et collectives et, par conséquent, à améliorer l’état de santé et le bien-être des populations. Un comportement de santé doit être clairement distingué des réponses psychologiques ou biologiques liées à des événements de santé (e.g., influencer les populations pour mieux lutter contre les épidémies et vider les coupelles des pots de fleurs) (D. S. Gochman 1997). D’après Mary Douglas (Douglas 2003), chaque individu a un système de valeurs culturelles propre qui se structure autour de quatre principaux pôles : le fatalisme, l’individualisme, l’égalitarisme et la hiérarchisme. Ces valeurs se répartissent en fonction de la solidarité entre les individus d’un groupe, ou du poids que l’individu assigne à sa position sociale pour déterminer son comportement (D. Gochman 1971).
Pour expliquer le comportement, deux perspectives apparaissent ainsi, la première plutôt individualiste qui met en exergue l’autonomie des agents (individualisme méthodologique) et les variables subjectives. Dans ce cas, les variables explicatives privilégiées sont les intentions, les désirs, les motivations, les aspirations, les projets et anticipations ainsi que les attitudes, les croyances, idées, jugements, perceptions et les représentations, les traits de personnalité et les compétences et savoir-faire. La seconde perspective est structuraliste puisqu’elle privilégie les considérations contextuelles comme sociales sur les variables individuelles. Dans ce cas, les variables expliquant le comportement sont le plus souvent les normes, les conventions et les systèmes de valeurs, l’influence des pairs (proches, amis, parents), les ressources, les opportunités et les contraintes (notamment matérielles et sociales) ainsi que l’influence de l’environnement.
En 1980, la théorie des comportements planifiés (TCP), appelée aussi la théorie de l’action raisonnée (TRA) d’Ajzen et Fishbein (Ajzen and Fishbein 2004), est venue améliorer les premières théories en visant à expliquer les comportements à partir des attitudes, du sentiment d’auto-efficacité et des normes sociales. Elle repose ainsi sur trois concepts fondamentaux :
•! Les attitudes, qui représentent « l’état mental et neural de préparation, organisé à partir de l’expérience, exerçant une influence directive ou dynamique sur la réponse de l’individu à tous les objets ou situations auxquels il est confronté » (Gilbert 2006),
•! Les normes subjectives, c’est-à-dire « la perception de la personne quant à savoir si des personnes significatives l’approuveraient ou la désapprouveraient en adoptant le comportement» (Ajzen and Fishbein 2004) ;
•! La croyance en sa capacité personnelle à maîtriser son activité et son comportement.
Les normes sociales jouent un rôle important dans le comportement des individus et on les retrouve très souvent dans les théories (Livet 2012). Ces normes sont elles-mêmes des influenceurs de l’individu. Bicchieri’s en 2006 (Thogersen 2008) a suggéré que les normes sociales additionnées aux attitudes et aux sentiments d’auto-efficacité de l’individu étaient la clef pour expliquer un comportement.
Par exemple, le conseil « Perdre du poids c’est bien » repose sur un principe alors que « Je veux perdre du poids » est en réalité un raisonnement. Ainsi, à l’approche du dessert, mon comportement peut varier en quittant la table ou en prenant une part de dessert. Cela montre que le conscient travaille sur l’inconscient, mais que le comportement peut changer face à la perception immédiate et au contexte. Si l’action est de rester à table face à la perception du dessert, l’avenir n’est plus représenté et la capacité cognitive disparait. Si l’action est de sortir de table, alors la capacité cognitive de l’individu intervient, donc la représentation de l’avenir intervient dans la prise de décision.
Quatre autres théories ont vu le jour ensuite. La théorie de l’Idéation en 1987 (Rice and Atkin 2001) se focalise plus sur les éléments endogènes de l’individu. C’est une nouvelle forme de pensée qui prend en compte les interactions sociales au sein des communautés de cultures identiques.
En 1979, la théorie de convergence communicationnelle (Saint-Charles and Mongeau 1998) a mis en évidence l’importance de l’information partagée et la compréhension et l’acceptation mutuelle dans une communauté. Le modèle transthéorique de Prochaska et Di Clemente (John C. Norcross 2005) est venu mettre en évidence cinq étapes du changement de comportement: la précontemplation, la contemplation, la prise de décision, la mise en œuvre et enfin la prise d’habitude autour de la nouvelle action. Enfin, la communication par la persuasion (Meunier 1995) et la théorie de l’intergroupe (Devos 2005) se concentrent sur l’information reçue et la manière dont elle a été transmise. C‘est ainsi que l’on peut comprendre de quelle manière l’information est assimilée et comment elle a été utilisée.
De façon implicite, la promotion de la santé comporte une dimension idéologique puisque les programmes et les politiques d’intervention en santé publique s’appuient sur ces différentes composantes. L’adoption d’un comportement favorable ou nuisible dépendra de la responsabilité de l’individu. Le choix d’un comportement de santé est d’abord le produit de facteurs bio-sociaux, donc dépendant du contexte et le produit d’un choix personnel donc indépendant du contexte.
Pour illustrer cette tension entre contexte et individu, l’approche économique peut également nous éclairer. Chaque individu possède une espérance de vie optimale où l’utilité d’une année de vie supplémentaire est inférieure à l’utilité investie en temps et en argent. C’est l’équilibre coût/bénéfice. Ainsi, une personne peut massivement fumer et travailler, engendrant ainsi aucun exercice et un mode de vie sédentaire. Ce comportement n’intervient pas nécessairement parce qu’elle ignore les conséquences de son comportement ou qu’elle est incapable d’utiliser l’information qu’elle possède, mais parce que la durée de vie perdue ne vaut pas le coût pour elle d’arrêter de fumer ou de travailler de façon moins intensive. Selon l’approche économique, la plupart des décès sont en quelques sortes des « suicides » dans le sens où ils auraient pu être reportés si davantage de ressources avaient été investies dans la prolongation de la vie (Becker 1994).
Ce corpus conceptuel est relativement peu utilisé dans le cadre des maladies vectorielles, alors que les agents pathogènes impliqués sont complètement intégrés dans notre environnement (Elder and Lloyd 2007) (Williams and Jones 2003) (Heggenhougen, Hackethal, and Vivek 2003). En effet, cette capacité d’analyse des comportements peut s’appliquer aux épidémies d’arboviroses où l’on travaille activement sur la mobilisation sociale afin d’influer sur les comportements individuels et /ou collectifs pour changer les attitudes des populations. C’est sur cet aspect translationel des sciences de la communication sur le contrôle des arboviroses que se concentre ce travail de recherche.

