Impact des rejets urbains et domestiques sur la qualité des eaux

La plaine de Boussellam représente une des plus riches plaine en Algérie car elle est connue par son importante activité agricole notamment les céréales et contribue de ce fait à l’économie nationale par un apport considérable. Actuellement, cette plaine est vulnérable à pollution de ces eaux, ceci peut mettre en danger sa riche production et la perte des caractéristiques pédologiques, hydrologiques et hydrogéologiques (qualité des eaux superficielles et souterraines). Pour cette raison, la collecte de données sur une période de deux années (2014/2016) peut nous informer sur l’évolution annuelle et saisonnière de certains paramètres chimiques et physico-chimiques des eaux de l’oued de Boussellam et leur impact sur la plaine.

Portrait de la plaine de Boussellam

La plaine de Boussellam qui fait l’objet de notre étude couvre la quasi-totalité du sous bassin versant amont de l’oued Bousselam. Elle est limitée à l’Est et à l’Ouest par les bordures naturelles du sous bassin et au Nord par les limites administratives septentrionales des communes de Sétif et d’Ain Arnat et au Sud par les limites méridionales des communes de Tixter de Ain Taghrout et de Guidjel. Le sous bassin versant amont de l’oued Boussellam dispose de 35 % de la surface du grand Bousselam. Il s’étend sur les hauts plateaux sétifiens avec une superficie de 1785 Km2 et s’inscrit dans le territoire de la wilaya de Sétif située au Nord-Est de l’Algérie. Son code 15 06 d’après l’Agence des Bassins Hydrographiques ou passe l’oued Boussellam avec une longueur de 65 Km.

Le Bassin versant du Soummam 

Le territoire du bassin de la Soummam s’étend sur l’Est de l’Algérois à 100 Km au Sud de la capitale Alger, avec une superficie de 9125 Km2 , soit 19 % de la superficie totale du grand bassin Algérois-Hodna-Soummam (AHS). Sa position exacte est définie par l’espace se trouvant entre les méridiens 3°.38 et 5°.38 et les parallèles 35°.45 et 36°.45, il est limité par les chaînes montagneuses du Djurdjura et ses contreforts qui s’étendent jusqu’à la mer au Nord, les contreforts du mont du Hodna au Sud, les chaînes des Babors et le plateau de Sétif à l’Est et le plateau de Bouira à l’Ouest (Fig. 1 et 2). Le réseau hydrographique du bassin de la Soummam compte 09 principaux oueds lesquels sont : Azerou, Ziane, Ftaissa, O’kriss, Bouktou, Eddous, El Main, Boussellam et Soummam, ils totalisent une longueur de 726 Km dont le plus court est de 23 Km (O’kriss) et le plus long de 226 Km (Soummam).

Description du sous bassin versant de Boussellam amont

Situation géographique 

L’oued Boussellam est le principal affluent du Soummam avec une longueur de 150 Km et une surface de 5010 Km2 , leur bassin est subdivisé en quatre sous bassin (le Boussellam amont (C/ 15 06, S/ 1785 Km2), le Boussellam moyen (C/ 15 07, S/1234 Km2), El Main (C/ 15 08, S/930 Km2), et le Boussellam aval (C/ 15 09, S/1061 Km2)).

Le sous bassin du Boussellam amont qui fait l’objet de cette étude contient 35 % de la surface du grand Boussellam (1785 Km2) de code15 06 d’après l’Agence des Bassins Hydrographiques, et une longueur de 65 Km, il situe entre le grand bassin Constantinois à l’Est, celui de Hodna au Sud, et le sous bassin de Boussellam moyen à l’Ouest, il est limité :
➤ Au Nord par Dj.Medjounes, Dj Aissel, Dj Megris, et Dj Matrona.
➤ A l’Est par Kef Boudjemline, Dj. Merouane, Dj.Youssef, et Dj.Sekrine.
➤ Au Sud par Dj. Hassane, Dj.Sattor, et Kef Della.

Le sous bassin du Boussellam amont s’étend sur les hautes plaines sétifiènnes avec une superficie de 1785 Km2 et s’inscrit dans le territoire de la wilaya de Sétif située au Nord-est de l’Algérie.

Etude socio-économique

Le contexte démographique

La plaine de Boussellam amont occupe la partie occidentale de la Wilaya de Sétif, quatre daïras appartiennent à ce bassin : Sétif, Ain Arnat, Guidjel et une partie à l’Est de la Wilaya de Bordj Bou Arreridj représentée par la Daïra de Ain Taghrout. Ces Daïras contiennent 08 communes, 06 pour Sétif et les 02 restantes de Bordj Bou Arreridj (Tab. 1). Les données enregistrées dans le tableau ci-dessous sont collectées de plusieurs sources d’Internet notamment pour l’année 2016. D’après ces résultats, la population de la plaine est de 573 170 Habitants avec un taux de croissance démographique moyen annuel de l’ordre de 1.9 %. La commune de Sétif contient 380 917 habitants soit 66% de la population globale de la plaine et 71 % de la population appartient à la wilaya de Sétif. 94 % de la population de la wilaya de Sétif occupe la plupart de la plaine de Boussellam alors que le reste 6 % est représenté par les communes de Tixter et Ain Taghrout qui appartiennent à la wilaya de Bordj Bou Arreridj. En réalité, seulement la commue de Tixter car le chef lieu de la commue de Ain Taghrout est situé en dehors du territoire de la plaine de Boussellam. La plupart de la population à travers la zone d’étude habite des agglomérations ayant des aspects ruraux et traditionnels sauf celles qui vivent dans les grandes villes comme Sétif et Ain Arnat.

