Impact des Monogenea

Impact des Monogenea

Aspects généraux

Géomorphologie Oran est la métropole de tout l’Ouest algérien. Elle comprend 26 communes dont quatorze communes côtières. Située au Nord- Ouest d’Algérie et au Sud- Ouest de la Méditerranée, elle appartient à la chaîne côtière du Tel Septentrional (Djebel Murdjadjo et Djebel Khar) (Leclaire, 1972). Le littoral oranais est un ensemble de forme de relief dont le façonnement dépend directement ou indirectement des actions de la mer, il comprend la ligne de côte dont les plages et les falaises font partie. Ces dernières se différent d’une zone à une autre (Leclaire, 1972). La côte oranaise est bordée de falaises qui sont localisés notamment au Cap Falcon (Boutiba, 2007), elle est caractérisée par la présence de rares Oueds côtiers d’importance très modeste. La baie d’Oran occupe la partie centrale du littoral oranais et s’ouvre d’Ouest en Est; Bordée sur 30km de terres élevées, la baie d’Oran dessine une presque parfaite circonférence, définie par un diamètre imaginaire du Cap Falcon, à l’ouest, jusqu’au Cap de l’Aiguille à l’Est, Elle est comprise entre la baie des Andalouses et le golfe d’Arzew, Où se succèdent trois avales d’effondrement, séparés par des fractures transversales. De la pointe de Mers El-Kébir à celle de Fort Lamoune, et sur 7km une rade s’enserre entre les mâchoires des deux djebels rocheux : le Santon au Nord et le pic de l’Aïdour à l’Est. A ces deux reliefs, s’accroche le plan incliné, dissymétrique et incurvé du Murdjadjo Caractéristiques physico-chimiques La salinité est un paramètre très important en Océanographie. Elle joue un rôle primordial dans la densité et la qualité de l’eau, mais aussi pour la détermination de la vitesse du courant géostrophique Guillard et al, 2004 (in Mouffok, 2008). Ce paramètre peut varier d’une région à une autre au sein du bassin méditerranéen en relation avec l’hydrodynamisme et dépend de l’évaporation, d’une part, et des arrivées des eaux douces dont le débit peut varier considérablement en fonction de la pluviométrie, d’autre part. La salinité de surface est légèrement supérieure en hiver à celles des autres saisons, à cause des vents froids évaporant l’eau et augmentant la salinité. Les valeurs pour les quatre saisons varient en général entre 36.4‰ à l’Ouest et 37.6 ‰ à l’Est, les valeurs sont faibles à l’Ouest, car elles représentent les caractéristiques des eaux qui viennent de l’Atlantique qui ont une faible salinité (MAW). Dans la baie d’Oran, le taux de salinité est de 36.42 ‰ à 20 m. En descendant à des profondeurs de 50 à 100 m, la salinité est de 36.38 ‰. Par contre, elle est de 38‰, à des profondeurs de 150 à 200 m. Sous l’influence de l’eau levantine intermédiaire à des profondeurs de 300 à 500 m, la salinité est forte et varie de 36‰ à 38.3‰ (Assassi, 2011). Comme pour la salinité, la température est un élément fondamental en Océanographie (Rainboth, 1980; Recasens et al., 2007; Mouffok, 2008). Ce facteur contrôle en surface l’intensité des échanges mer-atmosphère et conditionne largement et significativement l’écologie des systèmes marins et côtiers. La température de l’eau est un facteur prépondérant dans la vie des organismes marins, et contribue de façon importante à la distribution géographique des espèces marines. Elle détermine les périodes de migrations et de 7 reproduction et bien d’autres facteurs éthologiques et physiologiques. La température moyenne de l’eau atlantique longeant les côtes algériennes est de 20,5°C, les températures sont comprises entre 10.8°C et 15.5°C en période hivernale, contrairement à l’été où ces valeurs atteignent 20°C et plus de 24°C. La colonne d’eau est divisée en trois couches, celle de surface d’eau chaude (15°C), de 500 m à 2000 m les températures sont de l’ordre de 13°C à 13.5°C. Les eaux froides se situent au-delà de 2000 m (Zemenzer, 2011).