La suggestion ou la répétition : quelle est la meilleure stratégie pour influer sur le comportement des populations ?

Convaincre les populations exposées de se protéger contre les piqûres de moustiques est l’un des principaux piliers de la réduction du fardeau des arbovirus. De ce point de vue, la littérature actuelle en sciences sociales et comportementales suggère qu’aider les populations locales à adopter un comportement de protection de la santé par l’appropriation des directives (approche «réflexive») devrait être plus efficace que de répéter fréquemment les recommandations (approche «injonctive»). Pour tester cette hypothèse, une enquête interventionnelle a été menée de janvier à décembre 2017 dans le sud de la France, où la menace des arbovirus n’a été que récemment introduite avec l’invasion du moustique tigre asiatique Aedes albopictus, et sur l’île de la Martinique où le moustique Aedes aegypti est responsable d’épidémies récurrentes de dengue depuis 1977 et de la transmission plus récente du virus chikungunya. Trois groupes homogènes de ménages ont été choisis et assignés au hasard à l’un des groupes de traitement suivants: (i) appels téléphoniques reçus pour répéter les messages de prévention (approche «injonctive»), (ii) appels téléphoniques reçus pour aider à adapter les directives et à adopter un comportement protecteur (approche «réflexive») et (iii) un groupe de contrôle sans appel téléphonique. Nous avons constaté que l’approche « réflexive» avait un faible impact sur l’abondance des œufs de moustiques dans les pièges sentinelles situés dans les zones de test, alors que l’approche « injonctive» réduisait de manière significative la densité des œufs de moustiques dans le sud de la France, mais pas à La Martinique. Nous discutons ensuite de l’origine de ces différences, en particulier en ce qui concerne les différents antécédents épidémiologiques / entomologiques du sud de la France et de la Martinique.