L’agriculture dans la plaine

La plaine de Boussellam est une zone connue pour ses vastes activités agricoles notamment les céréales. Cette agriculture se fonde sur l’utilisation des eaux de la plaine pour l’irrigation surtout pendant la période de sécheresse ce qui met ces eaux en risque d’épuisement d’une part et de contamination d’autre part. Cependant, l’activité agricole connaît des contraintes liées aux conditions climatiques et au relief d’une part et à l’érosion qui affecte les sols d’autre part, on observe une coexistence de deux types d’agriculture :
● Une agriculture de montagne.
● Une agriculture extensive avec association céréaliculture jachère sur les hautes plaines.

Les céréales, les légumes secs, les maraîchages, les fourrages et l’arboriculture représentent les cultures les plus prédominantes .

Le tissu industriel

L’activité industrielle dans la plaine de Boussellam est fortement concentrée autour des grandes agglomérations telles que : Sétif, Ain Arnat et Bougaa (Fig. 3). Il existe deux secteurs d’activité, petite et moyenne industrie, localisées principalement dans la zone industrielle et les autres zones d’activités.
On distingue :
1. Industrie de l’agro-alimentaire
2. Matériaux de construction, carrière, bois et lièges
3. Imprimerie- papier – carton
4. Bâtiments, travaux publics et hydrauliques
5. Industrie de cuir et de la chaussure
6. Industrie du textile et de la confection
7. Bureau d’étude et engineering
8. Transit, Transport, Tourisme et Hôtellerie
9. Industries sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques et électrotechniques
10. Industrie du plastique, du caoutchouc, chimie et verre .

Les zones industrielles

La plaine de Boussellam dispose d’une des grandes zones industrielles en Algérie localisée à la commune de Sétif, elle couvre une superficie de 291 ha, leur production en générale est dominée par les plastiques, la chimie et les dépôts . Elle comporte tous les types de l’industrie sauf celle de des hydrocarbures .

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Table des matières

Introduction générale
Chapitre I. Portrait de la plaine de Boussellam
Introduction
1. Le Bassin versant du Soummam
II. Description du sous bassin versant de Boussellam amont
II.1. Situation géographique
II.2. Etude socio-économique
II.2.1.Le contexte démographique
II.3.L’agriculture dans la plaine
II.4.Le tissu industriel
II.4.1.Les zones industrielles
III. Géomorphologie générale et le chevelu hydrographique de la plaine
III.1.Les ensembles morpho- structuraux du sous bassin versant de Boussellam
III.2.La morphologie et la topographie du sous bassin versant de Boussellam
III.3.Les reliefs
III.4.Les caractéristiques physiques et morpho-métriques
III.4.1.La superficie
III.4.2.La forme du sous bassin
III.4.3.Les dimensions du rectangle équivalent
III.4.4.La répartition des tranches d’altitudes et la courbe hypsométrique
III.4.5.Les indices de pente et le relief
III.5.La classification des pentes
III.5.1.Les pentes faibles
III.5.2.Les pentes moyennes
III.5.3.Les pentes fortes
III.6.Le temps de concentration
III.7.Constitution du réseau hydrographique
Conclusion
Chapitre II. la géologie de la zone d’étude
II. Cadre géologique local
II.1. Les formations peu ou pas tectonisées
II.1.1. Quaternaire (formation récente) d. Glacis polygénique
II.1.2. Mio-pliocène
II.2. Formations tectonisées
II.2.2. Nappe tellienne/ Nappe ultra- tellienne
II.2.3. Ensemble allochtone Sud- sétifien
II.2.4. Parautochtone et autochtone Hodnneéns
II.2.5. Trias exotique ou extrusif
III. Les mouvements tectoniques
III.1. Failles
III.2. Les plis
III.3. Tectonique tangentielle
Conclusion
Chapitre III. Les caractéristiques hydro-climatiques
Introduction
I. Généralités sur le climat de la zone d’étude
I.1.Les températures
I.2. Relation température-précipitation
I.2.1.Diagramme ombro-thermique
I.2.2.Méthode d’Euverte (humidité du sol)
I.3.Les indices climatiques
I.3.1.Indice d’aridité de De Martonne
I.3.2.Le quotient pluviométrique annuel de Moral
II. Bilans hydrologiques
II.1. Bilan hydrologique de Thornthwaite
II.1.1. Interprétations des résultats
II.2. Calcul du ruissellement
II.3. Calcul de l’infiltration
Conclusion
Chapitre IV. Les caractéristiques hydrogéologiques
Introduction
I. Aperçu sur l’hydrogéologie de la plaine de Boussellam
I.1.Géologie
I.1.1.Djebels Guergour et Anini
I.1.2. Djebels Youssef, Braou et Tnoutit
I.1.3. Djebel Sekrine
I.2. Les formations aquifères du sous bassin versant de Boussellam
I.2.1. Extension du Trias
I.2.2. Aquifère du Crétacé inférieur
I.2.3. Aquifère du Crétacé moyen et supérieur
I.2.4. Aquifère du Mio-Plio-Quaternaire
II. Hydrogéologie
II.1. La nappe phréatique de Boussellam
II.2. La Structure de la nappe phréatique dans la plaine de Boussellam
II.2.1.Niveau aquifère supérieur
II.2.2.Niveau aquifère inférieur
II.2.3. Etablissement des cartes piézométriques
II.2.4. Analyse et interprétation des cartes piézométriques
a) La Zone septentrionale
b) La zone méridionale
c) La zone centrale
II.3. Alimentation et décharge de l’aquifère
Conclusion générale

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