Conditions océanographiques

La Méditerranée est une mer intercontinentale chaude, salée et semi fermée, dotée d’un espace étroit avec un littoral qui s’étend sur 3 millions de km2, située entre 30° et 40° Nord, 8 bordée par trois continents (Europe, Asie, Afrique) et dont la profondeur moyenne est de 1500m (la profondeur est de 5000m et se trouve en mer Ionienne et un maximum de 5 150 m au large de la côte méridionale de la Grèce). Vint et un (21) pays sont situés sur les rives de la Méditerranée (au nord : la France, Monaco, l’Italie, la Slovénie, la Croatie, la BosnieHerzégovine, le Monténégro, l’Albanie, la Grèce et la Turquie ; à l’est : la Syrie, le Liban, Israël (et l’autorité palestinienne) ; au sud : l’Egypte, la Libye, la Tunisie, l’Algérie et Maroc; à l’ouest : l’Espagne ; Au centre : Malte et Chypre. Une estimation grossière révèle que plus de 8500 espèces macroscopiques peuplent la Méditerranée (soit 4 à 18% des espèces marines dans le monde), ce qui est considérable sachant que la surface de la Méditerranée n’est que de 0,82% de la surface de l’océan mondial et que son volume n’en représente que 0,32% (Bianchi & Morri, 2000; Quignard & Tomasini, 2000). Cette mer communique avec l’océan atlantique par le détroit de Gibraltar à l’ouest, avec seulement 13 km d’eau à son point le plus étroit, donc la Méditerranée bénéficie d’une faible amplitude de marée, subit une évaporation plus importante et enregistre de ce fait des taux de salinité plus élevés, et à la Mer Rouge par le Canal de Suez au sud-est. Elle est en relation avec la Mer Noire par les Dardanelles et le Détroit du Bosphore. L’Atlantique n’a cessé d’alimenter la Méditerranée en faune et en flore selon l’alternance des glaciations. En conséquence, la diversité du bassin occidental de la Méditerranée est très similaire à celle de l’Atlantique (Bianchi & Morri, 2000; Quignard & Tomasini, 2000). De la même manière que l’Atlantique a alimenté en espèces le basin occidental de la Méditerranée, le bassin oriental, quant à lui, accueilli des espèces d’origine indopacifique ayant migré de la Mer Rouge via le Canal de Suez (Golani, 2000 ; Golani, 2005). La jonction de la mer Méditerranée avec la mer Rouge d’un côté et avec l’Océan Atlantique de l’autre, permet donc un flux d’espèces exotiques (Quignard & Tomasini, 2000). Millot (1987, 1988) a enregistré dans le bassin algérien trois masses d’eau superposées en fonction de leur origine:

 