Quel niveau de crédibilité peut-on apporter à la perception des populations ?

L’exposition perçue aux moustiques joue un rôle fondamental dans l’adoption d’une gamme de comportements de protection visant à prévenir et à contrôler les maladies transmises par les moustiques. Cependant, la littérature actuelle ignore en grande partie dans quelle mesure l’exposition perçue reflète l’exposition réelle des individus. De plus, la perception de nuisance peut dépendre de l’environnement naturel dans lequel vivent les populations humaines, et notamment de son contexte épidémiologique. Dans cette étude, l’hypothèse selon laquelle l’exposition perçue est dictée par l’abondance des moustiques a été testée dans deux zones géographiques différentes. Nous avons comparé une série de mesures de la nuisance perçue – collectées à l’aide de questionnaires – avec le nombre d’œufs d’Aedes observés dans des pièges pondoirs situés dans deux localités du sud de la France, récemment colonisé par le moustique tigre, et de l’île de la Martinique, territoire tropical français ayant une longue expérience des épidémies de maladies transmises par les moustiques. De manière inattendue, seule la nuisance due au bruit des moustiques était corrélée à l’activité des pièges dans le sud de la France. Toutes les autres mesures d’exposition perçue par les ménages enquêtés, à la fois dans le sud de la France et en Martinique, n’étaient pas corrélées avec le nombre d’œufs dans les pièges pondoirs. Ces résultats suggèrent l’existence d’effets d’accoutumance susceptibles de perturber l’engagement dans des comportements adaptatifs face au changement des conditions entomologiques.

les réseaux sociaux, une innovation dans l’évaluation des stratégies de communication en santé

Les outils classiques de mesure d’efficacité de campagnes de communication sont des moyens utilisés depuis très longtemps et qui n’ont plus à démontrer leur pertinence. L’efficacité publicitaire (Bathelot 2018) mesure la capacité d’une campagne ou d’un message publicitaire à atteindre les objectifs de l’annonceur. Elle permet de valider l’investissement des campagnes de communication afin de pouvoir les ajuster si besoin à plus long terme. Les indicateurs d’efficacité publicitaire sont nombreux. La mémorisation, l’efficacité émotionnelle, l’impact sur la notoriété, l’intention ou la réalité d’achat, l’agrément vis-à-vis du message ou de la forme et le changement d’attitude ou de perception du contexte sont des éléments révélateurs de la qualité de performance. In fine, l’objectif est d’atteindre sa cible et de l’influencer dans ses choix. Tous ces indicateurs sont apparus grâce aux capacités de tracking (taux de clics, visites…) dans la communication digitale.
Aujourd’hui, avec l’influence de l’internet et de ce qui en découle sur les réseaux sociaux, il parait important de caractériser comment ces nouveaux moyens, générant des masses de données énormes, peuvent participer à améliorer notre compréhension de l’impact de ces campagnes. Dans les études qui suivent, nous étudions l’exemple de Twitter, le réseau social de microbloggage qui permet à un utilisateur (Figure 7) d’envoyer gratuitement de brefs messages, sur internet, par messagerie instantanée ou par SMS. Ces messages appelés posts sont limités à 280 caractères depuis 2017 (140 caractères auparavant), nécessitant d’aller directement à l’essentiel. Ils permettent de rebondir sur un sujet ou d’apporter des précisions grâce à une expérience personnelle. En 2017, Twitter comptait 313 millions d’utilisateurs actifs par mois avec 500 millions de tweets envoyés par jour, disponible en 40 langues, représentant une place importante dans le paysage digital du XXIème siècle.
En France comme ailleurs, la puissance et l’efficacité des réseaux sociaux ne sont plus à prouver. Massivement adoptés au plan personnel comme au plan professionnel, les médias sociaux ont brisé les intermédiaires et ont facilité la transmission d’information intergénérationnelle. Ce qui implique que les réseaux sociaux sont un immense océan de données assez peu exploitées encore, et qui peuvent être travaillées, analysées et traitées afin de mieux étudier les populations dans leurs comportements en santé. Il peut permettre d’anticiper des besoins mais aussi contrer des rumeurs, qui peuvent nuire à l’information. C’est un poste de garde de la communication.
Face à cette méthode innovante, mais encore peu testée, le baromètre de la santé est un outil incontournable pour l’Institution Santé Publique France (SPF) puisqu’il existe depuis 27 ans (http://inpes.santepubliquefrance.fr). Il a été créé en 1992 par le CFES (Comité français d’éducation pour la santé), avec le soutien de la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés (CNAMTS), l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), la Direction de la recherche, de l’évaluation et des études statistiques du ministère de la Santé et des Solidarités (DREES) et de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT). De 2002 à 2016, les baromètres de la santé ont été réalisés par l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé). Après la fusion de l’INPES et de l’Institut national de veille sanitaire (INVS), l’agence nationale de santé publique SPF continue cet exercice afin d’orienter les politiques de prévention et d’information de la population.
Il s’agit d’une des plus importantes enquêtes nationales abordant les comportements, opinions, perceptions en matière de santé, avec plus de vingt-cinq thématiques abordées depuis sa création en 1992. Ces enquêtes permettent de suivre les principaux comportements, attitudes et perceptions liés aux prises de risques pour l’état de santé de la population française : tabagisme, alcoolisation, consommation de drogues illicites, pratiques vaccinales, comportement sexuel, dépistage des cancers, pratique d’une activité physique, nutrition, qualité de vie, sommeil, accidents, douleur, consommation de soins, santé mentale, mais aussi les maladies infectieuses… Ce dispositif d’enquêtes permet une surveillance conjointe de la perception des risques et des comportements de santé. En 2016, il a été ajouté à notre demande sept questions sur les thématiques de protection-prévention-peur face aux arboviroses.
Cette grande enquête statistique repose sur un sondage aléatoire à deux degrés (tirage d’un ménage puis d’un individu), réalisé à l’aide d’un système d’entretien par téléphone assistée par ordinateur. Les numéros de téléphone, fixes et mobiles, sont générés aléatoirement afin de pouvoir interroger les ménages et individus absents des annuaires téléphoniques. Par son protocole et la grande taille de son échantillon (15 000 personnes), l’objectif est de créer un panel représentatif de la population. De plus, sa répétition dans le temps et son caractère multithématique permet au baromètre de la santé d’offrir de précieuses données de cadrage pour l’observation des comportements de santé au cours du temps. Ces enquêtes permettent également de mettre au jour des inégalités sociales de santé, et constituent une base pour la réflexion autour des actions à engager, de la mise en place des campagnes de prévention et de promotion de la santé.
Ces enquêtes servent notamment à l’élaboration des campagnes de communication et à l’évaluation des politiques publiques. Elles permettent de mieux comprendre les attentes de la population et des professionnels et constituent donc le préalable indispensable à la définition et la mise en place d’actions de prévention et d’éducation pour la santé cohérentes, efficaces et mieux ciblées.
Dans l’étude qui suit, nous voulons tester si l’analyse du contenu des messages postés sur les réseaux sociaux peut être aussi fiable que des moyens plus classiques, comme les sondages à grande échelle, pour caractériser le comportement humain et ainsi l’impact d’une stratégie de communication sur le ressenti des populations. Pour cela, nous allons analyser les résultats du baromètre de la santé 2016 et les messages postés sur Twitter (Figure 8) sur la même période afin de quantifier la différence dans les sentiments exprimés et comprendre si ces différences pourraient nous induire en erreur sur le comportement humain, en particulier en cas d’épidémie. Les réseaux sociaux peuvent-ils compléter les outils classiques de mesure d’évaluation?
On sait que le comportement humain est un élément fondamental et souvent négligé de la transmission des agents pathogènes, en particulier lors d’épidémies. Pour quantifier son rôle et ses fluctuations, l’analyse du contenu des messages sur les réseaux sociaux populaires (l’approche dite de l’épidémiologie numérique) est une innovation très prometteuse. Cependant, une telle méthode pourrait être biaisée et générer des erreurs de prévision car la population d’utilisateurs n’est pas représentative de l’ensemble de la population, ce qui nuit à sa mise en œuvre. Sur la base d’une possibilité d’épidémie d’arbovirus en France métropolitaine, nous comparons la fréquence des trois sentiments principaux impliqués dans le contact homme / moustique, qui a été identifié dans plus de 160 000 messages sur le réseau social Twitter avec les mêmes sentiments exprimés à travers un sondage d’opinion à grande échelle impliquant 15 000 personnes au cours de la même période. Nous avons constaté que les estimations de ces sentiments pour différentes classes d’âge dans les sondages d’opinion pourraient être très différentes, les estimations reposant sur des données de Twitter. Néanmoins, nous montrons que l’inclusion de ces différentes fréquences de sentiments et de l’ampleur de leur impact sur la transmission de l’agent pathogène au sein de modèles mathématiques génère une dynamique d’épidémie assez similaire. Plus spécifiquement, nous montrons que le modèle utilisant Twitter et le modèle utilisant les données de sondages d’opinion correspondent pour la chronologie des pics épidémiques, ainsi que pour l’abondance des infections à ces pics, pour un impact modéré de la peur et du désagrément sur la transmission des agents pathogènes, et ne se distinguent pas par le sentiment de contrôle.
Cette étude fournit la première preuve que l’utilisation des données Twitter est presque aussi précise que les sondages d’opinion à grande échelle, soulignant que, même si l’estimation du comportement humain est différente, les données Twitter pourraient être utilisées pour prévoir la dynamique des épidémies, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour le suivi et l’ évaluation en temps réel du comportement lié à la santé humaine.

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Table des matières

Préface
Article publié sur le site The Conversation (https://theconversation.com/fr/), « Epidémie on line : comment les réseaux sociaux aident à surveiller la grippe et les épidémies ».
Liste des figures et des illustrations
Liste des abréviations
Introduction
Un problème sanitaire majeur
Le problème des arboviroses sur le territoire français
La lutte antivectorielle
Le concept de comportement en sciences humaines
Des variables indispensables à la compréhension
Problématique
Article de revue soumis à OMS Bulletin : « Behavioural change in public health
communication campaigns : perspectives for emerging vector-borne diseases ».
Objectifs et démarches de cette thèse
Partie 1 : Impact du message et du canal des stratégies d’information sur le comportement des populations
Axe 1 : La suggestion ou la répétition : quelle est la meilleure stratégie pour influer sur le comportement des populations ?
Article soumis dans Plos Neglected and Tropical Deseases : “Communication strategies in vector control : is it better to suggest rather than to repeat?”
Axe 2 : Quel niveau de crédibilité peut-on apporter à la perception des populations ?
Article publié dans American Journal of Tropical and Hygiene : “Is perceived exposure to mosquito associated with actual exposure? Results from studies in high risk and low risk
geographic areas.”
Conclusion
Partie 2 : les réseaux sociaux, une innovation dans l’évaluation des stratégies de communication en santé
Les réseaux sociaux peuvent-ils compléter les outils classiques de mesure d’évaluation?
Article soumis dans PNAS : « Inferring human behavior though digital networks provides accurate behavioral estimations for outbreak forecasting of arboviruses.”
Conclusion
Partie 3 : Utilisation des réseaux sociaux pour la quantification de la transmission d’arboviroses et pour la caractérisation de l’impact des stratégies de communication
Axe 1 : Evolution des sentiments émis sur twitter durant de l’épidémie de chikungunya en Martinique
Article publié dans Scientifics Reports: “An ecological and digital epidemiology analysis on the role of human behavior on the 2014 chikungunya outbreak in Martinique”.
Axe 2 : Relations entre les stratégies de communication et les sentiments émis sur les posts publiés sur twitter ?
Article soumis dans Eco Health: « Raison et sentiments: Evaluation of the impact of health communication campaigns on attitudes related to mosquito-borne diseases though digital network analysis.
Conclusion
Partie 4 – Discussion générale et perspectives
Discussion générale
Perspectives générales
L’expertise profane
Une grande complexité dans l’art et la manière
Bibliographie

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