Le rapport de stage ou le pfe est un document d’analyse, de synthèse et d’évaluation de votre apprentissage, c’est pour cela chatpfe.com propose le téléchargement des modèles complet de projet de fin d’étude, rapport de stage, mémoire, pfe, thèse, pour connaître la méthodologie à avoir et savoir comment construire les parties d’un projet de fin d’étude.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Aspects généraux
Site d’échantillonnage: la baie d’Oran
I – Description du site d’étude
I-1- Géomorphologie
I-2- Caractéristiques physico-chimiques
I-3- Sédimentologie
I-4- Conditions océanographiques
II- Biocénose dans la baie d’Oran
II-1- Peuplements benthiques
II-2- Prairies et pelouses
III- Ports et engins de pêches dans la baie d’Oran
Poissons hôtes
Famille des Sparidae
Diplodus sargus
Diplodus annularis
Lithognathus mormyrus
Digenea : Aspects généraux
I- Cycle de développement
II- Système reproducteur
II-1- Appareil reproducteur mâle
II-2- Appareil reproducteur femelle
III-Impact des Digenea
III-1- Action sur l’hôte
Monogenea : Aspects généraux
I- Cycle de développement
II- Système reproducteur
II-1- Appareil reproducteur mâle
II-2- Appareil reproducteur femelle
III-Impact des Monogenea
III-1- Action sur l’hôte
Nématode : Aspects généraux
I- Cycle de développement
II- Système reproducteur
II-1- Appareil reproducteur mâle
II-2- Appareil reproducteur femelle
III-Impact des Nématode
III-1- Action sur l’hôte
Acanthocéphale : Aspects généraux
I- Cycle de développement
II- Système reproducteur
II-1- Appareil reproducteur mâle
II-2- Appareil reproducteur femelle
III-Impact des Acanthocéphale
III-1- Action sur l’hôte Cestode : Aspects généraux
I- Cycle de développement
II- Système reproducteur
II-1- Appareil reproducteur mâle
II-2- Appareil reproducteur femelle
III-Impact des Cestodes
III-1- Action sur l’hôte
DEUXIEME PARTIE : Méthodes et Techniques de prélèvement et d’étude
I-Protocole d’échantillonnage des parasites chez les Poissons hôtes
II- Récolte des parasites
III- Fixation, coloration et montage
IV- Technique de mensuration
V- Nomenclature adoptée dans les calculs
TROISIEME PARTIE : Biodiversité des Helminthes récoltés
I- Identification et distribution des Digénes parasites récoltés
I-1- Famille des Acanthocolpidae (Lühe, 1906)
I-1-1- Lepidauchen stenostoma Nicoll, 1913
I-2- Famille des Derogenidae Nicoll, 1910
I-2-1- Arnola microcirrus (Vlasenko, 1931)
I-2-2-Magnibursatus bartolii Kostadinova, Power, Fernandez, Balbuena, Raga
& Gibson, 2003
I-2-3- Derogenes latus Janiszewska, 1953
I-3- Famille des Fellodistomidae Nicoll, 1909
I-3-1- Proctoeces maculatus (Looss, 1901)
I-4- Famille des Heterophyidae Leiper, 1909
I-4-1- Galactosomum sp (Jägerskiöld, 1896
I-5- Famille des Lepocreadiidae Odhner, 1905
I-5-1- Holorchis pycnoporus Dollfus, 1946
I-5-2- Lepocreadium album (Stossich, 1890
I-5-3- Lepocreadium pegorchis (Stossich, 1901
I-6- Famille des Mesometridae Poche, 1926
I-6-1- Wardula sarguicola Bartoli & Gibson, 1989
I-7- Famille des Monorchiidae Odhner, 1911
I-7-1- Monorchis sp (Monticelli, 1893) (Loos, 1902)
I-8- Famille des Opecoelidae Ozaki, 1925
I-8-1- Macvicaria crassigula (Linton, 1910) Bartoli, Bray & Gibson, 1989
I-8-2- Macvicaria maamouriae Antar, Georgieva, Gargouri et
Kostadinova, 2015
I-8-3- Macvicaria maillardi Bartoli, Bray & Gibson, 1989
I-8-4- Macvicaria mormyri (Stossich, 1885
I-8-5- Pycnadenoides senegalensis Fischthal & Thomas, 1972
I-8-6- Pseudopycnadena fischtali Saad-Fares & Maillard, 1986
I-9- Famille des Zoogonidae Odhner, 1902
I-9-1- Diphterostomum brusinae (Stossich, 1889
I-9-2- Zoogonus rubellus (Olsson, 1868) Odhner, 1902
II- Conclusion
III- Identification et distribution des Monogènes parasites récoltés
III-1- Sous-classe des Monopisthocotylea Odhner 1912
III-1-1- Lamellodiscus elegans Bychowsky, 1957
III-1-2- Lamellodiscus ergensi Euzet & Oliver, 1966
III-1-3- Lamellodiscus falcus Amine, Euzet & Kechemir-Issad, 2006
III-1-4- Lamellodiscus flagellatus Boudaya, Neifar & Euzet, 2009
III-1-5- Lamellodiscus furcosus Euzet et Oliver, 1966
III-1-6- Lamellodiscus ignoratus Palombi, 1943
III-1-7- Lamellodiscus mormyri Euzet & Oliver, 1967
III-1-8- Lamellodiscus neifari Amine, Euzet & Kechemir-Issad, 2006
III-1-9- Lamellodiscus sanfilippoi Amine, Neifar & Euzet, 2006
III-1-10- Lamellodiscus verberis Euzet & Oliver, 1967
III-1-11- Encotyllabe vallei Monticelli, 1907
III-2- Sous-classe des Polyopisthocotylea Odhner, 1912
III-2-1- Atriaster heterodus Lebedev et Parukhin, 1969
III-2-2- Atriaster seminalis Euzet et Maillard, 1973
III-2-3- Choricotyle chrysophrii (Van Beneden & Hesse, 1863
III-2-4- Pagellicotyle mormyri (Lorenz, 1878
III-2-5- Polylabris tubicirrus Paperna et Kohn, 1964
IV- Conclusion
V- Identification et distribution des nématodes parasites récoltés
V-1- Famille des Cucullanidae Cobbold, 1864
V-1-1-Dichelyne tripapillatus (Gendre, 1927)
V-2- Famille des Cystidicolidae Skrjabin, 1946
V-2-1- Ascarophis valentina Ferrer et al, 2005
V-2-2- Ascarophis sp Van Beneden, 1871
V-3- Famille des Anisakidae (Railliet & Henry, 1912
V-3-1- Hysterothylacium aduncum (Rudolphi, 1802
V-3-2- Hysterothylacium fabri (Rudolphi, 1819) Deardorff & Overstreet, 1980
V-3-3- Hysterothylacium rhacodes (Deardorff & Overstreet, 1978) Deardorff
& Overstreet, 1981
VI- Conclusion
VII- Identification et distribution des acanthocéphales parasites récoltés
VII-1- Famille des Arhythmacanthidae Yamaguti, 1935
VII-1-1- Acanthocephaloides propinquus (Dujardin, 1845
VII-1-2- Acanthocephaloides incrassatus (Molin, 1858
VIII- Conclusion
IX- Identification et distribution des Cestodes parasites récoltés
IX-1- Famille des Phyllobothriidae Braun, 1900
IX-1-1- Scolex pleuronectis Müller, 1788
QUATRIEME PARTIE: Analyse de la Biodiversité
I- Richesse parasitaire des Digenea par espèce hôtes
II- Comparaison de la richesse spécifique des Digenea parasites entre la baie d’Oran, le golfe
de Tunis, la lagune de Bizerte et la réserve naturelle
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

Rapport PFE, mémoire et thèse PDFTélécharger le rapport complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *